Citations de Alexandra Ivy (101)
L'amour n'est qu'une illusion fallacieuse dont se servent les hommes pour enfermer les femmes dans un asservissement perpétuel
- Le magicien noir et moi avons eu un léger différent.
- De quel ordre ?
- Je trouvais qu'il devait mourir et il n'était pas d'accord.
(...)
- Je présume que tu as réussi à lui faire accepter ton point de vue...
- Tu peux imaginer ce que c'est que être immortel ? demanda-t-il enfin.
- Les assurances vie deviennent superflues ?
- Le meilleur moyen d'éviter les pourritures, c'est de se cacher sous leur nez.
- Je suis une paria.
- Et pas moi?
Elle soupira avec impatience.
- Je suis instable.
- Tu es une femme. (Son sourire s'élargit.) On s'y attend.
- Crétin.
Styx feula tout bas. Il n'avait à répondre à personne. Pas même à un membre de clan puissant qui se trouvait également être son ami.
- Je suis là pour m'assurer que Salvatore comprend que, la prochaine fois qu'il tentera de s'introduire sur mon territoire, ce sera la dernière.
Une rage folle envahit Cezar et son grognement emplit le couloir d'une menace meurtrière. Le sidhe eut le temps de lui décrocher un regard soudain apeuré avant que Cezar s'élance en avant, resserrant les bras autour de lui et enfonçant profondément ses crocs dans son cou fin.
Une mort prompte, mais pas suffisamment pour empêcher le dernier sidhe d'entrer dans l'arène.
- Vous ne faisiez pas partie des donneurs, si?
Il éclata d'un rire qui résonna dans les ténèbres.
- Non, cara, je ne me prends pas pour Dieu.
- Ouais, c'est ça.
Délibérément, il fit glisser son regard sur son corps svelte, laissant son désir brûlant réchauffer l'air autour d'eux.
- Je ne vous ai pas créée pour être ma fille, Harley. Mais ma reine.
Lui emboîtant le pas sans un bruit, Harley appuya un pistolet sur sa nuque.
- Bonjour, Frankie, murmura-t-elle. Je t'ai manqué?
Lâchant un ignoble juron, Frankie virevolta, l'envie de meurtre brillant dans ses yeux.
- Chienne.
Avant qu'il puisse deviner son intention, Harley frappa l'imbécile sur sa tête dure avec la crosse de son arme. Sous la force de l'impact, il s'effondra, complètement KO.
- Si tu savais.
Avec une douceur à laquelle elle ne se serait jamais attendue de la part de quelqu'un de si grand, Styx la porta jusqu'au lit et recouvrit son corps qui tremblait encore. Il s'étendit alors à côté d'elle, appuyé sur un coude, et la scruta du regard.
- Mon ange?
Il fallut plusieurs secondes à Darcy pour se rappeler comment on parlait.
- Purée, réussit-elle enfin à articuler.
- Qu'est-ce que vous faites? demanda-t-elle, affrontant sans peur le roi des vampires.
Tane poussa un grognement admiratif, attardant le regard sur la légère rougeur qui colorait sa peau ivoirine et sur le feu qui couvait dans ses yeux noirs.
Elle n'avait jamais été plus belle.
Une guerrière qui s'élançait à la rescousse.
A sa rescousse à lui.
Incroyable.
On le craignait, on le haïssait et on le désirait parfois.
Mais jamais, au grand jamais, on ne le protégeait.
Anna soupira doucement, son souffle caressant la peau nue de son torse, puis ouvrit les yeux et le regarda d'un air hébété.
- Cezar?
- Si.
Elle qui s'agrippait auparavant à lui, se mit à le repousser.
- Qu'est-ce que tu fous dans mon lit?
Viper regarda Shay se rasseoir lentement. Refermant les fenêtres, il tendit la main pour reprendre son revolver. Après une infime hésitation, elle le lui rendit et se baissa pour replacer les deux armes dans le compartiment secret.
En se réinstallant plus confortablement sur le siège en cuir, il lui adressa un léger sourire.
- Pas mal.
- Il porte à droite.
Le sourire du vampire s'élargit.
- Oui, je sais.
Shay plissa lentement les yeux d'un air méfiant.
- Tu pensais que j'allais le retourner contre toi?
- Tu n'as pas été tentée?
Ce ne fut que lorsque le poing entra effectivement en contact avec son menton que Darcy comprit que les rêves et la réalité différaient parfois.
Elle s'écroula sur le sol froid et gelé alors que les ténèbres qui attendaient inondaient son esprit.
Ouais, la réalité était une salope.
Sans réfléchir à l'imprudence de son comportement, Abby enfouit les doigts dans sa superbe chevelure. Le cœur battant, elle haletait déjà.
- Je ne veux pas penser aux démons ou aux sorcières et à toutes ces créatures immondes qui cherchent à me tuer.
Il l'enlaça et l'installa à califourchon sur ses genoux, de sorte qu'ils se retrouvèrent face à face.
- Qu'est-ce que tu veux? souffla-t-il d'une voix rauque en lui caressant le dos.
- Toi... (Elle l'embrassa avec toute la force du désir qui brûlait en elle.) C'est toi que je veux.
- J'ignore ce que la fée Morgane veut à Anna, mais j'ai l'intention de le découvrir. Quand on le saura, on pourra l'inviter à une petite réunion de famille.
Un sourire se dessina sur les lèvres de Styx.
- Je vote pour qu'on organise un barbecue.
— Bon, je veux que tout le monde forme un cercle, dit-elle sans se formaliser des froncements de sourcils des bâtards quand elle les invita à se rassembler au centre du vestibule. Maintenant, tenez-vous tous par la main.
— Si vous vous imaginez que je vais chanter Kumbaya, vous avez perdu la tête, marmonna le blond.
À un moment cette femme l’enflammait, et le suivant elle était capable de filer des engelures à un lutin de feu.
Un garou avec un cerveau. Par l’enfer, le monde devenait vraiment dingue.
- Ne revenez-vous pas au lit? s'enquit Jenna d'une voix geignarde.
Il ne prit pas la peine de regarder de son côté.
- Rhabille-toi et va-t-en.
Il ouvrit brusquement la porte et fit signe au garou massif au crâne rasé qui montait la garde dans le couloir.
- Hess.
Tombant à genoux, l'homme colla son front au tapis écarlate avec déférence.
- Oui, sire?
- Nous rencontrons des difficultés à Hannibal. Je veux que vous rassembliez trois de nos meilleurs soldats et chargiez le Hummer avec un arsenal suffisant pour nettoyer une meute de bâtards parias. Nous partons après le déjeuner avec le maire.
(chapitre 4 p.87)