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Critiques de Alexis Potschke (18)
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Rappeler les enfants

Dans ce premier livre paru en avril 2019 aux éditions du Seuil, Alexis Potschke, jeune professeur qui enseigne le français dans un collège de grande banlieue parisienne, porte un regard sensible et salutaire sur des élèves dits difficiles et souvent trop vite jugés, en rappelant qu’ils ne sont pas qu’élèves mais aussi des enfants – dont la langue maternelle n’est souvent pas le français, des enfants dont le comportement dans l’enceinte du collège (vu par les yeux attentifs et bienveillants de l’auteur) force souvent le respect face aux fossés du langage et des cultures, face aux aprioris des pères envers l’éducation des filles, etc. En les regardant vraiment, l’auteur change le regard sur les enfants, au-delà d’une image monolithique et déplorable des élèves « de banlieue » si facilement véhiculée par les média.



Là où Mathilde Levesque (LOL est aussi un palindrome) témoignait de la répartie de ses élèves de manière savoureuse et poignante, Rappeler les enfants compose, en un enchaînement vif de courts chapitres, une mosaïque de moments de vie à l’école et surtout de portraits d’enfants attachants ou compliqués, des trajectoires parfois douloureuses voire tragiques, comprises ou juste entrevues par leur professeur. Majda l’italo-algérienne qui débarque à l’école à 11 ans comme sur une autre planète, car elle ne parle pas un mot de français, Pierre-Alexandre le colosse désespéré quand il fait usage de sa force, Sidi l’hyperactif qui, quand il explose, ressemble à un enfant ivre, Salomé qui secoue la masse noire de ses cheveux en même temps que les grandes questions qui l’agitent, la toute-petite Elsa avec sa voix-pâte d’amande et son espèce de rage poétique sur la scène du théâtre, ces portraits révèlent le génie des enfants, mais aussi les maltraitances ou croyances néfastes qui leur pèsent tant, comme Dounia qui voudrait qu’on lui crie dessus pour qu’elle comprenne le cours.



Davantage encore qu’une volonté, on perçoit dans le livre d’Alexis Potschke la nécessité de témoigner du parcours de ces enfants et du désarroi et des joies de l’enseignant. Avec ses courts chapitres, au fil de la répétition des cours, des instantanés des élèves qui passent et grandissent, de la succession vite installée des rentrées et des mois de juin où peu à peu la classe s’effiloche, Rappeler les enfants impressionne aussi par sa justesse à saisir le passage du temps et la mélancolie ou l’émotion du professeur lorsque, chaque année, l’année scolaire se termine.



Au-delà des instantanés de l’école, ce livre témoigne du chemin d’un professeur qui cherche et trouve pour chaque élève (ou presque) des manières de se parler, de se faire comprendre et donc de faire apprendre, en donnant l’envie de lire, y compris aux réfractaires, en réussissant à construire une relation authentique. Il témoigne d’une très belle manière de la réalité d’une école qui fait grandir le professeur.



Nous aurons la joie d’accueillir Alexis Potschke à la librairie Charybde (81 rue du Charolais, 75012 Paris) mercredi 22 mai à partir de 19h30 pour évoquer ce premier récit d’une très grande richesse sur le bonheur d’enseigner.



Retrouvez cette note de lecture et et beaucoup d'autres sur le blog de Charybde ici :

https://charybde2.wordpress.com/2019/05/18/note-de-lecture-rappeler-les-enfants-alexis-potschke/
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Le jour où le mur de Berlin n'est pas tombé e..

Voilà un recueil plus qu'original.

Sous diverses formes : poésie, conversation électronique, journal intime, dystopie cybernétique, réécriture de mythe...

L'amour 2.0 dans tout ce qu'il a de réel et d'effrayant. Un petit clin d'oeil cinématographique, peu importe la pilule tant qu'on est l'ivresse de la lecture ?

On espionne, on se languit, on court, on se stresse, on aime, on déteste dans ces récits disparates.

Les textes poétiques m'ont rappelé une chanson de La Ruda Salska "L'Odyssée du réel". Les récits de vie ont fait ressurgir les textes qu'on écrit à la va-vite, debout, chahutée, au fond d'un bus en marche, les années de fac, le nez plongé dans un livre avec un radar pour éviter les passants...

