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Critiques de Alex W. Inker (213)
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Un travail comme un autre (BD)

L'électricité, cette invention géniale n'est pas pour plaire à tout le monde. A son arrivée, on la regarde d'un mauvais oeil, d'autant plus qu'à cause d'elle, certains tombent dans la misère. La concurrence avec les machines n'étant pas tenable. Roscoe T Martin a pourtant une idée qui lui paraît lumineuse - sans mauvais jeu de mots. Il décide de détourner l'électricité à son profit.



Alex Inker dresse un portrait social et économique des Etats-Unis du début du 20e siècle. On y suit les conséquences de l'arrivée de l'électricité, le délitement d'un couple, la ségrégation, le milieu carcéral, la violence, etc. J'ai suivi le personnage principal avec beaucoup d'intérêt tant le propos est réaliste. Quant aux illustrations - qui rappellent un peu le style des comics d'il y a quelques années - elles sont maîtrisées et détaillées.



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Un travail comme un autre (BD)

Alabama, 1920, Roscoe T Martin est fasciné par cette force plus vaste que tout qui se propage avec le nouveau siècle : l’électricité. Il s’y consacre, en fait son métier. Un travail auquel il doit pourtant renoncer lorsque Marie, sa femme, hérite de l’exploitation familiale. Année après année, la terre les trahit.

Pour éviter la faillite, Roscoe a soudain l’idée de détourner une ligne électrique de l’Alabama Power. L’escroquerie fonctionne à merveille, jusqu’au jour où son branchement sauvage coûte la vie à un employé de la compagnie…

La cellule d’un pénitencier, la décomposition d’un mariage, la terre impitoyable… Une fable humaniste en résonance avec les questions économiques et sociaux actuels. Ht Concarneau. Pas mon kif. Trop bourrin consensuel forme et fond. Momx 0,15 -> Bàl Moul
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Un travail comme un autre (BD)

Alex W. Inker, en adaptant le roman de Virginia Reeves, dépeint un destin tragique marqué par les paradoxes de son pays.
Lien : https://www.actuabd.com/Ratt..
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Un travail comme un autre (BD)

Une adaptation tout en sobriété



Après sa brillante adaptation du roman chinois « Servir le peuple », Alex W. Inker s’attelle à un autre texte : celui de l’américaine Virginia Reeves. L’histoire se déroulait dans les années 20, il choisit de changer légèrement l’époque en la décalant de 5 ans et en la plaçant dans les années 1930 au moment de la Grande Dépression. En le feuilletant, on y trouvera un air de Steinbeck et des « Raisins de la colère ».

La couverture avec ses gros plans sur des visages permet d’aborder plusieurs thèmes : la Grande Dépression, les différentes classes sociales, la condition ouvrière, elle est assez « flash » et met d’emblée en avant le graphisme choisi (semi réaliste voire un peu burlesque).

La mise en page est variée mais sobre. On passe de pages de 3 à 9 vignettes de forme bien symétriques et séparées par une gouttière à des pleines pages semblables à de belles illustrations. Nombre d’entre elles sont muettes, le dessin se suffisant à lui-même.

La narration de ce one shot est très fluide. Le récit est linéaire et fonctionne sur les ellipses. L’ellipse la plus importante (entre la rencontre et le délitement du couple six ans plus tard) est même matérialisée par une page monochrome.

Ce n’est pas un album bavard : pas de récitatifs, dialogues parcimonieux (mais toujours justes) et de nombreuses pleines pages ou planches muettes. On notera d’ailleurs qu’Inker a transformé la relation existant entre Roscoe et son métayer noir car elle était beaucoup trop fraternelle (tutoiement)dans la traduction. Ici la hiérarchie est bien respectée.



L’envers du rêve américain



Tout commence comme dans une comédie des années trente : Roscoe virevolte, marivaude et séduit. On pourrait croire à une œuvre joyeuse vantant l’ « American dream » et un pays de profusion où tout est possible mais cette rêverie se brise littéralement sur la seule page monochrome de l’album et l’itinéraire du héros va nous plonger bien au contraire dans l’ « American nightmare» !

