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Critiques de Alain Stanké (16)
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Les belles histoires d'une sale guerre

Grâce à la Masse Critique du mois de juin, j’ai eu le plaisir de découvrir ce livre offert par les éditions Hugo Document et Babelio.



Ce n’est pas un énième livre sur la Seconde Guerre Mondiale, ni sur les atrocités qui ont été commises mais il offre des histoires gaies, ironiques, des anecdotes amusantes que l’auteur est allé chercher à la source ! Des petites histoires dans l’Histoire, à commencer par la sienne, enfant de Lituanie, envoyé en camp avec ses parents, sœurs et frères, à l’âge de 10 ans ! Ils ont survécu à l’occupation nazie puis à celle des soviétiques !



Sa famille a fait preuve de débrouillardise pour survivre et émigrer au Canada. C’est après beaucoup d’années qu’il a commencé à chercher des témoignages sur l’espoir, la chance ou l’indifférence au danger que certains ont pu vivre. Sa carrière de journaliste, écrivain, éditeur, bref d’homme de lettres, lui a permis de retrouver des personnes anonymes voire anodines dont ils avait eu connaissance mais qui ont tous participé à la Victoire !



Ce que j’aime particulièrement c’est qu’il n’a pas fait un roman de ces histoires. Elles se suivent de façon décousue mais qui les rend plus véridiques !



Y apparaissent aussi des rencontres entre ennemis dans les airs, sur terre ou sur les eaux qui ont tourné à sauver la vie de ces mêmes hommes et certains ont fini par se rencontrer plus tard.



Certains civils ont pris de grands risques pour sauver des centaines voire des milliers de personnes sans jamais s’en vanter. Alain Stanké a retrouvé quelques-uns de ces anonymes et c’est un témoignage de leurs actes désintéressés qu’il nous donne dans ce livre.



Des dessins monochromes illustrent les personnes «racontées» et c’est un plus pour les imaginer ! Je ne vais pas faire de liste ni donner de détails parce que ça serait vendre la mèche et certaines histoires ne seraient plus aussi surprenantes qu’elles le sont !



A travers ce recueil on se rend compte que l’homme est capable du pire mais aussi du meilleur même si, pour notre plus grand dommage, ce meilleur est rarement mis en avant.



MASSE CRITIQUE JUIN 2020

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Des barbelés dans ma mémoire

Il n'est pas épais (195 Pages),Mais c'est un roman puissant fort et très dur.

Même si l'histoire n'est pas la même mais se déroule à la même époque, j'ai fait le rapprochement avec le roman d'Anatoli Rybakov: Sable lourd.

Livre autobiographique où un enfant de six ans qui n'est autre que l'auteur va être confronté de façon brutale à la guerre.

Au début de la guerre ce petit pays: La Lituanie est sous le joug des Russes. Aloysas et sa famille sont arrêtés par des soldats russes et emmenés près d'une fosse.

L'enfant ne comprend pas,il n'a pas fait de bêtises que veulent ces soldats menaçants?

Soudain il comprend qu'il va mourir ainsi que toute sa famille ils sont mis en joug lorsqu'un cri retentit : attendez arrêtez !

Ils auront la vie sauve. Mais l'enfant ne verra plus jamais le monde avec ses yeux d'enfant. Son enfance et sa gaieté se sont enfuies.

Peu de temps après les allemands envahissent la Lituanie et chassent les Russes.si au début ç' est un moment de répit, lorsque les SA arrivent,tout n'est qu'horreur : chasse aux juifs exécutions massives ou ils sont contraints d'assister,tout comme les mongols avaient agi en soutien de l'armée russe

En 1944,après des années de faim ,de misère,aloysas et sa famille vont être déportés dans un camp.

Un témoignage poignant vécu et raconté au travers les yeux d'un gamin de six ans au début jusqu'à la libération où il a 12 ans.

Un témoignage à lire par devoir de mémoire.

⭐⭐⭐⭐
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Des barbelés dans ma mémoire

c'est un livre historique et un témoignage poignant avec le regard d'un enfant âgé de six ans qui se déroule durant la seconde guerre mondiale en Lituanie. On y découvre la cruauté des hommes en temps de guerre. Dès l'incipit, le lecteur est témoin d'un peleton d'exécution auquel est confronté le jeune narrateur qui s'en sort miraculeusement et ce n'est que le début.

ce livre fait pleinement écho à l'actualité
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Les belles histoires d'une sale guerre

Je tiens d'abord à remercier les éditions Hugo Doc et Babelio pour m'avoir permis de découvrir l'auteur Alain Stanké et son roman Les belles histoires d'une sale guerre.

