Allison Pearson

Je cherchais une lecture-détente pour le début de l'été, je me suis donc lancée à l'assaut des 583 pages de ce roman.

Kate Reddy est une sorte de "Bridget Jones" que l'on retrouverait une vingtaine d'années plus tard avec un mari, des enfants et tout un tas de problèmes plus ou moins importants à gérer comme son inquiétude concernant son apparence physique, une photo inappropriée de sa fille sur les réseaux sociaux, ou les travaux de la maison.

Nous avons peu de point commun (ni l'âge, ni la situation familiale, ni la vie trépidante) ce qui ne m'a pas empêchée d'apprécier le personnage et d'éprouver un mélange d'empathie et d'admiration à son égard. Une pointe d'agacement aussi face au diktat de l'apparence dont est victime Kate.



Sa vie est rythmée, le roman aussi, par les anecdotes du quotidien, par son travail, par ses réflexions sur sa vie et celle de ses proches mais aussi par des échanges de mails avec ses amies. D'ailleurs, certains chapitres prennent la forme d'un journal de bord, ce qui est assez plaisant. On y trouve donc quelques échanges par e-mails mais en petite quantité, ce qui n’alourdit pas la lecture.



Beaucoup d'humour, une lecture plutôt fluide et agréable mais des longueurs et peu de surprises concernant l'histoire. On voit venir pas mal de choses.

Plusieurs sujets sont abordés avec intelligence comme l'amitié, la famille, l'adolescence et la vieillesse. J'ai aussi apprécié le fait que ça se passe en Angleterre et surtout à Londres.



Certain·es trouveront sans doute que ça manque de consistance, d'autres se retrouveront peut-être un un peu dans le personnage de Kate ou apprécieront juste cette lecture pour ce qu'elle est, un divertissement.



Je me suis divertie mais pas autant que je l'espérais.
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Tout cela pour ça ?! Je viens de refermer ce livre et c'est ce qui me vient à l'esprit.

Franchement j'ai beaucoup sourit, parfois même rit. J'ai adhéré voire me suis reconnue dans les propos et réflexions de Kate de temps en temps. J'ai pensé à Bridget Jones souvent pour l'humour, les prétentions féministes qui s'envolent vite devant la peur d'être seule, les conventions sociales, etc.

Et puis finalement l'héroïne laisse tomber son job, son rythme de vie trépignant, la ville, son esprit indépendant au prix de quelques culpabilisations de mère et de femme pas parfaite vite balayées, etc. tout ce pour quoi elle s'est battue, qu'elle prétendait aimer pour aller vivre dans un cottage, aux abords d' un village loin de la ville, avec un mec qui n'attendait que cela pour se reposer totalement sur elle, etc...bref pour tout ce qu'elle prétendait détester et ne vouloir jamais être.

Bon ok c'est aussi beaucoup pour ses deux gosses et passer un peu de temps avec eux aussi et cela c'est plutôt bien..mais n’efface pas mon incompréhension face à ce revirement aussi rapide que radical. On passe de la guerrière urbaine à la femme-martyr au foyer quasi parfaite en 3 ou 4 pages... et la femme moderne normale qui concilie, pas toujours facilement certes, une vie sociale et professionnelle avec sa vie de mère/épouse, c'était pas un bon compromis ?

Cela reste malgré tout, sur les trois quart du bouquin, une lecture agréable que n'a pas réussi à totalement gâcher une fin trop rapide et un peu de conte de fée moderne (mais pas trop quand même, faut pas déconner c'est anglais).

Reprise du travail à bientôt 50 ans.

Assez marrant.

Ce livre décrit effectivement très justement les affres de la cinquantaine, le jeunisme forcené de la société, les ados ingérables.

Mais cela se déroule un peu trop dans un univers à la Pretty Woman, le compagnon étant un riche milliardaire, quel heureux hasard !

Cependant cela reste une oeuvre distrayante.

Enfin une histoire qui s’adresse aux plus de 30 ans... celles qui sont en plein dans la crise de la 50 aine, la ménopause, qui ont des ados à la maison et peut être un mari en crise N’hésitez pas, vous pourrez en rires et vous sentir moins seules.