Alex Inker raconte qu’il a été séduit par l’œuvre de Virginia Reeves grâce à l’histoire d’amour entre Roscoe et Mary. Celle-ci est très subtilement rendue tant dans le coup de foudre que dans son délitement. Il a d’ailleurs choisi de doter le protagoniste de ses propres traits et de donner à Mary et Gerald ceux de sa femme et son fils. Il en fait une histoire très personnelle qui favorise l’empathie avec le personnage de Roscoe présenté de façon très humaine. On le voit avec ses défauts (l’alcoolisme et la violence nés de sa frustration) mais on ne peut s’empêcher de le plaindre en voyant qu’il est obligé de mettre de côté ce qu’il aime (l’électricité) pour faire vivoter la ferme de son beau-père. Il doit sauver son couple mais aussi sa ferme : finalement la tâche est trop grande…. C’est un antihéros. Sa destinée est emblématique de bien d’autres. Là aussi tout est suggéré et rien n’est asséné.

Si la première partie met en scène la grande dépression, la majorité de l’œuvre se passe dans l’univers carcéral et en constitue une critique (un peu comme « l’Accident de chasse » qui se déroule à la même période) par sa description des gardiens brutaux et stupides et des codétenus assassins : y survivre y apparait plus dur que de subir la Crise. Le seul espace de liberté, comme dans l’album de Landis et Blair, est celui qu’on trouve dans les livres.

Inker dépeint ici une tragédie : un homme broyé par le système (la Grande Dépression, le cynisme des banques puis l’univers carcéral) dans sa chair comme dans son âme. Celle-ci est redoublée par le personnage du fermier noir encore moins bien traité dans ce sud ô combien ségrégationniste.



Une bd naturaliste haute en couleur à la croisée des arts



Alex Inker a choisi d’éviter la couleur bateau des années 1930 : le sépia. A la place, il nous gratifie d’un orange presque fluo (et de sa couleur complémentaire le bleu qui le tempère). Cette couleur est surprenante mais se retrouve dans beaucoup d’illustrés européens de l’époque : il l’a trouvée dans « Zig & Puce ». Cela donne donc bien un côté rétro et original à la fois, tout comme les trames qui apportent également dynamisme et substance. La couleur orange rappelle également l’uniforme des détenus dans les prisons américaines.

L’écriture d’Inker est aussi très cinématographique par ses cadrages et l’utilisation de la caméra subjective : une page entière est ainsi composée de vignettes noires pour monter l’évanouissement du héros après une rixe. La partie se déroulant en prison évoque, quant à elle, « O’brothers » des frères Coen (surtout la poursuite avec les chiens).

Enfin les paysages du Sud et les paysans en exode rappellent beaucoup les clichés de Dorothy Lange pour la FSA et les portraits photographiques d’Erskine Cadwell et Margaret Bourke White et captent bien l’atmosphère de l’époque.

Jouant des références dans le monde du 7e, 8e et 9 e art, « Un travail comme un autre » devient ainsi une étonnante bd naturaliste à la croisée des arts.





« Un travail comme un autre » n’est que le quatrième opus d’Alex W. Inker ; mais celui-ci fait preuve d’une étonnante maturité tant dans le graphisme que dans la narration et nous propose un album très subtil et très abouti. Cette bande dessinée est aussi très élégante. La fabrication, comme toujours chez Sarbacane, est hyper soignée : un format généreux de 180p, du papier épais, une impression en quadrichromie (crème, orange, bleu aube et marron), une couverture toilée et une belle reliure aspect cuir. L’objet en lui-même est très beau et très agréable à manipuler et possède un côté massif qui sied bien au propos. Une œuvre parfaitement réussie donc, un vrai coup de cœur !
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Un travail comme un autre (BD)

Alabama. Années 20. Crise des fermiers. Grande dépression.

Roscoe est fasciné par cette invention qu'est l'électricité et veut en faire son métier, mais Mary, sa femme, hérite de la ferme de son père. Le voilà contraint d'y travailler. Dur. Il a l'idée d'une belle escroquerie pour les sortir de là. Et ça marche!