Ce livre c'est tout ça avec une bonne dose de cynisme, de réalisme, de préscience de l'avenir des relations humaines hyperconnectées.



Merci à Babelio et aux éditions Hackoeurs pour cet ouvrage qui secoue les idées reçues sur leurs bases.A lire par tous les amoureux, les pirates, les voyeurs, les sans-coeur, les jaloux, les bien intentionnés, les machiavéliques, les hypocrites ; en bref à tous les habitants de la toile 2.0. En espérant que les prémonitions des auteurs ne se réaliseront pas telles quelles.
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Rappeler les enfants

Un collège de banlieue, des élèves, des profs. Surtout un prof, face à ses élèves. Ils viennent en cour, tous les jours, et ne savent pas que leur prof écrit sur eux, raconte ce qu’ils font et disent, rédige des portraits d’eux. Il ne leur fait pas seulement cours, il les regarde et les observe, essayant de deviner chez chacun d’entre eux le trait qui le rendra exceptionnel. Et il le trouve.

Ainsi les jours passent, chacun apportant son lot de petites aventures, rendues exceptionnelles par la verve avec laquelle l’auteur les raconte. C’est drôle parfois et souvent touchant. De petits riens, des drames aussi, quelques moments extraordinaires tels que les attentats montrent que ces enfants s’inscrivent aussi dans l’histoire de leur pays, qu’ils ne veulent pas toujours appeler ainsi.

Mais surtout ce qui étonne, contrairement à ce que l’on lit ou entend très souvent, c’est qu’il n’y soit pas question de respect de l’enseignant, ou si peu, ou de la perte d’autorité du maître. On rencontre au contraire un prof heureux, peu soucieux de punir, afin de maintenir l’élève, quel qu’il soit, dans une dynamique d’apprentissage, qu’il ait envie de revenir en cours de français, ou que tout au moins cela ne le gêne pas trop d’y apprendre des choses. D’aucuns protesteront peut-être contre cette lecture, mais c’est que Rappeler les enfants est aussi un livre politique, et l’essai fleure sous les récits.

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Le jour où le mur de Berlin n'est pas tombé e..

Je me baladais dans les allées du Salon du Livre de Paris, quand une couverture attira mon attention. Parsemée de petits carrés représentants des pixels roses, on ne voyait qu’elle, je n’avais pas d’autre choix que de m’arrêter. Quelques secondes plus tard, je tiens entre les mains « Hackoeurs », titre de ce recueil, mais aussi titre de la maison d’édition, inconnue au bataillon.



Un littéraire qui aurait pu faire Sup de Co



« Vous pouvez feuilleter », me dit un jeune homme au look savamment étudié, lunettes vissées sur le nez. Je l(e) » (é) feuille (t) ais déjà (l’exemplaire, pas le jeune homme), donc continuant l’examen minutieux que je faisais passer à l’exemplaire, j’écoutais d’une oreille attentive le laïus de celui qui aurait du se voir attribuer le prix du commercial du jour. Nous sommes étudiants à la Sorbonne et devions créer un livre. Celui de cette année a pour thème « le coup de foudre 2.0 n’existe pas », nous avons lancé un appel à textes et à toutes choses artistiques traitant du sujet et voilà le résultat. Je ne me contente pas de feuilleter, je lis aussi quelques passages, entre autres, une partie de l’histoire de Zoé et Mélusine présentée façon chat, écrite par Dame Licorne et les premières lignes de « Serial Shopper » de Marion Gourdin. Je suis convaincue, les mots sont justes, les situations cocasses, les différents styles modernes, le contenu varié. L’idéal pour ne pas m’ennuyer dans le TGV. Heureuse, je me déleste de 17 €, achète mon exemplaire et repars sous le bras avec ce qui sera « Ma trouvaille du Salon ».



Impossible d’attendre



Il est 14 h, j’ai faim, je m’installe à la cafétéria et commence ma lecture, une heure et cent pages plus tard, je retourne au stand pour interviewer une étudiante qui m’explique le projet plus en détail.



La suite sur ...


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Le jour où le mur de Berlin n'est pas tombé e..

