Amy Daws

Chapitre 3 :

Allie

«… — Pourquoi veux-tu y mettre fin ? Elle a à peine commencé.

À son contact, la chair de poule ondule sur mon corps et ça me frustre. Il aurait été parfait pour mon plan… Si seulement il n’avait pas essayé d’être si parfait.

Mon regard exaspéré croise le sien.

— Je peux être franche ?

Il acquiesce.

— Oui s’il te plaît, je suis curieux.

— Je suis en train de me remettre d’une rupture monumentale. Imagine la pire chose qui pourrait arriver, et multiplie-la par un million. Mon cerveau est en compote et je ne suis pas prête du tout pour un petit rendez-vous mignon.

— Donc, tu es prête pour quoi exactement ? Vi a dit que tu voulais un compagnon pour ce soir.

— Je veux un coup d’un soir, sors-je sans vergogne, la traînée Harris en moi déployant ses ailes féministes avec fierté. Désolée d’être si abrupte, mais je cherche une relation pour me consoler de ma rupture. Une amourette. Une nuit de sexe sans attaches. Mais en toute honnêteté, nous sommes certainement destinés à ce que ça se passe mal, car mes cousins ne vont pas nous laisser batifoler toute la nuit si c’est tendu entre Tanner et toi. Ils vont se mêler de mes affaires et vont se demander pourquoi je suis avec toi alors qu’il y a plein d’autres poissons dans l’océan. Et si tu te préoccupes plus de lécher les bottes des frères Harris que mon cul, ça ne va pas marcher entre nous.

Il se lève en même temps que moi lorsque je me redresse, serrant mon avant-bras avec douceur.

— Attends, Lis. Il me faut un peu de temps pour réfléchir …»

Chapitre 3 : Dope-toi
Camden
« … Et pour la première fois de toute ma vie, avec une femme, je suis à court de mots.
Me rendant compte que je suis dans un état second étrange et silencieux, je m’éclaircis la gorge et dis d’un ton rauque :
— La plupart des femmes aiment mon regard sur elle.
Cela me demande plus d’effort que d’habitude, alors je lui fais un rictus lubrique à faire tomber les culottes façon Camden Harris.
Elle plisse pensivement les yeux avant de répondre :
— Vos signes vitaux sont bons.
Son ton est de nouveau sérieux.
— Mais je dois vérifier vos blessures internes avant que je puisse vous emmener en radiologie.
Je hausse les sourcils. Pourrait-elle être immunisée contre mes charmes ? Les rousses, pensé-je.
Elle baisse la tête du lit. Soudain, mon esprit est arraché de ce moment quand la sensation d’os se frottant entre eux dans mon genou envoie des frissons le long de ma colonne vertébrale.
…
Mon gémissement fut évidemment un seau d’eau glacé pour elle. Elle se détache de moi et me regarde les yeux écarquillés.
— Vous venez de m’embrasser, halète-t-elle, ses lèvres pulpeuses tachetées sous mon attaque.
— Vous m’avez laissé faire, soufflé-je sur la défensive, me sentant si incroyablement vide à la perte de son poids sur moi.
Je ne peux pas détourner les yeux de sa bouche ni arrêter de souhaiter silencieusement que nous nous embrassions encore. Si elle croit que j’étais le seul à embrasser, elle a tort. J’ai certainement les marques de ses ongles sur mes abdos pour le prouver.
Ses yeux dansent nerveusement autour de la pièce.
— Merde. C’est vrai ! Oh, mon Dieu, qu’ai-je fait ? Je suis votre médecin. Nous venons de franchir une ligne horrible. Horrible. J’ai complètement perdu la tête !
Elle déglutit bruyamment.
— Allez. Il faut qu’on vous débarrasse de ces vêtements.
— Ça va être dur de le faire avec un genou bousillé, mais je suis certain de pouvoir le faire si vous montez sur moi.
Je passe rapidement mon maillot par-dessus la tête et le jette au sol tout en ajoutant :
— Ça ne sera pas mon meilleur numéro, mais je vais faire en sorte que ça reste mémorable. Promis.
— Quoi ? hurle-t-elle devant mon expression étonnée.
Puis ses yeux se régalent de ma poitrine et de mon ventre nus.
— Votre IRM, Camden. Pardon ! M. Harris ! Je voulais dire que nous devions vous déshabiller pour votre IRM. Oh, Seigneur. Je vous envoie un interne.
...»

