AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Ana Scott (102)


Chapitre 3 :

Adam

«… Je serre les poings, grince des dents.

Mes pieds me démangent, bougent sans que je le veuille, répondant à je ne sais quel sortilège infernal. Comme s’ils voulaient vivre leur propre vie. J’aimerais me mettre debout, et courir comme un fou, courir après elle, pour la charger sur mon épaule, lui foutre la fessée qu’elle mérite, et l’obliger à m’obéir. Jamais aucune femme ne m’a parlé sur ce ton, ni ne m’a tenu tête de cette façon.

Je remonte dans ma chambre, la rage au cœur.

Une rage que je commence à bien connaître, et qui va m’empêcher, comme toutes les nuits précédentes, de trouver le sommeil et le repos.

À croire que mon âme ne sera jamais en paix, tout comme mon corps. …»
Commenter  J’apprécie          00
Chapitre 2 :

Jeanne

«… Je sursaute en le découvrant devant la porte du service kiné.

Il ne manque pas d’air ! Je m’attendais à tout sauf à ça.

Je m’arrête devant son fauteuil, le toise :

– Que faîtes-vous ici ? Je ne crois pas vous avoir donné rendez-vous aujourd’hui.

– Je me disais que je pouvais commencer ma rééducation, plutôt que de me faire chier dans ma chambre.

OK…

– Vous n’étiez pas obligé d’exiger une chambre individuelle si vous aviez peur de vous ennuyer, je réponds, d’une voix dure.

– Je ne suis pas très sociable.

– Je m’en suis rendu compte, effectivement. Maintenant, si vous voulez bien m’excuser.

Je le contourne, pour franchir les portes automatiques.

– Vous voulez peut-être que je vous supplie ?

Je me retourne, attendant la suite.

Où veut-il en venir ?

– Si je le pouvais, croyez bien que je me mettrais à genoux.

À voir son sourire en coin, il n’en pense pas un mot. Il se moque de moi.

Quel connard !

Un parfait connard !

Imbu de lui-même, séduisant, très séduisant même, mais un parfait connard quand même. …»
Commenter  J’apprécie          00
Chapitre 4 :

Chloé

«… Je perçois un rire, puis la main de Jack qui tapote ma cuisse.

– Nous sommes arrivés, patronne, vous pouvez ouvrir les yeux !

C’est ça, moque-toi de moi !

Je pousse un profond soupir, laisse tomber ma tête vers l’avant.

Il éclate de rire de nouveau.

– C’était si terrible que ça ?

– Pire !

– Vous auriez dû me dire que c’était trop pour votre petit cœur, j’aurais été plus délicat !

Je lui retourne un regard furibond.

– Parce que vous savez l’être, peut-être ?

Il a un sourire sournois, à la limite de l’indécence, rétorque :

– Vous n’imaginez pas à quel point !

Malgré moi, mes joues s’échauffent à ce que ses mots impliquent.

Jamais, de ma vie, un homme ne m’a autant déstabilisée, ni énervée, ni… intriguée. Ni… excitée…

Et… je crois qu’on va s’arrêter là… Ce n’est pas une bonne idée, pas une bonne idée du tout ! …»
Commenter  J’apprécie          10
Chapitre 3 :

Chloé

«… Nos iris se soudent une nouvelle fois.

Les miens glissent sur ses lèvres pulpeuses.

Bon sang, ça devrait être interdit d’être aussi canon !

– Dans la baie de Tūrangi, au bord du lac, articulé-je, me forçant à une expression placide. C’est dans cette région que mon père possède un élevage de moutons. Enfin, possédait…

Il s’arrête si brusquement que je lui rentre dedans.

Il me remet droite d’une main serrée autour de mon biceps, m’évitant la honte d’une chute sur le trottoir, puis me relâche aussi brusquement qu’il m’a saisie, comme si mon contact le révulsait.

– Votre nom ?

– Chloé… Chloé Fayard ! Pourquoi ? réponds-je, tout en me massant le bras.

Il extirpe un carton plié en quatre de sa poche arrière, le déplie.

Je vois…

– Vous avez mis le temps ! assène-t-il, reprenant sa marche, m’obligeant à courir à sa suite.

– Vous êtes gonflé ! Mon avion est arrivé à l’heure ! C’est vous qui étiez très en retard, à tel point que j’ai pensé que la personne en charge de me récupérer à l’aéroport m’avait posé un lapin ! Si vous n’aviez pas envie de venir me chercher, il ne fallait pas…

Jack stoppe de nouveau brusquement sa marche pour me faire face.

– Vous parlez toujours autant ? rétorque-t-il encore, le ton tranchant.

