AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Alexandra Connor (14)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
La trahison de Rembrandt

N° 1526- Janvier 2021



La trahison de Rembrandt – Alexandra Connor – Éditions Prisma.



Ce roman met en scène le monde de l’art et des marchands de tableaux de nos jours, entre Londres Amsterdam et New York. Il y est question de lettres écrites au XVII° siècle par la maîtresse-servante de Rembrandt qui est aussi la mère d’un garçon, Carel Fabricius, né bien des années auparavant alors que le peintre était encore jeune et inconnu, de sorte que, au départ, il ne sut rien de sa paternité illégitime ni Carel de sa filiation naturelle. Les hasards de la vie ont fait qu’il est devenu son meilleur élève et aussi son singe, son faussaire. Ainsi Rembrandt a-t-il signé de sa main des toiles peintes par Carel et c’est ce que révèlent ces lettres, qui, si elles étaient publiées bouleverseraient le marché de l’art et provoqueraient des revers de fortunes. Elles comporteraient en outre une liste tableaux, attribués à Rembrandt et qui ne sont pas de lui. Elles sont en possession d’Orwel Zeigler, galeriste londonien endetté, confronté à la vente d’un authentique Rembrandt attribué à un inconnu. Il est retrouvé sauvagement assassiné. Ces lettres auraient assuré sa notoriété autant qu’elles auraient été la solution à ses problèmes d’argent mais auraient pu aussi être un instrument de chantage ou constituer le mobile du meurtre d’Orwel tant ceux qui en connaissaient l’existence étaient nombreux. Il les a légué avant sa mort à Marshall, son fils et tous ceux qui les ont eu en mains sont morts férocement assassinés, comme si une malédiction mortelle y était attachée, ce qui constitue une menace sur la vie de Marshall. Ces morts n’étaient d’ailleurs pas sans rappeler certains tableaux du maître, ce qui épaissit le mystère. Marshall, même s’il habite Amsterdam, est complètement étranger à la gestion d’une galerie et du monde de l’art, veut découvrir l’assassin de son père : c’est devenu son obsession, son combat, il fouille dans son passé et découvre quelqu’un qu’il connaissait mal mais aussi que le marché de l’art est un milieu interlope et vénal qui, comme les autres, révèle la face sombre et perverse de l’espèce humaine.

C’est un polar comme je les aime, à la fois historique et contemporain avec rebondissements et mystères autours de ces lettres, meurtres qui ressemblent à des exécutions rituelles, morts déguisées en suicides, mises en scènes macabres, tentatives d’élimination, manipulations diverses qui mettent en lumière la perfidie de l’homme, capable du pire comme du meilleur mais bien plus souvent du pire. Il y a une atmosphère de suspicion, de trahison, d’espionnage, de mensonge, de vanité, de cupidité, de duplicité, de vengeance, de vielle histoires d’adultères, de non-dits, de paranoïa et une lourde ambiance macabre. Une belle évocation du genre humain ! Les tueurs qui visiblement sont aux trousses de Marshall sont sans visage, sans identité, mais constituent une menace constante sur sa propre vie. En permanence, on balance entre bluff, réalité et canular ! Grâce à différents analepses, c’est l’occasion d’en apprendre davantage sur la personnalité de Rembrandt, sur ses techniques, pas vraiment quelqu’un de bien cependant selon sa maîtresse et d’autre part, le monde contemporain du négoce de tableaux comporte depuis longtemps des faux, des certificats de complaisance et des expertises douteuses, loin de l’atmosphère bohème qui a présidé à la naissance d’une œuvre plus tard reconnue ou du milieu feutré d’une réussite officielle. La police semble être étrangement absente de cette affaire et en tout cas particulièrement inefficace dans ses recherches à propos de ces différents meurtres. Marshall découvre aussi les secrets de son père, tant il est vrai qu’on ne connaît jamais vraiment ses proches. Quant à ses amis c’est un autre histoire !



