AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Alan Alfredo Geday (104)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


La légende de Larry Hoover

New-York, New-York !



La ville de tous les possibles, de toutes les réussites, où il fait bon vivre !



Pardon ? Non ? Pas si vous êtes personne afro-américaine dans les années 50 / 60..



La légende de Larry Hoover.

Cet homme aurait pu exister. D'ailleurs, cet homme a existé. Mais il portait d'autres noms, vivait peut-être dans d'autres villes.



L'histoire des États-Unis défile sous nos yeux.



Harlem, le quartier de New-York, noir, pauvre. Mais le quartier de religion, de culture, de musique et de danse. De hommes et des femmes courage qui vivent malgré tout.



Larry Hoover représente tous les jeunes de ce quartier, de cette ville, de ce pays.



Ce pays qui ne leur donne rien mais à qui, ils doivent apparemment tout vu qu'on leur impose d'aller défendre son idéologie au Vietnam, en bons américains, mineur ou majeur, qu'importe.



Larry Hoover souhaitera changer les choses, marquer les esprits et modifier le destin de ces descendants d'esclaves. Y arrivera-t-il ?



Une lecture percutante de vie simple, de quotidien. Ici, pas de héros, juste des hommes et des femmes qui aimeraient ne plus subir.



Ce livre nous entraîne dans une Amérique des années tristes, racistes, où le passé est encore trop près du présent et où l'esclavage manque à certains.



La cause est juste mais le combat est déloyal.



Nous sommes aujourd'hui eu 2020....
Commenter  J’apprécie          850
La légende de Larry Hoover

C'est le premier livre que je découvre de l'auteur, et waouh sûrement pas le dernier.

Alan Alfredo Geday, nous entraîne dans l'univers de la communauté des afro -américains de la fin des années 50 au début des années 60.

Nous suivons la vie de Larry Hoover, son univers dans Harlem, son intégration dans la guerre du Vietnam, où il en reviendra complètement traumatisé .

Sa revendication de la haine raciale contre sa communauté, sa haine envers le KKK, une haine qui l’entraîne à créer le mouvement des Black Triggers, mouvement pour faire reconnaître le droit de sa communauté, la même égalité de la communauté blanche.

Ce livre est une fiction , ce livre est une réalité.

Ce livre est bouleversant, captivant, révoltant.

Ce livre est visuel, je me suis sentie faire partie de la famille, d'avoir un rôle dans ce roman, et non comme un simple lecteur.

Un livre sur la ségrégation ,sur la haine, de la communauté afro-américaine , qui est malheureusement encore d'actualité.

Un livre revendiquant les droits de l'homme, noir ou blanc sans discrimination.

Un livre révoltant à travers le KKK et leurs actes abominables.

Un livre sur la haine .

Un livre où les jeunes de la communauté noire de Harlem, ne sont pas considérés comme américain, dans le quotidien.

Un livre où la communauté noire est reconnue comme américaine pour être enroulée dans la guerre du Vietnam.

Une écriture fluide, percutante.

Une lecture addictive , puissante.

Nous ressentons , les nombreuses recherches que l'auteur a entrepris pour l'écriture de son roman, un livre très documenté.

L'auteur nous relate ce passage de l'histoire d'une façon remarquable forte de réalité.

Un livre où la thématique est travaillée avec brio, il la traite en profondeur et sans tabou.

Une vraie empathie pour les personnages.

L'auteur nous happe dans son histoire du début, jusqu'au final.

Une lecture prenante, nous tournons les pages avec délectation.

Peut on garder une lueur d'espoir sur la fin du racisme envers toutes les communautés.

Nous ne restons pas indemne de cette histoire.

Un véritable coup de cœur,
Commenter  J’apprécie          8212
Il était une fois Wanda

Rythmé et coloré par une bande d'artiste qui célèbre la liberté et l'insouciance après la grande guerre. Tout en légèreté, « Il était une fois Wanda », nous conte les mésaventures d'une jeune aristocrate ayant fuit la révolution russe.



Wanda est originale, déterminée, vive, maline, passionnée de peinture. Bien que mère d'un petit garçon et mariée à Igor, elle va s'affranchir de beaucoup de contraintes. Elle connaîtra de nombreuses difficultés mais sa bonne étoile veille.



Dans le Paris des années folles, à la Rotonde, dans les ateliers, à Deauville, le monocle et ses garçonnes, le champagne coule à flot et Wanda fréquente Jean Cocteau, laisse libre cours à ses désirs avec Suzy Solidor et Colette. Finalement, elle rencontrera un amateur d'art qui lui ouvrira les portes de New-York et voilà notre princesse russe partie pour les États-Unis. Sa babushka avait raison : avoir du talent, c'est un cadeau empoisonné. le chemin est plus difficile…



Alan Alfredo Geday s'est inspiré de la vie de Tamara de Lempicka pour cette histoire. C'est un livre écrit au même rythme trépidant que la vie de Wanda avec énormément de détails et l'auteur possède un réel talent de conteur.



