Alex Schulman

Honnêtement j'ai voulu arrêter à plusieurs reprises l'auteur nous perd entre les chapitres au présent et ceux au passé. Et par moment j'ai trouvé qu il se passait pas grand choses. On sent bien qu'il s'est passé quelque chose de terrible dans la vie de cette famille, le suspens reste jusqu'au dernière pages. La fin m'a plu et j'ai même versé une petite larme.

Il y a des romans que l’on voudrait tant aimer et qui nous déçoivent parce qu’ils ne sont tout simplement pas écrits pour nous.

Les Survivants de Alex Schulman manque de souffle et ne fera que passer dans ma routine de lectrice même si la déception est bien présente.

Malgré l’histoire qui porte sur celle d’une fratrie, une thématique que j’affectionne particulièrement, rien ne m’a embarquée. Il faut dire que l’auteur propose une histoire déjà racontée de nombreuses fois ! Que reste t’il alors ? Le style. Et voilà là où moi j’en attendais beaucoup. Le style, j’ai besoin que ça me parle, que ca résonne, bien que ce soit bien écrit, il manque de profondeur et de relief. Ce roman n’est incarné par aucun des personnages, j’ai ressenti de la distance entre eux et moi, que ce soit Benjamin, Nils ou Pierre aucun des trois n’apportent l’émotion à laquelle on s’attend en lisant un roman comme celui-là.



J’ai pourtant lu ce livre d’une traite, dans l’urgence comme le veut la construction qui laisse planer le suspense dès le premier chapitre, c’est à mes yeux en tout cas, juste une histoire parmi tant d’autres, un roman sans fulgurance, bien trop linéaire pour moi, que j’aurai sans doute oublié dans quelques jours.



Je me dis que je suis sévère que je suis aussi peut-être passée à côté, parce que j’en attendais pas mal, sans faire de comparaison je garde encore en tête l’excellent roman de Pat Conroy Le prince des marées qui allie parfaitement la densité, l’atmosphère et l’émotion qui me comblent de bonheur dans ce genre d’histoires à secrets.

Ce titre intrigue, d'autant que ces jeunes frères, sur la photo respirent la joie, le bonheur et la légèreté de l'enfance. Qu'a-t-il bien pu leur arriver pour qu'ils deviennent des survivants ? Quel drame? Et pourquoi, lorsqu'ils se retrouvent pour disperser les cendres de leur mère bien des années plus tard, deux d'entre eux se haïssent et sont prêts à s'entretuer.

C'est ce que vous propose de découvrir Alex Schulman, dans un livre intriguant qui remonte les heures et laisse progressivement émerger un récit qui réserve bien des surprises et nous embarque dans des directions où l'on se perd sans jamais deviner la fin.

Il paraîtrait même qu'ils en ont fait un film ...



Non seulement ce livre est bien construit, l'intrigue bien ficelée et il en dit beaucoup sur les poids des non-dits et des secrets de famille qui font décliner des familles entières... A découvrir

Trois frères se retrouvent pour répandre les cendres de leur mère. Vingt ans plus tôt un drame a changé leur vie et leur famille…



Intrigue 💙💙💙

Personnages 💙💙

Suspense 💙💙💙

Final 💙💙💙💙

Audio 💙💙💙💙



-> Une intrigue assez lente



La mise en place m’a semblée longue, on revient sur les détails de la vie de cette famille. Maman fait ci, Papa fait ça, les enfants vont se baigner... Certes cela permet de comprendre cette famille et ses dysfonctionnements mais j’ai trouvé certains passages assez longs.



-> Les survivants



Cet attachement aux petits détails se fait parfois au détriment de la psychologie des personnages, j’aurais aimé mieux les comprendre, surtout après avoir lu la fin. Au final on ne sait pas grand-chose d’eux ni de leur vie. C’est sans doute fait exprès mais cela m’a empêchée de m’attacher à eux. Il y a pourtant de belles scènes mais elles sont un peu noyées.



-> Entre passé et présent



Point positif, la construction est intéressante et originale. On oscille aussi entre la vie des trois enfants vingt ans plus tôt et leur vie d’adultes au présent. Cela donne un peu de rythme au roman qui reste quand même assez lent jusqu’à ce final inattendu. Le suspense n’est pas énorme mais je me demandais quelle pouvait bien être cette révélation au sujet de cette famille.



