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Critiques de Alain Grousset (302)
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La citadelle du vertige

Ce livre est surprenant par sa fin !

J'ai beaucoup aimée car pour la taille de ce livre (qui est plutôt fin) il est très complet et bien écrit.

Sian 501
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La citadelle du vertige

La citadelle du vertige:

Auteur: Alain Grousset

Collection : le Livre de Poche Jeunesse

Genre : Science fiction



Ce livre à beaucoup de suspens, de mystère et d'aventure.

L'histoire se passe au Moyen-Age.

La moitié de l'histoire se passe dans les nuages, dans une cathédrale surélevée grâce aux pouvoirs des seigneurs.

Les personnages sont pour la plupart des tailleurs de pierres.

J'ai bien aimé ce livre car il est intéressent à lire, j'ai bien aimé aussi le caractère des personnages. Ce qui m'a plus c'est aussi l'action qu'il peut y avoir dans ce livre.



Flora
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La citadelle du vertige

Comme un autre lecteur l'a mentionné, c'est ce livre, qui m'a également fait rentrer dans le monde de la science fiction et du fantastique. Choisi au hasard d'une liste de lecture scolaire obligatoire parmi d'autres, je l'avais lu d'une traite fin de l'enfance début de l'adolescence. Cette histoire me reviens de temps à autre à l'esprit. Toujours monté plus haut, tel Icare, une fois que la voie est entamée, on ne peut plus s'arrêter que ce soit vers nos ideaux et les conséquences de leur mise en place, où la quête de nos racines. N'hésitez pas franchissez le pas.
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La citadelle du vertige

Un super livre, vraiment prenant. Je l'ai lu pour le collège, et j'ai vraiment adoré !

[/masquer]Par contre, la fin est vraiment, vraiment bizarre.[/masquer]
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La citadelle du vertige

Symon est tailleur de pierre, comme son père. Il vit au somment d’une grande cathédrale, qui comme la tour de Babel, grandit peu à peu, d’étages en étages, afin de se rapprocher du Dieu. Pourtant, le jeune garçon rêve de voir la Terre, de courir sans trouver de murs devant lui. Alors lorsque son père meurt dans des circonstances étranges, il décide de descendre.



Dans cet univers moyen-âgeux, l’auteur propose une novella de science-fiction plutôt originale, même si certains éléments auraient pu être plus aboutis (si on a la réponse pour la viande, on aimerait bien savoir d’où viennent les légumes, le miel; qui sont les servients, etc.). Le format court est donc un peu frustrant, laisse un certain nombre de questions sans réponses, mais permet également de dynamiser le récit.



Un petit roman sympa pour faire découvrir la science-fiction aux collégiens. Vous l’avez lu ? et vos enfants, l’ont-ils étudié ? vous en avez pensé quoi ?
Lien : https://girlkissedbyfire.wor..
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La citadelle du vertige

Plutot bien écrit, ce récit fantastique vous projette dans une réalité qui pourrait bien nous arriver...



Le dévellopement et la mise en place du monde de Symon s' installe peu à peu et au bout d' un moment, vous êtes comme transporté dans l' histoire. Aucune idée de l' époque ou se situe l' histoire même si on pencherait plus pour le Moyen-Age à partir du moment ou l' on vous parle des vêpres... On ne se doute pas un seul instant de la véritable identité du Seigneur et de sa fille, même si leur jeunesse éternelle vous met la puce à l' oreille.

La fin est assez surprenante et quelque peu incohérente avec les évenements précédents.

Enfin, la manière dont s' achève le livre vous laisse un moment de suspens ou vous pouvez imaginer beaucoup de choses... Je le conseille vivement !
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La citadelle du vertige

Roman que j'avais lu au CDI de mon collège, en 6ème. Vingt ans après, je m'en souviens encore, du titre, de l'auteur, du récit, de sa conclusion, des réflexions qu'il amenait sur le sens de la vie, sur ce qu'impliquent la quête d'un idéal collectif ou la recherche de la vérité.

