Citations de Alexia Perkins (69)
Mais finalement, n'est-ce pas là toute la beauté
de notre relation? Nous ne sommes pas comme les autres, nous ne rentrons dans aucune des cases que le système tente d'imposer. Non, nous, nous avons nos lois, nos jeux, Nous avons tant de colère en nous, nous avons besoin de la laisser sortir.
Tuer ne fait pas de nous des monstres. Non, ce qui
nous rend monstrueux, c'est de nous aimer dans ce chaos.
D'une attraction physique quasiment obsessionnelle, mon désir pour cette femme s'étend désormais à son cerveau, ses pensées, ses joies et ses peines. Elle fait écho en moi, résonne dans chaque parcelle de mon étre comme si elle avait été façonnée pour me plaire. Semblant tout droit sortir du purgatoire elle a kidnappé mon ame et depuis, resserre habillement sa prise sur
celle-ci, y laissant sa marque.
"- Parfois, commence-t-elle dans un murmure, je m'imagine feu et toi, essence. Tu sais ce qu'il se passe lorsque le feu rencontre l'essence ?
Désarçonné par sa question, je ne réponds pas. Elle se lève et, sans un regard, se dirige vers la porte de ma chambre, prête à partir. Avant de sortir, elle me jette un coup d'œil par-dessus son épaule, faisant voler ses cheveux blonds.
- Boom. Un peu comme mon cœur lorsque je te vois t'éloigner, alors que tu n'es qu'à quelques centimètres de moi."
Parce que la vérité, c'est que Scarlett Black est absolument tout. Le feu et la glace. Le blanc et le noir. Le Yin et le Yang. Le pile et le face. Un ange et un démon. Mon salut et ma chute.
On aime la perfection, on tombe amoureux des imperfections.
- Parce qu'il a su m'aimer dans le chaos. Parce qu'il m'a donné envie de vivre lorsque je rêvais de crever.
Je ne reste pas pour celle qu'elle est devenue aujourd'hui.
Je reste à la mémoire de la petite fille incapable de s'endormir seule.
Je reste à la mémoire de cette gamine, terrifiée, qui a eu le malheur de tomber d'un arbre.
Je reste à la mémoire de sa détresse.
Je reste à la mémoire de la première phrase qu'elle a prononcée après de longs mois plongés dans un silence assourdissant.
Je reste à la mémoire de ses larmes qui me déchiraient l’âme.
À la mémoire de ses rires qui guérissaient mes maux.
Je reste pour la seule qui a su m'aimer lorsque même moi,
Non. H est dangereux parce que si l'enfer réside en moi, il est le diable qui ordonne à mes démons de me détruire. Il est mon chaos. Il est mon néant.
La source de mes pires souffrances. La frontière vacillante entre « je vais mal, mais je tiens » et la mort. Il est mes ténèbres, mes larmes et mes peines.
On ne peut pas prétendre aimer correctement si on n'est pas en mesure de s'aimer soi-même.
Parce que la vérité, c'est que Scarlett Black est absolument tout. Le feu et la glace.
Le blanc et le noir. Le Yin et le Yang. Le pile et le face. Un ange et un démon. Mon salut et ma chute.
Elle le dit très bien elle-même, noir plus noir, ça fait toujours noir. Si je n'avais pas su inhiber cette petite voix intérieure, elle m'aurait brisée jusqu'à ce que je la brise. Parce qu'on ne peut pas s'aimer dans le noir, on ne peut pas s'aimer dans le chaos.
Alors j'ai fui. J'ai fui son regard et sa détresse. J'ai fui son amour et sa tendresse. J'ai fui son noir et son blanc. Je l'ai laissée souffrir, persuadé qu'il valait mieux briser son cœur hier que la détruire entièrement demain.
Parce que j'aurais pu t'aimer toute ma vie, H, sans jamais être avec toi. Du moment que tu restais assez près pour être mon oxygène lorsque j'étais à bout de souffle.
C'est tellement frustrant de se dire qu'un seul événement peut absolument tout changer dans une vie.
«Tu verras, ça ira mieux demain»; « Tu finiras par oublier ». Mais ce ne sont que des mensonges. On n'oublie jamais, rien ne s'arrange réellement, on vit avec, c'est tout. Et on finit par dire blanc quand tout est noir. Parce qu'en réalité, personne n'attend de réponse franche. Seulement la moins compliquée.
C'est comme un bouquin pas dingue, tu sais, ceux que tu te forces à finir ? Je vois la vie comme ce genre de livre, le début t'intrigue, ensuite, tu te fais chier, mais tu continues de le lire. Parce qu'un bouquin, ça coûte cher, tu ne veux pas jeter l'argent par les fenêtres, donc tu le termines à contrecœur. La vie, c'est un livre pas dingue ou carrément nul à chier.
Désormais, je connais la définition réelle du mot enfer. Autrefois, je pensais qu'à un moment, nous ne pouvions pas tomber plus bas. Aujourd'hui, j'ai compris que la chute est sans fin. On invente le « fond du trou » pour nous rassurer, nous dire que tout cessera un jour, mais la vérité est bien plus cruelle. Il n'y a pas de fin, on tombe, encore et encore.
La mort nous semble plus agréable qu'une existence plongée dans le noir, justement parce qu'on ne sait pas ce qu'elle cache.
Peut-être est-ce plus supportable, ou peut-être pas.
- Les nuages cachent les étoiles parfois, pourtant, elles ne disparaissent jamais réellement, contrairement à la douleur.
Un matin, tu souffres et puis, le soir même, tu comprends que tout est éphémère. Comme les nuages qui cachent les étoiles, rien ne dure jamais éternellement, pas même la douleur.
J'ai la sensation d'avoir passé ma vie à essuyer des coups, mais si un mec a le culot de la faire pleurer, j'apprendrai à en donner.
Nous hurlions et nous nous brisions le cœur. À nos peines, nous sommes restés sourds. Le regard plein de ténèbres, nous nous sommes tués au nom de l'amour.
Un ostinato!.Voilà ce que nous sommes.
Sans cesse, nous répétons la même mélodie, ses erreurs et ses imperfections. Nous tournons en boucle sur un disque ancien, dans l'espoir que la fin changera. Tu me brises le cœur, je brise le tien. Encore et encore. Un jeu sans fin, sans gagnant, que des perdants aux palpitants défaillants.