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Critiques de Andrea B. Cecil (93)
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Knokke

Hilarant et haletant !

Jo et son pingouin m'en ont fait voir de toutes les couleurs dans une histoire au ton caustique et toujours prenante. On ne sait pas ni comment ni où cette histoire va finir et la surprise est de taille.

Bravo aux 2 auteurs qui en se renvoyant la balle ont su me convaincre, m'attraper pour ne plus me lâcher. Rajouter à tout ce savoureux mélange une bonne dose d'émotion... C'est génial tout simplement !
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Amer

Une belle découverte!

Cette histoire nous raconte la vie d’une femme médecin de 58 ans vivant un petit village homophobe et rétrograde de la côte bretonne. Mais n’allez pas croire que ce livre ne s’adresse qu’aux personnes faisant partie de la communauté LGBT. L’auteur nous fait vivre de grandes émotions à travers de nombreux sujets délicats qui nous concernent tous comme la violence conjugale, l’euthanasie et les secrets de famille. Ce roman à su me tenir en haleine jusqu’à la fin. Je le recommande donc pleinement!

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Amer

Rageur, militant, direct et bien écrit, ce conte moderne nous fait partager les tourments de l’âme à travers l’amour de femmes qui ne sont ni jeunes, ni hétéro, mais terriblement complexes, attachantes et humaines. L’histoire questionne aussi la part d’ombre présente en chacun(e) de nous.
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Le chocolat de la squatteuse

Je remercie Andréa B. Cecil de m'avoir proposé ce SP. Ayant lu Amer, je n'ai pas hésité une seconde. À peine ai-je survolé le résumé. La couverture et le titre étaient déjà assez intrigants, tout comme la mise en bouche avec quelques retours de lectrice, qui annonçait un peu la couleur. Mais suivant l'autrice - elle tient à ce terme - sur sa page FB, j'avoue ne pas avoir été vraiment surprise de la thématique du roman.

Plutôt devrais-je dire : les thématiques. En effet Andréa B. Cecil aborde des sujets contemporains tels que l'homophobie, les violences conjugales, l'homosexualité et lance à travers cette histoire,très réaliste,un appel à la tolérance, à jeter aux orties nos à priori.

Elle incite à revoir ses positionnements face à l'homosexualité, nous questionner sur notre degré de croyances infondées, sur nos propres comportements à l'instar de Siobhán qui se pense ouverte d'esprit. Certes, elle semble l'être,comme beaucoup d'entre nous :en paroles. Mais face à Alessandra et les circonstances particulières, son comportement sera tout autre.



"On devient pas lesbienne. On naît lesbienne ! " clame Alessandra.



La question est : se ment-on parfois à soi même ? À moins que l'on ne connaisse pas vraiment ?

Une chose est certaine c'est que l'on ne connait jamais totalement les autres, y compris la personne avec qui l'on vit, même au au bout de 23 ans. Siobhán va le découvrir à ses dépens. Et pourtant, comme nous le dira l'autrice en conclusion dans son mot de la fin, les mécanismes de violences étaient déjà en place. Il a suffit d'un déclencheur pour qu'elle bascule vers la mise en danger d'autrui.

L'écriture et les thèmes d'Andréa Cecil ne sont pas conventionnels. Elle se démarque ainsi de nombreux auteurs et trouve sa place dans le melting-pot de l'auto-édition avec son lot de plus ou moins bons romans. C'est pour moi une autrice à découvrir, tant sa plume, sa créativité est originale, ses textes riches en enseignements et remises en question, les thématiques bien traitées et maîtrisées. Des sujets forts, malheureusement tristement d'actualité. On n'a jamais autant parlé de Féminicides et d'homophobie, ces derniers temps.

Que dire de la symbolique du titre ? Eh bien je n'en dirais rien, je vous incite à le découvrir par vous même, car Andréa B. Cecil n'utilise pas les mots par hasard. Il en est de même pour les titres des chapitres.