Chapitre 2 :

Roan

«… Je vois le nom de la sœur de Tanner, Vi Harris, et je réponds rapidement.

— Euh, allô ?

— Hé, Roan ! C’est Vi.

— Je sais, rétorqué-je en riant. J’ai enregistré ton numéro la dernière fois que tu m’as appelé.

— Ah oui, d’accord, dit Vi en riant nerveusement.

Elle semble bien plus nerveuse que la fois où elle m’a appelé pour me demander d’être le cavalier de sa cousine pour le mariage de ce soir.

— Écoute Roan, je t’appelle pour te dire qu’Allie est à l’hôtel là, elle est en train de se préparer. Je ne sais pas vraiment ce qu’elle a prévu pour ce soir, mais je t’avertis juste… Sois doux, OK ?

— Doux ?

— Elle est… fragile. Je pense. Elle dit qu’elle a une sorte de plan, mais je ne sais pas vraiment ce que c’est. Je m’inquiète juste pour elle. Donc, tu penses pouvoir adopter un comportement exemplaire ?

Je fronce les sourcils en entendant sa requête.

— Tu pensais que je le serais pas ?

— Non, non, ce n’est pas ça. Mais honnêtement, je suis la sœur de quatre footballeurs. Je sais comment vous aimez passer vos nuits. La Règle des Sandwichs et tout.

— La Règle des Sandwichs ? demandé-je en grimaçant, confus.

— Quand on lèche quelque chose pour montrer qu’il est à nous et que personne d’autre ne peut le toucher… Oh, bref. Fais juste ce que tu penses être le mieux pour Allie ce soir, OK ? Écoute-toi. Je veux que cette nuit soit exactement ce dont Allie a besoin parce qu’elle traverse une période difficile. Le problème, c’est que je ne sais pas vraiment ce dont elle a besoin. Je veux juste que, qu’importe ce que tu lui fais…

— Ce que je lui fais ? l’interromps-je, haussant le ton car je ne peux pas en croire mes oreilles. Et qu’est-ce que je lui ferais au juste ?

Je sens ma tension monter, car je crains que Vi n’ait pas bien compris les raisons pour lesquelles j’ai accepté de participer à ce coup monté. …»

L’école de médecine m’a inondée de premières fois et l’idée d’être intime était énorme.

Entre en scène la Liste des Pénis.

C’était l’idée de Belle. Elle pensait que si j’avais une stratégie et un type bien défini, cela m’aiderait à voir le sexe comme une équation et non une conquête. Au début, c’était une idée préconçue, mais je pouvais voir la stratégie derrière ça, même quand j’étais sobre.

La liste est la suivante :

Pénis #1 : Le voleur de virginité.

Doit être un mauvais garçon. Un dragueur. Un petit minable. Doit être canon – le type le plus canon jamais vu en vrai. Prétentieux, sûr de soi, même arrogant. Doit être le meilleur coup de ma vie. Doit être pendu.

Pénis #2 : Le doux.

Doit être gentil, sensible, protecteur et tendre. Le type sympa ultime. Doit bien s’habiller. Doit rentrer sa chemise. Peut pleurer quand il jouit. Doit placer tes besoins avant les siens. Avant tout : donneur pénien.

Pénis #3 : le cocktail ultime.

Le mélange parfait du numéro un et numéro deux. Doit être à la fois donneur et preneur. Un DOM et un soumis. Un amant et un lutteur. Un équilibre pénien divin. Un bon parti.

— Écoute, Belle, tu étais là quand nous avons fait cette liste.

Je mets ma main autour de ma bouche et murmure la dernière partie, mes yeux balayant la pièce pour revérifier que nous sommes toujours seules.

— Je ne me garde pas pour M. Parfait. Je me garde pour Pénis Numéro Un.

