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3.64/5 (sur 84 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Beaulac-Gathby , le 24/12/1947
Biographie :

André Jacques est un écrivain québécois.

Après des études en Arts à l'Université de Sherbrooke en 1967, André Jacques fit des études en Lettres à l’Université Laval en 1970 et, l’année suivante, à l’Université d’Aix-en-Provence, avant d'effectuer en 1974 un doctorat à l’Université de Paris VIII (Vincennes).

De 1971 à 2003, André Jacques a enseigné au Cégep de Thetford Mines. Durant sa carrière de professeur, il a dispensé des cours de linguistique, de littérature, de cinéma et d’histoire de l’art. Il fut aussi coordonnateur du département de français et du programme Arts et Lettres de son collège. En 2010, il donne deux cours de 20 heures intitulés "L’Univers du polar" et "L’Écriture du polar" à l’UTA de l’Université de Sherbrooke.

Au début des années 1980, il a participé à la revue "Spirale", notamment en publiant des critiques sur la littérature latino-américaine. Depuis 2006, l’écrivain participe comme critique à la revue "Alibis" où il a publié environ 120 critiques de romans policiers et quelques articles de fond sur le polar québécois, également publié dans Collections (revue de l’ANEL).
Il est aussi l’auteur de plusieurs nouvelles, elles aussi publiée dans la revue Alibis ainsi que dans XYZ.

C’est aussi un écrivain de romans policiers, dont les deux premiers romans, "Les Lions rampants" (2000) et "La Commanderie" (2004), mettent en scène le personnage Alexandre Jobin, et ont été fort bien accueillis par la critique. Son roman, "La Commanderie", a été classé parmi "les dix incontournables du polar québécois", tandis que sa nouvelle policière intitulée "Le Traducteur" a reçu le prix Alibis 2007.

Avec "La Tendresse du serpent" (2008), l’auteur nous offre le troisième volet de la saga d’Alexandre Jobin. À ces trois tomes se sont ajoutés "De pierres et de sang" (2012), "La bataille de Pavie" (2015), "Ces femmes aux yeux cernés" (2018). L’auteur a remporté, en 2016 et en 2019, le prix Saint-Pacôme du meilleur roman policier québécois pour "La bataille de Pavie" et "Ces femmes aux yeux cernés".

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Citations et extraits (57) Voir plus Ajouter une citation
Alexandre se retourna avec l'air surpris d'un curé qui découvre un chrétien dans son église.
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L'homme qui parlait revint à table, prit un Kleenex et se moucha. Pendant quelques secondes, il chercha une poubelle, puis enfouit le papier mouchoir dans une poche de son veston.
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Puis le taxi s'engagea sous Admiralty Arch et déboucha sur Trafalgar.
- Wow !Tu as vu les lions? lança Chrysanthy.
- Ces monuments ont été coulés avec le bronze des canons de Napoléon après la bataille de Waterloo.
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Les milieux diamantaires n’aiment pas qu’on associe leur image à celle d’enfants violés ou torturés. Comme disait un ami : « The ring… La bague fait moins bien à la jeune fille quand elle n’a plus de bras. »

(Druide, p.285)
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Alexandre ralentit le véhicule et se rangea sur l’accotement. En contrebas, la baie s’étalait, obscure. Les lampadaires du village s’éteignaient par sections. Les premiers mouvements du jour. Mais le ciel, à l’est, flamboyait et découpait la silhouette bleu sombre des caps où brillaient les dernières taches de neige. Ici, l’hiver durait quelques semaines de plus qu’à Montréal. Un filet de brume enveloppait encore la masse ardoise de l’île aux Coudres.
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Ce dernier finit par se laisser tomber dans l’un des des deux fauteuils. Gisèle Châteauneuf resta debout. Latendresse sortit un carnet des sa poche, l’ouvrit et le posa sur le bureau.

–Et maintenant, Jobin, tu vas nous dire tout ce que tu sais sur Julie Dorval. Tout. Nous, on t’a raconté une partie de ce qu’on sait. Je dis bien : une partie. Alors, à ta première menterie ou à ta première entourloupette, on te coince pour obstruction à la justice. Clair ? Et joue pas à l’anguille. A l’escouade, on en a par-dessus les bottes de tes collaborations… mitigées.

–Mitigées ?

–Niaise pas ! Je parle de ton habitude de retenir de l’information. D’en dire juste assez pour pas qu’on t’embarque et puis de garder le reste pour plus tard. C’est pas la première fois que tu joues dans nos pattes, Jobin. Alors, aujourd’hui, tu vides ton sac.

Le lieutenant Latendresse s’adossa à sa chaise, enleva son chapeau. La sueur perlait sur son front. Il sortit un mouchoir et s’épongea.

–Donc, tu as vu Julie Dorval…

–Oui. Vendredi soir. Elle est venue juste après la fermeture.

