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Critiques de Albéric d` Hardivilliers (6)
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Ernest Hemingway : Vivre, écrire, tout est là

L’Adieu aux armes est publié en 1929 par Ernest Hemingway, un livre qui a marqué toute une génération de lecteurs traite de l’épopée pacifiste sur la Première Guerre mondiale. Cette guerre n‘était qu’une suite “logique” du conflit qui a opposé l’Allemagne à l’Autriche-Hongrie, puis l’Empire ottoman, rejoints par la Bulgarie en 1915 et par la suite la Serbie, la Russie, la France, la Grande Bretagne, la Belgique… etcLe 28 juillet 1914, l’Autriche déclare la guerre à la Serbie suite à l’assassinat à Sarajevo, le 28 juin 1914 de l’héritier de la couronne autrichienne et hongroise. La suite c’est-à-dire les conséquences de cette affreuse guerre sont trop connues de tous pour y revenir.Signalons toutefois, près de 8 millions de morts et une Europe mise à genoux économiquement, socialement…Ernest Hemingway est né en 1899 à Oak Park dans l’Illinois. Il est décédé en 1961. On doit à ce romancier américain, autodidacte et célèbre par sa prose journalistique des œuvres d’anthologie : Pour qui sonne le glas, publié en 1940 Le vieil homme et la mer, en 1952. A la fin de sa vie, l’auteur n’a pas fini d’exalter ses passions dans notamment Safari, Corrida, Ernest Hemingway obtint le Nobel de littérature en 1954. Il est fils d’un médecin de Chicago qu’il accompagnait dans ses visites et d’une mère musicienne et peintre qui a su éveiller sa sensibilité. Plutôt que de se consacrer à ses études où il fut inscrit à l’université de l’Illinois, il a préféré la dure, la pénible et dangereuse profession de correspondant de guerre. C’est ainsi qu’ il a collaboré au journal Kansas City.Il a aussi exercé le métier de chauffeur ambulancier sur le front italien pendant la Première Guerre mondiale. Cette expérience l’a marqué à vie, car il y fut grièvement blessé. Après cette blessure Hemingay s’est installé à Paris où il fut correspondant du journal Star de Toronto.Sa formation journalistique explique en partie le style de ses récits dont “L’Adieu aux armes”.Les récits d’Hemingway sont elliptiques, discrets et surtout sans truquage ou tricheries. Il y décrit des comportements sans jamais prétendre rendre compte des pensées de ses personnages. Il a par ailleurs fortement contribué à l’élaboration du style romanesque contemporain. Avec Le soleil se lève aussi publié en 1926, et l’Adieu aux armes, 1929 l’écrivain s‘est vite propulsé dans le rang des grands romanciers. Ces deux œuvres sont ses plus grandes réussites. Quant à ses nouvelles Les neiges du Kilimandjaro, Hommes sans femmes, publié en 1927. Les héros sont presque toujours violents mais leur classicisme est reconnu. Ce récit lyrique est d’un registre très réaliste, comme dans le thème que l‘on retrouve dans Le vieil homme et la mer publié 12 années plus tard en 1952, où l’on retrouve, aussi paradoxal que cela puisse paraître, la victoire dans la défaite.Dans un autre récit To have and hare not, publié en 1937, il raconte l’histoire re d’un contrebandier et d’un criminel paumé de Key West, où l’auteur a vécu longtemps, ainsi qu’a Cuba non encore gagnée par le castrisme. Le style réaliste de l’écrivain retrouve toute sa force dans ce récit passionnant.En 1945, Hemingay alors papa, a contribué à la libération de Paris du joug nazi. Grand amateur des sensations fortes, et de sports de chasse, il s’est suicidé dans un grand moment de dépression en 1961.
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L'écriture de l'ailleurs

Ce volume de la Petite philosophie du voyage restera certainement dans ma mémoire comme l’un de mes préférés : je l’ai trouvé tout à fait passionnant ! Par le biais de son métier, Albéric d’Hardivilliers rapproche la littérature et le voyage : selon lui, ces deux composantes se nourrissent l’une l’autre. Il le prouve par le récit de quelques anecdotes et surtout par les conclusions tirées de sa propre expérience. Avant d’en arriver à l’évocation de l’écriture de voyage, comme on pourrait s’y attendre, il tisse tout d’abord des liens entre lecture et voyage : de la première, peut naître l’envie de découvrir une nouvelle destination ; de même, la seconde peut entraîner la première, et tous deux ont une influence sur la vision de l’autre. Selon lui, les lectures faites en voyage colorent l’image qu’on garde de celui-ci, comme un filtre photographique. C’est ainsi que « la Chine depuis lors s’écrit pour [lui] avec les mots de Duras » [p. 12]. Cette première partie, où résonnent quelques noms d’auteurs, m’a agréablement surprise : je m’y suis beaucoup retrouvée en tant que lectrice. Peu à peu, Albéric d’Hardivilliers insiste davantage sur les liens que les voyages entretiennent eux-mêmes entre eux, puis sur l’écriture de ces voyages, pourquoi elle est importante pour lui et ce qu’elle lui apporte. Il le fait encore une fois brillamment, en proposant une réflexion poussée, toujours très claire et ouverte à son lecteur.