Oui ! Quand je suis énervée ! …»
Commenter  J’apprécie          00
Parfois, il faut accepter que le parcours de la vie soit semé d'embûches.
Commenter  J’apprécie          00
Quel mufle !
Et moi, j’ai succombé !
Il m’a prise par surprise et je n’ai pas été capable de résister. Mais je ne vais pas cracher dans la soupe ! Comme disait mon grand-père Dumas : « Ce n’est pas quand on a chié dans son froc qu’il faut serrer des fesses ! » C’est puissant, hein ? Mais l’image est claire.
Commenter  J’apprécie          60
– Tu m’en veux pour hier ? Quentin n’est pas un homme pour toi, je te le répète !
– T’en sais rien ! Tu ignores quel genre de type me fait craquer.
– Si, je le sais !
– Des types comme toi ? Imbus d’eux-mêmes et connards sur les bords ?
– Pas des types comme moi, Camille. Moi ! Juste moi. Je suis unique en mon genre.
Commenter  J’apprécie          20
Nous nous observons. Son émoi m’émeut et encore une fois, je me demande quelles enfance et adolescence il a vécu, quels sont ses secrets, ses fêlures, ses faiblesses… parce que nous en avons tous. Moi, c’était lui ma fêlure, ma faiblesse… ma souffrance. Lui que mon cœur désirait, lui que mon corps réclamait avec cette force et cette intensité propres aux premières amours, d’autant plus douloureuses que celui-ci, d’amour, n’était pas réciproque.
Commenter  J’apprécie          10
Hors de question que je reste une minute de plus dans la même pièce que Léo !
Sa présence me fout en rogne, ce qui me met encore plus en colère.
Il n’aurait pas pu devenir moche, se « dodufier », prendre du bide, perdre ses cheveux… non, il est super beau ! Et toujours aussi outrecuidant ! Sinon plus… et pourquoi je fantasme sur ses lèvres, ses yeux et ses pectoraux mis en valeur par un tee-shirt noir qui chez un autre aurait semblé banal, bordel de merde ?! Alors que lui… il est juste à tomber !
Commenter  J’apprécie          10
Chapitre 10 :
Angèle
«… — Je suis désolé si je vous ai paru froid et distant, mais moins vous en savez sur moi, mieux c’est !
OK …
— Pourquoi ? Vous avez des choses à cacher ?
Son sourire s’étire.
— Vous êtes bien curieuses, mademoiselle Forestier.
— Vous connaissez mon nom ? m’étonné-je.
— Comme vous connaissez le mien ! Je l’ai lu sur la porte de votre appartement.
— C’est comme le Port-Salut, c’est écrit dessus !
Si je pensais détendre l’atmosphère, j’en suis pour mes frais, il ne cille pas.
— Hum… Donc, je suis un nana et par définition curieuse ! me reprends-je. De plus, en vous montrant mystérieux, monsieur Reeves, vous ne faites qu’éveiller davantage ma curiosité.
Ses prunelles me dévorent, se violent d’une aura qui, loin de me rebuter, m’attire irrésistiblement.
Qui êtes-vous, Kyles Reeves ? …»
Commenter  J’apprécie          10
Chapitre 4 :
Roméo
«… La liste de mes ennemis s’allonge. Je m’y suis habitué. Même si je faisais amende honorable et même si je deviens le meilleur tueur de tous les temps, pour eux, les vrais militaires, je resterai une merde ! Je n’obtiendrai jamais leur respect et ils continueront de me regarder avec cette haine et ce mépris au fond des yeux.
Rien à battre !
– Ouvrez ! ordonne Z.
Le mec, derrière son Plexiglas, appuie sur un bouton et la porte blindée coulisse. J’enregistre tout, ça peut servir… J’avance et aussitôt, les gardes m’encadrent. Ensemble, nous franchissons le seuil. La porte se referme lentement derrière nous.
– Au fait, R, aucun civil ne doit voir ton visage lorsque tu abats tes cibles !
Pardon ?
Je m’arrête, tourne la tête. Mon regard croise celui de Z un bref instant, avant que la porte ne se referme totalement. …»
Commenter  J’apprécie          00
« – Je crois n’avoir jamais rencontré un homme aussi présomptueux.
– C’est normal, bébé, il n’y a aucun homme comme moi sur terre. »
Commenter  J’apprécie          10
« Je n’arrive pas à me concentrer sur ma tâche ni à penser à quoi que ce soit d’autre qu’à ce rêve, et ce n’est pas dans ma nature de ne pas réussir à canaliser mon cerveau. Ce visage me hante. Le corps de cet homme me hante. Ce qu’il m’a fait… ce que j’ai ressenti… »
Commenter  J’apprécie          00
« L’un des « hommes », ou devrais-je dire, l’une des créatures, se détache du lot ; plus grand que les autres, et encore plus musculeux. Encore plus impressionnant. Une bête de muscles. Il touche quelque chose au niveau de son torse et sa combinaison se rétracte, dévoilant son visage.
Je retiens mon souffle, tandis que mon cœur tambourine comme un fou. L’homme tourne subitement la tête dans ma direction, comme s’il avait senti ma présence, et plante ses yeux dans les miens.
Nom de Dieu de bordel de merde… »
Commenter  J’apprécie          00
C'était la loi dure des Hihlands, où les clans se détruisaient les uns les autres depuis des générations pour toujours plus de richesse et de pouvoir, car qui disait plus de terres disait plus de ressources.
Commenter  J’apprécie          10
« Il verrouille ses iris aux miens, lèche ses doigts. Je fronce les sourcils. Il les retire d’entre ses lèvres avec un bruit de succion, claque la langue comme s’il s’agissait d’un premier cru et me fait un baiser dans le cou, avant de murmurer à mon oreille de sa belle voix grave : « Je t’ai fait des sushis… » et de s’écarter.
Je suis dans le miroir sa haute silhouette qui s’éloigne. […]
– Merci pour ce bon moment… […]
– Je t’en prie, c’était avec plaisir.
– Pour moi aussi, c’était un plaisir. Tu recommences quand tu veux.
– J’imagine… Il se penche, souffle :
– Mais la prochaine fois que tu jouiras, ce sera avec ma queue… »
Commenter  J’apprécie          20
Un désir inavouable et proscrit. Elle était sa prisonnière ! Elle était anglaise ! Elle était l'ennemie ! Il aurait dû se détourner, mais ne le put.
Commenter  J’apprécie          00
Chapitre 5 :

