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Critiques de Alexandre des Isnards (100)
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L'open space m'a tuer

J'hésitais depuis longtemps à acheter et lire ce livre.

Repéré aujourd'hui en version poche. Je me suis laissé tenter, et je l'ai dévoré.

De la première page, la première ligne, à la fin, je me suis laissé captiver, parce que c'est du vécu, du vivant, du parfois drôle mais souvent triste ...



"Petite poucette" de la fameuse "génération Y", j'ai évidemment souvent, le plus souvent travaillé en open-space ... comme je dis, ça fait longtemps que ca n'est ni ouvert ni spacieux hein ... ne nous faisons pas d'illusions !

Les auteurs et les anecdotes le montrent bien : espace où tout se joue en vase clos, malgré le turn-over élevé, le stress, la fatigue, les petites manies de chacun, les horaires délirants ...



Le monde du travail vu par les trentenaires d'aujourd'hui ... oui, nous évoluons dans les nouvelles technos, le web, la pub, la com, le marketing ... des métiers qui parfois se vident de sens, au profit d'une gestion comptable étriquée, au prix d'une vie sociale absente ou sans intérêt, d'une santé qui se dégrade (malaise vagal, nuits blanches, enchaîner les cafés ... on n'a pas tous "tout fait" et heureusement, mais on reconnaîtra tous au moins un collègue qui est en train de "plonger" et on a tous eu des moments difficiles comme ca ... hélas)



A défaut d'être plein d'espoir, un recueil qui sent le vécu
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Facebook m'a tuer

Lu début 2013... pas encore inscrite sur Babelio !!



En rangeant des cartons de documents et souvenirs, je suis tombée sur des notes manuscrites...de cette lecture...J'avais relevé les citations qui m'avaient marquée... mais si aujourd'hui je faisais une relecture, je choisirais sûrement des extraits différents, car ma propre attitude envers les réseaux sociaux a évolué depuis...De réfractaire absolue... j'ai, depuis modulé mes réticences même si je reste très vigilante, et très sélective...



L'évolution s'est faite d'ailleurs largement avec mon inscription et mes implications sur Babelio...Puis j'ai créé un profil Facebook pour des liens professionnels au départ, créer des contacts avec des éditeurs, de libraires indépendants, et des auteurs, aujourd'hui, dont j'ai défendu les textes... ainsi des liens se sont enrichis vis à vis du monde du livre ; je continuais ainsi de me tenir informée... Et plus personnellement des liens avec des proches corses, détestant courriers, mails,

téléphone...pour "dépasser" l'éloignement... !



J'ai un ami de longue date, farouchement CONTRE,

qui se refuse à tout réseau social... Nos discussions sont toujours aussi véhémentes...il a raison en grande partie... toutefois, on peut "utiliser" ces nouveaux modes de communication "positivement"...Et entre nous se maintient donc .. la correspondance classique, manuscrite, abondante avec collages, articles de nos centres d'intérêts...



Je tente, au maximum, de garder un équilibre entre les "camaraderies" seulement virtuelles et les vraies relations...facilitées par FB, à cause de la distance géographique... Par contre, je fulmine quand je constate de plus en plus systématiquement les personnes qui retrouvent des amis, continuant de "tripoter" et de communiquer "ailleurs" sur leur I-phone, en négligeant les vraies personnes présentes... Les dérapages et addictions semblent devenir un comportement généralisé"....



"Facebook est un révélateur et un amplificateur de nos nouvelles façons de "gérer" nos relations amicales, familiales ou amoureuses. Facebook n'est pas seulement un site Internet, c'est un mode de vie. "



"Grâce à Facebook, on récolte ce que l'on « s'aime ». On se sculpte un « moi » avec des gens qui vous admirent, vous cajolent, vous encouragent en échange du même traitement."



Ce que je trouve inquiétant c'est l'amplitude démultipliée des réseaux sociaux...nos comportements avec les autres ont été révolutionnés; inquiétant, car c'est devenu comme la nouvelle norme sociale !!