Je suis entré complètement dans cette histoire romancée tant elle est prenante. Au départ les bribes d’une vie bien ordinaire donnent lieu à des développements crédibles et passionnants. C’est bien écrit et le suspense y est distillé au long de 530 pages ce qui a constitué pour moi un bon moment de lecture d’autant plus apprécié en cette période un peu bouleversée par le virus.
Commenter  J’apprécie          50
La trahison de Rembrandt

Le monde de l'art n'est pas aussi merveilleux que les produits qui lui permettent de vivre. C'est un peu la leçon de ce roman où l'enjeu est la découverte d'une série de lettres écrites en asile par l'ancienne maîtresse de Rembrandt. Leur médiatisation mettrait en péril tout le système même puisqu'il met en doute une grande partie des oeuvres de l'artiste. Des personnes meurent dans d'atroces conditions répétant des scènes de certains tableaux du peintre néerlandais. Marshall le fils d'une des victimes a envie de découvrir les assassins et de se venger de ce monde hypocrite, sournois, tricheur, voleur, escroc. Sa vie dès lors ne tient qu'à un fil. Mais il aura jusqu'au bout au mépris du danger et la vérité éclatera. Mais est-elle vraiment celle-là ? L'épilogue est somptueux parce que surprenant et totalement inattendu.
Commenter  J’apprécie          50
La trahison de Rembrandt

Alex Connor, auteure de sagas historiques, signe ici un roman haletant .C'est aussi son premier roman policier.

Le galeriste londonien Owen Zeigler vend des lettres anciennes révélant des secrets sur le célèbre peintre Rembrandt au risque de provoquer l'effrondement du marché. Il est assassiné comme d'autres avant lui, victime d'un tueur barbare qui s'inspire des oeuvres du maître. Un voyage au coeur de 3 capitales, Londres, New York et Amsterdam pour connaître la vérité sur ces lettres maudites.

Des meurtres dans le milieu des marchands d'art et une imposture de la part de Rembrandt: voilà qui va rendre la vie de Marshall Zeigler quelque peu mouvementée.



 Pour le premier titre de sa collection Prisma Noir, l'éditeur nous offre ce thriller rythmé et efficacement mené dans l’enfer d’un impitoyable panier de crabes qu'est le monde de l'art . Aux côtés de Marshall, le personnage principal, on se laisse constamment berner par la duplicité des personnages, piéger dans les jeux de dupes, bousculer par les retournements de situation : un vrai plaisir !…et on ne voit pas passer les pages jusqu’au coup de théâtre final qui nous prend totalement au dépourvu !

Un excellent  polar historique qui va ravir bien au-delà des amateurs du genre.
Lien : https://collectifpolar.com/
Commenter  J’apprécie          30
La trahison de Rembrandt

Nouvelle chronique: Auteur: Alex Connor Editions: Prisma.

Résumé: Le marché de l'art est en émoi Owen Zenggler galeriste renommé à Londres viens d'être retrouvé sauvagement assassiné. Déterminé à découvrir qui à tué son père , Marshall décide de mener sa propre enquête dans les coulisses les plus obscures de ce milieu de ce milieu gouverné par l'argent, les impostures et les contre façons. Ses recherches convergent peu à peu vers des lettres du XVIIsiècle révélant un terrible secret sur Rembrandt. Entre Londres, New york et Amsterdam , la vérité sur ces documents maudits suffira t'elle à mettre un terme aux meurtres barbares qui s'enchaînent dans les mises en scènes de plus en plus macabres?

Mon avis: Un peu déçu par ce policier sur le milieu de l'art qui m'a paru long et lent même si au final il se passe pas mal de choses et que j'ai quand même aimé. Un bon thriller tout de même, mais parfois trop de longueurs qui auraient peu être, être pu évité. J'ai trouvé l'intrigue bien ficelé c'est cela qui m'a fait le lire jusqu'au bout. Je remercie encore une fois les Editions Prisma pour ce service de presse qui m'a fait passer tout de même un bon moment lecture.

