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Critiques de Alban Lefranc (27)
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L'homme qui brûle

Rentrée Littéraire de septembre 2019

Luc Jardie, personnage centrale du dernier roman d'Alban Lefranc, est un homme qui a plusieurs centres d'intérêts : Thomas Münzer (prédicateur anabaptiste et un des chefs religieux de la guerre des paysans), son meilleur ami Jérôme, une actrice de film pornographie renommée et californienne, Alain Delon et sa mère

Quels liens y a t'il entre son personnage théologien et c(s)es contemporains ? Ils font partis de son projet de livre sur ces personnes qui font parties de sa vie.

Mais comment écrire lorsque sa mère prend la majeure partie de ses pensées ? Comment être réalistes lorsque les événements qui se passe autour de lui annonces rien de bon avec une issue dramatique ?

L'auteur nous conte une fable tragi-comique sur le passé et un futur pas mirobolant. Sur fond d'attentats et de chaos, on passe de l'analyse d'un personnage allemand du 16ème siècle aux fantasmes du narrateur et le poids d'une mère traumatisante.

Le ton du livre est à la fois très irrévérencieux et composé d'un humour incisif.

Malheureusement, je me suis souvent senti perdu dans ce roman.

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Vous n'étiez pas là

Nico : archéologie d’une icône malgré elle du vide roi et de l’oubli triomphant de l’histoire.



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Attaques sur le chemin, le soir, dans la ne..

Fassbinder, une vraie histoire allemande : la première version du grand texte d’Alban Lefranc.



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Table rase

Quand l'agit-prop couche avec le théâtre brechtien en mode ZAD / Gilets jaunes (avant l'heure), cela donne table rase. La situation est floue, tant mieux, ce qui nous intéresse c'est ce qu'il se dit. Ce qu'ils font euh c'est autre chose. Ils préfèrent confier cela à la fiction. Film, théâtre dans le théâtre. La mise en abîme est omniprésente. Les noms des personnages (voix, entités ?) sont très drôles le soit. On chante du NTM, on invite à faire table rase, tout en parlant masturbation. C'est thrash, provoc, et furieusement cathartique. Je ne suis pas certain qu'après cela on fait vraiment table rase. Le théâtre change t il le monde ? C'est pas parce qu'on n'est pas sûr qu'il ne faut pas tenter. Je félicite l'auteur et les artistes qui défendent ce texte.
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Steve Jobs

Du multiple corps d’un roi à la solitude conquérante : un magistral recodage d’une figure contemporaine mythique et adulée.



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L'amour la gueule ouverte : Hypothèses sur Ma..

Tous nerfs dehors, un Pialat à vif décodé par Alban Lefranc.



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L'homme qui brûle

Roman difficile à l'écriture parfois dérangeante, L'homme qui brûle est de ces roman dans lesquels je peine à entrer. L'idée profonde avait pourtant quelque chose d'attrayant, la description de notre société contemporaine et de ses dérives mêlée aux divagations et au narcissisme du personnage de Luc Jardie avait cet attrait déjanté nécessaire en cette période d'enfermement collectif.

De plus je suis passée complètement à côté de ce grand PROJET et de ses obsessions, je me suis très vite ennuyée laissant ce roman lu au 2/3.  Peut-être sera t-il à la hauteur d'autres espérances (lecteurs) pour moi s'en ai fini.
Lien : http://stemilou.over-blog.co..
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Table rase

Ascension et chute d’un politicien autoritaire, et ce qui se cache dans son ombre : une farce théâtrale rusée et incarnée.



Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2018/03/31/note-de-lecture-table-rase-alban-lefranc/
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Si les bouches se ferment

Dénazification molle, Fraction Armée Rouge, un pays et une jeunesse face au silence du monde.



Désormais sur mon blog : http://charybde2.wordpress.com/2014/05/05/note-de-lecture-si-les-bouches-se-ferment-alban-lefranc/

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Le ring invisible

Voilà, c’est ça ce que je cherche dans la littérature. Etre emmenée ailleurs, sur des chemins que je n’aurais jamais empruntés seule, par un auteur qui me convainc de le suivre par la seule force de son écriture. Dans les rencontres improbables, il y a eu Oliver Rohe l’an dernier, et son livre sur la kalachnikov, alors que je frémis toujours rien qu’à la vue de ciseaux à bouts ronds. Cette année il y a Alban Lefranc et son ring invisible, biographie imaginaire de Mohammed Ali quand il était encore Cassius Clay, soit l’histoire de la naissance d’un corps, d’une vocation, d’une révolte et d’un mythe. Rares sont les livres qui vous happent et ne vous lâchent plus jusqu’à ce que vous ayez atteint la dernière phrase. C’est le cas de ce ring invisible, véritable tourbillon littéraire, vertigineusement intelligent dans sa construction et son écriture.



