Alex Alice

Ce second volet propose la suite et fin de cette première aventure en deux tomes, qui invite à suivre le jeune Séraphin, qui rêve de voyager dans l’espace après que sa mère ait prouvé l’existence de l’éther. La version cartonnée de ce récit feuilletonesque reprend les épisodes #4 à #6 de la pré-publication en grand format, sous forme de journal. Dès la couverture, ce nouveau volet sent à nouveau bon les aventures de Jules Verne…



Le lecteur retrouve immédiatement les personnages qu’il avait abandonnés sur le Rocher du Cygne en Bavière. Nos amis y avaient en effet embarqué à bord de l’éthernef afin d’échapper au chambellan Hagen von Gudden, l’espion à la solde de la Prusse du redoutable Bismarck. Le voyage n’est cependant pas de tout repos pour Séraphin, son père le professeur Dulac, le Roi Ludwig, Hans et Sophie, car quelqu’un a subtilisé le variateur électro-éthérique… provoquant ainsi une réaction en chaîne qui propulse l’engin dans l’espace…



En partant de l’hypothèse de l’existence de l’éther et en ancrant son récit en 1869 dans une Prusse Bismarck qui cherche bien évidemment à exploiter cette précieuse énergie, Alex Alice livre un album à l’ambiance légèrement steampunk, qui mêle aventure, espionnage, conspiration, avancée technologique et suspense. Si le premier volet présentait les différents personnages et se déroulait dans la Bavière du XIXe siècle, l’histoire décolle dans tous les sens du terme lors de cette conclusion. Action et mystères sont en effet au rendez-vous de cette suite qui emmène nos héros dans les confins de l’espace, jusque sur la face cachée de la Lune. Des amusants Hans et Sophie au jeune héros sympathique et immédiatement attachant, qui accentue encore l’aspect tout public de cette aventure prenante et légère, les personnages sont toujours aussi attachants. Si Séraphin est toujours sur les traces de sa mère, le lecteur en apprend par contre plus sur les véritables intentions du roi Ludwig…



Visuellement, les crayonnés mis en couleur directement, les tons pastels et le design des personnages renvoient également à une œuvre orientée jeunesse. Dans un style qui n’est d’ailleurs pas sans rappeler le travail de Hayao Miyazaki, Alex Alice livre un récit incroyablement rythmé, qui multiplie les paysages sublimes.



Et finissons sur une bonne nouvelle car la saga ne s’arrête apparemment pas là : un second cycle intitulé « Les chevaliers de Mars » est en effet d’ores et déjà annoncé.



Retrouvez ce diptyque dans mon Top BD de l’année !
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Ce second tome de la série confirme tout le bien que l'on pouvait penser à la lecture du premier tome. Il nous tarde vraiment de découvrir la suite pour se replonger dans cette aventure !
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Ouiii avec ce tome 2, on quitte la terre ferme pour les airs et l'espace. Je n'ai même pas de mots pour décrire les sublimes planches des paysages lunaires, les couleurs pastel me font toujours l'effet d'évoluer en plein souvenir, comme si tous ces événements étaient tirés de photos sépia.

Que ce soit la partie spatiale ou la partie lunaire, l'aspect technique est très bien mené et l'énergie éthérique vraisemblablement. Le château des étoiles est un lieu aussi poétique qu'inquiétant, à l'image du roi.

Les liens amicaux et filiaux se sont intensifiés dans l'espace et la prochaine étape les emmènera beaucoup plus loin, histoire de vérifier que cette nouvelle source d'énergie est viable jusqu'à la planète rouge.

Un très bel objet graphique avec une histoire passionnante aux inspirations verniennes.

Avis aux amateurs de conquête spatiale à la sauce steampunk, pour ma part, je vais lire la suite avec beaucoup de curiosité.

Magnifique.

Cette BD est juste magnifique!

L'histoire est intéressante, poétique, parfaitement aboutie et jongle à merveille avec la trame historique (Ahh, Louis II de Bavière...) et un steampunk romantique.

Le dessin est magnifique, les personnages terriblement sympathiques...

Arrêtez vous un instant et lisez cette BD splendide

Un peu moins accrocheur que le tome 1. Peut-être un peu trop scientifique mon goût ?!