-> Un final étourdissant



Cette fin a remonté ma note pour ce roman ainsi que mon avis final. Je ne m’y attendais pas du tout, la révélation m’a laissée bouche bée et a attenué ma petite déception du début. J’ai mieux compris certaines choses et le livre mériterait peut-être d’être relu tout en connaissant la fin.





L’audio est très agréable et adapté au roman. Il m’a permis de mieux vivre les quelques longueurs et je ne regrette pas mon écoute.



#NetGalleyFrance

Je ferme le roman ...



Je ne sais que dire ..il ma beaucoup bouleversée au point ou j'ai du le mettre en pause quelques jours ( mon coeur d'artichaut a du mal avec certains sujets)



Mais je ne regrette pas cela ma permise de bien pourvoir me remettre dans l'histoire

Attention a la construction de l'histoire qui risque peu être d'en dérouté plus d'un , mais franchement accroché vous cela vos largement le coup !!!

Et cette fin ... les larmes on coulées ... d'un seul coup tout le livre ce met en place et l'on peux juste dire " ah oui !"

Recommandé par le Furet, et encensé dans la couverture intérieure avec pas moins de "un prouesse littéraire", "l'expérience de lecture la plus intense de l'année", "arriver à la dernière page d'un livre et vouloir revenir au début"... euh bah non surtout pas en fait. J'ai mis tellement de semaines à venir à bout des 285 (petites) pages que je n'ai absolument aucune envie de revenir au début. C'est long, il ne se passe absolument rien, les personnages sont totalement inintéressants, vides, creux c'est vraiment le néant. Ils pêchent ils font pipi dans l'eau, ils pêchent....Par ailleurs l'écriture (ou la traduction ?) est vraiment très moyenne, on est à des années lumière de "son écriture vous traverse le corps (d'ennui oui) comme une décharge électrique". Je me souviendrai effectivement de ce livre mais pas pour de bonnes raisons.

Les survivants nous embarquent dans une histoire familiale avec au centre 3 frères.

Ils se retrouvent pour disperser les cendres de leur mère au bord du lac bordant la maison de vacances de leur enfance.

cette journée ensemble sera l’occasion de replonger dans l’histoire de cette famille.

L’écriture est très agréable et la construction du récit également car 2 époques alternent : on passe du passé avec l’enfance des 3 frères au présent sur la journée de retrouvailles. petite subtilité le présent va à rebours. mais cela ne complique pas la lecture car tout est fluide car l’alternance régulière se fait un chapitre après l’autre.

la révélation finale mettant tout en perspective et permettant de comprendre l’histoire liant ces frères.

lecture agréable mais pour ma part ne m’a pas complètement embarquée peut être car le cadre est un peu flou ainsi que l’époque. Cela permet sans doute que tout le monde se fasse son propre lieu et époque mais dans mon cas je n’ai pas pu complètement y plonger.

Dans son premier roman, l’écrivain suédois raconte avec une liberté et une poésie rares l’enfance sur le fil de trois frères. [...] Miracle du roman de Schulman : le temps s’annule, les deuils aussi.
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Après avoir lu son premier roman "Les survivants", j'étais curieuse de découvrir ce deuxième opus.



La construction est assez originale. On découvre plusieurs personnages, embarqués dans le même train en partance pour Malma, un village du nord de la Suède. On ne sait pas quel est leur lien, s'ils vont faire le voyage ensemble ou si ils ont effectué le trajet à une période différente. Il y a Harriet et son père, Oskar et sa compagne et enfin Yana.



Assez rapidement, j'ai découvert le lien qui unissait ces cinq personnages. L'auteur distille avec parcimonie des éléments de leur histoire, que l'on devine douloureuse et teintée de non-dits. Comment grandir auprès d'un père divorcé, qui aurait préféré obtenir la garde de votre sœur? Comment construire une histoire d'amour équilibrée quand on a connu tant de souffrances enfant? Comment se construire quand soudainement on est privé de l'amour d'une mère, auprès d'un père indifférent et silencieux?