"C'est intégré, accepté, rentré dans les moeurs. Facebook pense pour vous, gère vos amitiés pour vous. Une journée sans Facebook, et vous risquez de trébucher dans votre vie sociale"



Une relecture me serait vraiment nécessaire pour vraiment "jauger" de mes propres addictions et de mes évolutions de comportement, en la matière...!!!
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L'open space m'a tuer

J’ai évité ce livre comme la peste lors de sa parution en 2008. Je débutais une période longue maladie souffrant de myélopathie cervicarthrosique. Je venais de vivre 11 ans en open space non pas comme cadre mais comme secrétaire commerciale. Je n’avais pas qu’un n-1 (supérieur) mais aussi un n-2, n-3 etc., jusqu’au grand patron qui me convoquait tous les six mois pour que je reconnaisse que j’étais une dinde. Je dirais des années plus tard, au médecin qui m’a aidé pour mon licenciement en inaptitude : « ma maladie est la meilleure chose qui me soit arrivée en 11 ans, c’est ma sortie de secours… » Quand j’ai vu ce livre sur les étagères de la bibliothèque de Langogne la semaine dernière, mon bras et ma main se sont dirigés tout droit sur lui. Je pensais en avoir fini avec mes vieux démons et pouvoir en rire. Je n’ai pas ri du tout. Tout y est : du croissant le matin aux heures sup que tu fais malgré toi en sachant que ton n-1 te dira que tu es une incompétente si tu n’arrives pas à faire le travail en temps voulu. L’ambiance poisseuse de l’open space a ravivé de terribles souvenirs et des cauchemars. Certes ce n’est pas une œuvre littéraire mais une succession de faits, de soumission, bref un témoignage terriblement vivant pour ceux qui l’ont vécu.
Lien : http://pyrouette.canalblog.c..
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Facebook m'a tuer

Dans Facebook m'a tuer, les auteurs ont compilé des dizaines de situations quotidiennes en lien avec le célèbre réseau social, mais aussi le téléphone portable, et Internet en général. Ils expliquent que ces phénomènes ne sont plus seulement des outils, mais font partie d'un nouveau mode de vie, et qu'il est de plus en plus difficile de s'en passer. Bien sûr, les histoires font sourire, mais même si l'on n'est pas autant accro que ça, on peut s'y reconnaître, soi ou l'un de ses proches ! A partir d'exemples concrets, les auteurs nous font réfléchir sur nos pratiques, quel sens on donne à l'amitié, comment se font les rencontres sur le Net, comment on "gère" le quotidien à cent à l'heure et en faisant tout à la fois... En bref, on referme le livre avec l'envie de prendre son temps et de tout débrancher !!! Ok, je vais éteindre mon ordi... Mais laissez-moi terminer ma critique!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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Facebook m'a tuer

Un ouvrage quelque part... effrayant.



D'abord amusant, car l'on reconnait aisément des gens de notre entourage dans la working woman addict à Farmvill, dans les handicapés sociaux greffés à leur smartphone ou encore dans les parents d'élèves qui pensent en savoir plus long que les instits sur le programme scolaire, grâce à Internet.



Et là où ça devient effrayant, c'est lorsque vous réalisez que l'un des profils mis en avant... c'est vous !



Portraits amusants et amusés des "whyers", de la génération Y ou génération 2.0, mais quelque peu flippant parfois.



Lisez, et vous serez étonnés. Vous êtes très certainement quelque part dans ce livre. Et cela éveille pas mal de questionnements. Ce qui est quelque part le but de cet ouvrage.
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L'open space m'a tuer

Bon c'est un petit bouquin, qui se lit facilement sous forme de récit témoignage.

Les héros sont les jeunes cadres dynamiques de grands groupes de conseils, d'agences de communication, ou encore de grandes entreprises, pris dans la spirale des nouvelles formes de violence du management, de la convivialité à outrance, de la flexibilité qu'on fait passer pour de la liberté, la comédie des évaluations... un beau cocktail pour exploser!

C'est drôle mais on rit jaune, très... parfois ça ne fait plus rire tellement c'est vrai !

Enfin, celui qui a connu la grande entreprise ou le conseil, ne pourra que s'y retrouver.