Le dénouement pourra surprendre, mais reste cohérent et dans l'esprit de l'autrice, sentiment personnel, qui colle à la réalité quotidienne.

Roman engagé que je conseille, ayant été confronté de part mon métier d'infirmière à cette violence conjugale, ayant tenté d'aider avec mes maigres moyens les victimes trop effrayés pour se libérer du joug de leurs tortionnaires. C'est aussi un vibrant hommage à la vie et à l'amour.



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Le chocolat de la squatteuse

Petit retour sur le livre d'Andrea Cecil qui m'était prédestinée avec ce titre alléchant Le chocolat de la squatteuse. Je ne savais pas à quoi m'attendre et quel plaisir de retrouver des personnages que j'ai aimés dans la série Le Fiquay. Alessandra, personnage haut en couleurs avec son accent italien m'a à nouveau fait passer un bon moment. Son langage mi italien-mi français m'a fait sourire. Elle avait déjà un fort caractère et celui-ci s'est encore affirmé. Une jolie rencontre entre cette femme à babysitter et sa dame de compagnie. Une histoire qui fait réfléchir avec un revirement que je n'ai pas vu venir. Le dénouement m'a laissée un peu sur ma faim (néanmoins je comprends parfaitement le choix de l'autrice et les réticences d'Alessandra) mais la présence du personnage d'Éric et de ses complots (Casimir était dans la place et ça m'a fait rire 😂) permet de "digérer" cette fin. Merci Andrea pour ce roman que j'ai dégusté un peu trop vite un peu comme avec une tablette de chocolat. À déguster sans modération et je le recommande chaudement.

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Le chocolat de la squatteuse

Sous la plume efficace d’Andrea Cecil, la vie n’est pas des plus simples et nous réserve même de drôles de surprises, venant principalement des personnes les plus proches : celles que l’on connaît ou que l’on croit connaître. Andrea Cecil aborde ici de façon inattendue le sujet de l’homophobie et des violences faites aux femmes.

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Le chocolat de la squatteuse

Le commentaire de Martine :

Une bonne lecture que je viens de terminer, le style de l’auteure demande un peu d’adaptation, cela lui confère une authenticité dans ces écrits. L'histoire est surprenante, plaisante et addictive. L'auteure se permet de nous écrire un récit sans frein, sans tabou, sans jugement, elle laisse le lecteur se délecter de ses mots et de sa poésie.

Le personnage de Siobhán, cinquante-quatre ans, qui après toutes ses années de mariage va se séparer de son mari qui l’a mis dans un carcan, durant tout ce temps. Elle va devenir dame de compagnie, pour survivre, subvenir à ses besoins ou s’émanciper...

Cette histoire permet à l’auteure de toucher et sensibiliser le lecteur à la violence faite aux femmes et à l’homophobie, pour ma part, ce qui m’a fait vivre des émotions diverses. C’est une lecture prenante, mystérieuse et exclusive, je vous recommande cette lecture.
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...
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Le chocolat de la squatteuse

Cette histoire est géniale ! Enfin un roman où la fin n'est pas la même de ce que l'on a l'habitude de lire !

J'ai lu ce livre en un après-midi tellement je voulais savoir ce qu'il arrivait aux héroïnes...

Plein d'humour, de joies et du chocolat. Bref, je recommande sincèrement ce livre, il est absolument vital de l'avoir lu !
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Amer

C’est le troisième ouvrage que je lis de cette auteure que j’apprécie. J’ai eu du mal à quitter l’héroïne, Line, une quinquagénaire lesbienne dont les relations avec sa mère et son ex sont difficiles. Sa vie amoureuse l’est donc aussi, d’autant que son métier de médecin la contraint à cacher son orientation sexuelle. Outre les émotions que l’on vit avec elle au fil des pages, ce roman très bien écrit est un réquisitoire contre l’homophobie et les femmes battues, 2 combats chers à l’auteure. Un excellent roman que je conseille !
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Le chocolat de la squatteuse

