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Citations de Alexandra Strauss (49)


Le dessin comme la musique doit entrainer celui qui le regarde dans les sphères intérieures de sa conscience.
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Son parcours depuis le début n'est que cela: un refus du rationalisme et du naturalisme.
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Pour Odilon, si l'on s'interroge face à ses dessins, si l'on réfléchit ou si l'on rêve, c'est qu'il a atteint son but. L'art doit suggérer plutôt que représenter. poser des questions plutôt qu'expliquer.
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Gustave Fayet reste muet. les œuvres le frappent par leur lyrisme, le contraste des teintes utilisées, la subtilité, la délicatesse du traitement de leur sujet, la liberté extrême de l'imagination. il sent qu'il est témoin d'une entreprise extraordinaire.
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Il dessine en suivant des impulsions nées d'un sentiment et d'un instant précis de sa vie, mais le travail l'emporte toujours vers l'inconnu.
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Odilon comprend la nécessité de dépasser le romantisme mais la voie réaliste ne lui parait pas la plus juste. il aimerait peindre l'état de son âme. Atteindre à la justesse mystérieuse d'un vers de poésie.
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Nous allons tous faner et mourir comme de vieilles fleurs qui retournerons à la boue. Nous ne sommes rien de plus que des organismes vivant doués de conscience.
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la société vous demande toujours de choisir votre camp. les gens sont incapables de mélanger les contenus des tiroirs, de construire des ponts entre des mondes qui sembles contraires.
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copier est la première des grandes leçon en peinture. copier les anciens et dessiner d'après nature. l'artiste nait des moyens qu'il se donne.
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Le travail marquait le temps. Il le remplissait, l'attestait. Il était le signe que l'on adressait aux autres, mais aussi, et peut être principalement , à soi même. la preuve que l'on existait.

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Jérôme se sentait fragile. Pour se protéger du monde - et en premier lieu de lui même - il s'efforcer de ne penser qu'à manier la plume et le pinceau, copier d'après nature, dessiner et peindre.
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Mes mains ne tremblent plus. je pose les pieds sur le petit coussin bleu qui les rehausse et permet à mon sang de circuler plus aisément, et je prie dieu afin qu'il le prête suffisamment de sérénité et de vie pour mener à bien ce que je commence ici.
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Si ma curiosité pour le monde n'avait été aussi intense, je me serais sans doute retirée dans un couvent où j'aurais mené une vie plus sage que dans la société des hommes qui me paraissaient souvent fous et mauvais. Mais le goût de la science était ancré en moi, et, lorsque ma mère mourut, je repris es activités.

Chapitre 1
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De même je me rendis compte que j'avais aux côtés de ma mère accumulé plus de connaissances que quiconque, plus même que la supérieure du couvent, presque autant que certaines vieilles princesses qui vivaient là leurs dernières années et qui avaient côtoyé dans les cours royales des savants et des poètes. J'en fus surprise. Je découvris que penser était une activité réservée à quelque-uns et je compris le danger d'être différente.

Chapitre 1
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J'avais sept ans lorsque Postellina s'aperçut de mon existence et m'introduisit dans ses appartements. Postellina intimidait ses gens, et elle aurait pu rester pour moi, sa fille, une étrangère effrayante si je n'avais découvert à ses côtés le plaisir de l'étude. J'ignorais tout du monde et ne me doutais pas que la science de ma mère était bien peu commune.
J'appris le latin et le grec comme on apprend les règles d'un jeu ou les paroles d'un refrain populaire, avec facilité et entrain. Par-dessus l'épaule de ma mère, j'étudiais la géographie du monde des Anciens et lisais à voix haute de vieux recueils de médecine.

Chapitre 1
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Moi, Aleyt van Meervenne, épouse Bosch, je ne suis pas femme de lettres, mais je suis une lectrice attentive et régulière des oeuvres de mon temps comme de celles des temps passés, et j'espère avoir suffisamment d'instruction pour être à la hauteur de ma tâche.

Chapitre 1
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Il avait dans l'idée de réaliser un triptyque qui illustrerait le triomphe du Mal, un sujet qui le passionnait. Sur le premier panneau, il voulait peindre l'irruption du Mal chez les hommes avant la naissance d'Eve et le péché originel Sur le second, l'on pourrait voir les péchés triomphants dans l'ensemble de la société humaine. Sur le dernier, l'arrivée des pécheurs en enfer.

Chapitre 13
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Quel sens cela avait-il de se retirer du monde ? La question tourmentait régulièrement Jérôme et revenait dans nos discussions. (...) Fuir la communauté humaine, s'épargner les douleurs du quotidien, se consacrer à sa propre pureté, était-ce là vraiment une attitude louable ? N'était-ce pas plutôt une forme raffinée de l'orgueil ? L'homme qui se plongeait dans le coeur de la vie et s'en sortait dignement n'était-il pas celui qui méritait d'être sauvé ? Jérôme ne savait comment répondre à ces questions.

Chapitre 13
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Alors, face au miroir de l'âme humaine dont il s'efforçait de fixer les peu glorieux contours, il arrachait de l'obscurité les parcelles d'un monde fantastique, et le temps passait comme un rêve, traversant sa conscience d'images imprécises et troubles. Monstre aux pattes de grenouille cuisinant à la poêle des morceaux de membres humains, démon à la peau bleu pustuleuse tournant la broche où grille un homme, chat ailé aux griffes d'oiseaux acérées, femme à la tête d'oie, cygne navire flottant dans les airs, rat ricanant vêtu comme un bourgeois...

Chapitre 13
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Les couleurs, son contact le plus direct avec la création, lui permettaient de vivre les lumières plus longtemps qu'aucune lumière ne durait, de pénétrer en elles, d'être lumière. Il devenait aube, crépuscule, mais aussi mousse, roche et peau. Les sujets, c'est cela aussi, posséder et être possédé, un paysage, un visage, un fruit. Il appréhendait la sainteté et le mal, la béatitude et l'enfer.

Chapitre 13
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