Lire la critique complète sur mon site :
Lien : http://chroniques.annev-blog..
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L'homme qui brûle

La chronique hilarante et énervée d’une dissolution obsessionnelle, d’un engloutissement du sens dans le nombrilisme, pour mieux en faire émerger un autre rapport de l’esprit et des corps souffrants.



Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2019/10/29/note-de-lecture-lhomme-qui-brule-alban-lefranc/
Lien : https://charybde2.wordpress...
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Le ring invisible

Je n'ai pas aimé du tout l'angle choisi par l'auteur. Il essaie sans cesse de rendre le point de vue des boxeurs par de longs monologues intérieurs, ça donne un psychologisme lourd, par ailleurs les images et les métaphores ne brillent pas par leur originalité. Je serais très surpris que l'auteur ait beaucoup boxé.
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Vous n'étiez pas là

Je n'ai pas trop aimé ce livre car je ne connaissais pas Nico et n'ai pas réussi à m'intéresser à elle malgré l'écriture originale et assez agréable d'Alban Lefranc
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Le ring invisible

Construire son ring pour s’inventer une autre vie : la danse de rage d’Ali.



Sur mon blog : http://charybde2.wordpress.com/2014/09/26/note-de-lecture-le-ring-invisible-alban-lefranc/

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Si les bouches se ferment

Belle découverte qu’est cet hybride entre le roman et l’essai. Alban Lefranc retrace l’histoire de la bande à Baader (Fraction armée rouge) en faisant commencer son récit juste avant la création de ce groupe terroriste en Allemagne de l‘Ouest des années 70. Il part de ce qui se raconte : « On raconte que Bernard Vesper, fils de Will Vesper, barde nazi qui fit brûler des livres, connut Gudrun Ensslin, future icône égérie de la Fraction Armée rouge, eût un fils avec elle, écrit un livre et se suicida ». Une belle entrée en matière mettant en scène, un personnage peu connut : un écrivain Bernard Vesper.

L’auteur pages après pages montre au lecteur quelles sont les origines de ce groupe, quelles étaient leurs motivations et revendications. Finalement le lecteur se rendra compte qu’il s’agit du récit d’un groupe de jeunes, déstabilisés ; sans repère, pris en tenaille entre un héritage nazi et un avenir économique capitaliste, éprouvant un fort besoin de contestation de ce passé et de cet avenir.

Avec un style très particulier, oscillant du récit percutant à la poésie, Alban Lefranc, replace les actions de ce groupe, de leurs premiers petits attentats à ceux de plus grandes ampleurs jusqu’à leur emprisonnement. L’auteur ne s’intéressant qu’aux faits, l’ensemble de ce livre est illustré d’extraits de journaux, de citations, de réécriture de textes d’époque, proposant ainsi un rythme unique.

Un livre vivement recommandé pour découvrir ou redécouvrir l’histoire d’Andreas Baader, Gudrun Esslin et d’Ulrike Meinhof en prenant du recul par rapport à cet épisode de l’Histoire.

Merci aux éditions Verticales et à Babelio, de m’avoir donné l’occasion de faire cette découverte.

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L'amour la gueule ouverte : Hypothèses sur Ma..

Ce petit livre est un bijou. La langue musclée d'Alban Lefranc nous tient du début à la fin. Aucun lyrisme mais beaucoup de nuances, de profondeurs de champ et d'humour !
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Vous n'étiez pas là

Livre lu grâce aux lecteurs de la lecture commune pour découvrir cet auteur et merci à eux de faire voyager les livres. Ce texte est donc le premier que je lis et ainsi je découvre cet auteur. Ce texte, récit, biographie, roman nous parle de la figure d’icône, Nico, que je connais par l’intermédiaire du groupe Velvet Underground et par ma connaissance de l’univers d’Andy Warhol et du pop art. J’ai beaucoup apprécié cette écriture poétique et cette façon d’interpeller le personnage de Nico sur des éléments biographiques de sa vie. J’ai trouvé que cette écriture nous permet d’être en plein dans sa vie, son époque et dans les rencontres qu’elle a pu effectuer. Nous sommes avec elle en Allemagne, pendant son enfance, puis son début de carrière de modèle puis sa vie de « rockeuse ». Nous sommes en Allemagne, à New York, à Paris, à Ibiza. Nous sommes dans les différents lieux où elle a vécu. Les pages sur ces différentes addictions sont impressionnantes. Et j’ai beaucoup aimé certaines images récurrentes qui reviennent sans cesse dans le texte. Son rapport à ce chiot qui la suit pendant toute sa vie, la folie de sa mère et sa vie à Ibiza, son rapport difficile à la drogue et l’alcool, les rapports qu’elle a eu avec les différents hommes de sa vie. Ce livre m’a d’ailleurs incité à ré écouter les albums de Nico. Quand une icône, car je crois que l’on peut considérer que Nico a été assimilée à cela, devient un personnage romanesque, mais sa vie était aussi peut être un roman en soit. J’ai beaucoup apprécié le recul que prend l’auteur face à des données biographiques et sa façon d’interpeller le personnage, nous sommes à la fois avec le narrateur mais aussi avec Nico. Certaines pages, grâce à une écriture au cordeau, nous donne l’impression d’être face à des images de cinéma, nous sommes avec Nico enfermée dans sa chambre et qui essaie d’affronter ses fantômes. Merci de m’avoir permis de lire ce texte et hâte de continuer à découvrir l’univers de cet auteur.
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Vous n'étiez pas là