Un joli voyage dans le temps pour les vacances ainsi qu'un coup de coeur assuré.



Merci à l'auteur pour sa confiance



#alanalfredogeday#NetGalleyFrance

Commenter  J’apprécie          470
Le blues du pêcheur

Avec Le blues du pêcheur, Alan Alfredo Geday nous raconte le parcours d’un jeune homme rêveur à travers trois villes : Livourne, ville de ses acines, Marseille, ville ou il va se perdre et Paris, ville ou il va se découvrir.



Giovanni est pêcheur comme son père. Tous deux naviguent à bord de leur gozzo, petite barque propre aux pêcheurs de Livourne, nommée Nina, du prénom de sa maman. Dans la Livourne de l’après-guerre, la vie est difficile, la misère est présente comme partout en Italie. La vie est simple et Giovanni le rêveur ne s’en satisfait pas, il est amoureux de Stella, jeune fille riche et veut devenir célèbre. Il joue du blues sur son harmonica, ce qui lui permet de s’évader du quotidien.



Avec cette histoire, nous entrons dans l’intimité de Giovanni, rêveur, poète, amoureux qui lorsqu’il verra son univers s’effondrer, va s’enfuir pour Marseille. Il y découvrira le mépris des français pour les « macaronis », les «babi». Il va aussi découvrir l’argent facile et la malhonnêteté en travaillant pour un maffieux. Il va se fiancer avec Maria, jeune italienne. Malheureusement, il paiera cher ses erreurs.



Parti pour Paris, Aleksander Spielman, pianiste de renom, d’origine juive polonaise, qui a fuit son pays, puis Paris lors de l’occupation, par son amitié et son expérience lui permettra de comprendre qui il est . Le destin lui fera un beau cadeau, il rencontrera Stella. Même s’il ne devient pas célèbre , Giovanni composera et sa musique sera jouée par Aleksander. L’apothéose pour notre pêcheur.



J’ai beaucoup aimé cette histoire où l’on réalise que nos racines ne nous quittent jamais. Quels que soient nos échecs, nos souffrances, elles nous guident et finissent par nous apporter l’apaisement et l’acceptation de ce que nous sommes. Giovanni malgré toutes ses erreurs et le long exil qu’il s’est imposé, de lui, de sa famille et de son pays aura fini par trouver le sens de sa vie.



Comme d’habitude, la partition d’Alan Alfredo Geday est sans fausse note, un contexte historique intéressant avec le cinquième anniversaire d’Israël, sa description de Livourne et de la vie des habitants n’était pas sans me rappeler «Le soleil des Scorta». Par contre, j’ai découvert Marseille, le quartier de la Belle de Mai, cette communauté italienne.



De plus, ce nouveau roman me permet de réaliser à quel point , l’auteur fait vivre ses personnages au rythme de leur histoire et j’ai apprécié ce changement de ton et d’atmosphère à chaque fois, gage d’un sacré talent, impulser un rythme différent n’est pas si facile.



Merci Alan Alfredo Geday pour ce SP via simplement pro

Commenter  J’apprécie          451
La légende de Larry Hoover

Et voici ma deuxième lecture d'un roman de Alan Alfredo Geday, si l'auteur poursuit avec ses thèmes favoris : contexte historique, guerre, injustice. La légende de Larry Hoover est surtout centrée sur le personnage et ce qui en a fait un leader.

Né à Harlem, Larry a un frère, Mike et une soeur, Anita, leur maman, Gladys, les élèvent seule. Leur père n'a pas supporté le poids d'une famille et est parti.

Mike a une petite amie Nataly, travaille dans un pressing et boxe. Larry lit beaucoup, se pose des questions avec son ami Jimmy, il essaye de prouver l'innocence d'un afro-américain pour le gouverneur Robert T. Cunningham qui d'une certaine façon va l'influencer.

Mais nous sommes dans les années 60, à New-York, les noirs n'ont pas le droit de vote mais ils ont celui de mourir pour les États-Unis et sont enrôlés pour combattre au Vietnam.Larry fera preuve de courage et de perspicacité. Mike n'en reviendra pas.

Larry tout en continuant d'apprendre et de réfléchir est devenu actif . Il a changé tuer et voir mourir son frère l'ont endurci. Il est révolté, lassé de subir et va fonder le mouvement des « Black Tigers ».

Une histoire où de Harlem, à l'Alabama en passant par le Vietnam, Larry qui souffre beaucoup de l'injustice et d'être impuissant va découvrir le Sud et le KKK avec toute sa violence.

