Ma grand-mère dirait que là où la prospérité fait naître des amitiés, l'adversité met à l'épreuve.
Se contenter de savoir une telle chose ne suffit pas. Tout d'abord, il faut comprendre. Et cela exige du courage de la part de deux personnes. Celle qui parle. Et celle qui écoute.
Je ne peux pas changer le monde dans lequel nous vivons, mais en m'inspirant de l'exemple du coeur courageux d'Okaasan, je peux changer le cours de quelques existences.
Dans la vie, le sage construit son propre paradis tandis que l'idiot se plaint de l'enfer, mais je pense que les deux endroits sont inévitables, et que les deux sont temporaires. Le paradis n'est pas un lieu où notre esprit futur se repose. Il consiste à trouver le bonheur dans notre état actuel. De la même façon, les grilles de l'enfer ne comportent pas de cadenas ; il ne s'agit que d'une souffrance pendant un temps donné.
Pour savoir où tu vas, tu dois connaître à la fois tes racines et la direction de tes branches.
Beaucoup ont de la chance, mais peu ont un avenir, commence la femme d'une voix à la fois rauque et douce. Tu peux tirer à pile ou face, mais le destin se trouve des deux côtés. Tu es là où tu es censée être. La chance n'a rien à voir avec ça.
Le temps ne fait pas de distinction. Il se fiche que nous soyons heureux ou malheureux. Il n'attend pas, ne ralentit pas, n'accélère pas. C'est une créature linéaire, constante, qui voyage dans une seule direction.
L'inquiétude confère de grandes ombres aux petits riens.
Je baille, mais je refuse de tomber dans le piège du sommeil, car c'est un voleur qui dérobe un temps précieux, et je n'ai pas une minute à perdre.
Une vie avec de l'amour est une vie heureuse. Une vie pour l'amour est une idiotie. Une vie de si seulement est un supplice.