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Critiques de Alexis Arend (208)
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Alabama

Pas grand chose à dire sinon que c'est un livre très prenant et excellent..Alabama c'est un merveilleux roman qui nous touche au plus profond de notre âme, de part sa dureté mais aussi cette amitié entre ces deux jeunes garçons, ces espoirs qui ne seront finalement pas vains. Sous forme de conte désenchanté, Alexis raconte une histoire très belle dans la narration et très grave par sa noirceur.

Je ne peux que conseiller de lire " Alabama " on n' est pas transporté dans le pays des rêves mais dans une réalité atroce que nos jeunes devraient lire .Je ne peux que recommander ce roman, probablement un des meilleurs d'Alexis.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Alabama

Une fois ma lecture terminée, je ne peux m'empêcher de me dire "ça s'est passé dans les années 1960" et je n'en reviens toujours pas même si je suis bien consciente que ce soit une réalité et que malheureusement ce racisme existe encore de nos jours quelque soit les religions ou la couleur de peau, l'actualité le prouve tous les jours.





J'ai aimé cette lecture, pas un moment d'ennui. J'ai été transportée dans cet Alabama, j'ai senti les rayons de soleil lors de leurs travaux harassants mais j'ai ressenti aussi cette peur qu'avaient les personnes de couleur de cette époque et la haine qu'avaient envers eux certaines personnes blanches et racistes de l'époque et cela me révoltait.





L'amitié entre Trent et Toby est merveilleusement décrite ce qui nous lie encore plus à eux et font que les sentiments qu'on éprouve face aux différents moments du roman sont forts.





C'est le 7ème roman que je lis de cet auteur, je serai présente encore pour le prochain :-)



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Alabama

Voilà que le dernier Alexis Arend est sorti depuis une dizaine de jours, et vous savez quoi ? Il fait de loin parti de mes préférés de l’auteur. Il faut dire que j’apprécie particulièrement sa façon de conter, en règle générale. Parfois l’histoire est mignonne, d’autres fois originale, mais toujours emprunte d’une sorte de poésie, avec une fluidité et une énergie d’intrigue que l’on ne trouve pas partout. Nous sommes ici entre le thriller et le roman noir



Alors celui-ci, qu’est-ce qu’il a de particulier ? Je vous parlais d’intrigue mignonne, ici non. Non pas qu’elle ait mauvais fond, c’est rarement le cas avec Alexis, mais l’intrigue est dure : la ségrégation dans les états du sud. Nous sommes directement plongés dans une ferme en Alabama où un père vit avec son fils. Ayant perdu sa femme et son deuxième enfant, la vie est rude, les corvées sont plus nombreuses, le temps de repos quasi imaginaire et, pour combler le tout, nous avons donc des Blancs propriétaires qui font appels à une main d’oeuvre Noire. À cette époque (années 60), on a bien compris que la parité raciale n’est pas. Pire encore, l’une est riche et éduquée là où l’autre est pauvre, singée et persécutée. Ici, nous aurons donc deux adolescents qui vont se lier d’une amitié forte dans un contexte particulier : plongés au sein d’un état beau, mais pauvre, nous avons des rôles qui ne coïncident pas vraiment à la « logique » de l’époque : des Blancs sont passés à un poil de la faillite et frappés par les coups durs. Un jeune Blanc ne sachant ni lire ni écrire, face à un Noir instruit qui aime s’évader à travers les pages d’un livre, voici l’univers dans lequel l’auteur nous projette.



Alors l’histoire, elle est « déjà vue », on connait tous ces histoires avec une jeune fille Blanche qui va tomber sous le charme d’un Noir… Histoire de romancer un peu une période plus que critique et une partie de notre histoire qui reste encore discutable. Mais l’auteur ici y met du coeur, de la passion et de l’intelligence. Pourquoi ? Parce que contrairement aux téléfilms de la 6 qui vont nous montrer que l’espoir arrive à bout de toute épreuve… Alexis nous montre que, à cette époque, espoir ou non, on n’échappe que rarement à un destin détestable, que le KKK n’est pas une association caritative, que les idées, préjugés ancrés dans les têtes de générations entières ne s’envolent pas d’un claquement de doigts. Bref, qu’avant tout, cette facette abjecte de l’histoire n’a pas été une partie de plaisir, mais qu’on se doit de s’en rappeler.



L’intelligence de ce livre ? Ça a été de nous faire ressentir tout ça, toute cette horreur, cette haine, cet affront toujours plus fort tout en gardant une part d’évolution des pensées. L’auteur ne nous met pas devant un héros qui va faire changer les mentalités en quelques jours, mais devant des jeunes qui veulent quelque chose tellement fort qu’ils arrivent à en convaincre certains en restant dans l’évidence, pas tous. On sent que les esprits concernés n’avancent pas au même rythme, que d’autres n’avanceront jamais, et on a donc un panel quasi complet d’hommes et de femmes qui vont, à leur manière, tenter d’exister au milieu de tout ça. Alexis a choisi de faire un microcosme dans une ferme, au lieu de nous faire un laïus magistral sur la situation dans son intégralité, et c’est ce qui rend ce livre aussi prenant : nous avons donc un échantillon de la population blanche ou noire à laquelle on va pouvoir s’identifier. Moins de monde, plus de données, plus d’ancrage dans l’histoire.