Mais cela reste une histoire palpitante et originale.

Suite aux évènements ayant conclu le 1er tome, nous retrouvons Séraphin, le professeur Dulac, le roi de Bavière, Hans et Sophie dans une incroyable aventure qui les mènera bien au-delà de ce qu’ils avaient imaginé.



C’est avec beaucoup de plaisir et de curiosité que je me suis (enfin) plongée dans cette sublime BD. Sublime non seulement parce que chaque planche est une véritable oeuvre d’art, mais aussi parce que l’histoire est d’une richesse et d’une poésie qui m’ont transportée moi aussi bien au-delà de ce que j’avais imaginé. L’héritage de Jules Verne n’est pas bien loin et est ici mis en valeur par l’aquarelle tout autant que par le trait.



Une magnifique lecture, bien qu’un léger cran en dessous du tome 1 pour ce qui me concerne, que je vous recommande chaudement. (...)
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Un second tome dans la veine du premier !

Le livre est toujours aussi beau et on retrouve avec plaisir les Chevaliers de l'Ether, le professeur et le roi Ludwig qui se trouve un nouveau royaume ... sur la Lune ! Les aventures et les rebondissements ne manquent pas pour la bande à la conquête de l'espace. Les dessins sont toujours impeccables et les planches bien construites, on arrive à cerner de mieux en mieux la personnalité des protagonistes. J'ai hâte de découvrir "Les Chevaliers de Mars" :)

Après un tome 1 plein de surprises qui s'offrait un joli équilibre entre science et onirisme, cette seconde partie commence à s'éloigner plus de la réalité. L'imaginaire s'y fait plus présent, et donne un tome de transition réussi.

On retrouve avec bonheur le trait fin, les couleurs charmantes et les principaux personnages, même si j'ai pu regretter la relative absence de Louis II que j'avais trouvé de loin le personnage le plus inspirant de l'ensemble, romantique en diable.

Si le premier tome m’avait laissé un sentiment assez partagé, j’ai trouvé que le second était plus réussi et abouti. Le scénario est plus sombre et dynamique, tandis que les personnages vont apprendre à faire leurs propres choix. Dans son périple, la petite équipe va découvrir la lune. Honnêtement, les planches sont tout simplement fabuleuses et à couper le souffle… Nous aussi, on se perdrait volontiers dans cet immense espace, simplement pour en prendre plein les mirettes… On assiste à une jolie épopée dépaysante… Que ce soit leur moyen de transport, le ciel étoilé ou les paysages, je me suis régalée. L’auteur et ses assistants, Anthony Simon et Benjamin Brard, ont fait de l’excellent travail. Tout me plaît, que ce soit le coup de crayon, la colorisation ou les perspectives. Côté illustration, je n’ai vraiment rien à redire !



Dans ce second opus, on va retrouver les mêmes personnages. Il n’y en a pas de nouveaux, mais qu’importe, car le trio va pouvoir se faire sa place dans l’intrigue. En effet, Séraphin, Hans et Sophie vont être des piliers de cette histoire : les adultes ne sont pas les seuls qui agissent ou réfléchissent ! Chacun a trouvé sa place, affirmé ses idées ou a agi selon ses convictions… Le Roi est également un personnage intéressant et énigmatique. J’ai aimé en savoir un peu plus sur lui (et puis, avouons-le : il a un certain charme…) !



Je suis contente d’avoir poursuivi ma lecture en empruntant la suite à la médiathèque. Ce second tome surpasse son prédécesseur tout en restant beau, poétique et avec de l’action sans temps-mort. Un joli voyage à découvrir si vous aimez la science-fiction et rêvez de mettre le pied dans l’espace…


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Ces deux tomes du Château des étoiles est une pure merveille.



Les couvertures tout d’abord. Elles ont un je-ne-sais-quoi qui me font penser à ses vieilles éditions de livres de Jules Verne, de grands formats rouges, épais, lourds que l’on croise encore de temps en temps dans des brocantes ou des vides grenier. En place du rouge, vous aurez du bleu, bleu comme la terre, bleu comme le ciel vers lequel les héros voudront aller. Et vous remarquerez déjà la finesse des dessins. L’ambiance est clairement annoncée.