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L'open space m'a tuer

C'est une amie que j'ai rencontré récemment qui m'a prêté cet ouvrage. Nous parlions justement de boulot et de nos propres expériences et elle m'a conseillé de le lire en disant que je me marrerai bien. Effectivement pendant une heure j'étais pliée de rire et il faut vous avouer que c'est extrêmement rare qu'un livre me mette dans cet état.

J'ai retrouvé certaines situations que j'ai pu observer dans mon travail actuel, notamment le nouveau type de management en vogue dans les cabinets d'audit et de conseil : les bureaux ouverts, le rythme de la flexibilité et de la mobilité extrême, les discours sur les valeurs prônées par l'entreprise…

L'auteur nous raconte les sentiments qui animent ces jeunes cadres face à ce nouveau type de gestion : stress lié aux missions, pression indirecte exercée par les managers, deadlines tellement serrés que même en travaillant toute une nuit il est peu probable d'arriver à finir les tâches demandées, manque de reconnaissance du top management. Et les conséquences sont multiples : malaise vagal, ulcère, démissions multiples, flopée de candidats pour un départ volontaire, addiction au Blackberry…

Je comprends ces jeunes qui ont perdu leurs illusions, qui rêvent d'une vraie vie au point de vouloir partir travailler pour des ONG, passer le CAPES pour enseigner ou tout simplement provoquer une tension dans l'entreprise pour pouvoir se faire licencier et toucher les ASSEDIC.

Vous allez me dire : il y a beaucoup de gens au chômage en ce moment et pourtant certains se plaignent de travailler dans des grandes entreprises et de toucher un salaire nettement supérieur à la moyenne française. Je ne vais pas entrer dans cette polémique car pour moi, malgré tous les avantages extérieurs visibles, il peut vraiment avoir une oppression et un mal-être dans ce type de métier.

La fin m'a réellement déprimé et m'a fait prendre conscience de l'importance des choix qu'on doit faire vis-à-vis de son avenir professionnel.
Lien : http://leslecturesdehanta.co..
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L'open space m'a tuer

Quand ce livre est sorti en 2008, les collègues en avait beaucoup parlé. Du coup je ne l’avais pas lu me disant que tous les bons « morceaux » avaient tous été cités à la machine à café. Ce n’est que maintenant que je me plonge dedans et sans regret je suis contente d’avoir maintenant quitter l’open Space. En effet même si le livre est de 2008 il reste très actuel dans sa dénonciation des dérives de cette organisation.

Entre anglicismes, mal être et petits arnaques entre collègues, je suis contente d’avoir quitté le monde de l’entreprise pour passer dans celui de l’enseignement. Ce livre m’a rappelé combien la course à la « performance » peut être usante.
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L'open space m'a tuer

Après Facebook m'a tuer, il fallait absolument que je lise l'autre témoignage du même genre: L'open space m'a tuer. Et travaillant depuis peu en open space, je me suis dit que le livre me permettrait de me préparer psychologiquement à ce qui m'attend! Eh bien j'espère que mon open space continuera à faire exception! Je ne veux pas me retrouver stressée, déprimée, à vouloir me réorienter dans un autre travail sans contraintes! Ce témoignage démontre vraiment que les nouvelles entreprises et les nouveaux managers n'ont plus aucun scrupule, et sont prêts à tout pour se marcher les uns sur les autres. Je tiens notamment à souligner que cet ouvrage fait aussi état en parallèle de la génération Y ("Why?"), les jeunes cadres de ma génération qui sautent d'une entreprise à l'autre pour progresser, évoluer ou simplement trouver mieux ailleurs. Quand on voit ce qu'il se passe dans les entreprises de nos jours, on comprend pourquoi!
Lien : https://mes-reves-eveilles.b..
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L'open space m'a tuer

ceux qui n'aiment pas le style de ce livre ont une vision fossilisée de l'écriture. C'est un style. Il faut être percutant et interpeller, et ça l'a fait sur ce livre.Je ne développe pas et me contente de reproduire citer Sophie Fontanel qui répondait à une grincheuse :