Un essai-témoignage tout à fait passionnant ! Pour vous en convaincre, je vous invite à lire l’avis de Flo. Keisha propose quelques extraits dans le sien.


Lien : http://minoualu.blogspot.be/..
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L'écriture de l'ailleurs

Voyageur et lecteur, l'auteur écrit des articles et carnets de voyage. Il est l'auteur du texte de "Nationale 7, Un road-trip à la française", avec des photographies de Mathieu Raffard, justement!

Tout voyageur (même à petite échelle) et tout lecteur glissant des livres dans ses bagages, s'y retrouvera... Le livre que l'on lit durant un voyage n'est pas anodin et fera partie des souvenirs. (Personnellement je lis toujours en décalé quand je voyage, Orgueil et sentiments dans le Transibérien, Mes années grizzli en Russie, etc...)



Laissons parler l'auteur, il le fait avec talent!



"Comme les livres, certaines destinations s'imposent sans raison apparente alors que d'autres, longtemps attendues, sont toujours à ce jour inconnues."



" Les voyages, comme les livres, demandent un temps d'adaptation: un temps pour laisser l'oreille se faire aux nouvelles sonorités et à la musicalité propres à chaque auteur, la mémoire aux noms des personnages. De même, le voyageur se fait peu à peu à son nouvel environnement, en apprend les limites et les codes, le vocabulaire, s'adapte à un nouveau rythme, une syntaxe. En ce sens, la littérature et le voyage évoluent sur la même fréquence, captent les mêmes ondes. Il n'y a pour s'en persuader qu'à voir le nombre de livres dont la trame narrative même s'organise autour d'un voyage."



"Commence alors le temps de l'écriture, la suite d'un voyage qu'aucun vol de retour ne semble plus pouvoir arrêter. Mais que dire et comment?"



"Les livres lus et les voyages faits préparent chaque jour ceux qui restent encore à accomplir, mais la destination, géographique du moins, apparaît de moins en moins comme une motivation. D'une certaine manière, l'intériorité est devenue elle-même le lieu d'un voyage que la littérature saura rendre visible."
Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
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L'écriture de l'ailleurs

Je continue mon exploration de la collection Petit philosophie du voyage chez Transboréal, pour mon plus grand bonheur. Souvenez- vous, j’ai déjà lu La magie des grimoires, L’appel de la route, La soif d’images.



Celui-ci associe voyage et écriture, comment tomber mieux ?



L’auteur, Albéric d’Hardivilliers, est graphiste mais surtout écrivain-voyageur. Il a co-fondé en 2010 le magazine de voyage A/R dont il est le directeur artistique.



Dans ce petite texte de 90 pages (tous les textes de cette collection font à peu près le même nombres de pages), il nous parle donc comme son nom l’indique d’écriture et de voyage.



Le voyage comme matériau littéraire ou au coeur de l’écriture ?



L’auteur, lui même grand voyageur, nous raconte comment les voyages l’inspirent dans son écriture, mais il nous parle aussi des textes lus en voyage et qui l’ont fortement imprégné (comme par exemple Coeur des ténèbres de Joseph Conrad). Il évoque également le processus d’écriture pendant le voyage.



Un joli moment passé en compagnie des mots de l’auteur, j’aime tout particulièrement les parallèles que dresse l’auteur entre la littérature et le voyage, comme errance et prise de risque.
Lien : http://delphinesbooksandmore..
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Nationale 7 - Un road-trip à la française

Très beau livre, de belles photos. Une vision différente de la nationale 7, nous avons repris cette route des vacances, à l'époque où les gens prenaient plus le temps qu'aujourd'hui..
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Daily Fiction

Daily Fiction, Histoires de la vie ordinaire se lit et se regarde comme une compilation d’instants volés, de ceux qu’on oublie ou qui changent une vie.
Lien : http://rss.feedsportal.com/c..
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