Je suis très mitigée quant à ce recueil que j’ai obtenu en version numérique grâce à Babelio (que je remercie!). Il comporte un certain nombre de textes qui ne m’ont pas tous convaincue malheureusement.

Certains textes relèvent de la poésie, d’autres de la nouvelle. Les illustrations sont agréables lorsque l’on lit un livre sur une liseuse et j’ai apprécié cela. De plus j’ai aimé le fait que l’on nous balade allègrement avec des petits liens entre chaque texte. Par exemple, il faut à un moment choisir entre la pilule rouge et la pilule bleue et c’est très sympa.

En revanche, et cela n’altère en rien la qualité des textes, je n’ai pas été sensible à la manière dont a été amené le thème de l’amour 2.0. En réalité, j’ai trouvé dans l’ensemble que tous les récits étaient très bien écrits, avec une vraie qualité d’auteur, de belles phrases bien formulées qui impactent de manière directe. C’est seulement le côté un peu trop sombre, cynique qui m’a mise mal à l’aise tout au long de ma lecture. J’avoue avoir été effrayée par certains textes, notamment ceux où le monde virtuel (jeu vidéo) et le monde réel se mélangent ou alors, ceux où le personnage espionne sa « conquête » à travers ses données qu’ils piratent. Ce genre de choses provoque en moi un embarras que je ne saurais expliquer. Je pense tout simplement ne pas être la cible pour ce genre de lecture.

En revanche, les textes poétiques m’ont parus forts comme l’Anarchiste. Un certain nombre de nouvelles étaient également pourvues de beaucoup d’humour comme Wastenotime.com. J’ai beaucoup aimé Serial Shopper qui regorge de jeux de mots, Eva qui m’a bien perturbée mais que j’ai adoré et tous les épisodes de Craquage, parce que j’ai aimé les personnages de la narratrice et Margot. Je dois également dire que j’ai bien apprécié @bô qui m’a relativement fait penser au film Her de Spike Jonze avec Joaquin Phoenix qui tombe amoureux de son programme.

Hackoeurs est un recueil très intéressant qui prend le thème de l’amour sous un angle très original mais qui a un côté un peu trop cynique, un peu trop sombre à mon goût.

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Rappeler les enfants

D'une plume tendre et incisive, l'auteur nous fait vivre deux années scolaires à hauteur d'élèves. Se dessine ainsi un tableau sensible du quotidien d'un établissement de banlieue qui fait voler en éclats beaucoup de nos a priori. On s'attarde dans ces pages, un peu comme à la sortie du collège on traînait avec les copains pour ne pas les quitter trop vite. On sourit souvent, on rit parfois, on partage les peines et les inquiétudes de ces jeunes qui tâtonnent en attendant de devenir adultes et apprennent à grandir. Mais surtout, bien plus qu' à un énième livre dans lequel un prof chronique son quotidien, on a affaire ici à une véritable œuvre littéraire. Une très belle découverte que ce premier roman !
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Le jour où le mur de Berlin n'est pas tombé e..

La couverture est jolie simple avec des formes géométriques ce qui donne envie de savoir ce que contient cette anthologie. Ensuite, le résumé nous attire, nous sentons que nous allons avoir de jolies nouvelles rien qu’en le lisant.



En commençant cette anthologie, nous sommes plongés dans un format totalement attractif et attrayant pour les ordinateurs ou les tablettes, mais le problème, c’est que sur liseuse ce n’est pas du tout le cas. Nous avons un goût amère quand nous voyons cela, car nous devons nous installer devant notre P.C. pour le voir et en tant que lecteurs ça nous ennuie beaucoup.

Quand nous commençons notre lecture, nous sommes ravis de voir quelques nouvelles vraiment intéressantes, mais très vite, nous déchantons et nous sommes très déçus. Quand on voit ce recueil de nouvelles, nous ne nous attendions pas à trouver de la poésie et du slam dedans. Pour les personnes qui n’aiment pas ce genre, c’est un vrai supplice et nous sommes tristes de devoir le continuer. Ce qui relève un peu le niveau, ce sont les personnes qui ont écrits de véritables nouvelles. Bien évidemment, elles ne sont pas toutes bonnes, mais en majorité, elles sont pas mal.

En bref, le synopsis est trompeur et nous sommes vraiment déçus de ce recueil de nouvelles.





