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Citations de Ana Scott (102)


Chapitre 5 :
Mona
« … Mon cœur accélère lorsque, après avoir éliminé plusieurs profils envoyés par l’appli, ainsi que quelques transferts d’e-mails de relous (qui me relancent régulièrement), des mots, sous « un nouveau profil a souhaité vous envoyer ce message », m’interpellent :

J’ai besoin de vous !

Bizarre comme entrée en matière…
Je clique sur l’e-mail et lis la suite.


Mademoiselle,
Ma demande va certainement vous paraître incongrue, mais j’ai une requête un peu spéciale. Accepteriez-vous d’en discuter autour d’un verre ?


Quoi ?
Une requête spéciale ? Qu’est-ce que c’est encore comme connerie ? Un truc sexuel ?
Je ne vais certainement pas accepter, il est fou, lui !
Bon, il s’exprime plutôt pas mal, mais je n’ai pas confiance.
Pourtant, j’avoue qu’il a titillé ma curiosité.
J’aimerais savoir ce que veut ce type. Après tout, sa demande n’a peut-être rien de sexuel et ça ne m’engage à rien.
Je quitte la page et appuie sur l’icône de l’appli.
Je recherche son profil à partir du pseudo donné par la plateforme : pas de photo de lui, mais celle d’un voilier… des banalités… ses centres d’intérêt sont classiques… un pseudo énigmatique : Barca.
...»
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Chapitre 3 :
Mona
«… Son regard devient encore plus intense sous ses sourcils froncés.
– Mme Burgot sera absente du bureau pendant au moins deux semaines. Vous sentez-vous capable de faire son travail en plus du vôtre ?
– Oh, euh… oui, pas de problème, monsieur. Je ferai le maximum, si vous… enfin… si de votre côté, vous me promettez de ne pas me submerger de dossiers et d’être un peu plus patient que d’habitude.
Après tout, c’est dans l’intérêt de sa boîte !
Il faut qu’il arrête de vouloir tout régenter à la baguette. Je suis sûre que s’il était plus humain et plus… calme, tout le monde (moi y compris) ne s’en porterait que mieux.
– Pardon ?
J’affronte courageusement son expression fermée.
– Je veux juste vous faire comprendre que si vous me criez dessus comme vous le faites avec Mme Burgot, je serai incapable de faire mon travail correctement. C’est dans votre intérêt… monsieur.
Je n’en mène pas large, mais après tout, j’ai dit ce que j’avais sur le cœur.
Il en fera ce qu’il voudra.
– Je vois !
Sa voix, grave, terriblement mâle, me prend encore totalement au dépourvu.

