Citations de Alain Juppé (31)
J’ai fait toutes mes études primaires et secondaires à Mont-de-Marsan. C’était une petite ville bien tranquille, et même un peu endormie. On n’y vendait pas de drogue à la sortie du lycée. Aux ados, on ne parlait pas du SIDA. Une fois par an, la population se lâchait à l’occasion des fêtes paroissiales de la Sainte-Madeleine.
Coquet, James de
"Aimez-vous la solitude, voulez-vous jouer au Robinson pendant un mois ? Alors partez pour les Landes et, quand vous serez à l'étang de Léon, tournez à droite. Vous avez là le courant d'Huchet, chanté par D'Annunzio qui, à travers une végétation tropicale de fougères royales, vous conduira en deux heures à une plage sans fin en face d'une mer qui ne connait point de repos.
Afrique, Bordeaux et l'
Si nous ne parvenons pas à réduire les écarts de développement entre le nord et le sud de la Méditerranée, si nous n'investissons pas massivement en Afrique pour que les jeunes africains trouvent du travail au pays, alors il sera totalement illusoire de vouloir maîtriser les flux migratoires. C'est l'affaire des gouvernements et des entreprises, grandes et petites. Mais les villes peuvent également y contribuer.
J'en ferai une cause nationale. Je le répète: mon objectif est d'obtenir 100% de jeunes maîtrisant le socle commun et 100% de jeunes qualifiés.
Ma méthode reste la même : "Apaiser, rassembler, réformer." Apaiser pour rassembler et rassembler pour réformer. Par rapport à beaucoup d'autres pays, nous avons eu trop souvent une approche conflictuelle, clivante et polémique des problèmes. Je suis convaincu qu'au fond d'eux-mêmes, les Français n'en veulent plus.
(Juppé)
Entre mes dix et mes quinze ans, je hantais les presbytères et les sacristies, et plusieurs prêtres m'ont beaucoup marqué.
La défaite est orpheline.
A certaines époques de ma vie, je me suis senti bien seul.
Coquet, James de
Cette entrecôte se fait griller, cela va de soi, sur de la braise. Pas n'importe quelle braise : de la braise de sarment de vigne. Et pas n'importe quels sarments : du "cabernet sauvignon". Pas davantage le premier cabernet qui vous tombe sous la main, mais celui qui, depuis un an, a été mis à sécher à cet effet.
L'ambition, s'agissant de l'école, est qu'elle permette la réussite et l'épanouissement de tous ou, pour reprendre la belle formule de Paul Langevin, "la promotion de tous et la sélection des meilleurs."
L'âge ne change rien à la douleur.
la politique est telle qu'elle m’écœure.
(19 mai 1988)
Faire de la politique, c'est en permanence travailler pour et avec les autres. Comprendre leurs problèmes et leurs attentes, savoir les écouter et les aider, savoir aussi leur expliquer ce que l'on veut faire et les contraintes qui pèsent sur l'action, leur donner confiance, les entraîner dans un projet collectif dont ils comprennent la nécessité et dont ils espèrent recueillir les fruits, voilà le coeur du métier politique.
L'homme n'est pas seulement un producteur et un consommateur. il a une âme et elle tâtonne à l'aveugle dans la jungle d'un matérialisme effréné.
Je le répète: c'est à l'école que se joue l'avenir de notre pays. Il faudra beaucoup de pédagogie pour vaincre les réticences et les conservatismes. Cela étant, comme partout ailleurs dans la société française, il suffirait de peu de chose pour faire naître la confiance et repartir de l'avant.
Les Québécois ont avec la France, une relation compliquée. Je l'ai trouvée bien résumée dans un titre du quotidien "Le Devoir" : "l'amère patrie".
Ce sont plutôt les sentiments bas et les pulsions primaires qui occupent les feux de la rampe, hélas.
La politique est, par définition, un lieu de passion; Donc d'enthousiasme et de souffrance.
Les limites du domaine privé sont étroites pour un homme public.
La Cour des compte a évalué le coût direct de l'aide sociale à l'enfance à 6 milliards d'euros. Mais avec les surcoûts induits (santé, justice), il est probable que l'enfance malheureuse coûte plus de 10 milliards d'euros par an à la société.