Dans ce roman, Cassius Clay devient Mohamed Ali et refuse de partir pour le Vietnam, John Fitzgerald Kennedy est assassiné . Si les afro-américains les plus défavorisés et laissés pour compte choisissent d'affronter les pigs et reprochent son pacifisme à Martin Luther King, les étudiants eux choisissent la voie du sit-in et du pacifisme.

Les politiques se servent tous de cette population et les changements sont rares. Combien de Larry Hoover pour donner de l'espoir, générer une action ? Combien de Larry Hoover, victime de ce jeu de dupe car en fait il a servi de pion.

Alan Alfredo Geday est une nouvelle fois très bien documenté, l'écriture est fluide et agréable, cette histoire aux multiples facettes : ségrégation, pacifisme, refus de partir pour le Vietnam et nombreuses manifestations et juste colère des afro-américains aux droits plus que restreint face à leur enrôlement.

Une période très riche d'un point de vue historique, je ne peux que remercier l'auteur pour ce partenariat.

Commenter  J’apprécie          400
Le blues du pêcheur

Le blues du pêcheur d'Alan Alfredo Geday est un premier roman de qualité que j'ai découvert grâce à la générosité de son auteur et je le remercie.

Giovanni s'ennuie.. Livourne après la guerre est endormie. Peu ou pas de travail, le désoeuvrement mine les coeurs et l'envie de partir est là omniprésente. Quand son père décède, Giovanni est à la croisée des chemins? Doit il suivre la route tracée par le Père, la pêche, ou enfin réaliser son rêve et partir découvrir le monde. Un amour bafoué sa décision est prise. Un baluchon, un passage clandestin et le voilà à Marseille son harmonica dans la poche et le blues qui rythme ses pas... Une nouvelle vie commence pour lui avec ses hauts et ses bas, ses bonheurs et ses malheurs. Livourne, Marseille puis Paris

Giovanni, porte parole de tous ces hommes et femmes qui ont pris la route ..

L'écriture de A A Geday alerte, et vive rend la lecture fluide et agréable même si certains épisodes relèvent du roman noir et de l'introspection . Pari réussi donc.
Commenter  J’apprécie          240
La légende de Larry Hoover

New York, là où tout est possible, où toutes les communautés se côtoient, où il fait bon vivre ! Enfin, presque… Surtout su vous êtes une personne afro-américaine dans les années 50/60 …

Larry, adolescent taciturne, est un afro-américain qui ne parvient pas à trouver sa place dans la société alors il s'engage avec son frère pour combattre les communistes au Vietnam.

Humiliation après humiliation, la famille de Larry est confronté à la dureté de la vie des noirs aux Etats-Unis à cette époque où la ségrégation est la norme. Au delà de cet aspect, les références historiques se multiplient à toute vitesse à notre grand plaisir !



Non seulement le roman est excellement écrit mais ce qui surprend le plus, c'est le travail titanesque que l'auteur a fait pour rendre à son roman toute sa dimension historique. Il nous met à la place des personnages, nous plonge dans leurs cultures si différentes. Le personnage principal, Larry , malgré son passé plus que tumultueux ne cesse de se battre pour les droits des siens et sa détermination ne peut que nous impressionner.
Commenter  J’apprécie          230
La légende de Larry Hoover

Aux États-Unis à ce jour, l'histoire témoigne de discriminations raciales contre les Afro-américains révélant des atrocités . Passionné de récits mémorables , Alan Alfredo Geday signe La légende de Larry Hoover , un roman fiction historique sur la ségrégation raciale dans les années 50.

La vie dans l'État de New York est toujours animée . En revanche, les Afro-américains de Harlem vont à la messe du dimanche. L’église Baptiste est pleine de tonalités spirituelles. Gladys et ses trois enfants participent avec ardeur au Gospel .

Malgré les conditions de vie difficiles, la communauté de Harlem apporte confort et sécurité à Gladys. Depuis le départ soudain de son mari, elle travaille dur pour leur transmettre les valeurs familiales fondamentales. Gladys manifeste beaucoup d'amour à ses enfants.

Mike est un jeune homme raisonnable. Il pratique la boxe et entretient une relation amoureuse , forte avec Nataly . Nataly est une fille élégante et bien éduquée avec un brillant avenir. En revanche, Larry est un rebelle en quête d'identité, il aime lire et errer dans les rues avec son ami Jimmy. Il prend soin de ne pas révéler son amour pour Nataly. Quant à Anita, sa candeur diffuse la fraîcheur à la maison.

Les enfants de Harlem portent des rêves et des espoirs pour un avenir meilleur. Dans une société si cruelle envers les Noirs, leurs droits civiques sont incertains. L'esclavage est dominant et leur intégrité est affectée.