Pour les plus jeunes comme moi, il y a matière à rires, à réflexions et on ne pourra pas dire qu’on n’était pas prévenues.

Je pense le relire quand j’en arriverais à cette étape de ma vie il y a pleins d’infos/solutions à glaner.

Peut être que Kate vous en apprendra plus que votre gyneco🤭

Une lecture moins légère que mes précédentes, et plus sociologique mais intéressante et drôle grâce aux situations cocasses dans lesquelles se retrouvent Kate (olala le rdv avec les Russes 😱), on aborde des sujets importants, la place des femmes/mères au sein de la famille (femmes sandwichs), au sein du monde du travail (monde masculin déjà pas facile mais en plus on a une date de péremption...); l’adolescence à l’heure des réseaux sociaux; l’adultère; l’amitié, la vieillesse des grands parents; la recherche d’emploi pour les femmes qui ont fait une pause famille.

Bref un chick lit un peu sérieux, gros pavé de presque 600 pages mais qui passe bien quand même.

La tourbillonnante Kate Reddy nous entraîne dans son quotidien de future cinquantenaire, paniquée par cette échéance fatale. Elle dresse un tableau hilarant et tendre de sa vie, ses espoirs, ses déceptions et ses surprises. La vraie vie en somme.


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Bien écris...

Bonjour. Merci tout d'abord à Babelio de m'avoir selesélecti pour la masse critique privilégiée.

J'ai terminé ce roman il y a deux jours et ma foi,je suis assez ennuye de devoir dire...que je me suis ennuyé à la lecture de ce livre.

Ce n'est pourtant pas dans mes habitudes de faire de mauvaises critiques mais puisque c'est le but...

Les personnages sont très caricaturaux ,je dirai même beaucoup trop.

Je n'ai pas la cibqucinquan,mais pour connaître des femmes de cet âge,je n'en connais aucune qui ressemble à Kate,qui est très obnubile par certaines choses qui ,somme toute,sont assez dutiles.

Dommage car je suis certaine que si le roman avait été un peu plus court,300 pages pous ou moins,cela aurait été beaucoup mieux.

Là,on a l'impression que l'auteur a voulu écrire pour écrire,meubler,combler.

Dès les premières pages,j'ai su que ce roman n'était pas pour moi mais je suis certaine qu'il plaira à d'autres.

Merci à Babelio et à la maison d'éditions pour m'avoir sélectionnée pour cette masse critique privilégiée.

Je n'ai pas aimé ma lecture. Je l'ai trouvé laborieuse, je me suis ennuyée tout du long. Ce livre aurait pu être un magnifique prétexte pour dénoncer le jeunisme et le sexisme dans le milieu du travail. Mais au lieu de cela, il n'a s'agit que de futilités dénuées de fond, que j'ai trouvées complètement sans intérêt.

Basé sur le modèle du journal intime à la manière des "Bridget Jones", ce roman n'en n'a pourtant ni l'efficacité ni le charme espiègle. (du moins en ce qui concerne les 2 premiers volets de la saga B.J.)

Je suis bien embêtée de devoir l'admettre mais ce livre ne m'a pas séduite !

Roman très rigolo : ce qui se passe dans la tête d’une femme qui a 2 enfants (5 et 2 ans), travaille à un poste à responsabilités, a un mari, une famille, une belle-famille…

Tellement drôle et réaliste qu’on pardonne le manque de recherche pour le style !

Après un démarrage un peu long, je suis finalement allée au bout ! L’histoire de cette business woman ne m’a pas trop accroché au début du fait du contexte dans lequel elle travaille : le milieu de la finance, que je ne connais pas donc difficile de s’y reconnaître ! Mais finalement, quelques réflexions sont intéressantes : l’héroïne arrête de travailler pour s’occuper de ses enfants, elle se recentre sur ce qui lui paraît essentiel à ce moment-là de sa vie, ce qui lui permet de réfléchir à une reconversion professionnelle plus proche de ses aspirations mais toujours en lien avec ses compétences acquises dans la finance. Histoire tout de même un peu longuette…