Citations de Alwyn Hamilton (51)
C'est beaucoup plus facile de duper quelqu'un quand la personne sait ce que tu peux faire.
Le Prince rebelle renaîtra.
Et avec lui, une nouvelle aube. Un nouveau désert.
Stupéfaits, les gens regardèrent autour d'eux à la recherche de la femme qui avait l'audace de parler ainsi de leur chef. Et alors ils virent une chose à peine croyable. La femme se trouvait juste devant eux et elle tenait sa propre tête tranchée dans ses mains, contre son cœur.
Là où sa tête aurait dû être, son cou se terminait par un moignon sanguinolent.
Ceux qui la reconnurent passèrent le mot à ceux qui ne la reconnaissaient pas et, bien vite, tous surent que devant eux se dressait la bien-aimée sultima. L'épouse traîtresse de leur sultim à présent décédée, exécutée sur l'ordre de son mari.
Revenue d'entre les morts.
Tous les yeux se braquèrent sur moi. Si j'avais su que je ferais l'objet d'autant d'attention, je me serais coiffée.
Puis il sourit avec ce sourire qui pouvait faire tomber des empires. J'eus soudain le sentiment de le comprendre, alors que je ne savais rien de lui. Comme si j'étais du bon côté, comme si ensemble nous pouvions tout faire.
Je ne m'étais jamais demandé si je croyais en Dieu. Je croyais aux histoires des Livres sacrés autant que je croyais à celles du Premier Mortel ou du Prince rebelle Ahmed. Qu'elles soient vraies ou non, cela n'avait jamais eu la moindre importance pour moi, dans la mesure ou elles véhiculaient de grandes idées et des figures de héros.
Jadis, un garçon de la mer tomba amoureux d'une fille du désert.
Je me soucie de toi et tu es ce pays. J'ai pensé que puisque tu étais si déterminée à ce monde, je devais apprendre à vivre sans toi. Et puis tu as disparu, et j'aurai retourné le désert pour te retrouver.
Il était une fois, dans le royaume désertique du Miraji, un jeune prince qui convoitait le trône de son père.
C'était ce que nous faisions. Nous survivions à un combat pour participer au suivant. Et ainsi de suite, jusqu'à ce qu'on n'en réchappe pas. Et quand on mourrait, tout ce qu'on pouvait espérer, c'était que les autres n'aient pas à vivre un autre combat. Que finalement, ce pays soit en paix.
On se souviendrait de lui longtemps après la mort de ceux qui l'avaient connu. Dans le désert, il aurait un nom pour l'éternité.
Elle avait réussi. Delila nous avait sauvés. Sans armes. J'avais oublié la puissance des histoires.
Je savais qui j'étais. C'était Dustwalk qui ignorait qui j'étais devenue depuis mon départ.
"What do you think happens?" I said instead. "When we die?" Jin didn't believe in gods. He didn't believe in heavens or hells or worlds after. Just in this world. Just in now.
Jin traced my face, like he was trying to remember it.
"I think they burn us and we become dust and ash." He ran a finger across the edge of my lips. "And I think that the dust that was me will spend until the end of time trying to get as close as possible to the dust that was you out in that vast desert."
Un homme se mit en travers de mon chemin si rapidement que je faillis le heurter de plein fouet
"C'est combien ? demanda-t-il sans préambule.
- Pour que tu dégages ?" J'avais déjà la main sur mon pistolet. "Comme je suis sympa, je vais compter jusqu'à trois. A quatre, je te plombe les pieds." Il baissa les yeux et vit le pistolet pointé vers ses bottes.
Je me désintégrai entre ses mains et lui entre les miennes. Nous explosâmes tous les deux et nous transformâmes en grains de sable et en étincelles avant de devenir des étoiles en fusion, dans la nuit.
Aujourd'hui le temps ne s'était pas arrêté. Il manquait déjà. Il n'y avait pas le temps de courir chercher des renforts ou même une arme. Je ne savais pas quoi faire. Ni vers quoi je m'élançais. Tout ce que je savais, c'était que je courais vers le palais, au milieu de la foule.
Je me forçais à ne pas bouger, comme si j’étais à nouveau face à la balle de Jin. Je ne mourrai pas aujourd’hui. Je m’écartai juste avant qu’il ne m’atteigne et levai la main, le clou entre les doigts ; ma peau frotta sa croupe puis contre son flanc.
Le Bouraq poussa un cri strident. Je faisais corps avec la bête immortelle qui luttait furieusement. Je vis l’angoisse dans ses yeux : il ne voulait pas non plus se faire piéger, mais cela n’avait aucune importance.
Mes mains entourèrent son cou musculeux. Le monde semblait rapetisser alors que le Bouraq haletait contre ma poitrine. Sous mes doigts, le soleil et le sable se métamorphosaient en chair et en sang. Je sentis sa force, aussi ancienne que le monde, plus vieille que la mort, les ténèbres ou le péché. Tout ce que j’avais à faire c’était grimper sur son dos et le laisser m’emmener jusqu’au bout du désert.
- Et qui te dis qu'il y aura plus pour toi ailleurs ?
Ses mots me blessèrent.
- Il y aura toujours plus qu'ici.
A l’époque où c’était la plus grande ville au bord de la Petite Mer, un Djinn sage et puissant y régnait. Il tomba amoureux de la fille d’un négociant et offrit au père la ville en échange de la main de sa fille. Celle-ci était déjà promise à un autre négociant, qui vivait sur l’autre rive de la Petite Mer, mais le père était cupide et il voulait obtenir la ville. Il fabriqua donc une poupée vivante pour duper le Djinn, et maria sa fille au négociant. Lorsque le Djinn découvrit la tromperie, c’était trop tard : les Djinns ne pouvant dire que la vérité, il était obligé de tenir parole. Mais il provoqua une tempête de sable si énorme que la mer fut finalement engloutie, ne laissant que du sable à perte de vue. Puis il disparut, abandonnant la ville désormais sans valeur aux mains du négociant vénal.