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Critiques de Aleksandar Gatalica (18)
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La mort d'Euripide

🪻Chronique🪻



« mais pousse la porte verte de ta main pâle, cher Euripide, et entrons à l’intérieur, car il ne s’agit pas d’une simple promenade. »





Je n’aurai pas l’audace de m’adresser à Euripide, car il faut connaître l’homme, son art, ses convictions, mais grâce à ce texte, il me parait moins obscur. Je suis loin de maîtriser les multiples références qu’Aleksandar Gatalica s’empare dans cette histoire de haute voltige, mais je me suis accrochée à la musicalité, à la dynamique, et au désarroi du narrateur. Et l’empathie m’est venue pour lui, elle, et tous les autres qui semblent connaître des fluctuances d’humeur et d’état…Je crois qu’il y a dans l’art, un refuge, et j’y étais bien dans celui-ci, parce que l’accueil est non seulement sympathique et franc, mais avec des flashs de couleurs, de textures et d’imaginations qui te laisse, un noeud noué à l’intérieur de ton cœur…Mais je peux toujours chercher les vingt-quatre façons de le faire encore et encore, en allant approfondir la transmission helléniste et autres tragédies grecques, ça n’empêche que je le ferai juste, pour le plaisir. Et c’est ce que m’a laissé ce livre comme impression, ce bonheur futur de rencontrer Euripide et les autres, et dieu sait qu’à l’intérieur de moi, il y aura de la place pour cette harmonie…Mais revenons à La mort d’Euripide…Si le narrateur semble dériver sur les eaux troubles de Venise, la mort, elle, vadrouille comme une vagabonde, libre et débridée. Elle nous échappe autant qu’elle nous fascine, à venir comme ça, nous faire signe. Et la mort d’Euripide, ne fait que renforcer son aura, mais tout son mystère aussi. Donc c’est vrai qu’il est question de mort et de vie. Qu’est-ce que la vie? Et qu’est-ce qu’on fait de la mort, si elle vient nous frapper, les frapper, déstabiliser les convictions? Le deuil dans sa tragédie occupe tout l’esprit des vivants, mais que fait-on de lui, quand on cherche des réponses? Qui est capable de nous hanter aussi bien qu’une mère ou un frère? Si on reçoit le prix de la tragédie est-ce qu’on devient si célèbre qu’on ne meurt plus? Cette échappée à Venise est un voyage philosophique, poétique et artistique. On est pris dans un mouvement de vie et de questionnements qui renverse nos perceptions. C’est à la fois déstabilisant et incroyablement stimulant. Bref, j’ai adoré!
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À la guerre comme à la guerre !

Ma collègue me passe ce livre car « elle n’arrive pas à rentrer dedans »

Effectivement au premier abord, il me semble aussi trop foisonnant de personnages, de sujets traités bien que l’auteur montre les grands Hommes comme des illustres Inconnus avec une fluidité dans l’écriture remarquable.

Au bout d’une centaine de pages, un peu lassée, j’ai survolé un certain nombre de passages. Certainement trop rationnelle et passionnée d’histoire, l’ésotérisme et le rocambolesque de certains évènements ou personnages ne m’ont pas touchée en m’obligeant à faire le tri entre l’épique et le réel.

Je le regrette car j’ai aimé l’idée d’une écriture transversale de la Grande Guerre dans une Europe à l’aube de sa fondation.

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À la guerre comme à la guerre !

Avis de Grybouille (chroniqueur chez Léa Touch Book) :



« Vous n’avez jamais lu de livre sur cette période ?

Vous n’avez pas une sensibilité historique mais vous aimez les récits qui vous embarquent ?

Les manuels scolaires vous ont laissé un goût amer ?

En cette période de centenaire vous vous posez des questions ?

Vous ne voulez pas entendre parlez que de batailles mais aussi de la société à cette époque ?

Vous êtes curieux, intéressés par l’Europe et les peuples qui la composent ?

La lecture est pour vous un vecteur de culture, de savoirs, de partage ?

Alors ce livre est fait pour vous !!!! »



Découvrir l’âme Slave à travers ce Maître écrivain, voir autrement, se perdre dans l’irrationnel avec volupté, devenir un lecteur (trice) éclairé (e) par la lumière qui se lève à l’Orient, indéniablement une très grande réussite qui n’a pas d’équivalent dans la manière de traiter cette période de notre Histoire. Un livre, pour moi référence sur la fin d’une époque dirigée en majorité par les Rois et les Empereurs…



Et c’est aussi une première pour le p’tit Duc, un auteur Serbe de première importance, traduit magnifiquement par Harita et Arthur Wybrands, je vous présente Aleksandar Gatalica.