Un événement nous le démontre … Accusé de meurtre , Richard More risque la chaise éléctrique . Innocent ou coupable ? Sa couleur de peau y répond . Le procureur Robert .T Cunningham est obsédé par ce procès. Des pressions politiques , des machinations s’exercent sur cette procédure . Des preuves solides seront nécessaires pour lui éviter la peine de mort .

L’injustice envers les Noirs incite Jimmy et Larry à participer aux investigations pour dénouer l’affaire criminelle . Avec le consentement du procureur , ils élaborent un plan . Harlem et le Grand hôtel de Soho seront les sources de témoignages et d’indices . Ainsi commence la fastidieuse enquête des deux amis qui conduira à un acte de bravoure. Une expérience enrichissante qui leur a rendu leur fierté et de quoi se nourrir convenablement pour une durée déterminée.

Un bonheur de courte durée dû à l’appel du gouvernement. L’armée américaine convoque Mike et Larry , également Jimmy pour combattre l’ennemi au Vietnam . La guérilla Vietcong inquiète l’ Amérique . Un départ inquiétant pour des jeunes garçons encore novices .

Dans un environnement de guerre sombre et préoccupant , ils vont devoir s’adapter aux incertitudes du lendemain , accepter les souffrances , et combattre l’adversaire avec courage et détermination .

Au sein d’une bataille sanglante , Larry deviendra un homme mature et responsable tandis que Mike perdra la vie par ignorance et faiblesse . Sa rupture avec Nataly le condamnait d’avance .

Après son retour à la maison, la vie de Larry et de sa famille subi différents changements. Il apportera du Vietnam les stigmates de la guerre. Pendant un moment, Larry connaîtra les symptômes du choc post-traumatique, vivant dans le déni de la perte de son frère, jusqu'à ce qu’une illumination le conduise sur son chemin...

En créant une communauté au nom des Black Tigers , il décide de lutter contre l'esclavage, la discrimination, la torture et l'humiliation. Tous les noirs et blancs sont égaux ! Mais quel sera le prix à payer ?

Alan Alfredo Geday signe un roman historique fascinant et émouvant. Dans une atmosphère pleine de révolution, de racisme, de guerres inégales, de religion, de croyances, de valeurs et d'honneur . L'auteur déploie une palette émotionnelle inoubliable . J'utiliserai ces mots pour qualifier ce livre : amour, tendresse, humilité, courage, loyauté , liberté , égalité , dignité, amertume, douleur, tristesse.

Bien que tous les personnages jouent un rôle important dans le récit, Larry Hoover reste le personnage principal pour ses actes héroïques. Un rebelle qui a eu le courage nécessaire pour défier l'interdit et contourner la loi au nom de la liberté humaine.



Un livre historique à lire sans attendre.




Lien : http://chroniqueuse6.canalbl..
Commenter  J’apprécie          220
La légende de Larry Hoover

Merci à SimPlement et à l'auteur ,Alan Alfredo Geday , de m'avoir permis la lecture de ce bon roman. Larry Hoover est un jeune afro-américain de Harlem qui ne trouve pas sa place dans la société jusqu'à ce qu'il soit enrôlé avec son frère pour combattre les communistes au Vietnam .Les atrocités de la guerre et la mort de son frère vont faire de Larry un révolté qui ,à la démobilisation, va décider de se battre pour les droits des afro-américains de Harlem en fondant un groupe d'activistes ,les Black Tigers. Un roman fort sur la ségrégation malheureusement toujours d'actualité de l'autre côté de l'Atlantique .Un auteur à suivre !

Commenter  J’apprécie          211
Le blues du pêcheur

Merci à SimPlement et à l'auteur ,Alan Alfredo Geday , de m'avoir permis la lecture de ce bon roman. Les parents de Giovanni aimeraient qu'il reprenne le métier de pêcheur de son père mais Giovanni rêve d'autres horizons ,loin de Livourne ,port de pêche toscan de l'Italie de l'après-guerre .Un chagrin d'amour va le pousser à partir et se retrouver à La Belle de Mai ,un quartier d'immigrés italiens de Marseille. Mais sa quête de bonheur ne pourra s'arrêter là. Un très joli roman avec des personnages attachants .A découvrir .
Commenter  J’apprécie          190
Il était une fois Wanda

« Il était une fois Wanda » est librement inspiré de la vie de Tamara de Lempicka, une peintre des Années folles dont j’aime assez l’œuvre. J’avoue avoir été un peu déstabilisée au début de ma lecture par le style de l’auteur. Les phrases des premiers chapitres sont un peu trop courtes à mon goût, la plume manque de « rondeur », puis soit je me suis habituée soit l’auteur a donné plus de souffle à son texte. En tout cas, son style ne manque ni de fluidité, ni de rythme.



