Alexis Nesme

Jules, Julien, Julie, Juliette, toujours un classique.



Un de ses prénomés restent plus mémorables que les autres, parmi les auteurs classiques de Littérature Jeunesse, Jules pour Jules Verne.







Celui-ci deviendra un maitre incontesté de la grande aventure, reconnu aussi pour être un visionnaire sur les possibilités de l'imaginaire.



Jules Verne imaginera en effet des courses contre la montre incroyable à travers le monde, déployant au passage de grandes richesses culturelles.



Il dépassera également les limites imposées par les moyens techniques de son époque, nous faisant descendre sous terre et aux fonds des eaux, repoussant encore les moyens humains jusqu'à la lune.



Il créa un véritable univers propre Steampunk enrichi de technologie moderne.



Ces personnages laisseront leur marque dans l'esprit de ceux qui les auront croisé aux fonds des pages, le redoutable capitaine Nemo, l'intrépide Phinéas Fogg.







Mais qui est Jules Verne, jeunes lecteurs?



Nous aimons interroger Wiki pour enrichir nos connaissances.







Allo Wiki?



" Jules Verne, né le 8 février 1828 à Nantes et mort le 24 mars 1905 à Amiens, est un écrivain français dont l'œuvre est, pour la plus grande partie, constituée de romans d'aventures évoquant les progrès scientifiques du xixe siècle...







Jules Verne est populaire dans le monde entier ; selon l’Index Translationum, avec un total de 4 702 traductions, il vient au deuxième rang des auteurs les plus traduits en langue étrangère après Agatha Christie[1].



Il est ainsi, en 2011, l'auteur de langue française le plus traduit dans le monde[2].



L'année 2005 en France a été déclarée « année Jules Verne », à l'occasion du centenaire de la mort de l'écrivain...".







Merci Wiki.







Les adaptations sur grand écran, petit écran et sur roman continuent de transmettre et faire connaitre l'auteur.



Il existe même du Jules Verne en BD.



La preuve. Cet album.



Jules Verne ne sera pas le dernier pour proposer des robinsonades perilleuses, on pense à " Deux ans de vacances", où un groupes d'ados en voyage scolaire finissent échoués sur une île et il y a enfin ce titre: " Les enfants du capitaine Grant".



L'auteur, toujours attaché à ses héros conquérants et voyageurs, imagine cette fois un couple d'écossais, Edward et Helena Glenervan.



Ils sont d'une position sociale confortable financièrement et sont dans l'âme généreuse lorsqu'ils engageront leurs moyens pour retrouver le Capitaine Grant.







Quelques jours plus tôt à bord du navire de son cousin, Edward assiste à la pêche d'un énorme requin.



À l'intérieur fut avalée la bouteille contenant le message de S.O.S. du Capitaine. La providence.



Mais où est-il?



Ses enfants le pensaient perdus en mer.







L'illustrateur Alexis Nesme soigne la présentation et les décors de son XIX ème siècle, ses animaux sauvages en costume d'époque apportent un vrai charme à l'ensemble et un discrèt brin d'humour bonus.



Comme avec " Le Tour du monde en 80 jours", la presse s'empare de l'affaire, ces grands voyages, cela fait rêvet les contemporains.



L'envers du décor est moins réjouissant pour les désespérés tandis que les pouvoirs en place se dégage du projet, l'estimant trop incertain et risqué.







Les héros de Jules Verne vont de nouveau risquer l'impossible et ne se laisseront pas intimider par la distance.



Ce qui ajoutera une note romantique avec l'intention de retrouver l'être aimé jusqu'au bout du monde.



Le capitaine dit dans ses messages devoir se protéger des indiens du Pacifique.



Il faudra se montrer patient car les voyages à cette époque du XIX ème sont longs, très longs.







La mission découverte se confondera à la mission d'extraction, la recherche de Grant se transformera en jeux de piste d'un point exotique à un autre.



Une bonne façon de coupler les deux plaisir d'aventure très présent dans l'oeuvre de Jules Verne.



On ne se lasse vraiment pas des décors très proches de paysages de peintures de maitres.

Cette histoire raconte les aventures des marins au 18 ème siècle sur un bateau en plein océan.

Les marins devaient faire une aventure, au début ils vont sur une île, ensuite dans une montagne, et finalement ils réussirent leur aventure, et rentrèrent tous chez eux.



J'ai trouvé ce livre passionnant, car il était amusant et comportait du suspense.