"« Ps5. Lilou, tu trouves qu’ici, c’est mal écrit ? Moi je ne crois pas, bien sûr. Tu dis que tu préférerais qu’on ne fasse pas la faute d’écrire « Y a » à la place de « Il y a », bah on fait comme on sent et, par ailleurs, c’est un conseil que fort heureusement ni Céline (l’écrivain, hein), ni Prévert, ni Bataille, ni Audiard, n’ont suivi…  tu sais, ma formation est universitaire, j’ai fait des études de linguistiques et de la recherche aux Nations-Unies, en terminologie. Je sais beaucoup de choses sur le langage et je sais aussi qu’il doit vivre de bien des manières. Notre manière est juste une option, mais je la trouve rafraîchissante. La plume de Lauren Bastide est spontanée, généreuse, VIVANTE, et son œil (Sciences Po et le CFJ, mine de rien) voit le monde. Quand des réelles fautes d’orthographe se glissent dans ces posts écrits à toute vitesse (et pourtant relus par des sécrétaires de rédaction), c’est bien de nous le dire, et on corrige. Nous travaillons en prise direct avec vous, et je suis fière d’oser un langage aussi abordable. C’est parce que je suis écrivain depuis tant d’années, comme tu dis, que j’ose prendre ces libertés. Quant aux répétitions, ahhhhhhh j’addddodoorre les répétitions… ça me fait penser à de l’incantation, au chant des choses. Dernier point, sur le fait qu’un enfant de troisième pourrait écrire ce qu’on écrit : rien ne peut me faire plus plaisir. Je les trouve assez doués, ces gosses, en fait, quand ils se lâchent. Donc, je compte sur toi pour nous alerter sur les fautes d’accord (qui sont heurk) tu pourrais être notre plan vigipirate ! » "

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Facebook m'a tuer

Facebook m’a tuer n’est pas un roman, mais plutôt un concentré de saynètes mettant en scène nos nouvelles habitudes de vies. Le titre n’est pas super bien adéquat vu qu’il parle non seulement de Facebook, mais également d’autres sites et d’internet en général. Ce fut pour moi une excellente lecture que je vous conseille fortement !



Ce qui est intéressant et passionnant, c’est que ce livre ne condamne pas. Il décèle avec justesse nos comportements (même si parfois les auteurs en font un peu trop une généralité) et les nouvelles dépendances auxquelles nous devons faire face…et quand on met chaque saynètes de bout en bout, Facebook m’a tuer fait assez peur à vrai dire… Ce qui m’a d’ailleurs beaucoup interpeller, c’est à quel point tous ces réseaux sociaux et autres sites internets peuvent faire augmenter un sentiment de solitude (Le chapitre consacré aux conversations virtuelles avec les "Faut qu’on se voit", plutôt que de se voir en vrai est frappant)…Chaque personne peut être à l’affut d’un "like" ou d’un "commentaire" sur sa dernière photo postée, et c’est vraiment interpellant, pour ne pas dire dérangeant…



Bref, lire ce livre permet de réfléchir, et de se remettre en question sur des comportements et des attitudes quotidiennes. Ce livre fait également rire, et se lit très facilement. A conseiller même aux ados qui sont encore davantage accro que nous (enfin…ça dépend :D).
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Facebook m'a tuer

Voilà un livre totalement effarant !







"Effarant", pas dans le sens "mauvais", même si ce n'est évidemment pas le style de bouquin qu'on est susceptible de qualifier de bijou littéraire, mais "effarant" dans le sens où il fait prendre conscience de certaines choses, et c'est pas joli joli !



Facebook m'a tuer, c'est une série d'anecdotes, des petits bouts de vie, d'histoires, de personnes comme vous et moi, qui nous ouvrent une petite porte sur leur quotidien, connectés H24. Des gens "en ligne".



La première chose qui m'a frappée, c'est à quel point leur vie va vite. Ils courrent, ils courrent, les furets ! Sincèrement, j'ai eu l'impression de faire cette lecture sous speed ou sous ecstasy. Ils m'ont flippée, ces gus, à courrir partout ! Courrir où ? Pour faire quoi ?

Ben rien du tout, c'est ça le plus beau. Ils sont tout le temps pressés, à te bousculer dans les escalators du métro, à refuser un rendez-vous avec un(e) ami(e) parce qu'ils n'ont pas le temps, à repousser le coup de fil à leur mère, qu'ils se promettent de passer depuis des semaines... Parce qu'ils ont un agenda surchargé ? Absolument pas. Ils courrent parce qu'ils doivent vite vite vite rentrer se connecter, retrouver le réseau, faire partie de la grande toile du web.