L’histoire de Wanda est passionnante. Elle débute par sa fuite avec son enfant de Russie, pour ensuite retracer sa vie à Paris, ses débuts comme peintre, ses premiers succès, jusqu’à son exil aux États-Unis. C’est une femme libre, en quête d’indépendance, aimant mener une vie de bohème à Montparnasse et fuyant la vie rangée que l’on attend d’une mère et épouse à l’époque. Wanda aime la fête, le champagne, les bijoux, la mode. Son élégance n’a d’égale que l’esthétique de ses tableaux : son style est moderne, sophistiqué, affirmé, charnel, mondain mais surtout bien à elle.



Son histoire est une fascinante plongée dans le Paris mondain de l’entre-deux-guerres, elle croise la route d’énormément de personnalités, Jean Cocteau ou Colette par exemple, vit librement - ou presque - son amour pour Suzy Solidor et finit par divorcer et épouser un baron américain. Qui l’emmènera en Amérique.



J’ai bien aimé ce court roman, rythmé, plein de la fantaisie de cette femme captivante, un interlude dans le Paris artistique des Années folles. Un grand merci à Lanabook pour cette dépaysante aventure.
Commenter  J’apprécie          182
Il était une fois Wanda

Avec « il était une fois Wanda » l’auteur nous plonge à Paris dans les années vingt et nous conte le destin d’une femme courageuse et tenace. Wanda issue de la haute bourgeoisie Russe va suite à la révolution tout perdre et se retrouver à Paris. Grâce à son talent de peintre elle va réussir à s’émanciper et devenir indépendante. Dans ce cour roman Wanda nous fait voyager de la Russie à Deauville et nous faire croiser tout la jet set de cette époque Jean Cocteau, Suzy Solidor, Josephine Baker, Colette et tant d’autres. Une belle découverte et une bonne lecture.
Commenter  J’apprécie          140
La légende de Larry Hoover

Alan Alfredo Geday est un écrivain francophone né au Liban pendant la guerre civile…

Ses domaines de prédilection : l’Histoire du monde, ses guerres, ses injustices et ses déracinements…

Auteur de trois romans, il m’a confié La Légende de Larry Hoover, son deuxième livre, pour lecture et avis.

Ce roman nous emmène aux États-Unis dans les années 1960, en pleine ségrégation raciale et guerre du Vietnam.



Un récit en quatre actes, quatre ambiances…

La première partie sert d’exposition autour d’un lieu, Harlem, et d’une famille, les Hoover. Harlem n’est plus un ghetto, mais un quartier où vivent les Afro-Américains. Gladys élève ses trois enfants du mieux qu’elle peut : Mike travaille dans une blanchisserie et boxe en amateur, il est fiancé à Nataly qui veut étudier le droit à l’université, Larry ne fait pas grand-chose, Anita est encore une fillette… Ils ont soif d’égalité et de justice sociale, souffrent du suprématisme blanc

Les noirs n’ont pas les mêmes droits que les blancs, même au Vietnam… Toute la deuxième partie est consacrée à cette guerre où les frères Hoover intègrent la compagnie Bravo et se retrouvent piégés lors de l’embuscade Viêt-Cong à Ap Bac.

Le retour des survivants à la vie civile se fait dans la douleur post-traumatique… Pour Harry, c’est l’heure de la prise de conscience et de l’action… Sous le pont de Brooklyn, le troisième acte voit des discussions et des débats sur la démocratie et ses enjeux pour les noirs ; on s’y réunit, on y complote, on s’organise autour d’un leader charismatique et la légende prend forme.

Enfin la quatrième partie sonne le temps des bilans, des responsabilités, des compromissions… Dans un monde qui voulait séparer les blancs et les noirs, hiérarchiser leur position dans la société, rien n’est tout à fait noir, ni tout à fait blanc.



Une légende est un récit populaire, devenu fabuleux par l’amplification de la renommée ou de la rumeur ; ce roman nous donne à lire la création d’une figure, d’un héros, d’une légende urbaine… Harry Hoover, le gamin de Harlem devenu leader des Blacks Tigers, suivi par des sympathisants, des disciples, élément focalisateur, rôle-titre d’un scénario tragique.

En effet, personnellement, je lis aussi dans ce roman une tragédie qui, au sens classique, provoque horreur et pitié. Les héros sont prédestinés à un avenir difficile, parce que noirs, parce que discriminés, parce que femmes et noires, parce que femme noire élevant seule ses enfants… ; les violences policières, la guerre du Vietnam, les exactions du Ku Klux Klan nous horrifient ; le sort des victimes nous émeut… Même l’amour est impossible : Harry aime en secret la fiancée de son frère ; Nataly, pour satisfaire ses ambitions légitimes d’études universitaires et de carrière d’avocate, doit s’élever au-dessus de la condition ouvrière de Mike… Quant à Gladys, elle campe une mère courage à l’amour inconditionnel.