Ma note: 3.75/5

Retrouvez mon avis sur mon blog comme d'habitude
Commenter  J’apprécie          30
La trahison de Rembrandt

Il est toujours difficile de lire un nouveau livre après un livre qui vous a beaucoup plu… Le danger est toujours là que le suivant semble bien moyen en comparaison, alors qu’il est peut-être bon et nous aurait peut-être enthousiasmé dans d’autres circonstances. Après « Je me souviens » de Martin Michaud, j’ai eu beaucoup de mal à choisir. J’ai pris « La trahison de Rembrandt » car j’aime l’histoire, les arts et les polars, donc le cocktail devait me plaire.

Je vous avoue que le début de ce polar m’a semblé un peu faible et sans rythme. Je m’y ennuyais un peu. Et puis heureusement, sans atteindre le chef d’œuvre, petit à petit l’histoire et les personnages ont fini par prendre tournure et me prendre par la main. L’intrigue se déroule dans le monde de l’art, dans le monde des galeristes essentiellement à Londres, un peu à Amsterdam et une petite incursion à New-York. L’histoire qui se déroule de nos jours fait écho à des lettres écrites aux Pays-Bas à l’époque de Rembrandt, par sa maîtresse, servante et la mère de son fils bâtard qui sans savoir qu’il est son père, deviendra un de ses meilleurs élèves et faussaires, le singe de Rembrandt.

On y découvre le Rembrandt intime, cruel, faussaire, escroc, sans pitié…. Pas reluisant.

Il fera enfermer dans un asile-prison sa maîtresse pour des raisons que je vous laisse découvrir et qui aurait écrit des lettres révélant la vérité sur le peintre et surtout donnant une liste d’œuvres attribuées à Rembrandt mais en fait peintes par son fils bâtard et signées de la main du maître. Si ces lettres étaient révélées au public, le monde de l’art s’écroulerait. Les morts se succèdent. On suit Marshall dont le père Owen Ziegler, possesseur de ces lettres, a été torturé atrocement et tué. Marshall veut retrouver les assassins. L’intrigue est bien menée, nous réserve quelques surprises dont une de taille… C’est agréable à lire même si certains traits de caractères sont assez prévisibles et convenus. Je vous avoue que personnellement, l’image de Rembrandt et du monde de l’art en a pris un sacré coup. Je ne verrai plus jamais un tableau de Rembrandt avec le même œil malgré son génie et son art. En conclusion, « La trahison de Rembrandt » est un bon polar.

Commenter  J’apprécie          30
La trahison de Rembrandt

Habituellement auteur de romans historiques, Alex Connor se lance avec succès dans le roman policier. Une autre façon de voir la peinture et les grands maîtres, et Rembrandt plus particulièrement. A lire, si on a le cœur assez solide pour supporter les agissements du tueur qui s'inspire des tableaux du peintre.
Commenter  J’apprécie          20
La trahison de Rembrandt

Excellent roman policier que cette "trahison de Rembrandt". Alternant entre le XVIIème siècle et l'époque contemporaine, un mystère se construit, le besoin d'une vengeance nait.

Marshall retrouve son père Owen Zeigler torturé et tué dans sa galerie d'art. Les raisons du crime ne tardent pas à apparaître: des lettres écrites par Geertje Dircx ancienne servante et maitresse de Rembrandt. Elles pourraient mettre en péril le marché de l'art mais mettent surtout en danger la vie de ceux qui connaissent leur existence. En effet, les meurtres ne vont pas s'arrêter là et vont mettre la vie de tous ceux qui comptent pour Marshall en danger. Parviendra-t-il à démasquer les coupables et à venger son père? le livre est palpitant mais une fois le meurtrier démasqué vous ne serez toujours pas au bout de vos surprises...

Une bonne soirée garantie!
Commenter  J’apprécie          10
La trahison de Rembrandt

Excellent roman policier que cette "trahison de Rembrandt". Alternant entre le XVIIème siècle et l'époque contemporaine, un mystère se construit, le besoin d'une vengeance nait.