C'est un des romans qui m'a donné le goût de la lecture. Je serais curieux de le relire, pour voir comment je l'apprécie aujourd'hui, voir comment mon regard a changé.
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La citadelle du vertige

C'est avec curiosité que j'ai entamé ce roman jeunesse. Le contexte historique de la construction de cathédrale m'intéressant beaucoup.

Le jeune Symon, apprenti tailleur de pierre, passe ses journées entre le travail aux côtés de son père Jacquemain et ses escapades avec sa douce Bertrade qu'il espère bien épouser un jour. La vie est routinière au sein de la cathédrale mais la montée d'étages va soulever bien des interrogations chez le jeune homme qui rêve de la Terre ferme. La descente des étages va aller de paire avec des révélations troublantes sur son monde.

C'est un roman très facile à appréhender. Le monde médiéval et ses us y sont remarquablement décrits, dans les activités professionnelles, la vie quotidienne et le lien très prégnant à la religion qui rythme la vie des habitants de la cathédrale. L'aspect historique prime dans la grande majorité du roman et n'est rattrapé par l'aspect science-fictionnel que dans le dernier tiers. Le retournement s'il est assez prévisible pour un adulte familier du genre, ravira les jeunes lecteurs par son originalité.

Un très chouette roman à faire découvrir au public cible comme aux adultes, friands de littérature jeunesse qui souhaiteraient une lecture détente agréable.
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La citadelle du vertige

Excellent livre lu il y a de nombreuses années, à l’adolescence et qui m’a ouvert les yeux sur le danger des croyances aveugles.

Je viens de le racheter pour l’offrir à mon fils tellement il est toujours d’actualité.
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La citadelle du vertige

Des années que des lecteurs de tous âges m'en chantent les louanges... Et ça y est, je l'ai lu. Cela aurait pu être une terrible déception tant j'avais entendu de bien de ce livre. Mais non. Il était à la hauteur ! Cet écrivain l'est d'ailleurs souvent. Une très bonne fiction, à recommander aux jeunes lecteurs. Seul bémol, aucunement lié au texte : la couverture de mon exemplaire est un vrai spoiler, l'illustration dévoile carrément la fin, c'est dommage.
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La guerre de 14 n'a pas eu lieu

Ce roman part d’une base extrêmement intéressante, à savoir que la guerre de 14 n’a pas eu lieu. En effet, Gavrilo Princip, le fameux étudiant nationaliste serbe qui a tué l’archiduc François-Ferdinand dans notre monde actuel, n’a pas réussi son dessein dans ce monde alternatif. Il se fait intercepté avant, ainsi l’attentat de Sarajevo est évité et la guerre n’éclate pas, mais ce n’est pas pour le mieux.

Une guerre froide s’installe dès lors entre la France et l’Allemagne. Deux murs sont érigés pour séparer ces deux pays. La ligne Maginot fait office de frontière française tandis que la ligne Siegfried délimite l’Allemagne. Entre ces deux murs, se trouve le no man’s land où des soldats peuvent perdre la vie à tout moment, en allant réparer les défaillances des murs.

Ce roman s’apparente au genre de l’uchronie, que j’aime beaucoup. On dit toujours qu’avec des « si » on pourrait refaire le monde et c’est ce qui est intéressant dans les romans qui le prennent au pied de la lettre. J’aime rêver de ce qui aurait pu être fait si on n’avait pas fait telle ou telle chose auparavant et ce genre de livre permet de concrétiser ces pensées.

Tout au long de l’histoire nous suivons Constance, alsacienne de naissance, habitant en France et parlant Allemand. En bref, une jeune femme polyglotte, féministe qui se veut se battre pour ses idées et faire évoluer la condition des femmes. En effet, dans ce monde parallèle, les femmes n’ont pas le droit de vote (à part pour les élections locales), elles ne portent pas de pantalons, n’ont pas le droit de travailler ou d’ouvrir un compte à leur nom sans l’accord de leur mari et j’en passe. Lorsque je parle des femmes ici, ce sont uniquement les Allemandes et les Françaises car en réalité dans ce roman, nous n’avons guère d’informations sur le reste du monde. Quelques références à l’Angleterre sont présentes car elle joue un rôle infime dans ce roman mais l’auteur s’en tient à l’Allemagne et la France, ce qui est dommage car on parle bien ici de la première guerre mondiale et pas « bi-nationale ». C’est un regret que j’exprime ici quant à l’occultation des autres nations qui ont participé à cette guerre.