Ce roman historique, très bien écrit et documenté, propose une plongée dans une époque pas si lointaine qui mêle habilement la sphère privée et l’Histoire. Je l’ai trouvé très dense et pris un certain temps pour le lire, à petites doses, ayant besoin de laisser décanter les péripéties, l’écriture recherchée, introspective, poétique parfois.



Je lirai les deux autres romans d’Alan Alfredo Geday. Sa plume et son univers m’attirent énormément.


Lien : https://www.facebook.com/pir..
Commenter  J’apprécie          100
La légende de Larry Hoover

Larry Hoover, où comment un jeune noir américain, pétri d'idéaux, féru de lecture, devient le meneur d'un mouvement non pacifiste de défense des minorités au début des années 60.



J'aurais envie de dire que je viens de terminer un très bon roman américain. Sauf que l'auteur n'est pas américain et ça ajoute à la performance. A travers une écriture sèche, sans fioriture, parfois martelée, Alan Alfredo Geday est parvenu à transmettre toute la complexité de la question de la ségrégation et de ses conséquences.

A travers le parcours de Larry Hoover, personnage fictif mais qui aurait pu exister, jeune afro-américain fin des années 50 qui se retrouve en pleine guerre du Vietnam, sommé de se sacrifier au besoin pour défendre un pays qui ne le reconnaît même pas comme citoyen à part entière, le lecteur appréhende toute cette problématique.

Et finalement, peu de roman aborde cette question sous cet angle; ce qui rend celui-ci d'autant plus intéressant.



Le héros du roman est pourtant presque un anti-héros, auquel on va cependant s'attacher, voire avec qui le lecteur entrera en empathie. L'auteur ne nous fait pas un cours d'histoire, il nous laisse assembler les morceaux et nous faire notre propre opinion. le tout est très réaliste, bien documenté, et parfaitement équilibré.

Ne passez pas à côté de Larry Hoover, c'est un type qu'il vaut la peine de rencontrer !



Je remercie vivement Alan Alfredo Geday pour l'envoi de son roman en service presse car ce fût un très bon moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          100
La légende de Larry Hoover

Trois parties, trois tranches de vie pour créer une légende.



Ghetto de Harlem 1958, Larry traine son ennui, désœuvré, sans boulot, sans idées, sans amour.

Vietnam, le jeune appelé découvre la réalité de la guerre et devient le combattant aguerri de la bataille de Ap Bac

New York, à son retour au pays, il se voudra défenseur des droits des noirs.



Ancrée dans un lourd contexte historique, une bonne histoire qui tient en haleine.

Commenter  J’apprécie          90
Il était une fois Wanda

Laissez moi vous présenter #iletaitunefoiswanda … Une très belle lecture! Me retrouver dans les années 20 à découvrir diverses cultures notamment entre la Russie et la France a été assez prenant.



C’est alors que nous faisons la rencontre d’une adolescente russe habitant au plein cœur de la Russie. Nous suivons la vie de Wanda, de l’adolescente farouchement amoureuse à sa vie de mère de famille fuyant la révolte Bolchévique de son pays, en passant par les souvenirs que sa grand-mère a laissé derrière elle. Nouveau pays, nouvelle vie, elle essaie de survivre tant bien que mal dans la capitale de France, elle voit défiler beaucoup d'opportunités de carrière qui vont lui apporter beaucoup tant au niveau de sa carrière qu’au niveau de sa vie privée.



Les personnages sont très bien travaillés, le fil rouge est prenant et nous nous plongeons dès les premières pages dans ce magnifique roman retraçant une belle époque. De plus, l’auteur a su mettre en avant certains aspects du passé avec quelques rebondissements qui rendent l’histoire sublime.



En bref, j’ai beaucoup aimé cette lecture💜


Lien : https://www.instagram.com/fe..
Commenter  J’apprécie          90
Il était une fois Wanda

Lorsque l’on commence le roman, on retrouve Wanda telle qu’elle nous est présentée dans le résumé. Nous découvrons donc un personnage ayant vécu des événements lourds à porter et un futur incertain en compagnie de son fils. Cette première partie permet de donner les bases concernant la vie de Wanda. On peut vite comprendre que son personnage est à la fois complexe et simple. Un effet paradoxal qui fait de l’effet. Cela dit, j’ai trouvé malgré tout que le début était un peu trop lent à mon goût. Certes, comme je viens de le dire, des bases sont posées, mais selon moi, il y avait trop de choses ou alors cela était peut-être dû au fait que l’auteur a écrit son roman sans aérer le texte par plusieurs paragraphes. Il y a parfois des pages entières sans que l’on ait la possibilité de respirer. J’avoue avoir été déstabilisée par ça et je pense que cela pourrait déplaire à d’autres lecteurs.



