Il se réjouissait que les heures fussent si longues. Il souhaitait qu'elles ne passent pas. Ni les jours. Ni les mois. Rester éternellement dans le travail se faisant, dans la course du soleil suspendue.
Chapitre 13
Jérôme s'enfermait dans son atelier et l'univers se réduisait à ce lieu. Les sujets qu'il peignait prenaient une réalité que ne possédait plus le monde tant il trouvait dans le geste de peindre l'essentiel.
Chapitre 13
Dans les moments proches du néant, les rêves s'insinuaient, violents et amers. Les prières montaient vers Dieu et des visions le visitaient.
Chapitre 13
Une main qui n'était pas humaine avait déclenché en lui le flux de la création. Il Lui rendait grâce.
Chapitre 13
Dans cette pièce vide et vierge de tout souvenir, il allait s'enfermer avec ses rêves et ses visions. Le voyage en terre lointaine dont il rêvait enfant, il le ferait dans ce lieu que nulle silhouette familière n'avait jamais foulé.
Chapitre 12
Cette année-là, la première de notre vie commune, lorsque je vis le printemps revenir, je me laissai envahir par toutes sortes d'humeur tristes. La vie avec Jérôme avait rendu passionnantes et précieuses les longues nuits d'hiver, quand le temps pour nous deux s'était comme effacé, mais j'avais conscience qu'avec la fin des froids s'achevait un épisode qui ne reviendrait pas.
Chapitre 5
La recette pour danser sur un film Bollywood : pieds nus et vêtu(e) de vêtements aux couleurs scintillantes, lève ta main comme pour dévisser une ampoule au plafond, mets l’autre vers le bas comme si tu caressais la tête d’un chien... Ajoute un bindi (point rouge) au milieu de ton front, et c’est parti !
Le tournage d’Apocalypse Now, film sur la guerre du Vietnam, fut « apocalyptique ». Tourné entre 1976 et 1977 aux Philippines, il fut interrompu par un typhon, la crise cardiaque de l’acteur Martin Sheen, la disparition des hélicoptères prêtés par le dictateur philippin (qui s’en servait aussi pour combattre ses opposants) et la révolte de l’équipe contre leurs conditions de vie épiques dans la jungle. Le réalisateur Francis Ford Coppola, qui avait investi son argent personnel, menaça plusieurs fois de se suicider, et ce tournage lui fit perdre plus de 40 kilos. Quant au montage, il dura 3 ans...
" Le temps qu'un nuage traverse le ciel, les trace disparaissaient"