(Auto)destruction / (Re)construction





L’auteur s’adresse directement à Christa Päffgen, plus connue sous le pseudonyme de Nico ; il la confronte à son histoire qu’il est en train de raconter. Il l’interroge et la pousse dans ses retranchements à propos de la mythologie qu’elle a construite, s’inventant des pères et des enfances, arrangeant le récit des évènements et des rencontres qui ont ponctué sa vie en fonction de ses interlocuteurs.



Celle qui fut mannequin, demi-mondaine dans La Dolce Vita, icône et égérie des films de Warhol et du Velvet Underground, chanteuse disparaît derrière ceux qu’elle inspira et ceux dont elle fut la maîtresse.



Un roman fragmentaire qui redonne vie et voix à cette femme que la drogue, le sexe, l’alcool et le mensonge semble avoir effacée des mémoires.



Lecture de Vous n'étiez pas là par Alban Lefranc, musique de Franck Williams
Lien : https://www.youtube.com/watc..
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Vous n'étiez pas là

Édité en 2009, ce court ouvrage de 144 pages ressemble à une biographie qui serait en même temps une adresse à Nico, pseudo de Christa Päffgen, petite fille allemande née en 1938 aux premiers souffles du nazisme, devenue cover-girl à quinze ans, actrice pour Fellini dans la Dolce Vita, chanteuse du sulfureux groupe Velvet Underground, amante de quelques célébrités parmi lesquelles Delon (dont elle aurait eu un fils), Jim Morrison, Léonard Cohen et tous ces corps anonymes auprès desquels elle trouvait un peu de chaleur.



Lefranc brosse le portrait d'une jeune femme trop belle, gracile, fragile, pâle et au maintien parfait, le dos impeccablement droit. Née de père inconnu, fille d'une femme psychiquement malade qui mourra en HP à Ibiza. Une jeune femme qui se perd dans des années 60-70 où tout semble possible, toutes les expériences sont à faire. Drogue, alcool, copains de fête, musique pop, seule ou en groupe, elle devient « The Queen of the very bad girls », se terre des semaines dans un appartement de la rue Richelieu, se pique à l'héroïne avec son fils Ari (prétendument fils de Delon). Bouleversée par la mort de son « frère » Lenny Bruce, mort d'une overdose, retrouvé sur le carrelage de sa cuisine, la seringue encore piquée dans son bras. Phil Spector a dit de lui : « Lenny Bruce died from an overdose of police. » (« Lenny Bruce est mort d'une overdose de police »). Acteur, humoriste, il avait été condamné et interdit de scène pour « obscénité ». Guy Bedos lui rend hommage dans un de ses sketches.



Avec empathie, avec sensibilité et poésie, Lefranc réveille le souvenir d'un personnage attachant et douloureux, une vie entre réussite et saccage. Aux censeurs, aux juges, aux ignorants pétris de bons sentiments, il oppose une seule réponse : « Vous n'étiez pas là . » Un bon livre, bien écrit.
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Si les bouches se ferment

Et bien je vais sans doute décevoir ou passer pour une cruche mais .... bon sang que j'ai eu du mal avec ce bouquin!



Intéressant ça oui sans aucun doute, mais ardu ardu ardu.



Moi qui aime les plumes fluides où l'on peut se laisser aller en oubliant tout ce qui est autour de nous, je n'ai pas été gâtée par ce roman que je qualifierai (au risque de me faire lyncher) de "prise de tête".



Travaillé, trop travaillé que pour être prenant et divertissant. Oui le sujet est grave, mais est-ce pour autant nécessaire d'ajouter la complexité à la gravité ? L'auteur a sans aucun doute voulu faire preuve de précision et dans ce domaine c'est très réussi, il a voulu accorder le sérieux que le sujet mérite et c'est réussi aussi, mais j'ai eu beaucoup de mal à entrer dedans (d'ailleurs je n'y suis pas arrivée).



Je ne dirai pas que je n'ai pas aimé, je pense simplement que je ne suis pas bon public pour ce genre d'ouvrage.Ce que j'aime dans la lecture, c'est d'arriver à me laisser totalement embarquer par l'histoire qui m'est présentée, arriver à me détacher du réel, .... et là ce ne fut pas le cas tant j'ai du relire, revenir en arrière ....



Lu dans le cadre de Masse critique, je remercie Babelio et les Editions verticales pour ce partenariat
Lien : http://desmotssurdespages.ov..
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