...»
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"J'aurais pu devenir marin pour sentir les embruns sur ma peau, l'iode, sentir le vent du large dans mes cheveux. Si j'avais vécu à une autre époque, j'aurais aimé être corsaire ou flibustier, ou encore pirate, et partir à l'aventure. Avoir une vie où aucun jour ne ressemble au précédent. Une vie où rien n'est acquis, ni prévisible, ni immuable. Une vie sans attaches, sans pression, sans obligations, sauf celles que je m'impose. Pour vivre au jour le jour, en ne prenant que le meilleur, en n'en retenant que l'important, le principal, le primordial.
L'essentiel.
Oui, j'aurais pu devenir marin.
Je suis devenu biker."
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– Helena…
Je ferme les yeux.
J’aimerais qu’il vienne tout contre moi. Qu’il me serre contre lui et qu’il m’embrasse. Qu’il me guérisse de mes souffrances sans que j’aie besoin de les lui expliquer. Qu’il me comprenne, parce que nos âmes se ressemblent. Parce que nous nous ressemblons. Parce que lui et moi, c’est écrit. Un sanglot m’échappe. C’est trop. Trop dur. Trop puissant. Trop violent.
Je l’aime, je ne peux pas faire autrement.
Je l’aime tellement que ça m’étouffe.
Je l’aime tellement que ça me terrorise.
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Chapitre 3 :
Amos
«… Ses yeux sont brillants. La lumière dorée du patio, douce, donne une lueur irréelle à ses iris. Et soudain, une autre émotion me poignarde le cœur en comprenant qu’elle a encore pleuré. Je refuse de m’appesantir sur ce que ça déclenche en moi.
– Chère Helena, enchaîne Lavallée, laissez-moi vous présenter notre nouvelle égérie, Amos Onakis, que vous connaissez certainement de réputation.
Elle m’observe froidement, se lève.
– Effectivement, sa réputation est venue jusqu’à moi ! Enchantée, Mister Fire ! termine-t-elle, les lèvres pincées.
Je contemple sa main tendue.
– Plaisir partagé, madame.
– Qui parle de plaisir, monsieur ! laisse-t-elle tomber sèchement.
Putain, j’ai l’impression qu’elle est en colère contre moi !
Alors que c’est moi qui devrais l’être, bordel !
Je suis tellement surpris par sa réaction que j’en reste sans voix.
– Amos, intervient alors Lavallée face à notre silence devenu pesant. Demandez-lui de venir dîner avec nous. Elle vous écoutera, vous. Aucune femme ne résiste au charme dévastateur de Mister Fire ! ... »
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Chapitre 2 :
Helena
«…La foule, à l’instar d’Emma qui, n’en pouvant visiblement plus sautille sur place, retient son souffle. La tension monte. La musique devient plus rapide, plus forte, et soudain, sous les applaudissements et les cris hystériques des femmes (et de quelques hommes !), un homme franchit l’ouverture à droite de l’estrade, et avance lentement sur le tapis rouge.
Mon souffle se bloque dans ma cage thoracique.
Mes jambes menacent de se dérober et ma main, agrippée à celle d’Emma, se met à trembler. Elle tremble tellement qu’Emma tourne la tête vers moi, je le sens. J’entends un « Ça va ? Qu’est-ce que tu as ? » auquel je suis incapable de répondre. Me voyant aussi végétative qu’un légume, elle insiste :
– Helena, ça va ?
Je ne veux pas gâcher son plaisir alors je fais « oui » de la tête, sans quitter l’arrivant des yeux car ce n’est pas le très beau, très séduisant et très charismatique Christopher Hemsworth qui se dirige vers l’estrade sous les applaudissements de la foule en délire, mais Amos.
Mon Amos…
Le garçon à qui j’ai donné mon cœur il y a dix ans.
Encore plus beau que dans mon souvenir... »
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– J’aime aussi que l’on me résiste, rétorque-t-il, ignorant ma requête. Vous êtes une femme comme j’en ai peu connu, Sophia. Vous faire céder sera désormais ma priorité.
Pardon ?
– Alors armez-vous de courage, parce que ce n’est pas près d’arriver.
Un sourire s’épanouit sur son visage, ses prunelles pétillent. Il a visiblement trouvé un nouveau challenge. Je ne m’y trompe pas, je suis le nouveau défi à relever, la nouvelle proie de ce prédateur. Je peux suivre, sans crainte de me tromper, le cheminement de ses réflexions.
– Je relève le défi, mademoiselle Rinaldi. Avec délectation.
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Je regarde Cassandra, et quelque chose s’allume au fin fond de mon être. Quelque chose que je repousse de toutes mes forces

Je prends mon portable, me lève d’un bond et me pose face à la vitre. Samuel décroche aussitôt.

– Prés’, on a un problème, dis-je, la voix éraillée, avec la sensation dérangeante qu’un nid de guêpes a élu domicile dans ma trachée.

Je suis vraiment dans la merde
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Sa voix est douce lorsqu’il me raconte tout : son départ, son engagement dans les marines, qu’il a quittés. Pendant toutes ces années, il n’a jamais cessé de penser à moi ni de veiller sur ma personne. Il me dit beaucoup de choses, sauf qui est ce garçon, et je n’ose pas le lui demander.

Il met un petit morceau de papier dans ma main, avec son adresse, son numéro de téléphone, en me faisant promettre de garder le secret sur notre entrevue.

Puis il part, me laissant encore plus malheureuse. S’il savait ce que je vivais chez ma mère, ce que me faisait mon beau-père, m’aurait-il emmenée ?
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Cette voix, je la reconnaîtrais entre mille, car c’est la sienne ! Toujours le même message : ils sont là pour nous, pour nous sauver d’une destruction proche, pour ne pas que l’humanité s’éteigne… Les intonations rauques et chaudes à souhait parcourent mon corps, me font frissonner. C’est complètement fou, mais j’ai le sentiment qu’il ne s’adresse qu’à moi.
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Je m’élance vers lui, le prends sous un bras pour l’aider à se redresser.

– Relève-toi, je t’en prie, tu vas te faire mal  !
Il lève les yeux vers moi et éclate de rire.