Et tout ça, fait dans une construction gérée à la perfection : nous sommes ici dans une sorte de legs, un livre remis à Will, convié aux funérailles d’un homme qu’il ne connaît guère. Du coup, nous plongeons dans l’histoire via une mise en abîme, un livre dans le livre qui parle de livres… 😉

Une bien belle manière de rendre hommage à ses personnages, à nous donner des indices sur ce qui a pu se passer pour ce microcosme entre les années 60 et aujourd’hui et tout cela, sans temps morts et sans exagérations !



Nous avons donc des personnages fouillés (même quand ces derniers sont secondaires), des caractères compréhensibles et des réflexions poussées de façon logique avec une prise de conscience dans le temps qui elle aussi se tient.

Entre sourires et pincements, nous avons là un livre vraiment sympathique, sublimé par une écriture fluide et efficace. Le ton change en fonction de personnages, ce qui fait que chaque identité est conservée. Bref, un véritable coup de coeur de par la justesse des mots, en passant par le thème abordé avec sincérité.



Un dernier petit plus non négligeable, la couverture ! J’en parle rarement, parce que j’avoue ne pas trop me fier à ces dernières. Mais celle-ci est belle, colorée et flamboyante. À l’image des descriptions faites dans le livre: j’ai jamais mis les pieds en Alabama, mais c’est tout comme ! Elle donne le ton 😉



Si vous ne connaissez pas l’auteur, je pense qu’il est légitime de commencer par celui-ci qui vous donnera un aspect assez complet sur l’écriture de Alexis, mais aussi sur des messages qu’il fait passer de façon poétique et intelligible : sans jugement, sans fioritures. J’étais restée sur Perdition que j’avais déjà beaucoup apprécié et qui, jusqu’à aujourd’hui, était mon préféré 🙂

Détrôné par le petit frère 😉



En remerciant l’auteur pour sa confiance renouvelée et en souhaitant une sacrée bonne route à Alabama !
Lien : https://jetdemot.wordpress.c..
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Alabama

Il y a de ces romans qui vous prennent comme cela, sans en avoir l'air, et qui arrivent à sublimer le banal, l'horreur et les âmes. Celui-ci en fait partie et je l'ai lu d'une traite.

Je ne connaissais pas cet auteur mais je vais me renseigner sur ses éventuels autres ouvrages pour vérifier si sa plume me séduit tout autant.

Je le recommande aux amateurs de belles leçons et de sagas pittoresques.
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Alabama

L'Alabama en 1963, une terre où la ségrégation, la violence et la haine règnent. Cette histoire dramatique est racontée à travers les mémoires d'un écrivain local. Elle se déroule en parallèle avec l'époque actuelle où un jeune étudiant en droits découvre ce que sa famille, et en particulier son oncle, ont vécu. Un passé effrayant. L'alternance entre les deux époques est très bien construite, c'est une lecture captivante qui a réussi à me faire verser une larme.
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Alabama

🇺🇸📚 Alabama - Alexis Arend 📚🇺🇸



Le livre s'ouvre sur un enterrement, celui de Trent P. Chestwood, un grand écrivain. Will a été prié par la famille de venir aux obsèques de cette homme qu'il ne connaissait pas. Les enfants de l'écrivain lui remettent un livre, le dernier écrit par l'auteur qui va permettre à Will de découvrir l'histoire de sa famille, notamment celle de ses grands-parents Coleman et de son oncle Toby. En effet Trent y raconte son enfance, son adolescence avec son père qui a embauché les Coleman pour monter son affaire et comment Toby et lui sont devenus amis, une amitié dangereuse dans l'Alabama des années 60...



Un coup de cœur! J'ai tout aimé dans ce livre! Aussi bien les personnages notamment Trent et Toby, que le réalisme du climat de l'époque ou encore que le style de l'auteur. Impossible de lâcher ce livre qui nous émeut et nous révolte. Bref n'hésitez pas, lisez-le.

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Alabama

Le commentaire de Martine : COUP DE COEUR!

Permettez-moi de dire dès le départ “my god”, Alexis Arend prend tellement de maturité dans chacune de ses publications. Alabama débute lors de l’enterrement de l’auteur Trent P. Chestwood, où Will et Lyndsay sont invités, mais pourquoi, ils ne connaissent pas cet écrivain personnellement. À la fin des funérailles, les enfants de M. Chestwood vont remettre au couple une lettre et un manuscrit signé de leur père.

Je veux vous dire que c’est difficile de mettre les mots exacts sur ce que j’ai ressentie durant ma lecture de ce récit percutant. Ce récit Alabama, est une histoire qui décrit les conséquences ou histoires horrifiques du racisme, de la ségrégation, de l’esclavage que j’ai entendu. C’est un roman qui nous transporte dans le passé de Will, ce récit est les mémoires de Trent P. Chestwood qui a été le meilleur ami d’un ancêtre noir.