Cependant, cette surprise étant passée, j’ai continué ma lecture et je me suis laissé prendre au jeu de voyager à travers les mots. Je ne peux pas dire que je me suis attachée à la protagoniste – Wanda – parce que je n’ai pas trouvé d’élément me le permettant. Toutefois, j’ai trouvé intéressant de suivre ce personnage dans sa nouvelle vie. Je ne m’attendais pas à tous les événements qui se sont déroulés, ce fut donc un plaisir de les découvrir. Le suspense était donc de mise dans une certaine mesure.



Je n’ai pas toujours été en accord avec Wanda, je trouvais que c’était parfois un peu limite, mais je dois dire que la fin ou plutôt le prologue m’a rassurée. D’ailleurs, à la toute fin du roman se trouve un poème qui m’a donné des frissons lorsque je l’ai lu. Je n’ai pas pu résister à le relire quelques fois.



En somme, j’ai passé un bon moment dans ce roman malgré quelques points négatifs. Mais l’histoire mérite de faire son petit bonhomme de chemin auprès du lectorat.
Lien : https://alloverthebooks.word..
Commenter  J’apprécie          70
La légende de Larry Hoover

Ahhhh bienvenue à New-York, la ville lumière, la ville qui ne dort jamais, la Big Apple, la ville de tous les possibles… 🤩



Mais connaissez-vous, Harlem? Harlem est un quartier réputé pour ses clubs de jazz, pour sa cuisine traditionnelle mais également pour sa population centrée afro-américaine. Cependant, dans les années 60, ses habitants souffraient d’une Amérique qui rejetait ses propres habitants car ils n’avaient pas la même couleur de peau. Des êtres-humains, comme vous et comme moi qui ont été longtemps traités comme des sous-Hommes, comme des esclaves à la merci des blancs. C’est ce dont parle Alan, dans son roman intitulé “La légende de Larry Hoover”. L’auteur nous raconte l’histoire de Larry, un gamin afro-américain essayant de survivre à l’époque où le racisme était au plus haut.

Et bien, je dois dire que ce fut un roman très beau, enrichissant et émouvant à lire. J’ai adoré voir l’évolution de notre protagoniste principal par le biais de ces quatre étapes. 👀



Nous commençons par découvrir la vie de Larry, son quotidien au sein de sa famille, sa relation avec ses proches, sa vision du monde et sa bienveillance, lorsqu’il tente d’aider une personne de sa communauté à sortir du couloir de la mort. Nous le suivons ensuite lors de son engagement de force à la US Army, où le gouvernement n’a aucun scrupule à envoyer un gamin sur les champs de bataille à l’autre bout du monde. Nous sommes témoins de l’évolution d’un gamin qui a été obligé de devenir adulte du jour au lendemain, tuer pour ne pas se faire tuer, de vivre avec ce fait sur la conscience et de vouloir changer les choses quoi qu’il se passe. Larry aura-t-il réussi à faire entendre ce qu’il pensait tout bas depuis des années? Larry aura-t-il réussi à faire changer la pensée de tous ces américains? Que la population afro-américaine méritait plus d’estime et de respect qu’elle subissait?



Pour être honnête, j’ai adoré les mots d’Alan, des pages imprégnant, qui vous absorbe dans un univers d’injustice mais qui réveil en vous une volonté de vous plonger aux côtés des personnages afin de vous battre avec eux, de vous faire entendre sur ce que vous pensez, de leur faire mordre la poussière à quiconque vous contredira. 💪🏻💪🏿



Concernant les personnages, ils sont tous aussi formidables les uns que les autres, tous aussi attachants et qui ont une vraie place dans l’histoire et dans l’évolution de Larry. Enfin bref, Alan a sût me bouleverser et me conquérir avec son éblouissante plume. 💛







Si ce n'était pas clair, je vous le conseille fortement 😉




Lien : https://www.instagram.com/fe..
Commenter  J’apprécie          70
Le blues du pêcheur

Tout d'abord, je souhaite remercier l'auteur, Alan Alfredo Geday, de m'avoir gentiment proposé de découvrir ses ouvrages. Si j'ai choisi Le Blues du Pêcheur, c'est parce que la période historique et les thèmes traités, immigration, déracinement... m'ont beaucoup intéressée. C'est le premier roman de l'auteur, lui-même né au Liban pendant la guerre civile.



Le roman débute au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, à Livourne, petit port de pêche italien. Le pays est certes délivré des fascistes, mais la vie n'en est pas forcément plus simple pour les habitants. L'inflation est énorme, le travail se fait rare, et la vie quotidienne est une bataille de chaque jour. Face à ce constat, ils sont nombreux à décider de tenter leur chance ailleurs : Etats-Unis et France sont des pays de cocagne aux yeux de ces Italiens désabusés.