« A la guerre comme à la guerre » de quoi en effrayer plus d’un ou une, alors oubliez le titre et ouvrez ce livre, voilà c’est fait, vous commencez à lire et vous êtes transporté…



La forme étant ici aussi importante que le fond, imaginez 78 personnages, 8 pays, 4 ans d’Histoire. De quoi s’emmêler les neurones et bien pas du tout, clair comme de l’eau de roche, limpide, accessible et bigrement bien écrit.



Une foule de documentation, de mises en situation, des photos, c’est réellement une très bonne surprise et ce livre restera dans ma bibliothèque. Merci Monsieur Gutenberg …



Vous allez découvrir les événements depuis les coulisses, « Backstage », bien installé, une écriture solide, Aleksandar Gatalica a des choses à dire et le message passe formidablement bien. C’est un tour de force d’être sorti des chemins battus, rabattus, il nous ouvre des portes à nous d’y entrer…



« Trois coups de pistolets et le monde bascule… Sarajevo… »



Depuis la Hongrie les lettres d’insultes, écrites par des pigistes, arrivent à la cour de Serbie. Le Roi Pierre et le Prince Héritier Alexandre sont visés : « Vous êtes un porc… Bâtard de putois… »



Les peuples d’Europe deviennent fous, « Il va y avoir du grabuge… ». Habilement l’auteur nous présente un premier tour d’horizon, ce ne sera pas le dernier, des personnages de son livre sous la forme «Quand la grande guerre a commencé vous faisiez quoi ? »



Ce livre c’est un tableau, les personnages sont des touches de couleur qui mises côte à côte racontent l’Histoire tel que : Fritz Krupp, petit peintre contrarié de sa vie à Paris, une fois enrôlé dans l’armée allemande devient pilote de zeppelin pour bombarder le domicile de Picasso qu’il tient pour responsable de ses malheurs.

Et Jean Cocteau qui veut devenir soldat et qui pour cela fait le tour des restaurants pour prendre du poids aux risques de se rendre malade.



Les réflexions des soldats au front, Lucien Guiraud : « Ce monde a été bricolé à la hâte, dans un mauvais moment, un moment où le créateur, ou bien ne savait pas ce qu’il faisait ou bien n’était pas en pleine possession de ses moyens »



En diagonale et en transversale, nous voyageons dans cette Europe en proie à la destruction, la parole est donnée aux civils, aux dignitaires, aux soldats, aux adultes, aux enfants, femmes, hommes, toutes les visions sont abordées, sociales, politiques, militaires. Un immense coup de projecteur sur le ressenti de chacun, Aleksandar Gatalica est formidable…



Tout en lisant nous côtoyons les problèmes de société, la consommation de l’opium, les mouvements sociaux, les courants artistiques, les grandes épidémies (typhus, grippe espagnole, choléra, variole), la misère des combattants, l’enfance volée aux plus jeunes, les mœurs de l’époque, l’espionnage, l’origine de la création des gaz de combat, la presse, la médecine et ses avancées…



Encore, encore…



Les personnages : Matta Hari, Kisling, Nicolas II, Guillaume Apollinaire, Jean Cocteau, André Breton, Fritz Haber, le Docteur Sergueil Cesthuin neurochirurgien, Mehmed Yildiz marchand d’épices, Oswald Rayner l’homme des contrats, Pierre 1er de Serbie, le Baron Rouge… 78 personnages, tous plus intéressants les uns que les autres qui vous sont décortiqués, vous croiserez même un petit caporal du 16ème régiment d’Infanterie Bavarois…



J’arrête là. C’est simple, une page, une découverte, le tout sublimé par le style de l’auteur, indéniablement le livre à ne pas rater en ce milieu d’année 2015.




Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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À la guerre comme à la guerre !

Une très belle découverte avec ce roman incroyable, envoûtant et tellement pessimiste sur l'avenir du monde.

Certes il est aisé d'avoir ce recul sur ce que deviendra le monde après la première guerre mondiale et ce que l'on imaginait à l'époque comme le plus grand massacre de tous les temps ne sera qu'une bien triste répétition générale. Ce roman, d'un écrivain Serbe, prend en plus une résonance toute particulière avec ce qu'il adviendra dans cette région des Balkans après l''implosion de la Yougoslavie et le conflit politique, ethnique et religieux entre Croates, Serbes, Bosniaques, Slovènes, Albanais et le déchaînement de haine et de violence.