On pourrait croire au début d'un "American dream" mais tout tourne au cauchemar ce fameux soir. Arrestation, incarcération, anéantissement de l'homme dans une de ces terribles geôles du sud des États-Unis.



Le graphisme monochrome, mélangeant pop art et burlesque, révèle une véritable recherche artistique. Le visage d'un même personnage peut passer du beau au laid d'une vignette à l'autre. L'expressivité est très travaillée.



Voilà une adaptation graphique du roman de Virginia Reeves réussie. Le récit est poignant, déchirant.



Amateurs de bonnes bandes dessinées, allez-y!


Lien : https://carpentersracontent...
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Un travail comme un autre (BD)

Bien décidée à lire plus de BD en 2021 (genre que j'ai vraiment laissé de côté ces dernières années) j'ai fait une petite razzia en bibliothèque. Première lecture avec « Un travail comme un autre » de Alex W.Inker, une adaptation graphique du roman éponyme de Virginia Reeves.



Dans l'Alabama des années 20, Roscoe T Martin vit sur la ferme de son épouse. Mais il n'est pas agriculteur, il refuse d’être un fermier. Son truc, sa passion c'est l’électricité. C’était d'ailleurs son métier avant de devoir reprendre cette maudite ferme. Cette situation le rend aigri, violent et son couple, tout comme la ferme, est au bord de la faillite. Pour sortir de cette situation, Roscoe, avec l'aide de son métayer noir, Wilson, décide de détourner la ligne électrique de la compagnie Alabama Power. L'arrivée de l’électricité améliore le quotidien de sa famille et le rendement de la ferme. Jusqu’à ce que le branchement provoque un accident mortel. Roscoe et Wilson sont pour l’un envoyé en prison, pour l'autre à la mine…



Sous la chaleur accablante de l'Alabama, le scénario nous fait suivre la longue descente en enfer d’un homme. le destin tragique de Roscoe se mêle à l'Amérique en crise, celle où des millions de fermiers vont mourir de faim, avec en toile de fond la ségrégation raciale, le milieu carcéral et la violence des rapports sociaux. Je n'ai pas lu le roman mais je regrette ici une histoire un peu hachée qui m'aura gênée par moment.



A l’opposé j'ai trouvé le dessin magnifique. le graphisme rétro en trichromie détaille chaque scène et restitue à merveille une ambiance lourde, poisseuse, parfois violente.

Entre aplats de couleurs et trames, les personnages prennent du relief et des dessins en pleine page viennent ponctuer le récit. A ce plaisir visuel s'ajoute le plaisir du touché avec un papier granuleux et bien épais.



En résumé, et malgré un bémol sur la narration j'ai vraiment apprécié cette BD sociale aux traits puissants et sur laquelle plane l’ombre des romans de Steinbeck.
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Un travail comme un autre (BD)

Quand la passion pour un métier vire au drame. Il aime l'électricité, sa femme et son fils, mais pas travailler à la ferme. Il décide de braver l'interdit pour installer l'électricité dans sa ferme et réussit à la sortir de la misère. Mais un drame survient et sa vie entière bascule...
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Un travail comme un autre (BD)

Histoire terrible mais passionnante. Le trait sert bien l'histoire, les expressions du visage sont si bien rendues, les mains sont expressives (vous avez déjà tenté de dessiner une main ? C'est horriblement difficile. Celles-ci sont épatantes). Le traitement en bichromie ajoute beaucoup de force à l'histoire. Je vais le conseiller au Viking (qui lit des BD moins douces que moi, en général)
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Un travail comme un autre (BD)

Cette BD est l’adaptation du roman éponyme de Virginia Reeves.

Cela se passe en Alabama, aux alentours de l’époque de la crise économique de 1929. Roscoe est un agriculteur qui essaie juste de s’en sortir. Il a travaillé auparavant pour la compagnie d’électricité. Il parvient alors à détourner de l’électricité pour pouvoir faire tourner son exploitation. Mais ce détournement va provoquer un accident grave et il va se retrouver en prison.