Giovanni est pêcheur, fils de pêcheur. Chaque jour, à bord de son gozzo, petite barque napolitaine, il part en compagnie de son père pour rapporter de quoi vivre à sa famille. Mais Giovanni s'ennuie, il étouffe dans ce petit bourg, dans sa petite barque, dans sa petite vie étriquée. Pour s'évader, il sort son harmonica et joue quelques morceaux de blues appris auprès des soldats américains.



Le roman est découpé en trois grandes parties, chacune marquant une nouvelle étape dans le périple de Giovanni, de Livourne à Paris en passant par Marseille. C'est le premier roman que je lis traitant de l'immigration italienne en France dans l'après-guerre, j'ai trouvé le sujet très intéressant et très bien traité.



Les personnages sont très attachants. Giovanni et ses parents, Giovanni est un jeune homme timide, qui veut suivre ses rêves, être maître de sa vie, mais ainsi il blesse ceux qu'il aime sans le vouloir; son départ, ses échanges épistolaires avec sa mère, m'ont beaucoup touchée. Maria est un personnage que j'ai adoré, sa volonté de sortir de sa condition, sa détermination à atteindre son but et à réaliser ses rêves… là où Giovanni agit sur des coups de tête sans songer aux conséquences, Maria est quelqu'un de déterminé qui sait toujours où il va. L'histoire d'Aleksander Spielman, le pianiste polonais, m'a également beaucoup plue, et pose quelques questions intéressantes sur les agissements de chacun pendant et après la guerre. Même Stella a fini par me toucher, bien que le personnage m'aie semblé initialement un peu déconnecté des réalités de la vie, j'avais un peu de mal à ne pas la voir comme une pauvre petite fille riche.



J'ai dévoré ce livre en deux jours, le style est très fluide et les mots se lisent tout seuls. J'ai apprécié le travail de recherche afin de rendre ce livre crédible et réaliste historiquement et sociologiquement : la vie en Italie ou en France dans le quartier de la Belle de Mai à l'époque est particulièrement bien décrite, les extraits de discours, les faits réels qui se mêlent aux événements inventés… tout cela est très bien réalisé.



C'est donc une très bonne lecture que je recommande aux amateurs de romans historiques et de tranches de vie.
Commenter  J’apprécie          60
La légende de Larry Hoover

Larry Hoover naît noir dans un pays encore en proie à la ségrégation, nous sommes en Amérique dans les années 50. Quelle chance a-t-il alors de faire des études, alors qu’il est brillant, de vivre une autre vie que celle que le destin et les autres ont décidé pour lui ? Alors Larry fera ce qu’on attend de lui : des petits boulots, des combines pas terribles, combattre au Vietnam d’où il reviendra profondément meurtri et décidé à ne plus se laisser faire. Il va fonder un groupe, un « clan » et se battre pour ses droits, jusqu’à aller trop loin ?



« La légende de Larry Hoover » est un livre très documenté qui restitue très bien l’atmosphère explosive de ces années-là. On y sent tout le non-sens des mesures en place, la résignation d’une partie de la population et le ras le bol d’une (infime) autre partie. A la suite des mouvements « Black Lives Matter » de l’an passé et de cette ségrégation qui ne dit pas son nom mais qui est encore trop présente, c’est encore terriblement d’actualité.



J’ai aimé me plonger dans cette Amérique et suivre le cheminement de Larry, même si je ne l’ai pas toujours compris. J’ai cependant moins accroché aux personnages secondaires, les trouvant un peu caricaturaux, peut être le style d’écriture qui n’a pas réussi à me capter. J’avoue être restée tout le long en « survol », mais au vu des nombreuses critiques positives du livre, il semblerait que je sois la seule. Je salue en tout cas le travail de l’auteur, des recherches à l’autoédition, en passant par l’écriture, quelle aventure !, et je le remercie vivement pour l’envoi de son roman.

Commenter  J’apprécie          50




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Alan Alfredo Geday (88)Voir plus

Quiz Voir plus

Jouons avec Clark Gable

D'après le roman Night Bus de Samuel Hopkins Adams, Gable triomphe dans l'un des premières comédies loufoques (screwball comedy) du cinéma. Ce film américain réalisé par Frank Capra en 1934 avec Claudette Colbert s'intitule:

Paris Roubaix
New-York Miami
Los Angeles San Francisco

8 questions
9 lecteurs ont répondu
Thèmes : acteur , hollywood , cinema , adapté au cinéma , adaptation , littérature , culture généraleCréer un quiz sur cet auteur

{* *}