— Nous avons créé cette liste il y a deux ans, Indie. Quand vas-tu trouver Pénis Numéro Un ? demande-t-elle, son ton étant presque perçant. Il ne devrait pas être le Saint Graal des queues pour l’amour de Dieu. Je t’aime, mais tu as sérieusement besoin d’un coup de pouce là. Ne me force pas à te pousser hors du nid. Parce que je le ferai. Je te pousserai et te ferai voler.

Chapitre 1 :

Freya

«… Au lieu de cela, je suis toujours une couturière qui vit seule et qui passe beaucoup de temps à s’adonner au « Netflix et chill », ou peu importe comment Mac appelle ça, avec un homme qui n’envisagerait pas de sortir avec moi pour tout l’or du monde.

— Je n’ai pas encore trente ans, marmonné-je.

Je me laisse tomber sur le canapé et attrape mon propre coussin en forme d’ours polaire pour l’étrangler.

Mac pouffe de rire.

— Pourquoi tu es si sensible sur ton âge, Cookie ? Assume-le. J’ai trente-quatre ans et tu ne me vois pas me plaindre parce que je ne suis plus aussi jeune et vigoureux.

— Apparemment, tu es jeune et cool, vu que tu es là en train de me dire que je ne sais pas ce que « Netflix et chill » veut dire. Alors, pourquoi ne pas me le dire, M. Cool ?

J’attrape un autre bonbon. Je fais la moue, mais bon sang de bonsoir, son commentaire sur mon âge m’a mise de bonne humeur.

— Qu’est-ce que ça veut dire, chill ?

Je me retourne juste à temps pour voir Mac hausser les sourcils alors qu’il répond :

— Ça veut dire baiser.

Je manque de m’étouffer avec la nourriture que j’ai dans la bouche.

— Comment ça ?

Je bafouille et dégage le sucre figé dans mon œsophage.

— « Netflix et chill », ça veut dire Netflix et sexe, m’explique Mac.

— Nous ne faisons pas Le sexe ! m’exclamé-je tout en me dandinant pour que nos cuisses ne se touchent plus.

Il a prononcé ce mot si facilement. Avec tant de simplicité. J’ai l’impression que mes oreilles brûlent de gêne. Est-ce qu’il fait soudainement chaud dans cette pièce ou est-ce que c’est juste moi ?

— Toi et moi, nous sommes seulement des potes !

— Évidemment, rétorque Mac. …»

Chapitre 2 : Tequila Sunrise
INDIE
« Puis, à la fin de nos trois années en école de médecine, je me suis rendu compte que je m’étais entièrement concentrée à préserver ma bourse et que j’avais à peine regardé les garçons. Bien sûr, j’ai eu beaucoup d’interactions avec des types. J’ai appris comment accepter et rouler une bonne pelle, en plus de préliminaires basiques. Mais aucun d’eux ne semblait suffisamment bien afin que j’aille au bout. Je n’étais pas prête. L’école de médecine m’a inondée de premières fois et l’idée d’être intime était énorme.
Entre en scène la Liste des Pénis.
C’était l’idée de Belle. Elle pensait que si j’avais une stratégie et un type bien défini, cela m’aiderait à voir le sexe comme une équation et non une conquête. Au début, c’était une idée préconçue, mais je pouvais voir la stratégie derrière ça, même quand j’étais sobre.
La liste est la suivante :

La Liste des Pénis
Pénis #1 : Le voleur de virginité.
Doit être un mauvais garçon. Un dragueur. Un petit minable. Doit être canon – le type le plus canon jamais vu en vrai. Prétentieux, sûr de soi, même arrogant. Doit être le meilleur coup de ma vie. Doit être pendu.
Pénis #2 : Le doux.
Doit être gentil, sensible, protecteur et tendre. Le type sympa ultime. Doit bien s’habiller. Doit rentrer sa chemise. Peut pleurer quand il jouit. Doit placer tes besoins avant les siens. Avant tout : donneur pénien.
Pénis #3 : le cocktail ultime.
Le mélange parfait du numéro un et numéro deux. Doit être à la fois donneur et preneur. Un DOM et un soumis. Un amant et un lutteur. Un équilibre pénien divin. Un bon parti.
...»

