Je tiens d'abord à remercier les éditions Hugo Doc et Babelio pour m'avoir permis de découvrir l'auteur
Alain Stanké et son roman
Les belles histoires d'une sale guerre.
Lors de la mise en ligne de la dernière opération masse critique, je n'ai pu résister à cocher ce livre et c'est avec un grand plaisir que j'en ai commencé la lecture.
La seconde guerre est un thème qui m'est devenu cher, je dois l'avouer, depuis seulement quelques années; probablement l'envie de mettre une petite pierre à l'édifice du devoir de mémoire mais aussi parce que lire certaines atrocités a longtemps été difficile.
L'intérêt certain de ce roman est dans l'approche du sujet; à l'instar de
Madame vous allez m'émouvoir de
Lucie Tesnière (chef d'oeuvre proposé dans la même opération), c'est la vie au quotidien, les "petites histoires sans éclat" qui sont mises en avant.
Est-ce pour autant faire injure à la Grande Histoire? Bien évidemment non car dignité, courage, combativité, humanité, héroïsme sont toujours bien présents et souvent porteurs d'une force inouïe.
Ici
Alain Stanké nous propose 63 portraits de combattants ou non, Allemands, Américains, Français, petits, grands, femmes et hommes, tous mus par une même notion : la vie est plus forte que tout et peut tout dépasser.
Facile à lire, ce roman peut aussi bien convenir à un jeune public qu'au lecteur voulant de la légèreté après des romans tels que
Max,
Orphelins 88 de
Sarah Cohen Scali ou
Vie et destin de
Vassili Grossman.
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