Constance donc est un personnage assez ambivalent et sa psychologie n’est pas très aboutie à mon sens. Je suis entrée en empathie avec elle au début mais au fur et à mesure de l’histoire, je l’ai trouvée pleine de contradictions et je ne comprenais pas ou plus ses choix, elle m’a complètement déroutée. Il se trouve donc qu’elle est féministe, très bien, à sa place je le serai aussi étant donné la place misérable qu’ont les femmes dans la France de ce monde. Seulement, elle fait plusieurs choses qui vont à l’encontre du féminisme et qui discréditent sa volonté de faire avancer les mentalités. Je n’ai pas non plus aimé son côté frivole-mièvre. Elle tombe amoureuse deux fois en très peu de temps, sachant que la première fois se termine par une mort dramatique mais on a le sentiment qu’elle s’en fiche complètement. Le réalisme des émotions n’est certainement pas le point fort de ce roman.

J’ai aimé le fait que dans chacun des deux pays, une organisation que l’on pourrait qualifier de « résistants », soit active. Cela montre, même si c’est une fiction, que les gens ne sont pas tous près à suivre corps et âme ce que leur gouvernement leur dictera et j’aime cet esprit de rébellion.

J’ai aimé aussi ce petit côté humoristique qui traverse le roman avec quelques références à notre monde actuel, comme le TGV qui signifie à l’époque du roman « Train à Grande Vapeur ». Cela m’a fait sourire.

On se rend compte que dans ce monde où la guerre n’a pas éclaté, les deux pays que sont l’Allemagne et la France sont vraiment peu avancés technologiquement et que les frontières murales qui les séparent du reste du monde sont une entrave à la croissance. A travers ce roman, subsiste le sentiment que l’ouverture des frontières et l’Union Européenne sont des éléments capitaux à l’accroissement de l’économie française ainsi que pour son évolution sociétale.

J’ai bien aimé ce roman, même si j’ai trouvé parfois des éléments assez paradoxaux et peu crédibles. La guerre de 14 n’a pas eu lieu est une fiction un peu trop courte pour pouvoir élaborer un roman complet. Il faut le lire comme une histoire simple qui propose une vision de l’histoire en toute modestie si la guerre de 14 n’avait pas eu lieu.


Lien : http://www.casscrouton.fr/
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La guerre de 14 n'a pas eu lieu

Le principe de l'uchronie me plaît beaucoup, je trouve très intéressant de faire réfléchir les jeunes lecteurs sur les hypothèses qui auraient pû infléchir le cours de l'Histoire. L'intrigue est bien équilibrée et se lit très facilement. C'est très bien écrit. En revanche, j'ai eu quelques petits bémols : bien que la couverture soit assez réussie, la Constance un peu sexy qu'on nous propose ne correspond pas à celle que j'imaginais... J'ai été également un peu désarçonnée par les hypothèses historiques proposées : pas de progrès techniques, un monde figé, ça ne paraît pas très vraisemblable. Enfin une scène entre Ulrich et Constance à l'hôtel m'a carrément gênée dans sa formulation et ce qu'elle sous-entend...
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La guerre de 14 n'a pas eu lieu

Lorsque j’ai vu ce livre sur d’autres blogs, j’ai tout de suite flashé : sur le titre et sur la couverture. Alors, lorsque j’ai su qu’Alain Grousset serait aux Imaginales d’Epinal, il n’était pas question que je parte sans voir l’auteur et ce livre dans ma besace… D’ailleurs, petit clin d’œil à la naissance de ce roman qui m’a été raconté par l’auteur. Cette uchronie a été désirée par la maison d’éditions quelques mois après qu’elle eut demandé à l’auteur d’arrêter une saga uchronique (oui ce n’est pas logique, on est d’accord).