Aleksandar Gatalica nous raconte le bouleversement et l'effondrement des sociétés issuent du XIX° siècle au travers d'une multitude de personnage, connus ou anonymes. Cet effondrement se concrétisant par le conflit de 14-18 et par des millions de morts absurdes, héroïques, tragiques.

A noter, les quelques pages sur la description de Verdun. En quelques lignes, Gatalica résume l'absurdité de ces 7 mois de bataille qui ont engendrés plus de sept cent mille morts. Cinq pages et tout est dit. L'image initiale des godillots des soldats morts retapés pour être redistribués aux soldats est absolument géniale et l'hommage que rend l'auteur à tous ces soldats tombés à Verdun au travers de cent héros qu'il nomment est absolument bouleversant.

"Il restait encore deux kilomètres jusqu'à Verdun et encore un demi-million de victimes" (p315) L'histoire de chaque personne à autant d'importance que la grande histoire qui se déroule sur les différents fronts du conflit. Ce moment historique est tellement absurde et fou que seul la magie, le surnaturel peut parfois l'expliquer ou tout du moins en donner du sens.

Le roman d'une construction implacable saute d'un lieu à un autre comme si un fil invisible reliait tout ces personnages ballotés, secoués, détruits par l'histoire. Le texte est superbement bien écrit et l'ambiance générale du roman m'a fait pensé parfois à des textes de Gabriel Garcia Marquez.

Splendide roman à découvrir absolument.
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À la guerre comme à la guerre !

Aleksandar Gatalica utilise dans son roman un procédé déstabilisant voire un peu agaçant dans un premier temps, consistant en la succession d'anecdotes mettant en scène des personnages différents, souvent sans lien les uns avec les autres, et dont nous ne connaîtrons certains que brièvement, l'auteur les "tuant" au bout de quelques pages. Le lecteur, un peu perdu car privé de la possibilité de se rattacher à quelque repère, se sent pris dans une sarabande frénétique, craignant de se lasser rapidement de ce coq-à-l'âne... On comprend rapidement que ce "balayage" répond à une volonté d'offrir à la fois une vue d'ensemble et une approche exhaustive, à partir de ceux qui l'ont vécue, du premier conflit mondial, dont le déroulement sert de fil rouge.



On voyage en effet de la France à la Turquie en passant par la Serbie, la Russie, ou l'Autriche, on parcourt le front et ses tranchées, les étendues sous-marines, les villes sous occupation, en compagnie d'héroïques anonymes comme de salauds célèbres -ou le contraire-, de rois et d'artistes, de soldats et de médecins, de commerçants et de prostituées, d'escrocs profitant des circonstances pour s'enrichir... la relation d'épisodes révélateurs du quotidien des "petites gens" -la faim qui pousse, sur le front, à se nourrir de l'écorce des arbres, les amitiés qui se nouent, l'omniprésence de la mort et des maladies- se mêle à celle d'un contexte historique foisonnant, que l'on appréhende aussi souvent par l'intermédiaire de ses protagonistes, illustres ou non. Ainsi du massacre arménien ou de la neutralité hellène, de la révolution russe ou du drame serbe, seul peuple qui dans la Grande guerre a perdu sa patrie...



Mais attention, Aleksandar Gatalica ne se contente pas de relater des faits historiques, ou de mettre en scène des personnages célèbres. Il se les approprie, les réinvente, les dote d'une dimension souvent burlesque en accentuant leurs travers, ou les particularités qui ont fait leur réputation... On croise ainsi au détour d'une rue de Paris Jean Cocteau qui fabrique avec la complicité de Kiki de Montparnasse des boîtes de conserve de luxe pour son propre usage, on lit par-dessus l'épaule d'Apollinaire sa correspondance cochonne avec l'une de ses maîtresses, on accompagne dans le cockpit de son zeppelin un artiste allemand raté, davantage préoccupé par la destruction de Picasso que par celle des objectifs ennemis...



Et j'en passe, car il est impossible -et inutile- d'essayer de rendre précisément compte de la profusion du roman d'Aleksandar Gatalica, qui peu à peu dessine une grande fresque, une toile constituée de l'assemblage de tous ces événements et de ces individualités, petits ou grands, qui le peuplent et l'animent. En traquant, au cœur de la barbarie, ces bribes d'existence, il rend aux morts leurs visages, leurs individualités, les extirpe de la multitude anonyme des victimes du conflit qui a, pour la première fois, industrialisé la tuerie guerrière. Il exprime le beau et le laid, la mesquinerie et l'abnégation, la folie de la guerre, aussi, qui pervertit les âmes.