Marshall retrouve son père Owen Zeigler torturé et tué dans sa galerie d'art. Les raisons du crime ne tardent pas à apparaître: des lettres écrites par Geertje Dircx ancienne servante et maitresse de Rembrandt. Elles pourraient mettre en péril le marché de l'art mais mettent surtout en danger la vie de ceux qui connaissent leur existence. En effet, les meurtres ne vont pas s'arrêter là et vont mettre la vie de tous ceux qui comptent pour Marshall en danger. Parviendra-t-il à démasquer les coupables et à venger son père? Le livre est palpitant mais une fois le meurtrier démasqué vous ne serez toujours pas au bout de vos surprises...

Une bonne soirée garantie!
Commenter  J’apprécie          10
La trahison de Rembrandt

Un peu décu par ce policier sur le milieu de l'art qui m'a paru long et lent même si au final il se passe pas mal de choses. Mais entre la logique parano du héros Marshall dont le père galeriste vient de se faire assassiné parce qu'il aurait détenu des lettres denoncant Rembrandt, et ses interventions avec les différents protagonistes tournant au jeu du chat et de la souris et copié sur le même modèle à chaque fois...

Bref cela aurait gagné à être plus court d'autant le sujet (l'escroquerie réalisée par un peintre majeur) en lui même largement défloré dans les premières pages du roman, est suffisamment intéressant Du coup je reste un peu dubitative devant l'épilogue.
Commenter  J’apprécie          10
La trahison de Rembrandt

Vendre des lettres concernant Rembrandt et sa trahison est déjà en soi dangereux pour le monde de l'art mais aussi pour son propriétaire!!!! Owen Zeigler va en faire les frais et son fils, pour qui ce monde était jusqu'alors hermétique, va découvrir encore plus de choses sur son père!!!!



Vous avez entre les mains un polar digne de ce nom: une intrigue bien ficelée, des références historiques, des rebondissements en tout genre et une chute complétement inattendue!!!!



Alors bonne lecture et si au fil de celle-ci vous pensez à d'autres romans policiers comme "DaVinci Code", pas de problème vous avez raison mais vous vous régalerez autant!!!!!
Commenter  J’apprécie          10
La saga dei Borgia. Fine di una dinastia

Dernier volet de la trilogie, toujours bien écrit sous la plume d’Alexandra Connor. Comme pour le deuxième tome, je suis un peu déçue du parti pris par l’autrice sur certains personnages. Je suis également déçue par la fin peut-être un peu brusque.

Mais la trilogie est tout à fait intéressante et très bien rédigée.
Commenter  J’apprécie          00
La Saga dei Borgia. Un solo uomo al potere

Deuxième volet de la trilogie d’Alex Connor sur la famille des Borgia, c’est toujours un plaisir de lire cette écriture facile et palpitante.

J’ai un peu moins apprécié que le premier volet pour le parti-pris de l’autrice sur certains personnages. Il est vrai qu’il s’agit d’un roman et non d’un livre d’histoire, mais je suis un peu déçue de l’image que prend Cesare Borgia, ou encore Lucrezia. Des passages sont un peu clichés…

Mais cela reste tout de même un lecture parfaite pour se détendre!
Commenter  J’apprécie          00
La trahison de Rembrandt

Belle surprise
Commenter  J’apprécie          00
La faute de Margie Clements

Très belle histoire de margie clements : son enfance malheureuse, sa vie professionnelle et amoureuse pleine de rebondissements.

On ne s'ennuie pas un instant. Nostalgie des romans des années 80 où les romanciers savaient écrire de jolies histoires comparées aux auteurs actuels !

Je vais de ce pas lire ces 2 autres romans "les couleurs du rêve" et "de plus loin que la nuit"



Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Alexandra Connor (54)Voir plus

Quiz Voir plus

Jean-Philippe Blondel (assez facile pour les fans)

Année de naissance ?

1964
1970
1976
1982

12 questions
68 lecteurs ont répondu
Thème : Jean-Philippe BlondelCréer un quiz sur cet auteur

{* *}