Ce livre n’est pas très épais et peut être lu par les ados sans soucis. L’auteur nous fait découvrir un monde dans lequel la première guerre mondial n’a pas eu lieu. L’archiduc François Ferdinand et son épouse ont échappé à l’attentat qui aurait dû leur coûter la vie et mettre en marche le jeu des alliances, déclencheur de la guerre. Résultat, en 2014, l’Europe n’existe pas. Des murs (sorte de No man's land) ont été bâtis aux frontières des pays. En 100 ans, il y a eu quasiment aucune évolution. Les femmes ont réussi à avoir le droit de vote que depuis peu et juste pour des élections minimes. Quant au travail, n’en parlons pas… Les villes ne sont pas valorisées, bref rien n’a changé. Le TGV existe mais ce n’est pas un Train à Grande Vitesse mais un Train à Grande Vapeur…



On suit le parcours de Constance. Cette jeune femme veut réussir dans la vie, désire se libérer des chaînes qui la maintiennent prisonnière dans son statut de femmes, et par-dessus tout elle considère ces « murs » aux frontières comme inutiles, les maintenant dans l’ignorance et renfermer sur eux-mêmes.



Ce que j’ai vraiment aimé dans ce récit, c’est la leçon qui en découle. Certes la guerre de 14 a été une horreur. Des millions d’hommes sont morts sur le front. De la fin de cette guerre, a découlé une seconde horreur, une autre guerre, celle de 40. Et c’est à la fin de cette guerre que la société a connu une évolution flagrante. Sans ces faits historiques, notre vie serait très différente et peut-être pas en mieux. Nos mémoires sont marquées par ces horreurs pour des générations. Constance, elle, vit dans un pays terrorisé à l’idée d’une guerre. Un pays qui a décidé de se refermer sur lui-même. Et dont les voisins vivent de la même façon… L'humain doit s'ouvrir aux autres pour pouvoir évoluer !



Alain Grousset a une plume adapté à tous. Le combat de Constance est dangereux mais l’auteur a une façon de tourner le récit qui peut convenir aux ados (enfin ceux qui aiment l’Histoire et ce qui en découle). En tant qu’adulte, il est vrai que je désire en savoir plus et que j’aurais aimé un récit plus développé. Mais c’est en connaissance de cause que j’ai acheté ce roman !



Ce fut une très bonne lecture et je pense me procurer d’autres ouvrages d’Alain Grousset , notamment ceux Jeunesse pour mon fils aîné (évidement, il faudra que maman les lise avant, on ne sait jamais). ;)
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La guerre de 14 n'a pas eu lieu

Une petite uchronie qui met en scène Constance, une rousse au caractère indépendant qui va être jetée dans un engrenage dangereux en acceptant d'être espionne pour la France en Allemagne. Nous sommes en 2014, deux murs militaires séparent la France de l'Allemagne ; cette double frontière épuise l'économie de ces deux pays, affame la population alors que le reste du monde prospère. Constance, jeune femme active et indépendante déplore cette situation, elle va faire une rencontre décisive pour sa vie mais aussi pour l'avenir des deux pays. Très vite, Constance va intégrer une agence d'espionnage et suivre un entraînement intensif car l'urgence est là. La suite de l'histoire va montrer une Constance libérée et libre dans ses actes et pensées a contrario de ce que supposaient ses supérieurs. Le personnage féminin est ici très fort et intéressant à suivre. C'est une lecture fluide et rapide, agréable.
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La guerre de 14 n'a pas eu lieu

Voici un roman uchronique qui permet d'aborder la question des guerres, la thématique du mur entre les peuples. Ce récit d'aventure alterne l'action des personnages et leurs réflexions sur la peur et le repli. C'est une histoire bien construire, avec plein de références historiques. Par contre, je n'ai pas aimé la fin, trop idéaliste et un peu sans intérêt. Dommage. je conseille tout de même cette lecture.
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La guerre de 14 n'a pas eu lieu

Imaginer un présent différent grâce à un événement de notre passé qui n'a pas eu lieu, est une idée originale.