Est-ce que j’ai aimé ce livre ?





Heureusement que quelques nouvelles se détachent du lot, car ce serait vraiment décevant !

En tout cas, je suis franchement déçue de ce livre. Après, comme je dis, ce n’est que mon point de vue à vous de vous faire votre propre opinion.
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Le jour où le mur de Berlin n'est pas tombé e..

Pour commencer, j'ai obtenu ce recueil en version numérique grâce à Babelio, que je remercie donc.



Concernant l'ouvrage en tant que tel, je n'ai clairement pas été convaincu.



Sur la forme :

Pour commencer, c'est peut être un détail, mais quand la mise en page se fait à "l'anglosaxone" (pas d'espace avant les ":", etc.), je trouve que c'est dommage car ça gêne à la lecture et ça ne fait pas "pro".

C'est peut être un parti pris, mais comme je n'ai pas vu en quoi dans le reste du recueil, j'en doute.



Côté numérique, certaines histoires sont liées. Des liens sont mis en place en fin de nouvelles pour faire des liens. Autant en lecture sur PC ça marche bien, autant sur une liseuse, c'est une horreur. Dommage donc.



Côté fond, je n'ai pas été convaincu.

J'ai trouvé l'ensemble des textes très inégaux. La pluspart m'ont laissé froid comme du marbre.

Certains on su m'amuser et un ou deux ont vraiment réussi à me les faire apprécier.



D'un point de vue stylistique tout se mélange : poésie, nouvelles, journal ntime, correspondance épistolaire. Ce n'est pas surprenant en soi, mais du coup, difficile pour l'ensemble des textes de plaire à un même lectorat tant l'écart est grand entre les différents styles.



Concernant le thème du recueil (Amour et technologie), il est traité de manière assez complète (je trouve), bien que sur un ton très sombre la plupart du temps.

Il est clair que pour les différents auteurs, que la technologie ne mène pas vers de véritables "happy ending".

Et je n'ai personnellement pas trouvé ce que je pensais y trouver. On est plus sur des essais des conséquences de la technologie sur l'amour que véritablement l'amour au temps de l'informatique.



Au final, je n'ai pas accroché à ce recueil, tant par les styles différents que par l'écriture en elle-même ni par le thème réellement traité.

Cela étant l'écriture est plutôt de qualité au delà de l'aspect "avoir aimé ou non".



Je ne recommande donc pas cette lecture (par trop disparate), mais je ne vous dis pas non plus de la fuir non plus. Toutefois ne vous attendez pas à lire des nouvelles sur l'amour mais plutôt des essais sur les conséquences du numérique (actuel ou futur) sur les relations sociales et amoureuses de l'homme.


Lien : http://plume-etoiles.blogspo..
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Rappeler les enfants

A travers une série de saynètes cocasses ou graves, ce jeune professeur de banlieue nous distille avec une bienveillance tendre ce qui fait le sel de ses journées passées à enseigner le français à des enfants (avant d'être des élèves) qui s'incarnent cahin-caha sous une plume éminemment poétique. Il dit les corps et les cheveux qui deviennent encombrants à mesure qu'ils entrent dans l'adolescence, le cerveau envahi d'émotions plus angoissantes les unes que les autres... Il croque des personnages récurrents de ses classes de collège, année après année, il délivre leurs délicieuses perles, leur bon sens incisif ("Où vont les présidents quand ils ne sont plus présidents ?" -- "Bah en prison !" !), leur mauvaise foi lors des débats ou des jeux organisés par leur professeur préféré. Car oui, ils l'aiment bien leur "prof" qui leur donne des livres, tente de répondre à leurs questions sur l'actualité, la vie... C'est leur repère, leur bouée de sauvetage, leur point fixe quand tout s'écroule autour : les attentats, par exemple.

Il y a les enfants qu'on renvoie au Bled sans finir l'année, les frères et soeurs, les doublants, les glandeurs gentils, les intellos bavards, les grandes gueules à la naïveté confondante, ceux qui ont réponse à tout ou qui cherchent leurs mots, d'autres qui dorment en classe... Les parents sévères, absents, permissifs, complexés, fiers de leur progéniture...