Une lecture que l’on dévore, qui est addictive, elle nous hante tellement cette histoire est impressionnante. On remonte les événements du passé, qui ont été marqué par les différences, par ce racisme, par la ségrégation, des pensées presque normales pour l'époque, mais avec la lumière et le développement du sentiment de vouloir changer les choses.

Les hommes, sont profondément bons, humains et altruistes. Un beau récit qui est une aventure, un voyage à nous couper le souffle.

Alexis Arend démontre une belle sensibilité, avec humilité et sincérité pour ce sujet aussi sensible présentement. En nous amenant dans les années 60, en Alabama ou la ségrégation est présente partout dans l’état. En 1955, le mouvement initié par Martin Luther-King et Rosa Parks contre la ségrégation raciale, a débuté dans l’Alabama. L’auteur soulève la pauvreté, le racisme, le Ku Klux Klan, l’esclavagisme, les différences, etc. Avec tout le talent qu’il détient, Alexis Arend a un don immense dans l’art pour raconter l'histoire et donner au lecteur, la place de témoin, c’est pour toute la grandeur de sa plume et du sujet choisi que j’ai ressenti un coup de cœur pour ce roman.

Je vous le recommande sans hésitation, rappelons-nous Martin Luther King qui décrétait “ I have a dram”, offrez-vous un récit rempli d’amour, d’espoir, d’ouverture et de tolérance.
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...
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Alabama

Nous changeons de répertoire avec ce roman, là où l'auteur nous avait plus habitué à une pointe de fantastique, nous plongeons au cœur de l'Alabama dans les années 60, où les blancs et les noirs vivent difficilement ensemble.



Trent est un jeune garçon, élevé seul par son père fermier en Alabama. La vie est plus que dure jusqu'à ce que ce dernier ai l'idée d'ouvrir un stand pour ravitailler en boisson et repas les quelques personnes de passages. Pour cela, il va embaucher une famille noire, les Coleman. Toby étant de l'âge de Trent va de suite devenir son ami. Mais chacun doit rester à sa place et les évènements vont devenir de plus en plus vindicatifs à leur encontre.



Les relations entre blancs et noirs à cette époque n'ont guère évolué depuis la Sécession. Il ne fait pas bon être une minorité, surtout dans un coin reculé du Sud. Ceux dont les avis sont plus mitigés, voire avant-gardiste, le paient souvent au prix fort de par la présence à tous niveaux du KKK. Des amitiés, des amours peuvent fleurir mais quid des conséquences de la part des plus intégristes. Ils leur faut se méfier de tous.



Ce roman est très beau, fort et émouvant et très dur parfois. Il m'a donné l'envie de relire certains classiques américains, pour pouvoir ressentir cette évasion qu'ils avaient par la lecture. Ils se cachaient pour le faire, ils n'avaient pas le droit à l'instruction, mais ces jeunes se rassemblaient pour vivre un plaisir commun, la couleur de peau n'entrait pas en ligne de compte.



Je suis étonnée de ce tournant dans le répertoire de l'auteur, je ne suis pas la plus à même d'y adhérer car mes goûts vont plutôt vers ses écrits mêlant le fantastique. Pour autant j'ai scotché à cette histoire. Et je suis sûre que vous aussi vous serez percuté par l'ambiance qui y règne.



Enjoy!
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Alabama

Alabama est un gros coup de cœur, avec beaucoup d'émotions vives, à fleur de peau, triste, joyeux quelque fois, un drame insolvable, où l'espoir n'était pas au goût du jour, juste une petite lueur et encore…



« Il n’y a rien de pire au monde, ni de plus éprouvant pour un homme, que d’être pauvre. Excepté le fait d’être un nègre, naturellement »



Si vous n'êtes pas touchés par cette histoire dans l'histoire, car elle a bien existé, c'est que votre âme se perd! L'auteur nous attire dans ses filets pour ne plus nous lâcher, son écriture nous envoute, "Alabama" je ne t'oublierais jamais…



Toby :

"Tu vois, quand je me plonge dans un roman, c'est un autre monde qui s'ouvre devant moi, je suis ailleurs, je vis d'autres vies, je découvre d'autres endroits…"



Alabama en 2013 où Will assiste à l'enterrement d'une personne inconnue, mais il y est invité et en ce jour lui est remis un livre : Dans les années 50 à 60 c'est Trent qui raconte, il est jeune mais va ouvrir les yeux sur un monde qui le révulse, la ségrégation, le racisme, le Klan, les lynchages, sa famille, ses amis, la différence… Mais on y trouve de jolis moments entre Trent et son ami Tobi, juste quelques petits passages où la lumière luit. Juste un peu…



"En ce temps-là, la terre d'Alabama n'était que contrastes. Contrastes dans ses paysages, des étendues sans fin, guère vallonées dans le sud, saupoudrés d'un vert cru et vivant et parsemées de nuances d'ocre et de sépia à perte de vue, et où s'extirpaient du sol, çà et là, des fermes, des hameaux, des bourgades aussi humbles que pittoresques."



Voilà un roman puissant, fort et inoubliable, empreint de passages très poétiques au milieu de ce carnage. Un drame sur fond noir et blanc!