Si le récit souffre de quelques longueurs, j'ai aimé me plonger dans cette atmosphère particulière de la campagne suédoise mais aussi des secrets de famille. Peu à peu, on assemble les pièces du puzzle, on comprend, on ressent de la colère, de l'étonnement, de l'empathie, de la tristesse. Le personnage d'Harriet m'a beaucoup touchée. J'ai eu envie de la prendre dans mes bras, de lui murmurer à l'oreille qu'elle était belle et digne d'être aimée, que la vie pouvait lui réserver un peu de bonheur. On retrouve chez l'auteur ce thème des failles parentales et des non-dits, qui font tant de dégâts chez les enfants. Un roman à découvrir.

Une seule remarque concernant un moment du roman. Quand je l'ai terminé, j'étais choquée (au sens premier du terme) que les frères aient appelé le chaton Molly. Et compris la désapprobation de Benjamin.

Au final, en écrivant cela, je me rends compte combien les deux frères de Benjamin sont dissociés.

Et combien Benjamin a dû se sentir seul.

Dans ce train, il y a cette petite fille accompagnée de son père, ce couple à la dérive, et enfin cette jeune fille. Ils partent tous vers la même ville, mais ils ne se croisent pas.

Harriet d’abord vit avec son père suite à la séparation de ses parents. Celui-ci n’est pas démonstratif et se garde bien de montrer la moindre trace d’affection à sa fille.

Oskar aime tellement sa compagne, si secrète et si sauvage, mais il ne la comprend pas, il essaie d’ailleurs de moins en moins, et les disputes enflent pour trois fois rien.

Yana vient de perdre son père et voyage avec pour seul bagage une vieille photo retrouvée dans les affaires.

Plusieurs passagers dans ce train, tous troublés pour différentes raisons, ou la même finalement, plusieurs passagers et plusieurs époques. Les passés et le présent se mélangent au rythme du train, et les souvenirs remontent…

Je ne peux en dire plus sur ce formidable roman, le second traduit en France du talentueux Alex Schulman. Vous vous souvenez peut-être de son premier, « Les Survivants », que j’avais adoré également. On retrouve ici le don de l’auteur pour traquer les petites choses de la vie et les rendre tranchantes, douces, amères, et inoubliables. J’ai lu « Prochain arrêt » d’une traite, dans un train moi aussi et il m’a profondément touchée, je vous le conseille vivement.



PS : je n’oublierai pas de sitôt mon émotion après les chapitres 20 et 21.

Les Survivants, c’est avant tout une histoire de famille. Maladroite, dramatique et aux conséquences lourdes. L’auteur nous prend par la main pour nous guider entre présent et passé sur les traces de trois frères qui ont différentes manières de gérer un événement tragique survenu dans leur enfance. On les suit de leur 5/6 ans à l’âge adulte, réalisant en même temps qu’eux les signes d’une négligence parentale qui serre le cœur.



J’ai beaucoup aimé ce roman qui est frappant de justesse ! On comprend au compte goutte que plusieurs choses difficiles ce sont produites mais le twist de la fin est vraiment remarquable ! Les trois frères ont des réactions complètement différentes face à ce qu’ils traversent et quand ils se retrouvent à l’âge adulte, ils sont obligés de revenir sur leur histoire pour réussir se parler.



J’ai passé un très bon moment même si c’est une lecture triste dans l’ensemble.
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Benjamin, Nils et Pierre sont revenus dans leur maison d'enfance pour y répandre les cendres de leur mère, écrin de verdure isolé au pied d'un lac, c'est un lieu chargé de souvenirs d'enfance et qui a été le théâtre d'un drame qui a bouleversé le cours de leurs vies.



Benjamin, celui du milieu, est le plus abîmé. Déjà enfant il lui arrivait parfois de douter de son existence devant les miroirs, son image ténue se dissolvait à trop se regarder. Il se concentrait alors à observer le monde et les siens pour s'ancrer dans une réalité qui lui échappait sans cesse.

Sa famille, particulière, dysfonctionnelle, était de celle où l'on parle peu, où toutes les émotions sont larvées. La mère alternant entre attention et froideur, presque désintérêt, le père tour à tour apathique et flirtant dangereusement avec la violence. Benjamin et ses frères ont souvent manqués de repères et même du minimum vital.