Chapitre 2 : Amas de chair
Belle
«… Alors pour cette raison, j’attrape mes clés et le post-it où j’ai griffonné ses instructions et je sors. Voyons quel genre de pouffiasse il a énervé ce soir. Il détestera que ce soit moi qui me pointe et cette pensée amène un sourire effronté sur mon visage.
Je roule jusqu’au coin de la rue qu’il m’a indiqué qui n’est qu’à quelques minutes de mon appartement. Alors que j’approche, je ralentis dans ma Mercedes blanche pour bien voir l’endroit où Indie est supposée le prendre. Il n’a pas été très spécifique alors, je tourne pour me garer. Je sors mon portable pour renvoyer un texto au numéro d’où il l’a appelée quand, soudain, de la chair heurte le capot de ma voiture. La panique explose alors que je m’inquiète de savoir dans quel genre d’animal je viens de m’encastrer ou si nous sommes finalement envahis par des zombies comme je l’ai toujours soupçonné. L’amas de chair tombe de l’autre côté mon capot et réapparaît près de ma portière côté passager. Je ne vois que des abdos nus et un poing qui commence à frapper une série de coups sur la vitre comme un psychopathe.
— Qu’est-ce que… commencé-je avant de rapidement déverrouiller ma portière.
L’amas de chair l’ouvre brusquement et se glisse à l’intérieur.
— Bon sang, roule ! Crie-t-il, ne faisant aucun geste pour se couvrir alors qu’il tourne la tête dans tous les sens pour regarder derrière nous comme un maniaque en fuite.

Je suis figée. Complètement stupéfaite alors j’absorbe la vue devant moi. Tanner Harris est assis sur mon siège en cuir noir, nu comme le jour de sa naissance...»

Chapitre 1 :
Camden
«… – Hé ! Enlève tes mains de mon frère ! chanté-je en repoussant des ballons égarés et en arrivant devant Indie, qui est penchée en avant alors qu’elle étire les ischio-jambiers de Booker.
Je lève la main et tape les fesses de ma fiancée avec un claquement satisfaisant.
– Aïe , Camden ! couine Indie.
– Je… Oui, excusez-moi.
Ses mains lâchent immédiatement la jambe de Booker et viennent frotter son derrière. Elle tourne vers moi de grands yeux furieux encadrés par une paire de lunettes rouges aujourd’hui.
...»

Chapitre 1 :
Camden
«… – Indie, ils disent que je ne veux pas t’épouser parce que nous n’avons pas fixé de date, dis-je entre mes dents serrés, même si n’ai pas besoin de lui expliquer.
C’est la personne la plus intelligente que je connaisse.
– Nous pouvons résoudre ce problème de deux manières. Soit tu fixes la date, soit je les écrabouille.
Le visage d’Indie se plisse d’inquiétude alors qu’elle mord nerveusement sa lèvre inférieure...»

Chapitre 3 :

Sloan

«… Si c’était ainsi qu’il réagissait face à quelqu’un en vêtements propres, je frémissais à l’idée de ce qu’aurait été sa réaction si j’avais encore eu ma robe tachée de sang.

— Qui êtes-vous ? demanda-t-il, d’un ton sec.

Je ravalai le nœud dans ma gorge.

— Je m’appelle Sloan.

Sa lèvre se retroussa.

— Pourquoi êtes-vous ici avec mon fils ?

— Comment ça ?

— Papa, l’avertit Vi en s’avançant pour se tenir au pied du lit. Sloan est avec Gareth. Je te l’ai dit au téléphone, tu te souviens ?

— Je m’en fiche, aboya-t-il, ses yeux se concentrant sur l’ecchymose sur mon visage. Je ne la connais pas et l’infirmière vient de me dire qu’elle prétend être la femme de mon fils. J’ai le droit de lui poser des questions.

Je grimace.

— Je… devais leur dire ça, sinon ils ne m’auraient pas laissée rester à ses côtés. Il était tout seul. Vi était coincée dans les embouteillages…

— Très bien alors. Vous n’avez toujours pas répondu à ma question. Pourquoi êtes-vous ici à prétendre être mariée à mon fils ? Qui êtes-vous vraiment pour lui ?

Sa question me prit au dépourvu. …»