Citations de Alexandra Lange (31)
Il faut savoir se tenir dans un tribunal, même quand le sentiment de la pire injustice vous traverse.
On a tellement utilisé le blanc correcteur qu'il faut gratter des couches et des couches pour retrouver trace du passé, et plus encore pour trouver trace de bonheurs.
La violence n’est jamais causée uniquement par la consommation d’alcool, de drogues ou par le stress. L’homme qui a des comportements violents choisit d’en avoir, et il est toujours responsable de ses comportements.
J'ai décidé d'écrire ce livre dans le seul but d'apporter ma pierre à l'édifice du combat pour les femmes battues. Je ne suis qu'une fille du Nord. Du Douaisis. Entre Lens et Valenciennes. J'ai trente ans. Je n'ai de leçons à donner à personne.
J'ai peur. Peur de l'avenir. Peur de la prison. Peur pour mes enfants. Un an, cinq ans, dix ans... peu importe la peine. J'ai déjà perdu quinze année de ma vie.
Il y a autre chose qu’il répète souvent : « dans presque toutes les affaires de violence conjugale, le déni de la violence est un point commun entre le conjoint violent et sa victime ». Pour ce qui me concerne, j’ai mis du temps à comprendre cette phrase : elle signifie que la victime – elle aussi – occulte souvent le côté anormal et monstrueux de ce qu’elle subit. p ; 18
On dit que le mensonge et le pain quotidien de la violence
J'ai vécu douze années à ses côtés. Douze longues années. Douze années presque uniquement faites de souffrances (physiques et psychologiques) à son contact. Je ne m'explique pas pourquoi je suis restée si longtemps avec lui. j'étais "sous emprise"
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De là à comprendre comment j'ai pu me laisser entraîner dans cette spirale, il me faudra sans doute encore quelques années.
"La violence conjugale est un rouleau compresseur qui écrase tout sur son passage : la capacité de discernement, la faculté de se révolter, le bon sens. C'est comme une maladie qui gagne chaque jour du terrain parce qu'on ne prend pas le temps de la soigner, occupé que l'on est à gérer le quotidien"
"Dans presque toutes les affaires de violence conjugale, le déni de la violence est un point commun entre le conjoint violent et sa victime"
"Les maris violents sont des hommes machiavéliques. C'est sans doute pour cette raison, entre autres, qu'on ne les quitte pas plus tôt."
J'ai voulu montrer le calvaire que vivent des femmes comme moi. Dénoncer le silence de ceux qui savent mais se taisent. Et répondre à ceux qui se demandent pourquoi une femme battue a tant de mal à quitter son tortionnaire.
C'est quand ils vous manquent énormément que l'on se rend compte à quel point les êtres vous sont chers.
Quand on a perdu l'habitude d'être comprise, la moindre attention est un choc émotionnel intense.
Mon coeur parlait et c'était bien la dernière chose qu'on pouvait baillonner
La violence conjugale est un rouleau compresseur qui écrase tout sur son passage : la capacité de discernement, la faculté de se révolter, le bon sens.
Comme toutes ces femme, elle était seule, désespérément seule derrière les portes closes du foyer pour vivre cette misère invisible aux autres.
Comme toutes ces femme, elle était seule, désespérément seule derrière les portes closes du foyer pour vivre cette misère invisible aux autres.
comme toutes les jeunes filles de son âge, elle rêvait du prince charmant, avec lequel elle aurait de beaux enfants et un foyer heureux.
Comment peut-on "faire semblant" à ce point? Et moi, comment ai-je pu me mentir si longtemps?