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Critiques de André-Jean Lafaurie (11)
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La Maison Etcheverry, Tome 3 : Anaï

Voici le livre qui m'a donné envie de découvrir le Pays Basque il y a quelques années. Depuis, j'y retourne régulièrement en gardant dans ma tête le plaisir de cette lecture romanesque sur fond historique.

Années 30: Une maison à pans de bois, deux soeurs jumelles éduquées dans la culture de l'honneur basque, deux destins séparés: pour Goïzane, la vie de famille dans la douceur du pays de ses ancêtres, pour Germania, chassée par son père pour cause de grossesse, une vie chaotique dans la tourmente de la guerre civile espagnole.

Voici une saga/roman du terroir bien écrite, bien documentée et très visuelle, aux personnages bien construits, une fiction d'amour, de haine et de fureur qui ravira les amateurs du genre, tout en racontant un pan d'histoire du peuple basque.

Le rythme de la narration est soutenu, addictif et équilibré, entre les parties plus sentimentales qui adoucissent celles où la violence des combats et des bombardements est extrême.( le passage sur Guernica est particulièrement difficile).

Suivent ensuite deux autres tomes (Lloba et Anaï) où la lutte anti franquiste, l'émigration vers les États Unis, la seconde guerre mondiale accompagnent un portrait de femme invincible dans une lutte sans pardon possible.

Le premier tome de ce triptyque est sans doute le plus fort, celui qui accroche le plus le ressenti du lecteur. Les deux autres livres sont plus convenus mais une fois ce roman historique entamé, bien difficile de s'arrêter...

Une saga, pas de doute! Mais à déguster sans modération...
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La Maison Etcheverry, tome 1 : Germaina

Voici le livre qui m'a donné envie de découvrir le Pays Basque il y a quelques années. Depuis, j'y retourne régulièrement en gardant dans ma tête le plaisir de cette lecture romanesque sur fond historique.



Années 30: Une maison à pans de bois, deux sœurs jumelles éduquées dans la culture de l'honneur basque, deux destins séparés: pour Goïzane, la vie de famille dans la douceur du pays de ses ancêtres, pour Germania, chassée par son père pour cause de grossesse, une vie chaotique dans la tourmente de la guerre civile espagnole.



Voici une saga/roman du terroir bien écrite, bien documentée et très visuelle, aux personnages bien construits, une fiction d'amour, de haine et de fureur qui ravira les amateurs du genre, tout en racontant un pan d'histoire du peuple basque.



Le rythme de la narration est soutenu, addictif et équilibré, entre les parties plus sentimentales qui adoucissent celles où la violence des combats et des bombardements est extrême.( le passage sur Guernica est particulièrement difficile).



Suivent ensuite deux autres tomes (Lloba et Anaï) où la lutte anti franquiste, l'émigration vers les États Unis, la seconde guerre mondiale accompagnent un portrait de femme invincible dans une lutte sans pardon possible.

Le premier tome de ce triptyque est sans doute le plus fort, celui qui accroche le plus le ressenti du lecteur. Les deux autres livres sont plus convenus mais une fois ce roman historique entamé, bien difficile de s'arrêter...



Une saga, pas de doute! Mais à déguster sans modération...

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Le chemin d'Izarra

À la mort d'André-Jean Lafaurie en 2014, j'ai découvert qu'il était journaliste sportif, spécialité golf. La majeure partie de ses livres concerne d'ailleurs ce domaine dans lequel, aux dires des hommages, il était érudit.

Pour moi, c'était l'auteur des sagas « La maison Etcheverry » et « Les marées de Socoa », ses romans historiques avec pour point de départ le Pays Basque nord actuel.

Je ne me suis pas pour autant intéressée à la biographie de Tiger Woods qu'il a écrite, mais quand j'ai découvert « Le chemin d'Izarra » - écrit peu de temps avant sa mort - je me suis jetée dessus, tout à coup nostalgique du temps où j'avais lu ses autres romans qui, à l'époque, ne m'avaient pas emballée plus que ça. Je me suis tout à coup rendue compte qu'ils étaient du genre rares et uniques, parce qu'avec sa plume brute de décoffrage, André-Jean Lafaurie a enfin offert une concurrence intéressante - pour ne pas dire plus branchée - au fameux Ramuntcho de Pierre Loti.

Oui, pour moi il est avant tout l'auteur qui aura écrit sur le Pays Basque. Et les quatre étoiles attribuées sont pour l'ensemble de ces romans.



Bien contente de vous avoir livré mon affection pour M. Lafaurie, j'en viens quand même à ce chemin d'Izarra. [Que les fêtards ne s'enflamment pas, il ne s'agit pas d'une espèce de « route des vins » autour de la liqueur d'Izarra.]