MATHS



Après un crash en bateau au plein milieu de l océan, ils trouvèrent un requin échouer avec une bouteille avec un mot dedans.

Ce mot comporter un chemin qui menai a un trésor.

Ils devaient d’abord passer par une ile, des montagnes puis ils réussirent leurs mission.



Ce livre était bien, amusant et il y avait de l aventure.

Une très jolie adaptation en bd en 3 tomes, d'un roman du grand Jules Verne. Les personnages, sont ici campés par des animaux, ce qui donne un aspect " jeunesse" à cette série, mais la qualité du dessin et des couleurs, en font une lecture pour les amateurs de Verne de tout âge .

Lord et lady Glenarvan, lors d'un petit voyage sur leur nouveau navire, trouvent une bouteille contenant un mystérieux message de détresse à demi effacé d'un certain capitaine Grant. Il n'en faut pas plus aux Glenarvan pour vouloir monter une expédition afin de retrouver le capitaine, d'autant que lors des préparatifs, ils font la connaissance de Mary et Robert, les enfants du capitaine qui embarquent avec eux, ainsi que Paganel le distrait géographe français. Le "Duncan" embarque donc vers la patagonie, destination qui se révelle être la mauvaise....

Un ouvrage somptueux, où les personnages ont des corps humains et des têtes d'animaux, accentuant parfois leur personnalité. Cet ouvrage réhausse l'oeuvre de Jules Verne, une grande partie de ce tome 1 se déroule en mer ou en montagne, le traitement graphique de ces milieux est époustouflant.

Une adaptation de l'épopée de Jules Verne magnifiquement illustrée. Une BD qui nous fait voyager, une aventure épique avec quelques pointes d'humour, une réussite !

Une très belle BD, bien présentée, qui nous rappelle les beaux livres de Jules Verne.

Les dessins sont sublimes avec des couleurs vives, des détails minutieux notamment sur les animaux et des paysages qui nous font voyager. Ils vont parfaitement à cette découverte de l'Amérique du Sud et de l'ambiance du 19ème siècle. C'est un régal pour les yeux.

Je ne connaissais pas ce livre de Jules Verne. Je ne peux donc pas comparer ou savoir si l'histoire est fidèle. C'est assez plaisant, il y a des rebondissements. Mais malheureusement ces derniers se font de manière linéaire, avec un enchainement d'actions, des fois un peu gros et des résolutions un peu faciles.

Il faut plus voir ce tome comme un voyage. Et sur ce point c'est assez efficace.

Les personnages sont assez attachants malgré un côté stéréotypés et des fois un côté un peu cucu notamment pour les deux femmes. Livre du 19ème siècle oblige. Les faire sous les traits d'animaux rajoute de l'exotisme mais ils n'en sont pas moins expressifs pour autant.

On voit que l'histoire ne date pas d'aujourd'hui, le récit n'est pas très moderne mais fonctionne toujours. Et cette BD a réussi à rajouter un visuel.

Le capitaine Glenarvan a attrapé un requin qui se trouvait à un endroit où il n'était pas sensé être. Ils trouva une bouteille avec un message dans le ventre de l'animal, qui racontait le naufrage du capitaine Grant et de ses deux matelots. Apparemment, ils seraient prisonniers des indiens. Vont-ils réussir a sauver le capitaine Grant ?

Il n'y a pas assez de suspense, mais sinon ce livre est bien illustré, les textes sont bien rédigé. Mais quand même je n'aime pas.

Noah

Lors d’une sortie en mer, Lord Glenarvan et son équipage trouvent dans le corps d’un requin une bouteille contenant un message de détresse envoyé par le capitaine Grant au moment du naufrage de son navire deux ans plus tôt. Après avoir rencontré les enfants de Grant, le lord écossais décide de partir à la recherche d’éventuels survivants, accompagné de sa femme Lady Helena, du major Mc Nabbs, du capitaine John Mangles et de Mr Paganel, un géographe fantasque et gaffeur. Sur les traces de Grant, cette fine équipe se lance dans une aventure au long cours sur les mers du globe.



Adapter Jules Verne en BD n’est pas une mince affaire. Certes, ses écrits sont souvent très linéaires, mais ils foisonnent de détails et de considérations scientifiques assez pointues. Alexis Nesme le reconnaît, il a volontairement supprimé les passages traitant d’ethnographie, de géographie et d’histoire pour privilégier l’action et les dialogues. Son récit gagne en clarté et l’enchaînement des événements trépidants permet de garder le lecteur sur la brèche.