Pour autant "A la guerre comme à la guerre !" est un récit très vivant, et pas seulement grâce au rythme trépidant de son intrigue hyperactive... le ton employé par l'auteur y est aussi pour beaucoup. A la fois familier et tendre envers ses personnages, il déploie un humour cocasse qui, en désacralisant ceux dont l'Histoire a retenu les noms, place tous ses protagonistes au même niveau, comme pour exprimer le nivellement imposé par la mort, insoucieuse des frontières, des classes sociales, ou des mérites de chacun. Par ailleurs, il émaille son récit de touches de surnaturel -apparitions fantomatiques, visions fugitives de mondes parallèles, rêves prémonitoires, créatures monstrueuses vivant au fond des mers- qui renforcent encore la dimension loufoque de son intrigue, et, de manière surprenante, apportent à son contexte sanglant et douloureux une note de poésie.



Finalement une très belle découverte, donc !


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À la guerre comme à la guerre !

Somme-livre, livre-somme que ce chef d'oeuvre qui nous vient de Serbie. Lourd de 650 pages, A la guerre comme à la guerre est un prodige d'intelligence conté d'une manière chorale qui embrasse le conflit européen puis planétaire depuis le geste du médecin légiste Mehmed Graho constatant la mort de l'archiduc François Ferdinand le lendemain du 28 juin 1914. Sarajevo. Pas moins de soixante-dix huit personnages, certains fictifs inspirés par des récits d'archives, d'autres réels comme le roi de Serbie, le tsar Nicolas II, Fritz Haber, l'inventeur du gaz moutarde, Hans Dieter Uis, chanteur d'opéra ou encore Mata-Hari, Cocteau et Apollinaire. Aleksandar Gatalica qui se fait tour à tour historien et maître de chœur enchaîne morceaux de vie et faits historiques. Nous assistons à la fin de la Belle Epoque et à la naissance d'un monde scientifique et planificateur. Roman chorale d'un genre inédit qui mêle chroniques, anecdotes, témoignages, ce livre restitue les quatre ans de la Grande Guerre par une multitude de points de vue et de vécus. On craint le fourre-tout un peu indigeste, l'éparpillement de surface. On a affaire à un récit rigoureux dans sa plurialité. Que j'ai trouvé prodigieux et passionnant comme un film d'aventures réussi.



Le destin de chacun nous apparait dans toute sa violence, souvent grotesque, parfois grandiose. Un officier serbe, un ténor allemand, un épicier turc, un typographe français, tous comptent autant, pour beaucoup dans cette fresque, et très peu sur le plan de l'Histoire. Silhouettes balayées par les tourments-tournants, chamarrées de grand-croix de ceci ou de cela, ou vêtues d'un tablier de bistrotier. Un égale un dans cette extraordinaire mêlée. A la guerre comme à la guerre fera date dans mes lectures, un peu plus à même de saisir Ce conflit dont on a déjà tant discouru.



Comme un metteur en scène d'opéra Aleksandar Gatalica place ses banderilles et ses pépites très astucieusement, comme dans un art feuilletonnesque, grand compliment. Quelques cailloux fantastiques agrémentent si j'ose dire ces quatre années et demi de feu et d'acier. Un miroir soi-disant protecteur, des poches qui se décousent et d'où la vie s'échappe., des montres à gousset qui s'arrêtent, condamnant les quatre lieutenants qui les portaient. Et d'autres surprises constellent cet objet littéraire de toute beauté, qui doit à Dumas et à Borges, et qui nous entraîne dans une euro-sarabande, nous laissant un peu exténués mais comblés. Mon personnage préféré? La grippe espagnole qui finit par mettre tout le monde d'accord... Mais mention spéciale à Raspoutine que Gatalica fait assassiner à quatre reprises. En réalité je crois qu'il n'a été tué que trois fois. Ces écrivains hors du commun, faut toujours qu'il en rajoutent.

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La mort d'Euripide

C’est un moment de lecture qui fait voyager à travers l’espace et le temps. Le narrateur s’adresse à Euripide. C’est la découverte de lieux et d’époques différentes, de conflits et de guerres. C’est la rencontre de personnages connus ou inconnus, de pensées et de réflexions qui ne laissent pas indifférents le lecteur.



La mort d’Euripide sort clairement des sentiers battus. C’est un roman très original et d’une grande richesse et tout cela en 90 pages seulement.



Ce très court roman est un ovni littéraire percutant !



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À la guerre comme à la guerre !