Poursuivons sur le dessin : les traits sont fins, les détails d’une grande précision et la coloration, je pense que c’est de la peinture à l’huile, apporte douceur et vitalité. Ce sont de véritables tableaux, même si certaines planches ont de petits airs de manga. Pour preuves, j’ai trouvé sur Internet quelques planches exemples.Vous conviendrez qu’il se dégage de ces dessins une certaine poésie

Je crois même déceler l’origine de l’inspiration de l’auteur : si vous regardez la couverture du second tome, ce vaisseau spatial nous fait-il pas penser à un bateau interstellaire d’Albator ?



Enfin l’histoire vient parachever la qualité de ces livres. La science-fiction, la maîtrise de l’éther, la conquête spatiale à la fin du XIXème siècle, m’ont tout de suite fait penser à La croisée des mondes de Philip Pullman. De jeunes gens sont embrigadés dans une aventure qui les dépasse mais dont ils savent l’importance et la justesse de leurs actes.



J’ai beaucoup aimé cette intelligence du récit à mêler des faits réels tant politiques que scientifiques, les personnages réels (l’impératrice Sissi) avec des personnages de fiction. De ce mélange, nous nous projetons, que dis-je nous plongeons, dans l’histoire.


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J'avais repéré cette BD en librairie il y a presque deux ans, attirée par le dessin soigné et le design super sympa. Quand j'ai vu qu'ils étaient à la médiathèque, j'en ai profité pour enfin découvrir cette série SF jeunesse.

Ces deux tomes m'ont fait passer un agréable moment de lecture aux côtés de personnages inspirants et rêveurs. Ce que j'ai préféré reste l'aspect graphique de la BD. C'est un peu le sentiment que j'ai avec certaines BD : graphiquement, ça peut être splendide, mais quand on vient au scénario… ça a tendance à se casser la gueule (surtout vers le milieu-fin). Et j'ai retrouvé un peu ça avec le Château des étoiles. L'intrigue reste très sympa, pleine d'aventures, de science, de culture, d'histoire, de géographie… je me mets à la place d'un enfant/ado qui lirait ces BD et je me dis que ça représenterait un moment aussi ludique qu'instructif ! L'avancée est progressive, logique. Mais à partir de la moitié du T2… ben j'ai décroché. Je n'ai pas du tout été convaincue par l'aspect plus métaphysique et mystique-chelou. Pour une BD où on me servait de la ref scientifique à chaque page, j'ai été déroutée et un peu déçue de la tournure. Surtout avec le roi-inutile-insupportable qui se la joue empereur des étoiles alors que c'est un oin-oin maniaque antipathique au possible. J'ai encore moins aimé ce personnage au prétendu "méchant" tant qu'il est adulé et admiré alors qu'il… ne fait strictement rien ?

Je trouve dommage d'avoir mis ce personnage sur un piédestal alors qu'à côté les enfants sont au cœur du récit et des progressions scénaristiques. Je ne me suis pourtant attachée réellement à aucun personnage. J'imagine qu'il faudrait que je lise la suite pour vraiment m'intéresser à eux.

Je conclus sur une note plus positive avec le dessin qui est tout bonnement superbe. Les couleurs sont très belles, les planches s'adaptent au contenu textuel et informationnel. De ce côté-là, c'est vraiment quali.


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Un deuxième tome plus décevant pout ma part, puisque l’on retrouve bien cette fois-ci le voyage dans l’espace accompagné de tous ces termes technico-physiques qui m’ont assez ennuyés et qui n’a pas été relevé par un scénario surprenant ni par des illustrations éblouissantes mais plutôt fades.
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La conquête spatiale vue du XIXe siècle dans une épopée fantastique, au travers d’aquarelles aux couleurs somptueuses, c’est ce que nous offre le talentueux Alex Alice depuis 2014 dans sa saga Le Château des Étoiles. Retour sur un univers merveilleux qui compte déjà 5 tomes, et un spin-off à venir dans les prochaines semaines.