Mais le gros point fort de l’album réside dans son traitement graphique. Le choix des animaux à la place des humains pour représenter les personnages pouvait apparaître risqué mais c’est une totale réussite. De plus, l’utilisation de la couleur directe à la gouache donne au dessin une patine digne des livres anciens. Sans oublier cette magnifique couverture vermillon et or en hommage aux célèbres éditions Hetzel qui furent longtemps les seules à publier les textes de Jules Verne.



Bref, voila une adaptation réussie qui comblera petits et grands. Trois tomes sont prévus en tout, le second devant sortir en avril 2011.
Lien : http://crdp.ac-amiens.fr/cdd..

Lire du Jules Verne est un plaisir infini. Alors renouveler ce plaisir en le redécouvrant en bulles et en images, quelle joie! La couverture est un ravissement luxueux qui rappelle bien sûr les couvertures Hetzel. Les illustrations, elles, sont cossues et riches de détails. On plonge avec plaisir dans ces aventures, dans cette adaptation d'un des romans de Jules Verne.

Cette BD est l'adaptation du roman de Jules Verne dont je gardais un merveilleux souvenir. Ce premier tome raconte l'histoire de Lord Glenarvan, des enfants du capitaine et des autres personnages à travers l'Amérique du Sud. C'est une réussite, les dessins sont superbes et l'histoire très bien retranscrite. La suite est tout aussi bonne.
Lien : http://aurore.kokaku.fr/?p=360

Note : Cette critique concerne les trois albums de la série.



Lors d'une excursion en mer, Lord et Lady Glenarvan trouvent dans le corps d'un requin une bouteille renfermant un message de détresse, envoyé par le capitaine Grant avant son naufrage. Ils décident de partir à la recherche des survivants, accompagnés par les enfants du capitaine disparu et un savant distrait. C'est le début d'un périple mouvementé aux confins du monde...



Dès les premières pages, plusieurs choses sautent aux yeux. Tout d'abord, les personnages sont des animaux anthropomorphes. Cela m'a rappelé la série animée Le Tour du monde en 80 jours' des studios Ghibli, qui utilisait le même procédé. Cela renforce l'aspect jeunesse du roman, et permet de caractériser très rapidement les personnages. Ainsi, Lord et Lady Glenarvan sont des tigres nobles et courageux, le major McNabb, un ours débonnaire, et Paganel est, comme il se doit pour un français, une grenouille. C'est classique, mais efficace.



Ensuite, qu'est-ce que c'est beau ! Les dessins d'Alexis Nesme sont très détaillés, dans un style qui rappelle les gravures des romans. Quant aux couleurs, je ne suis pas certain de la technique employée (probablement un mélange d'aquarelle et de pastels), mais le rendu est somptueux. La palette est chaude et les ambiances lumineuses de toutes beauté... C'est un véritable régal pour les yeux.



Alexis Nesme s'est également occupé de l'adaptation de l'histoire. Celle-ci suit aussi fidèlement le roman que possible, même si par moment, on sent que l'auteur est un peu à l'étroit dans ses 48 pages par album. On passe un peu vite d'une scène à l'autre dans le premier album et, dans les deux suivants, on a quelques indigestions de texte. Mais l'un dans l'autre, c'est du bon travail. L'œuvre originale est respectée et comme elle est géniale de base, les albums le sont par ricochet (Oui, je suis fan de Jules Verne et je ne m'en cache pas !).



Une bande dessinée que je recommande chaudement aux fans qui souhaiteraient redécouvrir cette histoire d'une façon originale, ainsi qu'à un public plus jeune, en espérant que cela leur donne envie de lire le roman par la suite.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..

Voici une adaptation en bandes dessinées de l’œuvre de Jules Verne (tirée des "Voyages extraordinaires"), qui a priori, a tout pour plaire.



L'histoire est racontée de manière très convaincante et on retrouve bien l'esprit du récit, avec ces aventuriers lancés sur la trace du Capitaine Grant, après avoir recueilli son message contenu dans une bouteille lancée à la mer.



Pourtant, alors que cet ouvrage est destiné avant tout, aux enfants, les miens n'ont pas accroché.

Je l'ai donc lu à mon tour pour me faire une idée.



J'ai été frappé d'emblée par la qualité du dessin.

Le parti-pris graphique affiché dès la couverture (qui reprend les illustres graphismes des somptueuses couvertures des éditions Hetzel), confère à cette collection, un côté "beau livre" qui procure un vrai plaisir de lecture et une bouffée de nostalgie.



