Avis : TROUBLANT
Je remercie Andrea B. Cecil pour sa confiance. Un appel au secours pour un service presse et par goût d’éclectisme dans mes lectures, j’accepte un roman qui m’est proposé avec la mention LGBT et + ». Wouah ! Dans quoi vais-je m’embarquer…
Lors de la réception, je commence par grandement apprécier la couverture, fruit du travail d’un vrai artiste me dis-je. Les couleurs me transportent dans un univers plus artiste verrier que peintre et je découvre que l’auteur créée ses couvertures lui-même.
Donc un a priori positif sur l’écriture qui devrait être d’une sensibilité au moins égale. Je comprends vite que l’histoire fait partie d’une série et que les lecteurs habituels décoderont plus rapidement que moi les références aux amours passées. Jusqu’à la page 21, tout va bien. Ensuite, je suis obligée de constater que l’auteur ne va rien m’épargner de la vie sexuelle et libérée, sinon débridée, du personnage principal.
Catell, 62 ans, a eu et a une vie bien animée, pleine de sentiments forts et de choix déterminés. Le jour où Aloïs, 19 ans, la surprend alors qu’une fois encore elle fait passer son plaisir avant les convenances, elle ne se doute pas du charivari qui va l’accompagner durant les jours suivants. Les retrouvailles avec la famille abandonnée et la rencontre avec le beau mâle qu’est Arshath vont lui réserver quelques surprises souvent plus désagréables qu’agréables.
La police et la mise en forme de ce roman lui donnent une belle dynamique. Le style est simple et efficace, le rythme est soutenu et page-turner. Les descriptions et les situations sont « brut de décoffrage » ; on frôle parfois l’overdose. Les personnages et leur vie sont en revanche attachants, poignants parfois. Il y a de l’humour, aucune langue de bois et la volonté de vivre sa liberté intime imprègne chaque page.
Au final c’est un roman qui comblera les habitués et qui pourrait bien donner des envies de découvrir la série à d’autres qui n’auraient pas pensé que ce genre pourrait leur plaire.
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