Tout ce petit monde-là gravite dans les couloirs, espace intersidéral qui se situe entre les salles de classe et la salle des professeurs, tente de créer une relation dans les 2 minutes de parlotte de l'interclasse, dans un temps qui se dilate et s'étire d'une année sur l'autre si bien que l'on ne sait plus bien à quel moment ou à qui l'on a parlé de ses dernières vacances, si c'était le souvenir de l'année dernière ou bien... ?

Un témoignage d'une humanité touchante, qui ne professe rien, et nous rappelle juste que la vérité sort de la bouche des enfants. A découvrir.
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Rappeler les enfants

Ce récit très bien écrit change des livres habituels dans lesquels les professeurs narrent leurs expériences. Il est empreint de bienveillance et de poésie. Alexis Potschke semble ne retenir que ce qu’il y a de meilleurs dans ses élèves. Il a aussi une distance par rapport à son quotidien qui lui permet de s’affranchir des réactions impulsives de certains de ses collègues. Néanmoins on se demande si le ton feutré qu’il emploie, si la façon qu’il a de tout tourner en positif ne résultent pas d’une certaine naïveté. En témoigne peut-être cette jolie maxime : « Agissez en proie, [les élèves] seront prédateurs ; agissez en tuteur et ils se feront lierre ». Est-ce vraiment aussi simple ?
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Le jour où le mur de Berlin n'est pas tombé e..

J'ai obtenu ce recueil en format numérique par Babelio, que je remercie.

Je sort très mitigée de cette lecture, certains points m'ont convaincus, d'autres beaucoup moins.

Tout d'abord, je ne lis pas souvent en format numérique, je préfère le papier, mais je trouve que cela se lit facilement à condition que la mise en page soit bonne mais, là je n'ai pas tellement aimé. Peut être que cela vient de mon application mais j'ai trouvé la lecture bien moins fluide que d'autres formats epub. Je n'ai donc pas tellement adhéré à la mise en page. Toutefois, j'ai trouvé intéressant qu'on nous propose un façon différente de lire le livre, en insérant à la fin d'un texte un lien vers un autre. C'est donc plutôt sympa de lire d'une autre façon que linéaire. Après ça a aussi ses inconvénients puisque j'avais peur de louper une page. On a donc un format interactif plutôt intéressant mais une mise en page qui laisse un peu à désirer.

Pour ce qui est du contenu ensuite en lui-même, j'étais vraiment contente d'avoir été retenue par Babelio pour cet ouvrage car tout d'abord le thème me plaisait énormément, ce n'est pas tous les jours que l'on rencontre le thème de l'amour version 2.0 ! Et finalement je suis un petit peu déçu de l'exploitation de ce thème. Je pensais que ce serais plus gai, alors que la plupart des écrits traitent de l'aspect négatif des rencontres par internet, etc.

Toutefois, je tiens tout de même à dire que l'écriture est tout de même en général très bonne. Peu importe que ce soit des nouvelles, des poèmes, il y a toujours un certain niveau d'écriture des auteurs. Et j'ai d'ailleurs été touchée quelques fois par certains des textes et notamment les poèmes, moi qui n'en suis pourtant pas tellement fan.

Il s'agit donc selon moi d'un ouvrage qui aurait pu être intéressant mais qui n'a pas réussi à me convaincre. Il comporte plus de points négatifs que positifs pour que je puisse le recommander vivement. Ce n'était toutefois pas une lecture forcément désagréable mais pas au niveau de ce à quoi je m'attendais
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Rappeler les enfants

Ok, j’ai délaissé les grands espaces américains, la poudre dans le nez, les boum boum et les bang bang mais quand même minou j’ai lu un peu tu vois ?



En plus ce livre il est royalement bien si tu veux tout savoir, il raconte pas vraiment d’histoire mais il en raconte tellement plein d’autres à la fois que tu voyages vachement loin dans tes souvenirs du bahut.



Alexis il est professeur (j’ai dit professeur, Alexis il me donne envie de bien l’écrire pour une fois ce mot) de français dans un collège de banlieue (parisienne mais franchement tu peux coller dans n’importe quelle banlieue je suis sûr que ça fonctionne aussi).