Si vous êtes abonnés à Prime Reading n'hésitez pas à le télécharger, ce que j'ai fait. Deux autres coups de cœur suivront dans mes retours, j'ai décidément bien choisi mes lectures de juillet.


Lien : https://passionlectureannick..
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Alabama

Je suis totalement fan de la plume d’Alexis Arend, dont j’ai lu presque tous les romans (il reste La lueur dans ma Pal). Très proche du genre de Stephen King, Alexis a néanmoins son propre style, à la fois raffiné et redoutablement prenant. Tout en employant souvent des tournures littéraires et poétiques, il sait nous faire oublier que nous sommes en train de lire… C’est déjà une prouesse en soi.



Lorsque j’ai découvert la couverture d’ALABAMA, je suis restée en contemplation un certain moment… Parce que oui, l’illustration est très belle et surtout incroyablement évocatrice. Après avoir lu le roman, je dois dire qu’elle est aussi et surtout impeccablement fidèle au récit.



C’est un roman digne des plus grands classiques, dans lequel j’ai plongé la tête la première et dont je ne suis pas ressortie indemne. Un roman qui m’a beaucoup rappelé le célèbre « Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur » d’Harper Lee, ainsi que certains des romans engagés de Stephen King. Ce fut un moment plein d’émotions.



Vous savez, lorsque vous lisez un bouquin et que vous sentez votre cœur palpiter au rythme des mots, et votre ventre se serrer, la fébrilité vous gagner tandis que vous tournez les pages…



Un livre que vous ne voulez pas lâcher, et auquel vous repensez entre les séances de lecture.



Un livre qui vous fait vivre dans une autre époque et un autre corps.



Un livre qui vous enseigne, qui rend votre esprit plus grand, plus sensible, plus compréhensif.



Un livre qui rend votre âme meilleure.



A LIRE ABSOLUMENT!
Lien : http://lefildargent.over-blo..
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Alabama

😍A la découverte de 🤗

Alabama de Alexis Arend

Auto-édité



Un livre sur lequel j’ai lu de nombreux retours élogieux. J’avais hâte de le lire à mon tour.



Will Mitchell et sa fiancée assistent à l’enterrement d’un romancier qui a mis à l’honneur son Alabama natal dans ses romans, tout en affichant haut et fort ses idées anti-ségrégationnistes et libérales. Will ne comprend pas vraiment pourquoi la famille du défunt souhaite le rencontrer, lui qui n’a même jamais lu cet auteur.

Il récupère alors un manuscrit inédit, le dernier de l’auteur, qui lui révélera un sombre passé vécu par sa famille il y a bien longtemps.



Nous allons remonter dans l’enfance de l’auteur, Trent, et découvrir l’Alabama du début des années soixante et plus particulièrement la ville de Chestwood.

Une phrase du roman résume à elle seule bien des choses : « Mon père me répétait souvent qu’il n’y a rien de pire au monde, ni de plus éprouvant pour un homme, que d’être pauvre. Ensuite, il réfléchissait et s’empressait d’ajouter : « excepté le fait d’être un nègre, naturellement. ». Tel était l’Alabama des années soixante.

Si Trent accepte inconsciemment les directives paternelles et cette vision du monde où les noirs ne peuvent être les égaux des blancs, sa vision de la vie commence tout de même à évoluer doucement au contact de la famille Coleman. Avec Toby, Trent va découvrir un monde au-delà de la pauvreté, de sa condition de paysan : les livres et la connaissance.

Cette amitié naissante entre un jeune blanc et un jeune noir va profondément imprégner Trent et faire de lui cet écrivain libéral et engagé qu’il est devenu. En acceptant que Toby lui enseigne la lecture, Trent va faire un premier pas énorme : admettre qu’un noir lui soit supérieur dans un domaine!



La première chose que l’on remarque en commençant ce livre, c’est la beauté de la plume. L’auteur nous offre une écriture magnifique, subtile et pleine d’émotions. Quelques lignes et on est déjà plongé dans ce livre.

Pour accompagner cette lecture, la B.O. du film Forrest Gump m’a accompagnée et m’a plongée un peu plus dans l’Alabama natal du héros du film.



Un thème particulièrement intéressant de ce livre est l’apport de l’instruction. Le fait de savoir lire, de s’informer et de comprendre ces informations donne un pouvoir énorme à ceux qui le détiennent. Ce n’est pas anodin si on empêchait les noirs d’accéder à l’instruction.

De la même façon, le père de Trent qui besogne toute la journée sur sa terre, reste piégé dans ses vieux préjugés car il n’a pas non plus eu accès à cette connaissance. Ce n’est pas un homme mauvais, mais sa vision du monde est extrêmement limitée.



C’est aussi une histoire d’amitié, au-delà des préjugés raciaux de l’époque. Quand on apprend à se connaître, quand on dialogue, on se rend compte de l’ineptie de la ségrégation et on s’ouvre au monde.

Une amitié qui prend un tour nouveau avec ces adolescents qui osent dépasser ces frontières invisibles pour se connaître et apprendre les uns des autres. Un joli message d’espoir concernant la prochaine génération !