Le trait d'Alexis Nesme est remarquable : précis, détaillé, chaleureusement mis en couleurs, c’est une vraie réussite.



Mais cette série souffre selon moi de 2 défauts.



Il y a d'abord le choix de l'anthropomorphisme : Lord Glenarvan est un tigre, sa femme Héléna, une lionne (pourquoi pas après tout, il arrive dans la nature que les 2 franchissent la barrière des espèces pour faire naître des "tigrons" ou des "ligrons"), le Major MacNabbs est un ours, Mary et Robert Grant sont des Lynx (?)...



J'avoue que je trouve toujours ce type de procédé plus ou moins convaincant et je constate que ma fille n'a pas apprécié non plus, ce choix.



Cette option peut donner de remarquables résultats quand il s'agit vraiment de caractériser, de donner immédiatement un renseignement (comme par exemple, dans "Les Fables de La Fontaine" ou l'extraordinaire "Maus" d'Art Spiegelman).



Il me semble toutefois que le procédé devient plus artificiel quand tous les humains sont remplacés par des animaux comme ici ou dans "Blacksad", tandis que certains animaux demeurent "en l'état". Voir un crapaud ou un tigre humanisés, montés sur un cheval resté cheval, ne me parait pas évident et du coup, je me demande quel est l'apport réel de ce choix.



2ème défaut sans doute, la composition.



Le dessin d'Alexis Nesme est magnifique et on aimerait avoir de grandes cases, de pleines pages...Au lieu de ça, les vignettes sont toutes petites et les découpages et cadrages sont épouvantables. Les visages sont trop souvent coupés de manière abrupte et l'ensemble manque parfois de respiration avec la multiplication du nombre de cases par page.

Par ailleurs et de manière plus anecdotique, j'ai noté une incohérence page 15 : à la 8ème case, le personnage du Pr Paganel (un crapaud) apparaît de dos et tend son bras droit. A la 9ème case, il y a un changement de perspective et on l'aperçoit de face, qui tend le bras... gauche.



Voilà, tout ça n'est pas bien grave et au final, ce livre est de qualité.



J'ai trouvé qu'en la forme, tout n'était pas parfait, mais si cet ouvrage peut inciter adultes et enfants à se (re)plonger dans l’œuvre originale de Jules Verne, il aura rempli son objectif.

Je découvre cette collection Ex Libris adaptant des romans de la littérature. Ce 1er volet des aventures des enfants du capitaine Grant est une gentille et magnifique adaptation avec des images parfois d'un style à la Turner. La finesse des dessins est remarquable et vaut la lecture.

Tout comme le premier tome, découvrez cette bd richement illustrée qui vous fait replonger dans l'univers de Jules Verne, de bulles en bulles.

La recherche du capitaine Grant continue sur mer et dans la traversée de l'Australie avec beaucoup de péripéties. L'histoire suit le texte original de Jules Verne. Les dessins sont toujours aussi magnifiques, et ce serait encore mieux avec des personnages à têtes d'humains.

Critique commune aux tomes 1, 2 et 3



Alors, si vous voyez ces livres dans une vitrine, alors, retournez-vous, faîtes demi-tour, et courez les acheter !!

Ces trois tomes sont tout simplement fantastiques. Tout d’abord les couvertures sont tellement belles avec un effet de dorure tellement réussi qu’on n’ose pas les toucher : il y a une vrai recherche de l’artistique et du beau et on a clairement un petit clin d’œil aux vieilles éditions des livres de Jules Verne. L’auteur a voulu faire « ancien » et il a réussi ! Un soin immense et très particulier a été apporté à ces tomes en effet les dessins sont riches et travaillés. La couleur est omniprésente, belle, et c’est un régal pour les yeux. Quelques fois, il peut y avoir une dominante de couleurs sur plusieurs pages (voir tome 3 page 18 et 19 couleur dominante le vert) et c’est tout simplement sublime.

J’ai lu juste avant de m’attaquer aux trois tomes d’Alexis Nesme le roman de Jules verne (quand même plus de 1000 pages… un pur délice entre nous !) et à mon plus grand bonheur le texte de la BD est très fidèle, l’histoire n’a pas été modifiée, les évènements sont dans le bon ordre et je pense même qu’à certains moments, c’est le texte original de Jules Verne qui a été utilisé.