Récit à double temporalité, on alterne entre présent et passé pour appréhender l'ampleur du désastre et l'impact des manquements parentaux jusqu'au drame insoupçonnable qui choque autant les protagonistes que le lecteur.

Une lecture pleine de finesse qui dévoile sa trame insidieusement. Ça trouble, ça interroge et au final ça percute.

Un roman ni noir ni blanc, humain, entre amour et désamour, aux frontières de la résilience.

Magnifique

Pour moi ça a été une grosse déception.

J'ai beaucoup aimé la construction du roman, le passé présent et l'antéchronologie des chapitres mais j'ai trouvé que l’histoire était longue. On en apprend peu sur le fond et l'histoire familiale. Je n'ai pas réussi aucune émotion pour les personnages.

L'intrigue a été transparente et le twist final ne m'a pas convaincu.

Ce livre est le récit mêlé de l'enfance de 3 frères, Benjamin, Pierre et Nils et d'un présent où ils se retrouvent dans leur maison d'enfance, près d'un lac, aux abords d'une épaisse forêt de sapin, image de Suède.



La narration repose sur la sensibilité de Benjamin, observant en silence tout ce qui est tu, comprenant l'agacement maternel, le repli adolescent de son frère, la résignation paternelle.



Autant d'une grande nostalgie, d'une douceur tendre que d'un indéniable sentiment de gâchis, on avance dans la compréhension de leur histoire par des temporalités brisées, des phrases répétées qui rendent le récit circulaire ou hallucinatoire. On perd avec le personnage la notion des causes et des conséquences, tout ne faisant plus qu'un, notre identité, l'homme qu'on devient, l'enfant qu'on était...



L'écriture est maîtrisée, rendant le travail progressif sur l'âme et la lecture s'apparente aux vérités enfouies, de celles qui s'effeuillent, qui se laissent découvrir à soi-même, des violences trop grandes qu'on se cache pour survivre, celles sur lesquelles on doit mettre des mots pour avancer et guérir son mal-être et son incapacité au bonheur.

Voilà, je ferme (enfin) ce livre … et je suis dubitative, partagée.



C’est l’histoire des trois frères, Benjamin, Pierre & Nils. On plonge le lecteur dans une ambiance pesante, en pleine nature suédoise, dans une maison de campagne. On ressent l’isolement et l’ambiance particulière qui y règne.



Au fil des chapitres, on a de plus en plus de mal à lâcher le livre, car l’intrigue y est, vraiment : on veut comprendre. Qu’a t-il pu se passer pour les briser autant ?



Mais voilà, on nous offre 300 pages d’intrigue, mais surtout de longueurs, d’anecdotes parfois inutiles, pour finalement deux petites pages de dénouement. Et même ce dénouement ne m’a pas emporté, convaincue.



Je n’ai pas réussi à ressentir l’effet escompté par Alex Schulman. Ou bien ne suis-je tout simplement pas réceptive à ce genre de d’intrigue et d’ambiance.



Bizarrement, et dans un tout autre registre, mon ressenti « post-lecture » est le même que celui ressenti après avoir lu « Changer l’eau des fleurs »…

L'histoire navigue entre le présent et le passé pour que tout se recoupe .

L'ambiance est pesante et perturbante : on sent qu'il s'est passé un drame sans arriver à savoir quoi.



En tournant la dernière page je n'arrive pas à savoir si j'ai aimé ou pas. La narration rend le livre prenant et difficile à fermer tant on veut connaitre le fin mot de l'histoire mais j'ai eu beaucoup de mal avec le personnage de Benjamin que je ne suis pas arrivée à cerner

: son comportement et ses attitudes m'ont dérangé

En attendant, on ne boude pas son plaisir en se délectant de ce casse-tête pas si complexe, mais de belle qualité.
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Le romancier suédois conte une nouvelle histoire de famille déréglée à travers cinq personnages qu'il place dans le même train.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..

Chaque famille a ces secrets, jusqu'à l'avant dernier chapitre on découvre les secrets de cette famille. Je ne m'attendais pas à cette fin là. Livre dévoré en 3 jours. J'ai découvert cet auteur qui m'a tenu en alaine jusqu'au bout de ce récit.

Très joli récit qui parle a la fois du deuil et delà joie, de toutes les émotions que nous pouvons rencontrer en tant qu'humain.