L'intrigue d'espionnage est prenante.

Mais ce roman manque d'un petit quelque chose que je ne saurai pas définir. Il ne va pas au fond des choses et au final, je l'ai trouvé plutôt pessimiste.
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La guerre de 14 n'a pas eu lieu

En général, j'aime bien l'uchronie et le titre du roman m'a attiré. Mais j'ai été déçue.



L'idée de départ est bonne : l'attentat à l'origine de la première guerre mondiale a été déjouée, la guerre n'a donc pas eu lieu, cent ans plus tard qu'est ce que ça change ?



Mais le roman se cantonne à répondre pour la France et pour l'Allemagne. J'aurai compris si le titre avait été la guerre de 1870 n'a pas eu lieu mais là, on aimerait savoir ce qu'il en est de l'empire autro-hongrois, de la Russie… On n'a pas de réponse, tout au plus, si on sait que l'Angleterre a bien progressée.

Même en France, on ne sait pas exactement ce qu'il s'est passé. Par exemple, Jaurès n'a sans doute pas été assassiné mais peut-être que si, et qu'en est-il de la décolonisation ?



Tout ce qu'on sait c'est que la France et l'Allemagne, acharnées à éviter la guerre, végetent depuis un siècle et que les femmes ont toujours peu de droit.



Du coté des personnages, je n'ai pas apprécié Constance. Elle est féministe mais hésite à porter des pantalons. Elle accepte une mission qui inclue plus ou moins de se prostituer presque sans hésiter, tient bon quand elle se croit menacée de mort mais abandonne tout dès qu'elle rencontre un jeune homme dont elle tombe illico amoureuse. Bon si c'est le grand amour, admettons ! Mais deux jours plus tard, elle est à nouveau amoureuse d'un autre qu'elle ne connait pas plus.

Malgré tout, une fois qu'elle a réussit à récupérer ce qu'elle voulait elle donne plein de leçon à l'armée, au gouvernement et tout le monde l'écoute !



Et que dire de son pauvre papa qui vient de mourir sans avoir revu son Alsace natale. Il a donc dû mourir à environ 150 ans et sa fille est née alors qu'il devait en avoir 130.

Je pourrais continuer longtemps ainsi…



Je n'ai pas compris si le roman voulait démontrer que la première guerre mondiale n'avait pas été une si mauvaise chose que ça ou bien si à force de vouloir la paix, on s'empêchait de progresser. Par moment, j'ai eu l'impression que l'idée était de démontrer que pour avoir la paix, il faut que tout le monde soit équipé de l'arme nucléaire. Tout ça m'a dérangée.



J'ai vu qu'il y avait plein de bonnes critiques alors je suis peut-être un peu trop pointilleuse. Mais j'ai été déçue.

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La guerre de 14 n'a pas eu lieu

L’histoire débute par une conférence de presse réservée aux jeunes français. On y explique comment l’attentat de Sarajevo a échoué, mais aussi les conséquences que cela a eu sur les pays du vieux continent. La méfiance est de mise, la France et l’Allemagne vivent repliées sur elles-mêmes et les tensions diplomatiques sont toujours vives, obligeant les deux camps à poursuivre une course à l’armement les appauvrissant. Constance, d’origine alsacienne, va se retrouver plongée dans une mission d’espionnage qui aura d’importantes conséquences…



Avec les commémorations sur le centenaire de la première guerre mondiale, on ne pouvait pas faire plus actuel sur ce sujet que ce livre. Il nous pose vraiment les bonnes questions : effectivement, on déplore ces guerres mondiales, et les millions de morts qu’elles ont engendrés. Mais, et si… Et si cet attentat de Sarajevo contre l’héritier du trône austro-hongrois n’avait pas eu lieu, ou tout du moins avait échoué ? Connaitrions nous un monde identique au monde actuel ? Ou bien est-ce que la situation entre les pays européens serait pire ?