– T’es sérieuse  ?
– Oui, pourquoi  ? Relève-toi, s’il te plaît.
– Je suis à tes pieds, des roses dans les bras, et tout ce que tu trouves à dire, c’est que je risque de me faire mal  ? Ma jambe ne m’a jamais fait autant souffrir que toi, Blanche.
Pardon  ?
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– Tu ne vas pas me faire l’amour  ?
– Non, Blanche, tu as mal, je ne te toucherai pas.
– S’il te plaît…
Là, c’est moi qui quémande.

– N’insiste pas  ! Je veux te prouver que je ne suis pas qu’une bite sans cœur.
Je lui tends mes lèvres, incapable de résister davantage.

– Si je te dis que je te crois, j’ai droit à un petit baiser.
– Un tout petit, alors…
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Dante, visiblement arrivé à la même conclusion et à bout de souffle lui aussi, quitte doucement mes lèvres. Il pose son front sur le mien et les mains de part et d’autre de mon visage. Nous mettons de longues secondes à retrouver une pleine maîtrise de nos sens.

– Dis-moi «  oui  », Blanche, sois à moi cette nuit. 
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Il s’approche encore, se laisse désirer. Il sait comment faire, il sait ce qu’il crée dans le corps d’une femme, il sait que goûter à ses lèvres nécessite d’aller plus loin, beaucoup, beaucoup plus loin. Dante deviendra rapidement, si je n’y prends garde, une drogue. Ma drogue. La plus dangereuse des drogues et la plus addictive. Comme toutes les drogues, elle me rendra dépendante.
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 – Tu fais partie de la famille, Blanche, nous aurions pu trouver une solution et remettre ce connard à sa place.
Sa voix est si douce, si chaude, si vibrante de compassion que je lève les yeux vers lui, surprise. Ce que je lis dans son regard amène des larmes dans le mien.

– J’aurais apprécié d’avoir quelqu’un pour me défendre. Je ne me suis jamais sentie aussi seule et désemparée de toute ma vie.
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– Je ne suis ni une assistante sexuelle, ni une pute, rétorqué-je, oubliant pour un temps mon excitation et fermement décidée à ne pas me laisser intimider. Et je crois que tu n’es pas atteint au point de ne pas pouvoir te masturber  !
Ses iris deviennent encore plus noirs, presque implacables.

– Mets-toi à poil, ça me motivera  !
Putain, il le fait exprès ou quoi  ? Quel con  !

– Je sais ce que tu es en train de faire, Dante, mais sache que ça ne marchera pas avec moi.
– Ouais, je suis en train de me branler, tu veux vérifier  ? 
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Chapitre 5 :

Blanche

«… Faut qu’il arrête d’apparaître de cette manière ! Soudain, des images s’imposent à moi, je l’imagine nu, sous la douche… et c’est d’autant plus excitant que je sais maintenant comment il est gaulé !
Nom d’un chien !
Stop ! On a dit « pro-fes-sion-nelle ! »
— Alors comme ça, ta vie n’est pas terrible ? Pourquoi ?
— Hein ?
J’ai presque envie de secouer la tête pour que les pensées libidineuses qui s’accrochent à mon cerveau se tirent. Vite ! Ou je serai moi-même une grenade prête à être dégoupillée.
Je me reprends.
— Ma vie ne te regarde pas, Dante !
— Trop tard ! Tu as piqué ma curiosité.
C’est pas faux ! Je me suis laissé aller, je n’aurais pas dû ! Dante est un patient comme un autre.
Ça aussi, c’est faux et tu le sais ! ricane une voix quelque part dans ma tête. Il est clairement le plus beau patient dont tu aies eu à t’occuper de toute ta carrière ! Et il te fait de l’effet ma belle !
Rhaaa, stop !... »
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Chapitre 2:

Dante

« … Connerie ! Je veux juste qu’on me foute la paix !
— Est-ce qu’au moins, tu prends ton traitement ? demande encore Amos.
Non !
Je n’en veux pas !
Je veux souffrir.
Pour expier, peut-être…
— Putain, Dante ! Tu as mal à chaque fois que tu respires, s’énerve Pâris.
— Peut-être, mais ça veut dire que je suis vivant !
Mon petit frère s’agenouille pour me dévisager tandis qu’Amos pose sa main sur mon épaule pour m’assurer de son soutien. Je sais ! Je sais que je peux compter sur eux...»
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Peut-être que les morts servent à ça, après tout, à donner aux vivants l'envie de vivre, car nous sommes mortels, un jour, tout s'arrête.
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Les mots sont impuissants à exprimer nos sentiments.
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