Jules Verne nous fait voyager dans des terres inconnues entre Amérique et Australie et comme à son habitude nous donne une foule d’informations sur tout grâce au scientifique de l’aventure qui n’est autre que Paganel, une grenouille ( !) qui s’étonne de tout et instruit en même temps ces compagnons d’aventure (voir tome 3 page 17 la découverte de la Nouvelle-Zélande).

Et oui, vous avez bien compris, les personnages sont des animaux ! Et vous trouverez des chiens, des chats, des panthères, des lézards, des ours, des aigles et j’en passe … Cela peut en dérouter plus d’un, mais j’avoue qu’à la lecture, bien que cela soit assez surprenant, cela passe très bien et l’histoire de Jules Verne n’en est pas dénaturée au contraire, cela lui donne encore plus de cachet !

Ces trois tomes sont indissociables et l’attente je dois avouer, a été longue avant d’avoir le dernier tome (2009 année de sortie du Tome 1 et 2014 pour le tome 3…).

En lisant ces livres, je me suis dit, je n’ai pas une « BD », ni une « Bande dessinée » dans les mains, j’ai un livre fragile et beau que je vais garder et que je relirai encore et encore plus tard.
Lien : http://ideeslivres.jimdo.com..

Tout comme le premier tome, c'est un très bel objet.

Les dessins sont sublimes avec des couleurs vives, des détails minutieux notamment sur les animaux et des paysages qui nous font voyager. Ils vont parfaitement à cette découverte de l'Australie et de l'ambiance du 19ème siècle. C'est un régal pour les yeux.

Si le récit reste linéaire, on note l'effort pour étayer le voyage d'un peu plus de suspense avec l'arrivée d'Ayrton. Les auteurs ont aussi réussis à donner des informations sur l'Australie, distillées sans être rébarbatives.

Le voyage est plaisant et dépaysant.

Les personnages sont égaux à eux-mêmes et n'ont pas évolué. On s'y est attaché tout de même.

Le roman épique d'origine prend toute sa dimension dans ce second volume, puisque la destination vers laquelle l'équipage du Duncan embarque n'est probablement pas celle où se trouve le capitaine Grant, et, lord Glenarvan et ses amis voguent vers l'Australie, ses dangers, ses bagnards, les convicts... Pour la première fois depuis le début de leur périple, nos héros aux têtes d'animaux vont devoir affronter la trahison.

Toujours aussi subtil au niveau graphique, ce second opus, presque exclusivement terrien, fait la part belle aux émotions de héros. Les cadrages sont aussi dignes d'une superproduction holliwoodienne. Ainsi comme eux, on ressent ce qu'ils ressentent tant leurs mimiques sont réalistes et soutiennent à nouveau le niveau qualitatif du texte originel de Jules Verne.

Tout comme les deux premiers tomes, c'est un très bel objet.

Les dessins sont sublimes avec des couleurs vives, des détails minutieux notamment sur les animaux et des paysages qui nous font voyager. Ils vont parfaitement à cette découverte de la Nouvelle-Zélande et de l'ambiance du 19ème siècle. C'est un régal pour les yeux.

Dans ce tome, le récit de base linéaire prend un peu d'épaisseur avec l'histoire de ces îles, de la colonisation et de la guerre qui fait rage entre colons et maoris. La cruauté de ces derniers est un peu trop exacerbée.

Les auteurs ont aussi réussis à donner des informations sur la Nouvelle-Zélande, distillées sans être rébarbatives.

Le voyage est plaisant et dépaysant.

Les personnages sont égaux à eux-mêmes et n'ont pas évolué. On s'y est attaché tout de même.

La fin est très attendue, sans surprise. Mais elle n'aurait pu être différente. On aurait été déçu autrement.

La fin du voyage pour ce troisième volume, et un troisième pays, puisque après avoir surmonté les dangers de la cordillère des Andes, la trahison en Australie, les compagnons dépossédés du Duncan et de son fidèle équipage, poursuivent leurs recherches du capitaine Grant en Nouvelle Zélande. Là encore de nombreuses aventures et rebondissements les attendent, et la mort les frôle de vraiment très près...

Un final en apothéose pour cette trilogie, toujours marquée du sceau de la qualité au niveau graphique. A noter les copies de cartes parcheminées détaillant l'histoire de la nouvelle Zélande, ainsi que les cadres imitations rococo, qui réhaussent encore plus la qualité de la mise en page si besoin en était.

Une vraie bonne surprise, pour toute la trilogie.