Le graphisme est en trichromie, noir, bleu horizon et orange pétant, avec une trame (les petits points) grossière et unique pour les nuances. Cela retraduit les impressions d’ouvrages illustrés de l’époque, un côté vintage pour se mettre dans l’ambiance rétro du récit. Le graphisme est du genre réaliste, un peu glauque, la laideur est légèrement accentuée, le trait est épais, les noirs très présents mais contrebalancés par la vigueur de l’orange. Il fait chaud et sec. Ce graphisme sert parfaitement l’atmosphère du récit, il l’incarne même tellement bien qu’il est dur d’imaginer le récit sans ces illustrations. Même sans avoir lu le roman, je trouve que le graphisme a su parfaitement se l'approprier.

C’est le récit d’une descente aux enfers, un récit social. Roscoe n’est pas du genre rebelle, au contraire, il se plie aux contraintes et se fait même bien voir par le directeur de la prison mais sa vie s’écroule tout de même sans qu’il n’y puisse rien. En toile de fond, la chaise électrique apparaîtra comme un leitmotiv dans la narration : l’accident provoqué par Roscoe s’apparente à la mise à mort par cet engin, il sera aussi demandé à un ébéniste de la prison de construire une chaise à cet usage, et Roscoe se portera volontaire pour en concevoir le système électrique… L'histoire dépeint l’Amérique des années 30 dans les états ruraux, et l’univers carcéral de l’époque. Un récit social assez dur, un peu sordide, mais plein de compassion pour son personnage, dans la lignée de Steinbeck.

Parce que le graphisme sert idéalement le texte, parce que le personnage est attachant malgré ses erreurs, et parce qu’il y a un peu du style Steinbeck, c’est une lecture qui vaut vraiment le coup. J’ai aimé.

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Un travail comme un autre (BD)

Comme d'autres avis, j'ai retrouvé ici un air de Steinbeck, d'hommes en blouses de travail et de Californie du début XXè, de racisme, de prisons et de misère. C'est un récit d'une vie, celle d'un homme qui veut travailler de ses mains et avec l'électricité. Rapidement, l'histoire s'installe dans son rythme qu'elle ne perd plus jamais. Ce qui est remarquable, vu le nombre des pages, qui se lit d'ailleurs facilement et plus rapidement qu'on ne pourrait le croire, au vu du bouzin.



Le dessin est parfait pour ce genre de récit, rendant quelque chose de rugueux dans les textures. On sent la toile grossière des vêtements et les planches écaillées. Ça passe par le dessin, l'ambiance est très bien retransmise et permets de ressentir tout le poids du récit. Un excellent exemple de comment articuler le fond et la forme d'un récit.

Le récit, lui, est assez linéaire. On se doute vite de ce qui va arriver, mais l'importance n'est pas vraiment perceptible tout de suite. Par contre, une fois au pénitencier, c'est l'escalade de la violence et de la douleur pour notre personnage. Une sacrée descente aux enfers pour un brave gars qui veut juste bien faire son travail. J'aime le fait que l'accent ne soit jamais mis uniquement sur un "brave homme", puisqu'il a aussi des comportements qui ne conviennent pas, comme avec sa femme. Par contre, c'est un travailleur honnête ou qui essaye de l'être. Et j'aime le fait que ce qui l'anime avant tout soit sa passion pour son métier et la volonté de préserver sa famille. C'est simple, comme beaucoup de gens que j'ai pu croiser dans ma vie, et ça peut mener à des conséquences désastreuses. A partir de l'accident, on sent que l'auteure veut nous montrer le délitement de ce qui fait la vie de cet homme, mais aussi par là une critique de nos institutions, des pouvoirs et des humains. Que dire de ces gardiens de prisons si sadique, de ce jugement qui semble joué d'avance, de cette douleur de la séparation d'un couple ? La fin est assez cruelle, puisque rien ne reviendra à la normale et que tout restera dans cette déchéance humaine, avec une sorte de fin ironiquement noire.