Je trouve ça très humble et très digne et très noble d’avoir la perception qu’à Alexis des enfants et de son métier et de son collègue en général. Il en parle avec une petite insolence poétique, un sale gosse assagi, à deux pas du sourire quand les gosses font ou disent des conneries mais toujours très pédagogue.



Et ce que j’ai préféré mon vieux, c’est à quel point t’as mis tout en lumière, genre vraiment. Y’a aucune stigmatisation, juste des gosses pas tous égaux mais dont t’as choisis de dire ce qui faisait leur force plutôt que de se poser des questions sur pourquoi ça va pas et comment ils parlent pas bien.



En fait tu penses vachement à Pennac ou aux poèmes de Desnos qu’on te fait apprendre à l’école quand tu lis Rappeler les enfants.



C’est un peu le bordel cette chronique parce qu’il est 6h du mat aussi mais je voulais vraiment en parler en bien et tout et je sais pas quoi dire à cause que faut vraiment que vous le lisiez pour vous rendre compte que ça fait du bien, genre vraiment du bien de lire ce récit qui n’est pas vraiment un roman et moi je regrette vraiment pas de l’avoir lu même si j’ai lu que ça pendant environ un mois.



J’ai les yeux qui piquent tellement je vous fais un bisous et je te félicite Alexis, cette première publication est une petite pépite que je vais me garder dans ma bibli !


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Rappeler les enfants

« Il est toujours amusant, après avoir passé quelques mois avec une classe de rencontrer les parents de ses élèves et de reconnaître çà et là une intonation, un tic de langue, un accent, un vêtement. »

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« Dans un collège public de la grande banlieue parisienne, aujourd’hui, un jeune prof de lettres raconte son métier, au jour le jour et au plus près des classes et de leurs élèves. Des silhouettes émergent, celles d’enfants sur le point d’entrer dans l’adolescence : de la sixième à la troisième, ils viennent en cours mais n’ont pas que ça à faire. »

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Manque de pot pour le sans sucre sans sel car au moment mes lectures ont toutes un gout sucrées voir un goût de coup de coeur. A l’origine je voulais devenir professeure d’anglais dans les collèges ou lycées de « REP+ », et pour quelqu’un qui voulait devenir prof, je vous jure que j’ai eu l’impression d’enseigner aux côtés de l’enseignant d’A. Potschke, et quel bonheur. On suit à travers ce roman un professeur de lettres, passionné par son métier et son public. Ce roman regorge de moments touchants sans jamais être larmoyant. Ce roman regorge d’idées et de lien avec l’Education Populaire, tandis que ce professeur d’à peine une trentaine d’année leur propose des jeux parfois à la place des cours ou se fait porteur de la morale et des conduites à tenir comme au lendemain des attentats quand il débriefe avec eux au lieu de copier des cours bêtement. C’est un magnifique roman qui nous présente les bons et beaux aspects du monde de l’enseignement ; et je peux vous jurer qu’il y en a plus que ce qu’on ne le croit. A toutes les personnes qui travaillent de près ou de loin dans l’enseignement je ne peux que vous recommander ce beau roman. La jaquette disait « le bonheur d’enseigner », et bien quel bonheur de le lire.
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Rappeler les enfants

L'écriture fluide et habitée d'Alexis Potschke nous entraîne ou nous ramène plutôt dans l'univers du collège et peut-être nous réconcilie avec. À contre-courant du sombre ciel qui plane sur l'école et ses habitants dans toutes les bouches ou presque, une vraie bouffée d'oxygène.
Lien : https://www.actualitte.com/a..
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Rappeler les enfants

Prof de français dans un collège de la banlieue parisienne, Alexis Potschke restitue avec finesse et bienveillance le quotidien de ses classes.
Lien : https://www.lexpress.fr/cult..
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Le jour où le mur de Berlin n'est pas tombé e..

L'histoire commence avec deux collègues qui veulent manger quelque chose ensemble. Tout à coup Jacques remarque que l'eau vient plus près que d'ailleurs. Ils fuient et finissent avec beaucoup des gens dans un théâtre. Dans le théâtre, ils écoutent le radio et les opinions des savants. Sur leur opinion est la lune qui s’est déplacé et il est maintenant plus proche de la terre. Les gens paniquer parce que tout la côte va être inondée et tout le monde doit fuir. À marée basse, ils décident d’aller à la maison de Jacques dans les montagnes. D'abord ils vont à la maison de francoise, ce que tout est cassé. Puis ils continuer à conduire, mais comment se terminer, vous aurez besoin de lire le livre.