Enfin, ce livre nous conte l’histoire de l’Amérique et des noirs en quête des droits civiques. Une longue quête parsemée de violence qui donnera le jour à différentes lois tout au long des années soixante.

On est plongé dans ce quotidien où les noirs peinent à être considérés comme des êtres humains, alors même que l’esclavage a été aboli en 1865. Cent ans plus tard, l’égalité des droits est encore un doux rêve.

Dans cet état qu’est l’Alabama, la pauvreté de la population entretient ce sentiment de supériorité chez les blancs qui se servent des noirs comme exutoire. Il y a plus faible, plus pauvre, plus miséreux et plus insignifiant qu’eux. Ils s’élèvent en cultivant ce sentiment de supériorité envers ces noirs qu’ils méprisent.

Mais un vent d’espoir souffle de plus en plus fort. Là où les générations précédentes ont courbé l’échine et fait avec, les jeunes sont prêts à s’affirmer et se faire entendre pour obtenir enfin les mêmes droits que les blancs.

Un combat long et douloureux dont quelques récents événements prouvent qu’il reste encore beaucoup à faire.



Un livre qui m’a happé dans son univers et qui m’a boulversé. Une histoire simple finalement, mais qui nous prend aux tripes.

La sublime écriture de l’auteur nous porte tout au long de ce livre, nous fait partager la peine et l’espoir qui se dégagent des personnages.

Merci pour ce magnifique moment de lecture 😍



Pour retrouver ce livre, c’est par ici https://www.amazon.fr/Alabama-ALEXIS-AREND-ebook/dp/B08FH5YWDZ



Retrouvez l’actualité de l’auteur : https://alexisarend.com/ ou sur les pages auteur FaceBook, Instagram et Twitter : https://www.facebook.com/alexis.aaa.39 https://www.instagram.com/alexisarend.strasbourg/ https://twitter.com/AArend_auteur
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Alabama

Au début des années 2010, un célèbre auteur américain du Sud Profond meurt.

A sa grande surprise, un couple qui ne le connaît pas est invité aux obsèques par la famille.

Il se voit alors remettre un manuscrit, le dernier du romancier, qui sont en fait ses mémoires d'enfance. Ils comprendront vite pourquoi.

Commence alors une plongée dans l'Alabama des années 50 et 60, celui d'un racisme acharné et d'une ségrégation qui refuse de lâcher prise.

Dans un récit qui emprunte au thriller, Alexis Arend analyse avec brio et finesse toute la complexité de cette société rurale rongée par la haine mais aussi portée par une jeune génération qui aspire à la liberté et à la tolérance.

Il montre la subtilité des positions, d'un côté comme de l'autre, dans cette période charnière où un ancien monde hérité de l'esclavagisme combat pied à pied le nouveau qui émerge.

Du Ku Klux Klan à Martin Luther King, le décor historique est planté et donne vie aux héros anonymes d'une intrigue où fraternité et violence extrême se côtoient.

Le texte est essentiellement dialogué et Alexis Arend possède un indéniable talent pour cette forme d'écriture.

A titre personnel, je trouve que les quelques parties descriptives gagneraient à une plus grande sobriété, en ligne avec l'efficacité des dialogues. C'est l'unique chose que je relèverais, cependant je suis particulièrement exigeant.

Une excellente opportunité de lecture estivale.
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Alabama

Alexia Arend propose ici un récit poignant et bouleversant sur le thématique de la haine et du racisme dans le sud des États-unis.

Le tout servi par une plume magnifique.

On s'attache très vite aux personnages. La fin m'a fait monter les larmes aux yeux. Je ne vais pas oublier Trent et Toby c'est sûr.

Quand on pense que tout ça (la ségrégation) s'est passé il y a à peine 60 ans, ça me glace le sang.

Je ne connaissais pas cet auteur. Je vais le suivre de près.

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Alabama

Alabama

Alexis Arend

296 pages

Sorti le 15/08/2020



J'ai déjà dévoré 5 romans d'Alexis, si je ne me trompe pas ! Donc, quand l'auteur me contacte pour savoir si je veux découvrir Alabama, je réponds, oui instantanément et le soir même, je commence la lecture simplement pour me faire une idée et là..... Mon cœur s'est rempli d'émotions et à gonfler de bonheur. Et ça fait un bien fou...



Octobre 2013



Will et Lindsay sont invités à l'enterrement de l'écrivain Trent P. Chestwood, qui ne connaissent pas.

Après la cérémonie, ce jeune couple est reçu par les enfants de l'auteur décédé, qui remet à Will, une enveloppe contenant une lettre et un manuscrit.

Et là......



Plus d'une heure à rester devant une page blanche, impossible d'écrire un seul mot et surtout, je ne sais pas par où commencer et je sais pertinent que mon ressenti, ne pourra pas être à la hauteur de ce roman. Je suis tellement bouleversée par cette douce et incroyable lecture.



À peine finis de lire et de faire la connaissance d'Alabama que de chaudes larmes sont montées au coin de mes yeux et qui se sont transformées en un torrent de larmes, je ne pouvais plus m'arrêter de pleurer de bonheur, de joie...