Été 1944, les troupes allemandes quittent les deux provinces sur trois du Pays Basque nord qu'ils occupaient. Reste à punir ou tuer les femmes qui leur auront tenu chaud et ceux qui auront prospéré durant l'occupation.

Cette fois, c'est sur cette honte que les autres vous obligent à porter toute une vie, tel un chemin de croix, qu'André-Jean Lafaurie se penche. Cette humiliation qui appelle à la vengeance sur plusieurs générations.

Dans ce roman qui couvre 70 ans, on a loisir de se promener de Bayonne à Pampelune via le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle [Que les fêtards ne s'enflamment pas, les paroles de la chanson paillarde des pèlerins de Navarre, c'est dans l'autre sens : ♫J'irai de Pampelune jusqu'à Bayoooneu...♫]. de visiter une demeure des Grands d'Espagne à Getaria. D'entrapercevoir le régime franquiste et les débuts d'ETA. de ressentir la paix régnant dans l'abbaye de Belloc. de suivre une enquête policière. Et même de croiser Cristóbal Balenciaga et Ernest Hemingway...

Beaucoup de choses en seulement quatre cents pages et quelques. Parce que c'est pas le genre de l'écrivain de se perdre en circonvolutions. Il faut être très attentif pour attraper un détail au vol. Un style abrupt à l'image des seules scènes de sexe décrites : bestiales.



En prenant du recul, on peut aussi relever les deux noms de famille : Ipar (qui veut dire Nord) et Hego (qui veut dire Sud). Un représentant de chacune de ces familles se retrouvera pour une scène finale sur l'île des faisans, condominium se trouvant au milieu du fleuve séparant la France de l'Espagne, séparant le Pays Basque nord du Pays Basque sud. Tout un symbole...
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La Maison Etcheverry, Tome 2 : Iloba

Voici le livre qui m'a donné envie de découvrir le Pays Basque il y a quelques années. Depuis, j'y retourne régulièrement en gardant dans ma tête le plaisir de cette lecture romanesque sur fond historique.



Années 30: Une maison à pans de bois, deux soeurs jumelles éduquées dans la culture de l'honneur basque, deux destins séparés: pour Goïzane, la vie de famille dans la douceur du pays de ses ancêtres, pour Germania, chassée par son père pour cause de grossesse, une vie chaotique dans la tourmente de la guerre civile espagnole.



Voici une saga/roman du terroir bien écrite, bien documentée et très visuelle, aux personnages bien construits, une fiction d'amour, de haine et de fureur qui ravira les amateurs du genre, tout en racontant un pan d'histoire du peuple basque.

Le rythme de la narration est soutenu, addictif et équilibré, entre les parties plus sentimentales qui adoucissent celles où la violence des combats et des bombardements est extrême.( le passage sur Guernica est particulièrement difficile).



Suivent ensuite deux autres tomes (Lloba et Anaï) où la lutte anti franquiste, l'émigration vers les États Unis, la seconde guerre mondiale accompagnent un portrait de femme invincible dans une lutte sans pardon possible.

Le premier tome de ce triptyque est sans doute le plus fort, celui qui accroche le plus le ressenti du lecteur. Les deux autres livres sont plus convenus mais une fois ce roman historique entamé, bien difficile de s'arrêter...



Une saga, pas de doute! Mais à déguster sans modération...
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Le chemin d'Izarra

Un très beau livre... une écriture fluide, la vie d'une jeune femme qui a subi les horreurs à la fin de la seconde guerre mondiale et qui décide de changer d'existence. Au travers de sa propre fille elle continue d'avancer sur ce chemin mais parviendra à se venger... A lire.

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La Maison Etcheverry, Tome 3 : Anaï

TRILOGIE INTERESSANTE
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ECOSSAIS

1648
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La Maison Etcheverry, Tome 2 : Iloba

2ème tome de la série, suite des aventures avec tout ce que cela comporte de la famille Etcheverry, même impression
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La Maison Etcheverry, tome 1 : Germaina

Ce 1er tome se passe pendant la guerre d'Espagne, c'est l'histoire d'une famille basque à travers le destin de deux soeurs jumelles?

Sans être un grand cru on se laisse prendre par l'intrigue pimentée d'amour, haine, vengeance et luttes.
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Les marées de Socoa, Tome 2 : Zigor

J'avais fini le tome 1 et donc relativement envie de savoir ce qu'étaient devenus les personnages, mais ce tome 2 est trop long. J'ai eu le courage d'aller jusqu'au bout de ce 2e tome, mais il ne m'a rien apporté...
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Les marées de Socoa, Tome 1 : Ozar

Un roman qui se déroule sur les mers et au Pays Basque. J'ai déjà oublié l'intrigue, je me suis plutôt ennuyée. J'ai quand même persévéré, et ce n'était pas si mal puisque j'ai lu le tome 2...
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