Je pense que le livre se lit très bien. L'auteur utilise des mots faciles et pas de phrases compliquées. Ce serait un bon livre pour votre premier livre français. Ce n'est pas une histoire qui n'en finit pas, parce que il se passe beaucoup de choses. Les dessins font l'histoire plus amusant à lire. Je recommande certainement le livre pour les gens qui ne lisent pas beaucoup des livres français.
Lien : https://edusintlodewijkscoll..
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Le jour où le mur de Berlin n'est pas tombé e..

Ha quand j’avais vu que j’avais été sélectionnée par Babelio pour lire ce recueil de nouvelles, j’étais aux anges. Quand je l’ai découvert, j’ai été très intriguée par sa quatrième de couverture et j’étais vraiment très impatiente de le découvrir.

Quand il est arrivé dans ma boite mail, je n’ai pu m’empêcher de le parcourir et j’ai tout de suite été conquise. Le format interactif de ce recueil est très agréable. A la fin de chaque nouvelle, on se retrouve un peu comme dans « Un livre dont vous êtes le héros » à devoir faire un choix sur la prochaine histoire. Par contre, comme je les ai lues sur ma liseuse, je les ai lues l’une à la suite de l’autre, mais ça ne m’a pas empêché de trouver le concept très sympa.



Mais, quand j’ai commencé à le lire, j’ai très vite déchanté, car je m’attendais à tout autre chose et, à part pour quelques nouvelles, je n’ai pas du tout adhéré à ce recueil. Je pensais réellement trouver un lien avec l’amour dans chacun des textes et ça n’a pas du tout été le cas. D’autres, m’ont semblé totalement incompréhensibles. J’ai vraiment peiné pour arriver à la fin de toutes ces nouvelles.

La quatrième de couverture annonçait pour moi tout autre chose que le contenu de cet ouvrage. J’espérerais y trouver un tout autre genre d’histoire, je me suis embrouillée à me balader entre les différents styles. Tout est mélangé la poésie, le journal intime, l’histoire et j’en passe. A mon avis, ça aurait été beaucoup mieux si tous les auteurs s’étaient accordés sur un style et, encore je ne suis même pas certaine, car je me faisais une tout autre idée de l’amour 2.0 qui était présenté.



Bref, comme vous avez pu le voir, ce recueil de nouvelles et moi, ça ne l’a pas du tout fait, c’est très rare que j’ose le dire, mais je ne le recommanderais même pas, surtout si vous attendez à trouver à l’intérieur le contenu de la quatrième de couverture.

Merci Babelio.
Lien : http://lestribulationsdunele..
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Le jour où le mur de Berlin n'est pas tombé e..

Je pensais lire un essai sur la place de l’amour dans le monde virtuel ou la place du virtuel dans l’amour… J’étais totalement à côté de la plaque.

En effet, il s’agit d’un recueil de 23 nouvelles qui parlent plus ou moins d’internet et de l’amour. Certaines nouvelles sont liées entre elles, d’autres sont totalement indépendantes. Au milieu de ses nouvelles, il y a un peu de poésie. Ces histoires nous emmènent dans le présent mais aussi dans le futur. Si il est aisé de savoir que certaines se passent dans le présent ou dans le futur, il est plus compliqué pour certaines d’entre elle de le savoir.



Hormis le fait que ce livre n’est absolument pas ce à quoi je m’attendais, j’ai été déçue par nombreux des textes. Plusieurs m’étaient totalement incompréhensible, je n’ai pas compris l’histoire ni même le lien avec l’amour…



Un petit côté sympa pour ce livre qui reprend parfois le fonctionnement des livres dont on est le héros en nous proposant de choisir entre plusieurs mots pour choisir la prochaine nouvelle que nous lirons. J’ai fait le choisir de lire les nouvelles dans l’ordre mais j’ai trouvé cette proposition sympa et intéressante.



Pour conclure, une lecture différente de ce que j’attendais.
Lien : http://mabiblio1988.blogspot..
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