Pourtant, le thème de ces histoires est le racisme dans toute son horreur. Mais ce n'est pas un roman noir, triste, déprimant, bien au contraire.



C'est dû surtout à la manière originale que l'auteur utilise pour nous emporter dans le passé de l'Alabama , le passé de Will, notre passé à nous tous.



Tous mes ressentis continus à se bousculer dans ma tête. Et pour un long moment, tellement que ce livre est tatoué en moi.

Laquelle des émotions, dois-je mettent en avant pour vous convaincre de lire Alabama ? Il y en a tellement qui me tiennent à cœur dans ce livre, ce qu'apporte la lecture, l'amitié, la découverte de ce qui nous entoure, de l'autre, l'ouverture de l'esprit, le racisme, soutenir et appliquer ces convictions....



Vous voyez, il y a énormément de thèmes traités qui se croisent, s'entrecroisent, sont liés les uns aux autres...

C'est tout simplement exceptionnel, extraordinaire.....



Vous savez, je me suis reconnue dans Tobias à un point que je suis devenu ce jeune ado noir, mais j'étais aussi Abe, Trent, enfin tous les personnages, même l'oncle de Trent et ce n'est pas peu dire que d'être rongé par la haine, la peur, la jalousie....



L'écriture d'Alexis à atteinte les plus hauts sommets, elle est fluide, sensible, je dirais même poétique et tellement prenante, elle ne laissera personne indifférent.

En ce qui concerne les personnages, descriptions, ambiance, c'est tout simplement phénoménale, ça vous prend à la gorge, aux tripes, des frissons nous parcourent de la tête aux pieds. On a envie d'intervenir de les aider et on est au plus près d'eux, on est Eux !



J'espère vraiment que vous lirez Alabama et ferez sa connaissance comme moi.

Car, c'est plus qu'un coup de cœur, c'est une bombe littéraire qui va vous exploser en plein cœur.



Je rajouterais que ce roman mériterait d'être publié par une grande maison d'édition et d'être mis dans toutes les librairies, bibliothèques du monde entier. Il doit être lu par tous les lecteurs, que vous connaissiez ou pas Alexis Arend.



À lire impérativement dès sa sortie.



4ème de couverture +bio de l'auteur



« Que Dieu me pardonne, je détestais l’Alabama. Je le haïssais !

L’Alabama était le pays où toute la misère du monde avait choisi d’élire domicile. C’était le pays où se donnaient rendez-vous toutes les haines, toutes les iniquités, toutes les bassesses humaines. Aucune région du globe ne mettait un tel point d’honneur à annihiler la vie d’un homme, à le rabaisser, à lui faire courber l’échine jusqu’à le contraindre à ramper à terre, éreinté, vaincu.

Et, pour tous ceux dont le malheur était de ne pas avoir la peau claire, l’Alabama était tout cela aussi, en pire. Pour eux, il déployait tout son ignoble talent, il déchaînait toute sa noirceur contenue, toute sa dureté réfrénée. Oh oui ! Pour eux, l’Alabama se surpassait.

« Il n’y a rien de pire au monde, ni de plus éprouvant pour un homme, que d’être pauvre. Excepté le fait d’être un nègre, naturellement » , disait mon père.

Ô combien il avait raison ! »



Trent P. Chestwood



Alexis AREND est né en 1974.

Ancien ingénieur, il s’est aujourd’hui tourné vers sa vraie passion : l’écriture. Une passion qui l’habite depuis ses douze ans. Ses romans sont de véritables récits de voyage aux portes de l'étrange, dans lesquels transparaît toujours une très grande humanité, et où l’on y découvre en permanence ce fragile équilibre entre Bien et Mal.

Féru d'auteurs comme John Steinbeck ou Stephen King, mais également Bernard Clavel ou encore Émile Zola, c’est un fou de mots et d’images, un passionné d'Histoire et d'histoires, qui aime tout particulièrement voyager au travers de beaux récits.

N’hésitez pas à le contacter à cette adresse :

alexisarendpro@outlook.fr

ou sur son blog :



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Alabama

Premier livre que je découvre d'Alexis Arend , est là je suis totalement bluffée

Will et Lindsay doivent se rentre dans l'état de l'Alabama , à un enterrement d'un écrivain qu'ils ne connaissaient pas

Ce dernier a légué un livre à Will ,sous forme biographie et de mea culpa .

Le livre se compose en deux parties l'Alabama des années 2000 et l'Alabama des années 60.

En 1960 l'Alabama , connait une forte haine raciale envers les personnes de couleurs.

Trent, n'a malheureusement pas connu une enfance facile le décès de sa mère et de son frère , l'oblige à quitter l'école pour venir en aide à la ferme.

Son père ayant des projets ambitieux, va embaucher la famille Coleman , et là l'histoire débute. Trent se lie d'amitié avec Toby.

Alexis Arendt , nous plonge dans un univers ségrégationniste, où l'amitié entre un enfant noir et un enfant blanc , est intolérable.

Il n'est pas facile de naitre , pauvre, noir et subir les plus ignobles sévices du KKK.