Lors de la mise en ligne de la dernière opération masse critique, je n'ai pu résister à cocher ce livre et c'est avec un grand plaisir que j'en ai commencé la lecture.

La seconde guerre est un thème qui m'est devenu cher, je dois l'avouer, depuis seulement quelques années; probablement l'envie de mettre une petite pierre à l'édifice du devoir de mémoire mais aussi parce que lire certaines atrocités a longtemps été difficile.

L'intérêt certain de ce roman est dans l'approche du sujet; à l'instar de Madame vous allez m'émouvoir de Lucie Tesnière (chef d'œuvre proposé dans la même opération), c'est la vie au quotidien, les "petites histoires sans éclat" qui sont mises en avant.

Est-ce pour autant faire injure à la Grande Histoire? Bien évidemment non car dignité, courage, combativité, humanité, héroïsme sont toujours bien présents et souvent porteurs d'une force inouïe.

Ici Alain Stanké nous propose 63 portraits de combattants ou non, Allemands, Américains, Français, petits, grands, femmes et hommes, tous mus par une même notion : la vie est plus forte que tout et peut tout dépasser.

Facile à lire, ce roman peut aussi bien convenir à un jeune public qu'au lecteur voulant de la légèreté après des romans tels que Max, Orphelins 88 de Sarah Cohen Scali ou Vie et destin de Vassili Grossman.
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Le réseau Shelburne

Un livre en plusieurs parties, résultant de rencontres et d'interviews avec l'un des protagoniste de l'histoire, Lucien Dumais , les témoins des évènements , des historiens, des journalistes. Quelques photos intéressantes accréditent cette histoire .



William Petty Fitzmaurice (1737-1805), homme d'état, était le second comte de Shelburn( ou Shelburne pour respecter la graphie anglaise) . Cette identité fut empruntée par une organisation mise en place par le Special Operations Executive (SOE), le service secret britannique qui avait pour lourde mission de soutenir les mouvements de résistance dans les pays en guerre contre l'Allemagne, notamment en France.

Cette filière qui oeuvrait en Bretagne avait pour objectif le rapatriement en Angleterre par voie maritime (anse Crochat, dans les Côtes d'Armor) des pilotes alliés dont l'avion avait été abattu dans le ciel de France et des résistants qu'il fallait exfiltrer . Les expatriations – opération Bonaparte -se feront grâce à la complicité du tout un réseau compétent et de la population locale (logeurs, convoyeurs, agents de dépistage…), par le biais de canonnières rapides les « motor gunboats », guidées par David Birkin .



Un récit écrit au pas de charge et quoi de plus normal que d'adopter ce rythme martial quand on met en exergue les exploits d'un fusilier marin aguerri , le sergent-major Lucien Dumain du régiment canadien des Fusiliers Mont-Royal , rescapé de l'opération fiasco de débarquement d'août 1942 à Dieppe dans laquelle une grande partie des troupes périt, où de nombreux soldats furent faits prisonniers, et un petit reste des troupes put réembarquer.

Dumain, lui, fut fait prisonnier, parvint à s'échapper et regagner l'Angleterre avec la complicité de la population locale via l'Espagne et Gibraltar.

Lucien Dumain (alias Lucien Desbiens, « entrepreneur de pompes funèbres à ses heures trompe-la-mort », alias Leon, alias capitaine Harrisson) en compagnie d'un acolyte un autre canadien, Raymond Labrosse, opérateur-radio, furent parachutés pour mener à bien leur mission et travaillèrent de concert avec Paul François Campinchi, le docteur Yves Jean Porc'her.

Grâce à ce réseau mais aussi à ceux de « Pat » et « Oaktree », cent trente cinq miliaires alliés, une dizaine des agents français purent quitter la France occupée. Il y eut, hélas, des victimes collatérales .L'auteur reprend des statistiques estimées par certains historiens ainsi « Pour chaque aviateur allié rapatrié, un résistant perdait sa liberté ou sa vie. Rien qu'en Bretagne, quelque mille cinq cents personnes périrent pour fait de résistance. Certaines d'entre elles ont sans nul doute payé le prix fort pour que Shelburne vive ».



Un livre qui donne envie d'en découvrir plus sur le triste épisode du 19 août 1942 et sur d'autres réseaux similaires qui oeuvrèrent durant ces sombres années.



