Du moment que j'ai découvert les frères Onakis dans le précédent tome
Sensual Stepbrother (dont vous pouvez retrouver mon avis : https://leslecturesdemariaetkass.wordpress.com/2020/07/27/
sensual-stepbrother-de-ana-scott/), j'ai vu en
Dante un homme autoritaire et très carré (dans son attitude), tous juste séparé de la mère de son fils il était sur les trois frères celui qui avait la tête sur les épaules, celui dont les responsabilités étaient son quotidien.
Quant à Blanche c'était la soeur de Victoire qui était timide, pas très amusante, très effacée par rapport à son extravagante soeur.
Donc ici Ana va nous les faire découvrir sous un autre angle et pas des moindres.
Blanche débarque à Kerios, après de terribles moments passés en France, elle voit en ce nouvel emploi une bouffée d'oxygène même si elle va devoir être confronté à un patient des plus récalcitrant,
Dante, son frère par alliance. Ce qu'elle redoute ne sera pas tant sans attitude mais plutôt les sentiments qu'elle ressent en sa présence.
« Je crois être dans le même état que lui à la seule pensée que
Dante sera bientôt parmi nous. A mon grand étonnement, mon rythme cardiaque s'emballe. Dans quelques minutes, je l'aurais sous les yeux. S'il se sent pris au piège, il montrera les dents.
Dante n'est pas le genre d'homme à qui l'on dicte la conduite, mais bon… je suis de taille à me défendre. »
Dante est un rescapé d'un terrible accident d'avion qui a couté la vie au pilote et à son assistant à peine âgé de 23 ans. Depuis, l'ainé des Onakis n'a de cesse de s'en vouloir, il ne comprend pas pourquoi lui a survécu et pas les autres, les images de ce drame tournent en boucle dans son esprit et pour lui c'est un bien petit prix à payer pour ce qui s'est passé.
« J'en ai rien à foutre d'avoir mal, bien au contraire, j'ai besoin de cette douleur, j'ai besoin de ressentir la douceur, c'est devenu comme une came. »
Dante est têtue et surtout il culpabilise tellement qu'il préfère souffrir que d'alléger cette douleur. En plus de cela, il va se voir privé de son fils, de son seul pilier pour un mois, Adonis sera chez sa mère, une mère qui a décidé d'assumer son rôle, même si les bases sont à revoir car n'oublions pas qu'elle ne s'est jamais vraiment occupé de son fils même quand elle est
Dante étaient encore en couple.
Au moment où
Dante découvre que sa soeur par alliance a été embauché par son père pour s'occuper de lui, il va se mettre en tête de la faire fuir même si pour ça il doit la blesser ou la faire sortir de ses gonds. Dans ces instants il agit comme un enfant capricieux.
Mais en fait cet homme qui a toujours contrôlé chaque pan de sa vie, se voit diminué et donc atteint dans sa virilité en constatant qu'il a besoin de quelqu'un pour l'aider.
Oh la la que l'orgueil masculin peut être mauvais.
La relation qui va s'instaurer entre les deux protagonistes sera volcanique, l'un comme l'autre voudra prendre l'ascendant sur l'autre.
On va découvrir un nouveau
Dante en présence de la douce Blanche, il va beaucoup m'émouvoir par le combat qu'il va subir, il sortira de ses habitudes et ce ne sera pas sans mal.
« Elle n'a de blanche que le nom, et elle est pire qu'un iceberg ! »
Blanche, quant à elle, j'aurai voulu par moment la secouer, lui dire « mais fonce ma fille, vit pour toi un peu », mais que serait une bonne Romance sans avoir les nerfs à vif ?
La jeune femme renferme en elle un mal-être qui la rend attendrissante.
Ana m'a encore une fois conquise avec l'ainé des frères Onakis, elle m'a surprise par la direction qu'elle a prise, je m'imaginais pas découvrir cette facette de
Dante, l'image que je m'étais faite de lui a éclaté en morceaux mais ce ne fut que pour mieux aimé ce personnage et ses tourments.
Il me tarde déjà de découvrir l'histoire du dernier des frères, Amos, cet acteur à succès qui a subi une peine de coeur qui a du mal à cicatriser, et j'espère que l'idée que je me suis faite de son histoire sera la bonne.
Je tiens à dire à l'auteure merci, merci de nous faire rêver avec ces dieux grecs, des hommes aussi beaux que torturés, des hommes qu'on a envie d'avoir dans notre vie.
« nos âmes ont envie de s'appartenir, nos corps de communiquer, dans une vaste attraction qui nous dépasse. »
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