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Citations de Amy Tan (69)


Lorsqu'un homme a tout perdu, il se bat sans peur.
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Pourquoi l'amour se termine-t-il si vite et la haine dure-t-elle éternellement ?
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Lorsque les gens déclarent qu'une idée est irréalisable, elle devient irréalisable.
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"Un portrait, avait-elle dit un jour, doit montrer le modèle en train de respirer pendant qu'on le peint. Il doit capter son souffle."
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Le destin nous avait réuni comme le vent assemble deux grains dans un nuage de pollen, puis nous avait de nouveau séparés.
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Notre monde est plein de promesses passagères et de fourberie. Par pure nécessité. Nous ne sommes pas méchants, il nous faut simplement survivre. Seuls quelques pas séparent la réussite de l'échec.
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« Quoi que je fisse, j’avais peur du père étranger présent dans mon sang. Son caractère se manifesterait-il en moi, me rendant encore plus chinoise ? Et si cela arrivait, à quel monde appartiendrais-je ? Que me serait-il permis de faire ? Qui aimerait une fille à moitié haïe ? » (p. 60)
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Elles reviennent à leurs cacahuètes douces et à leurs histoires. Elles redeviennent petites filles, rêvent des temps heureux du passé et des temps heureux à venir. Un frère de Ningbo qui fait pleurer sa sœur en lui remboursant neuf mille dollars plus les intérêts. Un fils cadet qui réussit si bien dans le commerce des télévisions et des stéréos qu'il expédie des surplus en Chine. Une fille dont les bébés nagent comme des poissons dans leur piscine de Woodside. De si jolies histoires. Les meilleures. Des histoires de chance, des histoires de bonheur.
Et moi j'occupe la place de ma mère à la table de mah-jong, l'est, là où toute chose commence.
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Elle se rajeunissait encore plus que la dernière fois où elle m’avait menti sur son age. « Tu as été une mère pour moi,
insistai-je.
- Impossible. Je suis trop jeune. »
Je dus répéter ma phrase une troisième fois avant qu'elle n'acceptât ma déclaration sans douter de ma sincérité. « Personne n'aurait pu m'aimer autant que toi, à part une mère.
- Pas même Edward ?
Personne. Seulement une mère. Seulement toi. »
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Teddy m'a dit un jour que c'était normal de se sentir seul. Le coeur diffère d'un individu à l'autre et nous ne savons même pas comment. Lorsque nous tombons amoureux, nos coeurs, comme par miracle, oublient ces différences, ils s'unissent et tendent vers le même désir. Finalement, les différences reviennent et alors bonjour les séparations et les rabibochages et, dans l'intervalle, la peur et un sentiment de solitude. Cependant, si l'amour résiste à la douleur causée par ces différences, il faut le garder précieusement.
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I have to admit that what I initially found attractive in Ted were precisely
the things that made him different from my brothers and the Chinese boys I had dated: his brashness; the assuredness in which he asked for things and expected to get them; his opinionated manner; his angular face and lanky body; the thickness of his arms; the fact that his parents immigrated from Tarrytown, New York, not Tientsin, China.
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Dans toutes mes chimères, une certitude inaltérable me portait : j’allais très vite devenir un être parfait. Ma mère et mon père m’adoraient. Aucun reproche ne pouvait m’atteindre. Je n’éprouvais plus le besoin de bouder pour obtenir quelque chose.
Parfois, pourtant, le prodige qui se cachait en moi s’impatientait. « Si tu ne te dépêches pas de me faire sortir, je vais disparaître pour de bon, menaçait-il. Et tu ne seras jamais rien. »
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J’étais toujours en danger et toujours il volait à mon secours. Je tombais, il me relevait. C’était à la fois vivifiant et épuisant. Le choc émotionnel du sauveteur et de la rescapée devenait une drogue pour l’un et l’autre. Autant que nos ébats intimes, c’était notre façon à nous de faire l’amour. L’osmose de la faiblesse et de la force.
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Ma mère n'évoquait jamais sa vie en Chine, mais mon père prétendait l'avoir sauvée d'une situation terrible, un drame dont elle ne pouvait parler. En rédigeant ses papiers d'immigration, mon père la rebaptisa fièrement Betty St Clair, raturant d'un trait son nom véritable : Gu Ying-ying. Ensuite, il inscrivit une date de naissance erronée, 1916 au lieu de 1914. C'est ainsi que, par le caprice d'un stylo, ma mère perdit son nom, et de Tigre devint Dragon.
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Cette innocence, cette confiance, cette fougue. L'émerveillement, la peur, la solitude. Et comment je me suis perdue moi-même.
Je me souviens de tout. Et ce soir, quinzième jour de la huitième lune, je me souviens ce que j'ai demandé à la Dame Lune il y a si longtemps.
Que l'on me retrouve.
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I was not too fond of crab, every since I saw my birthday crab boiled alive,
but I knew I could not refuse. That’s the way Chinese mothers show they love
their children, not through hugs and kisses but with stern offerings of steamed
dumplings, duck’s gizzards, and crab.
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“A girl is like a young tree,” she said. “You must stand tall and listen to your mother standing next to you. That is the only way to grow strong and straight. But if you bend to listen to other people, you will grow crooked and weak. You will fall to the ground with the first strong wind. And then you will be like a weed, growing wild in any direction, running along the ground until
someone pulls you out and throws you away.”
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I had been talking to too many people, my friends, everybody it seems, except Ted. To each person I told a different story. Yet each version was true, I was certain of it, at least at the moment that I told it.
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The tests got harder—multiplying numbers in my head, finding the queen
of hearts in a deck of cards, trying to stand on my head without using my hands, predicting the daily temperatures in Los Angeles, New York, and London.

One night I had to look at a page from the Bible for three minutes and then
report everything I could remember. “Now Jehoshaphat had riches and honor in abundance and...that’s all I remember, Ma,” I said.

And after seeing my mother’s disappointed face once again, something
inside of me began to die. I hated the tests, the raised hopes and failed expectations. Before going to bed that night, I looked in the mirror above the bathroom sink and when I saw only my face staring back—and that it would always be this ordinary face—I began to cry. Such a sad, ugly girl! I made highpitched noises like a crazed animal, trying to scratch out the face in the mirror.

And then I saw what seemed to be the prodigy side of me—because I had never seen that face before. I looked at my reflection, blinking so I could see more clearly. The girl staring back at me was angry, powerful. This girl and I were the same. I had new thoughts, willful thoughts, or rather thoughts filled with lots of won’ts. I won’t let her change me, I promised myself. I won’t be what I’m not.
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In all of my imaginings, I was filled with a sense that I would soon become perfect. My mother and father would adore me. I would be beyond reproach. I would never feel the need to sulk for anything.

But sometimes the prodigy in me became impatient. “If you don’t hurry up and get me out of here, I’m disappearing for good,” it warned. “And then you’ll always be nothing.
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