En tant qu’habitante d’Alsace, région au passé tant français qu’allemand, j’ai retrouvé ici une identité régionale très forte, identique à ce que l’on peut voir aujourd’hui. Constance se sent au plus profond d’elle même alsacienne. Pourtant elle n’a jamais mis les pieds sur la terre de ses ancêtres. Elle aurait pu se dire française tout simplement. Mais non, au-delà de toute logique, sa région prévaut sur son pays. Et son rêve le plus cher est de rentrer chez elle, sur cette terre qu’elle ne connait pourtant pas.



J’ai beaucoup souri en remarquant les nombreuses allusions à notre vie de 2014 que glisse Alain Grousset tout au long de la lecture. Il faut comprendre que l’histoire se déroule dans un environnement quasi identique au début du XXème siècle, créant une ambiance assez proche du steampunk. Pourtant, pour se rendre à la capitale, l’héroïne va prendre le TGV, le Train à Grande Vapeur. Tous ces petits clins d’œil sont vraiment amusants !



Au final, c’est pour moi un livre qui s’adresse aux jeunes, mais aussi aux moins jeunes. Alain Grousset nous démontre que ces évènements, ces guerres, ont été nécessaires à la construction du monde d’aujourd’hui. Peut-être un mal pour un bien….



(Article rédigé pour Place To Be)
Lien : http://aliceneverland.wordpr..
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La guerre de 14 n'a pas eu lieu

Cette fiction est juste incroyable , elle ma fait penser a ce que serait l Europe aujourd'hui ! Et si Hitler n avait pas été la l Allemagne aurait fini de payer sa dette du a la 1 et guerre en 2005 ! L Europe économique serai alors ruinée ! !

Excellent livre!!

Chadement recommandé a ceux qui aime l histoire et la fiction !!
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La guerre de 14 n'a pas eu lieu

Et si la Première Guerre mondiale n'était s'était jamais déroulé ? Comment serait notre monde si l'attentat de Sarajevo aurait échoué ?

C'est le genre de question que je m'étais posé quand on célébrait le centenaire de la guerre et la raison principal que ce livre m'a attiré : proposer une uchronie sur ce point de départ. Et puis, je n'avais jamais lu d'uchronie, un genre qui me fait de l’œil pourtant vu que je suis passionnée d'histoire...

Nous sommes en 2014. La Première Guerre mondiale n'est jamais arrivé mais cela veut pas dire que tout va bien. La France et l'Allemagne ont construits chacune des murs par suspicion de l'ennemi et cent ans après, les populations vivent comme au début du XXeme siècle... Constance est une jeune femme d'origine d'Alsace qui se retrouvera prise dans une affaire d'espionnage assez importante... Et qui pourrait peut-être changer le monde...

Certes, ce roman est court mais qu'est-ce qu'il est bon !

Tout d'abord, il y a évidemment l'aspect "uchronique ' qui est fort ! en effet, la guerre n'ayant jamais été passé, on n'a pas les portables, les gens continuent de faire la queue aux magasins de nourritures, les femmes ne sont émancipées... De plus, le fait qu'il y a les murs ajoute tout puisqu'ils constituent une référence à nous, lecteurs, au mur de Berlin...

Mais on a aussi une petite part de streampunk dans ce livre : que ce soit le TGV ( Train a Grande Vapeur :) ), la présence d'une sorte d'ordinateur où d'un drone...

Cependant, j'ai trouvé que les personnages n'étaient pas toujours bien approfondis, mis à part Constance qui est mieux construire : une vraie rousse, féministe, qui se bat pour l"'égalité des hommes... et des femmes.

L'action est présent aussi, on passe des tranchées à des infiltrations...

Et surtout le message de La guerre de 14 n'a pas eu lieu (ah oui : il y a une petit clin d’œil bienvenu à un certain " La guerre de Troie n'aura pas lieu ' vu le titre) se veut clair : même si la guerre de 14 a été épouvantable, elle a quand même permis à l'évolution de la société...

Mais aussi qu'il faut se battre pour l'égalité des hommes, la paix, et évitez que d'autres murs s'érigent et tenter de les briser...

En tout cas, un bon roman d'uchronie, qui joue intelligemment sur le centenaire de la guerre de 14, et qui fait réfléchir.
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