Je suis très content de cette lecture, c'est le genre de BD qui arrive à faire ressentir tout ce qu'elle veut dire, le retransmet par le dessin comme par le texte, nous montre une cruauté humaine qui n'est jamais voyeuriste et pose des questions sur la façon dont nous nous traitons dans notre propre société. C'est un rappel de ce que purent être les lois dures et le pénitencier de ces années-là. Je ne connais pas les prisons actuelles mais je me demande ce que ça donnerait ... Bref, une lecture prenante et qui se dévore comme un rien, une chaude recommandation !
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Un travail comme un autre (BD)

J'ai aimé cet album pour le talent d'Alex.W.Inker à créer l'ambiance bien particulière de l'Alabama du début du XX ème siècle. On retrouve le contexte déjà décrit par des auteurs comme Steinbeck dans des souris et des hommes, d'une pauvreté liée à la désorganisation du système esclavagiste et d'une industrialisation encore en devenir. J'ai beaucoup apprécié l'originalité du dessin et des couleurs,la variété du format des planches qui soutiennent parfaitement le texte et mettent en exergue les émotions. L'histoire est tirée du roman de Virginia Reeves que je n'ai pas lu. Je suis donc dans l'incapacité de mesurer les libertés qu'A.W.Inker a pris ou pas avec l'œuvre originale. C'est une histoire violente parce qu'elle met en scène l'injustice et les drames qui peuvent anéantir toute une vie. Elle décrit un destin terrible auquel le personnage principal ne peut échapper.

Ce que j'ai moins aimé c'est qu'au delà de l'impact du contexte socio- économique sur le drame qui va se jouer,les personnages principaux ne sont pas attachants. Là où j'aurais aimé trouver de la solidarité,de l'amour,de la compréhension, je n'ai trouvé que de l'égoïsme et du jugement intransigeant. Je pense surtout à Mary,la femme de Monsieur Roscoe qui n'endosse aucune responsabilité dans l'accident qui va conduire" son homme" à la prison et qui va même monter leur fils contre lui. Dès le début on la voit tout mettre en oeuvre pour le contraindre à répondre à ses propres aspirations au mépris de sa passion pour l'électricité et lorsqu'il commet l'irréparable involontairement elle le condamne sans le moindre état d'âme. Cette personnalité en arrive presque à minimiser le rôle du contexte social dans le malheur qui s'abat sur cette famille pour recentrer sur les responsabilités individuelles. Je suis tentée de lire le roman de Virginia Reeves pour vérifier si je retrouve la même impression.
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Un travail comme un autre (BD)

Billet commun entre le roman graphique d’ALEX W.INKER et le roman de VIRGINIA REEVES qui a inspiré W.INKER.

La richesse évocatrice du verbe ou la puissance émotionnelle du trait, deux miroirs d’une même histoire, celle de Roscoe, jeune électricien employé au déploiement de l’électricité dans l’Alabama du début XXème siècle , envoyé en prison pour un acte conscient d’incivilité qui le fera basculer malgré lui dans un engrenage tragique avec la mort d’un innocent.

Tout le poids d’une décision impulsive de survie qui se transforme en drame de toute une vie. Pour sauver sa famille de la misère, Roscoe va briser le destin de ceux qui l’aiment, sa femme, son fils, et la famille de Wilson, celui qui l’aidera par loyauté dans son larcin fatal et qui subira lui aussi la prison.

Une belle histoire de dévouement infaillible, de filiation perdue, d’amour écorché, de culpabilité profonde, une histoire qui vous prend aux tripes avec l’écriture ciselée de VIRGINIA REEVES ou les dessins foudroyants d’ALEX W.INKER. Electrisant !

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Un travail comme un autre (BD)

Une ligne d’une force rare, un usage puissant et subtile de trames, de superpositions, d’ombres, le tout en deux couleurs – un rouge braise et un bleu aube –, une tentation expressionniste comme dans un cartoon pour adulte ou, encore une fois, une scène de théâtre lyrique : Un travail comme un autre déstabilise et prend le risque d’exagérer et de repousser.
Lien : http://www.bodoi.info/un-tra..
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