–Quelqu’un d’autre l’a vue?

–Non. Mes deux employés, Isabelle Bédard et René Thibault, venaient de partir et Chrysanthy n’était pas encore rentrée. Je faisais la caisse. Elle a frappé. J’ai ouvert.

–C’est commode. Et elle te voulait quoi ?

–Me vendre des sculptures inuites.

Le teint de Latendresse vira au pourpre..

-Ris pas de moi, Jobin. C’est pas le moment. Puis essaye pas de m’emmener à la pêche avec des histoires d’Esquimaux.

–Inuits, Lucien. On dit « inuit », aujourd’hui. Et je te le jure, c’est vrai : elle voulait me vendre des sculptures inuites.

Plutôt heureux de l’air perplexe qu’affichaient Latendresse et Gisèle Châteauneuf, Alexandre poursuivit:
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Quand un général ou un empereur romain rentrait d’une campagne victorieuse, on lui faisait un triomphe. Il traversait Rome sur un char, acclamé par la foule. Debout derrière lui, il y avait un esclave qui tenait une couronne de laurier au-dessus de sa tête. Et, à tous les cent pas, il murmurait à l’oreille du vainqueur « Memento mori ».
— Mais ça veut dire quoi?
— Souviens-toi que tu vas mourir. Un rappel de la fragilité de la vie…

(Druide, p.17)
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Il marche. D’un pas un peu hésitant. Se redresse. Après tout, t’es un ancien militaire, non! Il se retrouve dans le lacis des rues étroites. À gauche d’abord, puis à droite, a-t-elle dit. Ou l’inverse ? Il parvient à un carrefour où convergent trois ruelles.
Soudain, il perçoit des pas derrière lui. Il s’arrête. Silence. Aussitôt, les douleurs à l’épaule et au côté, oubliées depuis une heure, reviennent (…) Il se tapit dans l’ombre d’un portique. Les pas résonnent de nouveau. Plus rapides. Plus proches. Les pas d’un homme. Il voit l’ombre sur les pavés.
Alors, il plonge sur l’inconnu, le saisit au bras, le retourne, lui plaque le visage contre un mur de pierre, lui remonte le bras vers le haut du dos (…)
Alors, la douleur à l’épaule devient intolérable. Et les images resurgissent Les images et les cris. Il relâche la pression. Et repousse l’autre qui trébuche et continue à hurler. À peine s’il aperçoit l’inconnu qui se relève et sort un couteau dont la lame luit un instant dans la semi-obscurité. À peine aussi voit-il cette autre ombre vêtue de noir qui arrive en courant, qui frappe du pied la main tenant le couteau, et qui assène un coup sec du tranchant de la main à la gorge de l’agresseur, qui s’écroule (…)
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— L’homme blanc, là-bas, veut voir la pierre.
— Il ne verra pas et je ne donnerai pas. C’est grâce à Nuutuittuq que je fais manger ma famille.
Et il rentra dans sa tente d’été
Kaliou retourna vers l’homme blanc et lui dit:
— Il ne donnera pas. Il dit que la pierre magique fait manger sa famille.
— Retourne et dis-lui que je lui offrirai beaucoup de nourriture, du tabac et même un fusil en échange.
Kaliou retourna vers la tente d’été d’Ugiuk. Quand il arriva, il entra. Quand il fut entré, il dit:
— L’homme blanc dit qu’il donnera beaucoup de nourriture, du tabac et même un fusil.
— Je ne donnerai pas. Nuutuittuq est une pierre magique et je veux que la magie reste dans ma famille et mon clan.
Kaliou sortit et il retourna vers l’homme blanc. Quand il fut devant lui, il dit:
— Il ne donnera pas. Il dit que la pierre est la magie de sa famille.
— Retourne et dis que, s’il ne donne pas la pierre, au moins il la montre.
Kaliou retourna vers la tente d’été d’Ugiuk. Quand il arriva, il entra. Quand il fut entré, il dit
— L’homme blanc dit: « S’il ne la donne pas, au moins qu’il la montre. »
— Retourne et dis que je la montrerai.
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Ah! Elle était belle l'industrie diamantaire! D'un coté, le glamour, les vitrines rutilantes et aseptisées, les fiancées radieuses devant le cadeau lumineux qu'on leur offrait, les PDG de compagnies en complet Armani qui sabraient le champagne en dévoilant les dividendes qu'on verserait à des actionnaires ravis; et de l'autre, des rapaces comme Belchonikov, Strauss et meme ce Lafont, qui avaoent du sang jusqu'aux coudes, qui toléraient et eméme souvent encouragaient le meurtre, la torture, le viol, l'amputation des membres, les pires atrocités pour mettremettre leurs sales pattes sur les pierres rutilantes, sur les profits.
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