AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Aline Sax (9)


Nous ne survivrons pas à ce combat, mes amis, a ajouté Mordechai. Les forces en présence sont trop inégales. Nous nous battrons pour sauver notre honneur. Il existe deux façons de mourir : soit avec dignité en combattant, soit sans défense devant un peloton d’exécution ou dans une chambre à gaz. Laquelle choisissons-nous ?
Commenter  J’apprécie          190
Elle était rapide. Petite. Personne ne prêtait attention à elle.
Comme la perruche, Janina a quitté le ghetto.
Je n’avais jamais plus revu l’oiseau.
Mais Janina, elle, est revenue.
Commenter  J’apprécie          130
Il n'y a plus de mots. Il ne peut pas décrire ce qu'il éprouve. Il ne sent plus rien. Il n'est plus rien ? Ce serait bien de n'être plus rien. Il cesserait enfin de participer à cette farce macabre. Car tout cela ne revient-il pas finalement au même ? À la fin, il n'y aura plus personne. Et alors seulement la guerre sera finie.
Commenter  J’apprécie          70
Nous étions nombreux. Ils n'avaient pas besoin de tout le monde. Ils avaient un mot pour dire cela : nous étions austausschbar (interchangeables). Mais j'ai refoulé ces pensées. Je ne me suis pas laissé affamer sans réaction. Nous n'étions pas des cochons dans une étable attendant que le fermier leur jette quelques restes de nourriture.

p.27
Commenter  J’apprécie          40
La jeune fille aime ça. Les histoires que le soldat raconte sur l'Afrique n'ont rien à voir avec celles que les clients de l'auberge racontent sur l'Afrique. Ses mots n'ont pas la même saveur que ceux des gens d'ici. Leurs mots sont durs et cassants. Les siens sont doux et chauds.
Commenter  J’apprécie          40
Les femmes affublées de renards morts restaient assises devant leurs assiettes de porcelaine vides. Leurs couverts en argent avaient perdu de leur éclat.
La faim frappait sans distinction les riches comme les pauvres.
Les jeunes comme les vieux.
Les femmes comme les hommes.

p.37
Commenter  J’apprécie          20
La jeune fille traverse la route. Elle se dirige d’un pas assuré vers le petit banc de bois situé juste en face. C’est son banc. […] La jeune fille tend les bras et, en effet, le banc est là. Elle se laisse aller contre le dossier. C’est alors qu’elle remarque quelque chose. Quelqu’un d’autre est assis sur le banc. Un soldat.
Commenter  J’apprécie          20
Le soleil brille. L’ardeur de ses rayons se renforce au contact de la vitre. La jeune lle est assise à la table. Elle tourne la tête, laisse la chaleur caresser son visage et sourit. Le printemps est de retour. Elle aime l’odeur de cette saison. Les soldats dans le village retrouveront leur gentillesse, comme l’année dernière à la même période. Peut-être en arriveront-ils même à arrêter la guerre. Ainsi, le papa de la jeune lle reviendra.
Commenter  J’apprécie          20
"L’allumeur de réverbères voyait beaucoup de tristesse. Cela lui faisait de la peine, à lui aussi. Le soir, il essayait d’apporter un peu de lumière, mais personne ne faisait attention à lui." ...
Commenter  J’apprécie          20

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Aline Sax (46)Voir plus

Quiz Voir plus

Patients de Grand Corps Malade

Comment s'appelle «Grand Corps Malade»?

Flavien Marsaud
Fabien Marsaud
Jean Marsaud
Kevin Marsaud

10 questions
557 lecteurs ont répondu
Thème : Patients de Grand Corps MaladeCréer un quiz sur cet auteur

{* *}