Les deux enfants, vont entretenir , malgré tous ces interdits, une amitié solide.

Pour la communauté noire , cette vie devient invivable , ils se regroupent autour de Martin Luther King, qu'ils voient comme leur sauveur.

L'auteur nous dépeint ,aves brio, cette partie de l'histoire ,nous sommes pris d'attachements envers les personnages , nous avons envie de renter dans le roman, leur venir en aide.

Ce livre poignant , bouleversant mélange d'amitié ,de violence et de racisme, on se sort pas indemne de ce récit

Une écriture fluide, addictive.

Il faut vraiment lire ce roman.



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Alabama

🅲🅾🆄🅿 🅳🅴 🅲œ🆄🆁 !



"𝐿𝑎̀ 𝑜𝑢̀ 𝑚𝑜𝑛 𝑎̂𝑚𝑒 𝑑'𝑒𝑛𝑓𝑎𝑛𝑡 𝑣𝑜𝑦𝑎𝑖𝑡 𝑒𝑛𝑐𝑜𝑟𝑒 𝑑𝑢 𝑟𝑒̂𝑣𝑒 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑐𝑎𝑛𝑑𝑒𝑢𝑟, 𝑙𝑢𝑖 𝑦 𝑙𝑖𝑠𝑎𝑖𝑡 𝑑𝑢 𝑟𝑒́𝑎𝑙𝑖𝑠𝑚𝑒 𝑒𝑡 𝑑𝑢 𝑏𝑜𝑛 𝑠𝑒𝑛𝑠."



Lorsque j'ai ouvert ce livre, je fus aspirée dans une époque difficile où les préjugés et les propos et actes raciales se font ressentir. L'esclavagisme est pourtant aboli, seulement, dans certains états, la haine envers les noirs n'a, quant à elle pas changer.



Alexis nous plonge dans cet Alabama des années 1960 comme si nous y étions. Je foule les terres où Trent à grandit, où Toby et Abe ont travailler dur. J'ai moi aussi subi les colères de certains personnages, ressentant presque - lors d'une colère monstrueuse de leur part - les postillons sur mon visage. J'ai entendu la colère de certains et leurs exaltation devant Martin Luther King et sa lutte contre la ségrégation raciale aux États-Unis.



La plume de l'auteur nous emmène avec lui dans un "monde", une manière de vivre et de pensée qui nous hérisse les poils des bras. Les lieux et les personnages me sont apparu avec une belle aisance, si bien que je pouvais presque sentir la chaleur de leurs corps près de moi.



Les émotions m'ont assaillis, les larmes ont ruisselées le long de mes joues. On ne peut ressortir indemne d'une telle histoire tellement celle-ci nous prends aux tripes.



Et vous, l'avez-vous lu ? Qu'en avez-vous pensé? Si non, qu'attendez-vous pour vous plonger en pleins coeur de l'Alabama ?
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Alabama

Octobre 2013, Will Mitchell, un jeune étudiant métisse afro-americain se rend à Eastwood, en Alabama à la demande de la famille de Trent P. Chestwood, un célèbre écrivain qui vient de décéder.

Il est accompagné de sa petite amie Lindsay, qui elle, est blanche de peau.

S'il ne connait pas cet homme et ne comprend pas pourquoi sa présence est requise, il va vite découvrir que cet écrivain et lui ont beaucoup en commun.

Alexis Arend va vous raconter leur histoire en vous plongeant dans l’Amérique des années 60 et plus précisément en Alabama (un état voisin du Mississippi) où la ségrégation est très forte.



C'est une histoire terrible, soyez prêts à l'entendre.

« Il n’y a rien de pire au monde, ni de plus éprouvant pour un homme, que d’être pauvre. Excepté le fait d’être un nègre, naturellement » , disait mon père.

Ô combien il avait raison ! »

Trent P. Chestwood



*****



Le mouvement des droits civiques lancé par Martin Luther King ou encore Rosa Parks, débute en Alabama en 1955. L'auteur l'a donc savamment intégré à son histoire. Ce mouvement va générer une peur pour certains, une lueur d'espoir pour d'autres ou encore augmenter une haine déjà bien présente pour une autre partie de la population.



Le livre est construit de façon à vous embarquer tout doucement dans la chaleur de l’Alabama des années 60.

Mais ne vous y trompez pas, à moins d’être hermétique à la souffrance humaine, il ne s’agit pas là d’une ballade de santé.

Vous allez y côtoyer la pauvreté mais également le racisme avec notamment le Ku Klux Klan qui n’épargne aucun être de couleur, même s'il s'agit d'un enfant qui a pour seul « défaut » d’être né avec la peau noire.

Ces hommes , ces femmes et ces enfants de couleur sont dépeints avec une force de vie, de caractère qui forcent le respect et l'admiration.



Alexis Arend a ce don de vous raconter une histoire et de vous y plonger directement et irrémédiablement.

A chaque fois, j'ai l'impression d’être présente dans chacune de ces scènes, d’être témoin, sans avoir la possibilité d'intervenir. Je suis écœurée d’assister, impuissante, à ce florilège de haine.