Regardez autour de vous ! Ce couple d'amoureux au resto (et peu importe leur âge !) même plus capable de se tenir la main et de se regarder langoureusement dans le blanc des yeux, chacun de son côté, les yeux rivés sur leur i-Phone. La même chose pour ces deux potes qui se promènent, et qui ne se sont pas vus depuis des mois, qui marchent côte à côte sans se calculer, oreillette dans l'oreille, car ils ont un "appel important à passer". Cette maman, qui, assise sur un banc au parc, surfe sur facebook et lieu de sourire à son fils qui vient de réussir enfin à grimper tout en haut du grand toboggan, et qui menace de se vautrer la tête la première sur le bitlume. Cette jeune fille moderne, qui n'envisage ses vacances que selon les éventuelles photos qu'elles pourrait y faire et afficher à la vue de tous ses contacts pour se trouver au centre de l'attention.



C'est pas glorieux tout ça, hein ?



Et vous savez ce qui l'est encore moins ?



Se reconnaître dans quasiment toutes les situations. Se dire "han, je fais ça aussi." ou "ah ben ça m'est arrivé la semaine dernière, tiens". Et quand les ressemblances s'enchaînent (sincèrement, à part les anecdotes sur les sites de rencontre et de sexe, je me suis retrouvée dans toutes les histoires, pratiquement. Ou au minimum j'y ai reconnu une des mes connaissances proches.



Ben oui, au boulot, quand on prend la pause à plusieurs, on dégaine tous les portables à peine entrés dans l'ascenseur, privés qu'on a été de notre "connexion" à l'INTERNET MONDIAL pendant quelques heures de taff. Quand je vais au resto avec mon mari, mon smartphone est posé à côté de moi, sur la table, et si ça "bipe", je ne me gêne pas pour y jeter un oeil. (je vous rassure il fait pareil, on fait TOUS pareil).



Et oui, je me suis déjà assise dans l'herbe au soleil avec mon téléphone, en envoyant les petits jouer plus loin, les surveillant juste du coin de l'oeil vite fait (bon, il n'y avait aucun moyen qu'ils se mettent en danger, mais n'aurais-je pas du profiter de ces instants ? les couver d'un regard bienveillant ? Leur sourire en leur faisant coucou et en les encourageant à s'amuser ?



Ne vous mentez pas, on en est tous là ! Que celui qui n'a jamais fait une petite visite "culturelle" dans le but de prendre quelques photos et de pouvoir "se la ramener" sur facebook, ou n'importe quel réseau social, en s'identifiant, se géolocalisant, et en faisant un petit selfie devant l'entrée du monument ou du bâtiment à visiter, histoire d'être sûr que tout le monde puisse bien comprendre où il est, me jette la première clé USB !



Alors oui, je me suis reconnue sans surprise dans ce thème, mais j'avouerais que le lire noir sur blanc, constater à quel point le monde entier peut-être contaminé, et déshumanisé à vouloir trop briser sa solitude à coups de pokes et de likes virtuels, au point de délaisser la "real life" au profit de farmville ou d'adopteunmec, juste pour le "plaisir" bien pâlichon de tout "partager" avec ses "amis" sans plus jamais profiter de ce qu'ils ont sous les yeux, ça m'a vraiment fichu une sacrée claque. Je n'aime pas ça du tout du tout. C'est quoi ce monde poucrave, sérieux ?



Ce livre, s'il n'est pas le chef d'oeuvre littéraire du siècle, nous met face à une réalité qui dérange. En tout cas, qui ME dérange. Et pourtant, je sais que je ne suis pas dans les plus atteintes. Je déteste téléphoner, je n'ai AUCUNE appli sur mon portable, à part Facebook. On va dire aucune appli inutile alors ! Et pourtant, si je me regarde attentivement, mon comportement, que je sois seule ou pas, me laisse vraiment un goût amer.