Camille

«… - À Tokyo.

OK...

- Et... du coup... après les fêtes, tu repars là-bas ? insisté-je.

Il sourit, rétorque :

- Oui, Camille, je repars ! Tu seras bientôt débarrassée de moi !

- Ce ne'st pas ce que j'ai dit !

- Non, mais tu le penses ! Mais ne t'inquiète pas, d'ici là, je saurai me tenir !

- Comment ça ?

- Je ne t'approcherai pas plus que nécessaire !

Il se penche, plante ses iris dans les miens.

Des iris aussi noirs que la nuit.

- À moins que tu ne le désires...

Quoi ?

J'en reste sans voix.


Quel mufle ! … »
Commenter  J’apprécie          30
Chapitre 2 :

Camille

«… – Je ne sais pas, Max, je…

– Pour une avocate, je trouve que tu manques cruellement d’arguments !

Je tourne la tête vers l’entrée de la pièce, surprise par l’intrusion.

LÉO !

Nom de Dieu… qu’est-ce qu’il fout là !

J’ai l’impression de faire un bond en arrière de plusieurs années, lorsqu’il surgissait à n’importe quel moment.

Pitié… je ne veux pas revivre ça ! À aucun prix !

Il avance vers moi et plus il avance, plus j’ai le sentiment de manquer d’air.

De petits picotements parcourent ma colonne vertébrale sous l’intensité de son regard.

– Bonjour, Camille. Ça fait longtemps…

Il se penche et je ne peux pas faire autrement que de l’embrasser lorsqu’il me tend la joue. Son parfum m’enveloppe, sa peau contre la mienne me fait frémir. Un flot de souvenirs me submerge. Ses baisers étaient toujours très appuyés et à la limite de la commissure de mes lèvres. Pour me faire chier ! Et j’ai comme la vague impression qu’il va remettre ça !

Je frissonne.

– Respire ! murmure-t-il à mon oreille.

Connard !

Et soudain, je comprends.

Je le désigne du doigt à mon frère alors que mon pire cauchemar s’installe sur un tabouret tout près de moi. Bien trop près. Mon cœur s’emballe lorsque son regard sur mes cheveux mouillés et ma nuque, qui elle aussi se met à picoter, devient insistant.

C’est pas vrai…

J’oublie que je n’ai même pas daigné répondre verbalement à son salut, et m’écrie :

– Ne me dis pas que c’est lui que tu as embauché ?

– Si, maître, c’est moi !

Je prends sur moi et me retiens de ne pas réagir à l’ironie manifeste de ses propos. Je ne veux pas me comporter comme une hystérique, mais là, tout de suite, mon cerveau est incapable de se focaliser ailleurs que sur sa présence à mes côtés, et une chose, une seule, trotte dans ma tête : si je décide de rester au domaine, nous allons nous côtoyer.

IMPOSSIBLE !

Tout bonnement impossible ! ...»
Commenter  J’apprécie          30
Elle se rendit compte avec surprise qu'il n'y avait qu'avec Craig qu'elle pouvait se laisser aller et rester elle même.
Parce qu'il était des Highlands comme elle, peut-être, parce qu'ils étaient issus du même monde, de la même terre, parce qu'en eux coulait le même amour pour leur contrée d'origine, et parce que...parce que...elle ne le savait au juste, c'était ainsi.
Commenter  J’apprécie          10



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Ana Scott (724)Voir plus

Quiz Voir plus

Quand les aliments portent des noms insolites ou pas...

Les cheveux d'ange se mangent-ils ?

Oui
Non

10 questions
262 lecteurs ont répondu
Thèmes : nourriture , fruits et légumes , fromages , manger , bizarreCréer un quiz sur cet auteur

{* *}