Les voyages dans l’espace font toujours autant rêver, il n’y a qu’à voir l’engouement provoqué par l’arrivée du rover Perseverance sur Mars en ce mois de février 2021. Mais si la conquête spatiale avait commencé un siècle avant les premiers pas de Neil Armstrong et Buzz Aldrin sur la Lune en 1969 ? C’est l’histoire que nous raconte Alex Alice dans Le Château des Étoiles. Après cinq tomes couronnés d’un succès mérité le spin-off Les Chimères de Vénus, scénarisé par Alain Ayroles (De cape et de crocs, Garulfo, Les Indes fourbes), va paraître le mois prochain et on a hâte de vous en parler. Mais pour ceux qui ne connaissent pas encore cet univers passionnant, un petit retour s’impose.



En 1869, les empires sont en quête de pouvoir et de nouveaux territoires à conquérir. L’Europe est en ébullition et les conflits se dessinent dans l’ombre. Une savante et exploratrice, Claire Dulac, décide d’effectuer une ascension en ballon pour prouver l’existence de l’éther, cette « matière » qui composerait l’espace et qui permettrait aux terriens de l’explorer. Mais elle disparaît lors de son expérience. Un an plus tard, son fils Séraphin et son mari, le savant Archibald Dulac, vont se retrouver après des péripéties inattendues dans le royaume de Bavière, où le roi Ludwig a la tête tournée vers les étoiles. Il se prépare au premier voyage spatial, et va solliciter l’aide du savant. Mais dans une Europe aux conflits imminents, les dangers pourraient bien se trouver au cœur du château du roi, avant même le début d’une éventuelle expédition.



C’est un véritable hommage aux aventures de Jules Verne, mais aussi aux éditions Hetzel qui ont fait découvrir à des générations entières la littérature du merveilleux de ce grand auteur dans des livres d’une grande beauté, aux illustrations et couvertures mythiques.



Mais dans ses planches, Alex Alice va bien au-delà du simple hommage. Il créé tout un univers où il mêle l’aventure, le romantisme et l’humour avec brio. On s’attache aux personnages principaux, chaque album nous permet d’apprendre à les connaître un peu mieux mais aussi de découvrir de nouveaux personnages qui viennent enrichir nos héros et entrainent l’histoire vers d’autres horizons.



Le Château des Étoiles, c’est un scénario prenant et riche avec de très bons personnages, mais c’est aussi (et presque surtout) des illustrations à l’aquarelle d’une beauté stupéfiante sur lesquelles on s’arrête bien volontiers pour en profiter et s’y plonger. On est saisi par la finesse du trait et par les couleurs magnifiques qui composent les pages pleines sans cases, qu’on aurait envie d’encadrer.

Alex Alice nous gratifie du deuxième volume de la série qui vient clôturer « Le château des étoiles, 1869 : La conquête de l'espace[1] ». Tout comme le premier tome, il a été diffusé sous forme de gazette, avant d'être rassemblé dans cet album. Le bleu de la couverture est légèrement plus foncé que celui du premier tome, (Réflexion d'un maniaque qui regarde les albums d'une même série posés sur une étagère.) mais cela ne gâche en rien la beauté de cet album.

[...]

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On peut dire que j'ai mis le temps pour lire cette suite, mais mieux vaut tard que jamais. Et puis ce fut un régal.



J'ai la chance d'avoir une bonne mémoire des intrigues que je lis même des années après. Souvent j'oublie les titres, les auteurs, les noms de certains protagonistes, mais rarement l'histoire elle-même. J'ai replongé dans ce récit comme si j'avais lu la première partie la veille. Et j'ai retrouvé la même ambiance, ces dessins magnifiques, ce mélange bien calibré entre réalité historique et aventures imaginaires. Il y a du Jules Vernes dans tout ceci...



Tout était presque parfait. Je dis presque car si l'album est d'aussi bonne facture que le premier (qualité du papier, format généreux, couverture magnifique etc...), j'ai trouvé qu'à deux reprises le récit est allé un peu trop vite en besogne. J'ai même eu une fois l'impression d'avoir sauté des pages. Après vérification, non. Dommage, mais malgré ce bémol, j'ai été enthousiasmée.



Une suite est prévue dans un autre cycle. Je serai au rendez-vous.