Je voudrais changer, je voudrais consacrer plus de temps et d'attention à la vie réelle qu'à des amis virtuels qui, pour les trois quarts, ne lèveraient sûrement pas le petit doigt si j'appelais à l'aide. Mais je doute qu'un retour arrière soit possible (dit-elle en partageant un avis sur son loisir, la lecture, sur son petit blog, son petit salon virtuel, espérant que 5 ou 6 clampins passant par là prendont le temps de la lire, et peut-être même qu'un ou deux laisseront une trace écrite de leur petit tour virtuel sur mon territoire virtuel. Pathétique, non ?)



Et vous pouvez tous le lire, ce livre, vous ressentirez tous la même chose, parce qu'on est tous comme ça ! (c'est encore pire comme constat !)







Cali
Lien : http://calidoscope.canalblog..
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L'open space m'a tuer

En lisant ce livre, je m'amusais à remplacer les noms par ceux des collègues et ca pouvait coller parfaitement. A lire pour ceux qui en ont un peu marre de leur boulot, ce livre permet de rire et de se sentir moins seul.
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Facebook m'a tuer

Un livre révélateur ?



Je ne sais pas s’il est révélateur ou non. Il pose une évidence. Nous faisons partie de la génération Y (pour ceux qui ne le savaient pas et bien si nous faisons partie de la génération Y) et la norme veut que nous ayons tous un réseau social sur la toile. C’est plus pratique pour garder le contact, pour poster des photos, pour donner des nouvelles et organiser des soirées. L’avantage d’internet, c’est que la barrière de la timidité diminue voire s’efface. C’est plus facile, c’est plus pratique, tout le monde le fait, on se sent moins seul…. Tout ça tout ça. A l’heure où le consumérisme est à outrance, les relations internet le sont aussi et nous changeons.



Pourquoi ce changement ? Parce que l’on s’affiche et ainsi, nos petits secrets se dévoilent, avec ou sans permission. Et d’un profil qui montre qui l’on est, on passe à un profil qui correspond à ce que les gens s’attendent de nous. Est-ce un bien, est-ce un mal ? Je ne crois pas. C’est une autre façon de vivre. Vous avez un personnage d’apparat et votre personnalité propre bien cachée.



Une réflexion ludique sur nos comportements en devenir.



Je vous l’ai déjà dit mais nous sommes dans l’ère du consumérisme et du multitâches. Les frontières entre le pro, le perso, le familial, les relations amoureuses et les relations clients s’estompent de plus en plus. Ainsi, on choisit des partenaires de vie jetables. On se dit qu’on a le temps, que se caser pour longtemps, ce n’est pas si important car l’on se garde une liberté. Le bilan de Facebook m’a tuer montre surtout un grand retour de la solitude. Car nous gardons des contacts beaucoup plus superficiels et l’on ne prend plus le temps pour les contacts privilégiés. Il devient certes facile de faire des connaissances ou de nouer une relation d’un soir. Qu’en est-il de l’amitié et de l’amour ? Nous devenons tous des produits de consommation et nous sommes clients et friands des autres produits.



Ce livre, je l’ai dévoré, et je me suis reconnue dans quelques un de ces chapitres. Bien entendu, je ne me considère pas comme quelqu’un d’exceptionnelle, j’ai plutôt tendance à vouloir me fondre dans la masse. Ce qui ressort de ce livre c’est que les gens ont peur tout simplement. Peur de se dévoiler et peur de la solitude. Il montre que nous sommes tous des animaux sociaux en fin de compte, encore et toujours. C’est juste notre mode de communication qui change.


Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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L'open space m'a tuer

J'ai lu ce livre deux mois après avoir commencé pour la première fois à travailler en open space.

Eh bien j'avais déjà vu ou vécu la moitié des anecdotes !

Attention, il y a aussi pas mal de vertus à l'open space, et personnellement j'y crois. Mais j'ai quand même fait lire ce bouquin à plusieurs collègues qui ont bien (ou mal) rigolé.

A lire avec délectation et sans arrière-pensée.
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L'open space m'a tuer

"Facebook m'a tuer" est un livre qui a beaucoup éveillé ma curiosité! Je me suis dit " Tiens! Un livre sur facebook et les suicides, les dénonciations."



On m'a dit qu'il s'agissait d'extraits de conversation facebook plus ou moins compromettant. J'ai pensé "bof..." à ce moment là.