On m'a offert ce livre. Un livre captivant sûr la guerre 14/18 , avec des héros connus et inconnus hommes et femmes ,des morceaux de leurs vies pendant cette dure période . Les bons et les mauvais moments avec des instants d' humours, et certains plus durs comme toutes les guerres . Si ça pouvait faire réfléchir certains....
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1918 : La dernière année de guerre

Bonne traduction de l'œuvre théâtrale serbe ! L'histoire est intéressante et captivante du début à la fin, un classique à lire d'abord pour le plaisir, car l'atmosphère nous prend et nous emmène dans cette guerre avec les protagonistes interloqués sur leur sort qu'ils ne maîtrisent pas...

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1918 : La dernière année de guerre

Il faut dire que ce nouvel éditeur a fait un choix courageux, Aleksandar Gatalica pour une première, ce n'est pas de la tarte. Je suis en train de terminer la pièce et j'aime beaucoup ce style de Gatalica qui ne fléchit jamais. On le reconnait très facilement à son style classique, à ses sujets, mais aussi à certaines métaphores qui reviennent. C'est quelqu'un qui tient beaucoup à son style, l'écriture est belle, le sujet est toujours aussi pertinent, mais ça reste un chouïa "retour vers le passé" et à ses succès d'antan. Mais à savourer !
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1918 : La dernière année de guerre

J'ai bien aimé, la pièce est courte, la lecture est agréable, mais je n'ai pas autant été emporté que par certaines de ses œuvres passées. La pièce vaut quand même son pesant d'or. Aleksandar Gatalica maîtrise son sujet, mais ce "clin d'œil" à un roman qu'il a écrit il y a presque une décennie semble être quelque peu opportuniste.
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1918 : La dernière année de guerre

Je suis un habitué de Gatalica, j'ai lu son œuvre en serbe, je déplore le fait qu'il ne soit pas assez traduit, mais ce n'est pas le seul. Ce drame est très agréable à la lecture, Gatalica a un style classique qui fait plaisir à voir, on évoque souvent ce duel entre écrivains qui sont à la recherche du beau et ceux qui sont à la recherche du captivant. Il y a un mariage des deux ici et la bonne critique est inexorable.
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1918 : La dernière année de guerre

Pour avoir lu toute l'œuvre de Gatalica traduite en français, j'ai apprécié cette pièce. Apparemment inspirée de son fameux roman "À la guerre comme à la guerre", Aleksandar Gatalica a créé une atmosphère funèbre, rappelant la souffrance d'un peuple et la folie d'un siècle. Bref, à lire avec intérêt !
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Sonate pour un immoraliste

J'ai lu le chef d'orchestre sans public et à la guerre comme à la guerre.

Je voulais absolument voir le nouveau Gatalica et franchement, je n'ai pas été déçu.
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Sonate pour un immoraliste

Très différent du premier roman de Gatalica qui mettait à l'honneur plusieurs personnages. Maintenant, on a un focus sur un personnage, un homme-époque dont on ne connaît pas le prénom, uniquement le nom de famille qui s'avère être le nom de le plus courant en Serbie. Que dire si ce n'est que j'ai bien aimé, des passages drôles, d'autres un peu moins, mais un message tout de même derrière ce roman, une époque malade dans un seul homme.
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Sonate pour un immoraliste

Gatalica possède toujours ce talent d’orchestration qu’il avait dans son premier roman.
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À la guerre comme à la guerre !

Original, mais beaucoup trop de personnage qui se croisent et s'entrecroisent.....arrivé a la moitié du livre, je n'arrive plus a lire la suite
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À la guerre comme à la guerre !

Cette grande saga sur la guerre de 14 va prendre les points de vue de différents protagonistes avec humour et humanité. Personnages célèbres ou inconnus vont ainsi se croiser ou s'ignorer pendant toute la durée du conflit. Le seul point commun entre le vieux roi Pierre de Serbie, une couturière de Belgrade, un aviateur allemand ou un vendeur d'épices d'Istanboul ? Avoir vécu cette longue guerre qui fit tant de morts et en avoir été marqué profondément.



Petite et grande histoire se mêlent : assassinat de l'archiduc bien sûr (vu de la morgue où son corps a été transporté), guerre des brasseries à Paris, éphémère maison close à Belgrade, états d'âme de l'empereur de Russie ou trajet pittoresque d'un espion britannique à travers l'Europe.

L'auteur malicieux se joue des styles et de la réalité, en jonglant avec les rêves, les époques et un peu d'anachronisme (quoi de plus facile, en effet, pour se rendre discrètement en Russie que de prendre l'autocar).

On ne s'ennuie pas une seconde et la multiplicité des personnages augmente la vision du lecteur en suivant les chemins de traverse que l'auteur emprunte pour aller jusqu'à l'armistice.



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