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J'avais adoré le premier tome et j'attendais avec impatience de pouvoir commander les deux suivants. C'est maintenant chose faite et je me suis délectée de ces deux tomes qui sont vraiment aussi bien que le premier.



On avait laissé Séraphin, son père, le Roi et leurs amis trahis par le Chambellan, obligés de fuir dans leur vaisseau... à la conquête de l'espace ! Et cette conquête a réellement lieu puisqu'ils vont devoir se poser sur la Lune et y découvrir bien des secrets ! Car qui sait ce qui se trame sur la face cachée ?



Deux volumes splendides !! Il me tarde de découvrir la suite...



Malheureusement le premier tome n'a aucun succès dans mon CDI... Mais je ne désespère pas, j'ai acheté ces deux là en me disant que 3 tomes auraient plus de visibilité qu'un seul noyé entre les Sisters et les Seuls... J'espère qu'ils vont trouver leur public !
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Encore une nouvelle bombe, un tome 2 à la hauteur du premier, un délice visuel, un régal à tout point de vue. Une fois commencé, impossible de décrocher jusqu'à la fin. C'est décidément une merveilleuse BD que nous offre Alex Alice. Les planches sont toutes plus magnifiques les unes que les autres, plein de détails, de finesses, de couleurs tendres, de découpes de cases originales.



Et cette histoire débordante de mystères, de conquêtes spatiales sur fond magico-scientifique. Aventure, faits historiques, lieux réels, science, personnages complexes, ambiguës, attachants. Le mélange est parfaitement dosé, génialissime !



Je ne tarie pas d'éloges pour cette grandiose BD qui atteint à présent à égalité avec Blacksad la première marche du podium de mes BD préférées.

Autant le premier tome m'a surtout plu esthétiquement, autant ce deuxième tome a été un régal tant visuel que littéraire. Les personnages prennent en profondeur et leurs relations sont subtiles et touchantes. Séraphin, le personnage principal, et le prince – qu'on voit finalement très peu, sont en quelque sorte les deux faces d'une même pièce. Leurs dilemmes, les épreuves auxquelles ils sont confrontés et la manière dont chacun y fait face sont bouleversants.



Le père est tout sauf caricatural, scientifique reconnu aux jugements pondérés, il est incontestablement une figure d'autorité à la carrure héroïque – sa blessure, qui le rend boiteux, accentue paradoxalement sa prestance. Il est toutefois, comme de nombreux pères de fiction, aveuglé par son attachement à son fils et son désir de protéger les enfants.

Le personnage féminin (dont j'ai oublié le nom) est elle-aussi parfaitement développée, elle est forte sans que cela ait l'air forcé, sans que cela ait seulement l'air d'une note d'intention de la part de l'auteur. L'ambiguïté de sa relation avec Séraphin, entre amitié franche, projection oedipienne et jeu romantique, rend leur aventure touchante et noble. Seul Hans, le demi-frère, reste sous-exploité et cantonné au rôle inintéressant de petit comique de service.



Esthétiquement, l'auteur parvient à dépasser le premier tome que j'avais déjà trouvé sublime ; on quitte les décors forestiers des châteaux bavarois pour un désert de glace et de reliefs absurdes sur la face cachée de la lune.

Une véritable poésie se dégage de ces décors impressionnants, hors du temps et de l'espace, où l'auteur peut se permettre de s'exprimer en toute liberté, pour le plus grand plaisir de nos rétines. L'action en devient parfois difficilement lisible - notamment lorsque les personnages interagissent avec ces surfaces éthéréennes invisibles, mais on comprend vite que le propos n'est pas là et que l'ambition de l'auteur est ailleurs, toute autre. La planche de la fin, lorsque le château des étoiles s'élève et emporte le prince dans un autre monde où toutes nos perceptions humaines seront bouleversées, est absolument magnifique.



Une belle et surprenante découverte !

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Définitivement amoureuse de cette bande-dessinée, de ses délicates aquarelles, de ses compositions magnifiques et de son histoire emplie d'espoirs, d'aventures et de sentiments élevés. C'est beau et ça fait du bien. Je trépigne d'avance de suivre la suite des avrntures de Séraphin, Sophie et Hans.