Après lecture, c'est un livre intéressant, j'aurais bien vu "interdit aux plus jeunes" mais même pas. Ce livre fait référence, aux problèmes dû à la différence de générations, notamment dû à facebook mais également à toutes les nouvelles technologies dans lesquels nous baignons : les ordinateurs, les téléphones, internet, site de rencontres, blackberry, iphone etc....



Chaque partie est courte et évoque un problème dont nous avons plus ou moins conscience. En lisant ce livre, j'ai pu retrouver à chaque partie, pratiquement chacun de mes connaissances. Il m'a permis de comprendre pourquoi j'avais tant de ressentiment d'étaler ma vie en public alors que d'autres le font si facilement. J'ai attendu LE chapitre où je me retrouverais et... je m'y suis retrouvée!



Je trouve que le titre est mal choisi (en référence à "Omar m'a tuer"). Ce livre ne parle pas que de facebook. Je pense qu'il a pu profiter de la notoriété de facebook.



Vous vous sentez trop dépendant de :

- votre téléphone

- internet / chat / msn

- mail

- facebook

- site de rencontre

?



Si vous avez répondu au moins une fois "oui" alors lisez ce livre! (plein d'autres thèmes sont abordés, et puis il se lit en 2 jours).
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L'open space m'a tuer

J'avais entendu parler de ce livre à sa sortie, mais à l'époque je ne travaillais pas encore en open space, alors je pense que je serai passée totalement à côté.



J'ai beaucoup apprécié ma lecture.

Au sujet du style : c'est exactement ce à quoi je m'attendais. J'ai lu d'autres livres dans le genre "anecdotes de boulot", et c'est toujours un peu cette présentation que l'on retrouve. Je la trouve d'ailleurs très claire dans cet ouvrage.



Je travaille dans un milieu différent de celui du consulting ou de la comm, mais qui en est assez proche tout de même. J'ai retrouvé dans ce livre des tas de situations, de descriptions, que j'ai vécu à mon travail. Il m'a aussi permis de comprendre et d'analyser certaines situations. Par exemple, je me rends compte que mon patron est totalement dans le "neo-management"...



Parfois, la lecture de ce livre était dure, car je vivais trop bien les situations décrites.

Mais au final, ça fait plutôt du bien de le lire, parce qu'on se rend compte qu'on n'est pas les seuls dans ce cas, que ce qu'on vit, d'autres l'on vécu avant nous, et je dirais même (mais sans me rassurer pour autant), il y a pire que moi...

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L'open space m'a tuer

J'aimerais dire qu'il s'agit d'une drole satire du monde du travail mais le portrait est un peu trop proche de la réalité pour être une satire. C'est amusant et très vrai. Je conseillerais néanmoins de ne pas le lire (comme moi) pendant les vacances car cela rappelle trop le bureau!
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Facebook m'a tuer

Acheté pour le boulot. Lecture juillet 2015.

Un essai intéressant pour comprendre ce que les réseaux sociaux ont changé dans nos comportements et notre quotidien.

Avis aux amateurs de facebook et autres, c'est assez décapant !

Facile d'accès et représentatif d'une part des internautes, mais une part seulement. L'analyse comprend de nombreux portraits de Face-addict ou téléphone-addict, du cadre qui ne parvient jamais à déconnecter du travail, en passant par la consumériste amoureuse, la surbookée, la mère de famille-espion ... Il y en a surement un qui vous ressemble ?

J'ai même trouvé le mien.
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L'open space m'a tuer

On rit jaune à la lecture de ce livre, écrit comme une suite de sketchs. Vécu de l'intérieur dans des boites (on les reconnait parfaitement, grâce à des jeux de mots aussi faciles que pertinents) qui érigent l'évaluation des gens par le temps passé au bureau !

La critique est plus profonde qu'elle n'y paraît, parce que dans un open space, chacun contrôle l'autre, sans intervention des chefs ; et on a pu, lors des vagues de suicide chez orange, prouver combien ce système peut être destructif pour les personnes !

Le livre retrace, derrière l'humour noir, le stress des jeunes cadres essayant de prouver qu'ils sont bien dans le moule et qu'ils répondent aux injonctions de leurs patrons !
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