L'impact est d'autant plus grand car les scènes décrites sont révoltantes, les mots choisis sont durs, insupportables, ils vous touchent en plein cœur.



Mais "Alabama" n'est pas que ça ! Non, c'est aussi une histoire où l'espoir est permis.

Rappelez vous le célèbre "I have a dream" de Martin Luther King qui appelle aux changements des mentalités, à l’évolution de notre façon de voir les choses.

Vous verrez alors que l’on peut toujours apprendre d’autrui que l’on soit blanc, noir, adulte ou enfant.

Dans cette histoire, vous allez faire la connaissance d'un homme capable de mettre en berne ses convictions les plus profondes, d'un enfant qui, de par son innocence, ne jugera pas sur la couleur de peau et sera prêt à affronter le courroux paternel parce qu’il voit autre chose dans cet enfant que la couleur de sa peau. Parce qu’il voit la bonté de son âme.

Un enfant qui se montre bienveillant et extrêmement perspicace comme personne ne peut l’être à son âge.



Au vu du sujet traité, j’avoue que j’appréhende d’arriver à la fin (bon, cela devient également une habitude avec Alexis Arend parce que soi la fin me scotche, soit elle me fait pleurer). Et, une fois encore, la fin est sublime et je ne peux m’empêcher d’être perturbée alors que je tourne la dernière page.



En même temps que j'écris cette chronique , il m'est étrange et difficile de devoir vous préciser la couleur de peau des protagonistes, de devoir associer un être humain, une personnalité à une couleur de peau, comme si cela devait changer quelque chose, comme si ce détail était important.

Il me vient alors à l'esprit cette phrase "On ne naît pas raciste, on le devient".



"Alabama" sort aujourd'hui et je ne peux que vous conseiller ce livre qui parle d'amour, de tolérance.
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Alabama

Chers amis lecteurs, bonjour. Je viens vous parler de ma dernière lecture à savoir : Alabama de Alexis Arend - Auteur . Un sp qui m'a était confié par Jenn Glt . Un roman qui est un énorme coup de cœur et qui nous ramène à un passé très trouble aux États-Unis. Nous faisons la connaissance de Will et Lindsay Mitchell . Ils sont tout les deux venus rendre un dernier hommage à Trent P. Chestwood. Trent était un ami d'enfance de la maman de Will. En arrivant ils ne le savaient pas, mais, dans ses dernières volontés il avait exigé qu'un manuscrit soit remis à Élisabeth sa mère, malheureusement elle mourut quelques mois avant . C' est donc lui qui en hérita. Qu'allait - il y trouver ? Tout simplement l'enfance de Trent et des siens . Un Trent qui perdit sa mère et son frère très tôt de la grande fièvre qui ravagea la région en 1954 . A partir de là son père eu un rêve fou ouvrit un restaurant. Pour cela il avait besoin de main d'œuvre. Il fit appel à un couple de personnes de couleurs, ce qui a cette époque ne se faisait pas . Il se prit d'amitié pour leur fils . Malheureusement, cela ne sera pas du goût de tout le monde. C 'est ainsi que vont jaillir les démons de la colère du racisme. Même si il ne le dit pas à haute voix Trent ne peut qu'admirer ce combat. Un roman fort et puissant qui parle sans détour des conditions des habitants de l'Alabama dans les années 50, de racisme, des lois segregationnistes en vigueur mais aussi l'apprentissage de la lecture, de l'évasion que cela apporte. Une lecture courte mais qui ne m'a pas laissé indifférent. Un très très bon moment de lecture.
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Alabama

❤️🖤❤️ Coup de coeur intense et violent !!! 🖤❤️🖤

Je suis chamboulée... Cette histoire m'a prise aux tripes et m'a tordu le coeur à plusieurs reprises... On plonge dans l'Alabama des années soixante, 100 ans après la libérations des esclaves noirs, mais on s'aperçoit rapidement que peu de choses ont changé... La suprématie blanche est redoutable et traite les personnes de couleur comme du bétail à dresser. Oh là là... j'en ai encore des frissons ! Pourtant, une amitié se développe entre Trent, un jeune blanc, et Toby, un noir qui a une maturité incroyable pour son âge. Mais en Alabama, il vaut mieux pas fraterniser avec les noirs, le Klu Klux Klan y veille... Ce récit a fait surgir un geyser d'émotions en moi et je vous assure que je n'oublierai pas ce bouquin de sitôt. La plume sensible et profonde de cet auteur m'a conquise, je dois absolument lire ses oeuvres précédentes.
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Alabama

Will Mitchell, un jeune étudiant métisse afro-americain se rend à Eastwood avec sa copine blanche , en Alabama à la demande de la famille de Trent P, un célèbre écrivain qui vient de décéder.

Les descendants de Trent P. lui donne une lettre et un livre.

Il va comprendre se qui le lie à Trent P. cet homme à était le meilleur et seul homme blanc de son grand oncle Toby.

Et le livre retrace leur amitié dans les année 60 au temps de Martin Luther King.

Un livre fort sur le racisme : ces codes, ces lois démoniaques
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