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Les belles histoires d'une sale guerre

Je remercie Babelio et les éditions Hugo Doc qui m'ont fait découvrir ce beau document lors d'une opération Masse Critique



Alain Stanké a connu les camps de concentration à l'âge de dix ans. Il a vécu beaucoup de choses, et a choisi de raconter la guerre par le petit bout de la lorgnette : celui du positif, de l'entraide, de l'amitié, de l'humain.

Il a rencontré beaucoup de survivants, des hommes, des femmes, des militaires, des Allemands, des Canadiens et d'autres, et a recueilli de nombreuses histoires très émouvantes.

Ce sont des petites histoires dans la Grande, mais qui montrent que, comme on le sait depuis toujours, l'Homme peut être capable du pire...comme du meilleur.

On va donc faire connaissance de sous-mariniers allemands sauvés par ceux-là même qui ont fait couler leur vaisseau, de soldats allemands qui aident des Juifs à se sauver, de prisonnier expliquant à son gardien comment utiliser son arme, et de quantités d'autres petites histoires amusantes, émouvantes, tristes parfois aussi, mais si belles.

L'auteur nous raconte aussi sa propre expérience de jeune garçon dans un camp. Sa débrouillardise, et celle de son frère, son père et sa mère les ont aidés à surmonter ces épreuves.

On sent l'optimisme de l'auteur battre à chaque page.

C'est un livre qui se lit avec le sourire et les larmes aux yeux en même temps.

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Des barbelés dans ma mémoire

Des barbelés dans ma mémoire de Alain Stanké a été écrit en 1969.

L'histoire se situe en Lituanie en 1940, Aloysas alors âgé de 6 ans et sa famille sont chassés de leur maison par les soldats russes.

Un récit terriblement émouvant qui raconte la guerre avec les yeux d'un enfant dont la vie ne sera plus jamais pareille.

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Des barbelés dans ma mémoire

Un témoignage très émouvant.

Des épisodes de vie que des enfants ne devraient pas avoir vécu.

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Des barbelés dans ma mémoire

Un témoignage poignant !

Vu au travers des yeux d’un enfant de 6 ans.

On ressent ses émotions, son innocence, son incompréhension.

Toutes ces épreuves qu’aucun enfant n’aurait dû vivre.

Que personne n’aurait dû vivre.



J’ai apprécié cette lecture audio.

Mais je pense qu’elle m’aurait beaucoup plus marqué en livre papier.

Il y a des fois comme ça.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Occasions de bonheur. edition revue et augm..

ce livre est super intéressant. Alain Stanké a rencontré une multitude gens , de différents milieux, dans sa vie et il nous raconte ses rencontres toujours extraordinaires. On apprend `connaitre ces personnes du point de vue personnel. Quelle mémoire et quel éclectisme.
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Les belles histoires d'une sale guerre

Ça a le style et la façon d'être présenté (les portraits faits sur photofiltre pour donner une fausse patine, les défauts de mise en page, etc.) d'un livre auto-édité.



En lisant ce livre, je m'attendais à avoir quelques lueurs d'espoir, des belles choses arrivées malgré tout le côté sombre qu'on présente habituellement dans ce genre de livres. Je n'ai quasiment rien trouvé de tel.



Sûrement très bien à l'oral, racontées par un guide ou dans une vidéo de témoignages mais à l'écrit, ça ne passe pas du tout.
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Émerveillements

Des anecdotes sur des gens biens qu’il a rencontrés , côtoyés ou qui sont devenus des amis. Il montre le côté positif des choses. L’écriture est correct. Le déroulement est brouillon, avec peu de liens entre les sujets : docteurs, amoureux ou animaux, etc.

Phrase à retenir : « le bonheur ne se savoure pas seulement lorsqu’il passe. Se souvenir du bonheur, ne fut-ce que l’espace d,un court instant, c’esr encore du bonheur! »
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Complètement livre !

Trop superficiel
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Les belles histoires d'une sale guerre

La Seconde Guerre mondiale, c’est autour de 62 millions de morts. Et des centaines de millions, voire des milliards de désirs de vivre. C’est ce qu’ont en commun les personnages de cet ouvrage d’Alain Stanké : un formidable désir de vivre et, bien souvent, d’aider l’autre à vivre.
Lien : https://www.lapresse.ca/arts..
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Malheureusement c'est tout le temps que nou..

bye
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Le réseau Shelburne

L’écrivain et journaliste Alain Stanké montre avec Jean-Louis Morgan, le parcours incroyable de deux héros de guerre méconnus,dans un nouveau récit palpitant, digne des meilleurs romans d’action.
Lien : http://www.journaldequebec.c..
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