J'ai le plaisir d'avoir lu en avant-première le nouveau roman d'Andrea Cecil, "Le Chocolat de la Squatteuse", et l'ai beaucoup apprécié, comme les précédents. Le titre, original, m'a attiré. Il prend tout son sens au fil des différentes parties de cette histoire très bien construite, celle de la rencontre de deux femmes dissemblables par leur origine et leur caractère : l'une est d'origine irlandaise, l'autre est italienne. Leur seul point commun au départ est d'avoir un passé douloureux. Peu à peu, elles s'apprivoisent dans des circonstances un peu spéciales, que je ne dévoilerai pas, non plus que la fin du roman qui nous réserve des surprises. Une intrigue réussie donc ! De plus, l 'autrice a développé ici deux sujets qui lui tiennent à cœur avec une grande sensibilité. Un roman émouvant et qui nous fait tous réfléchir… Je vous le conseille vivement !
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La Môme-Hulotte

Qui est vraiment Rose, écrivaine de renom? Pourquoi un coup de fil a t-il mis fin à sa séance de dédicace avant qu'elle ne commence? Pourquoi raconte t-elle cette histoire abracadabrante à Solveig sa jeune voisine? Est-ce la vérité? Ce sont les premières questions qui viennent à l'esprit en lisant les premières pages.

La Môme-Hulotte est écrit à la première et à la troisième personne. C'est un roman raconté à deux voix. Un récit sur les aventures d'une écrivaine. Cette relation avec une parfaite inconnue. D'ailleurs que lui veut cette femme qui s'est insinuée dans sa vie? S'incruster serait le bon mot. C'est l'histoire d'un secret longtemps et lourdement gardé. Un secret qu'elle a appris à taire pour se donner une image lisse et quelconque.

Au fil des pages, nous découvrons une intrigue machiavélique qui se met en place. Pour détruire. Pour salir. Pour mettre à mal quelqu'un juste pour de l'argent. Une histoire qui se termine pour donner le jour à une nouvelle aventure. La Môme-Hulotte nous parle de la facilité avec laquelle une vie peut être saccagée. Sans aucun remords. Avec froideur. Pour atteindre un but. Pour acquérir la notoriété. Ce n'est pas ce que nierait la Môme-Hulotte.
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Knokke

J’en connais deux qui ont dû bien s’amuser en écrivant « Knokke : (Roman à deux nombrils) ». Surtout quand l’on devine que tout est vrai dans ce livre (ouais ben souriez pas, les deux, c’est du joli…) et qu’il n’y a aucune part de fiction dans ce récit (pauvres Belges, si vous saviez ce qui se passe chez vous…). « Le bureau des Légendes » a désormais une concurrence féroce bien qu’inattendue.

Lecteur, si tu veux passer par toutes les émotions (sauf l’ennui) fonce te procurer ce livre ! (non, hors de question que je dise « roman », vous ne m’aurez pas, bande de mythos.)
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Amer

En termes maritimes, un "amer" est un point de repère fixe et identifiable sans ambiguïté... Tel le phare racheté par le père de Line, qui se tient debout, immuable et solide, contre vents et marées. Autour gravitent des personnages auxquels cet "amer" fait cruellement défaut. L'héroïne, Line, a abandonné son prénom de naissance de Constance, si mal choisi : partagée entre un amour sincère et un désir sexuel irrépressible, elle a causé la perte de sa précédente relation et en souffre profondément. Autour d'elle, pas de soutien possible : sa famille, bourgeoise et hypocrite, engoncée dans la sauvegarde des apparences malgré bon nombre de trahisons, ne lui est d'aucun secours. Seul, son père pourrait faire office de point de repère mais là aussi, rien d'immuable, tout bascule. Même dans sa profession de médecin, choisie par vocation en dépit des critiques familiales, Line doit feindre une identité hétérosexuelle afin d'être acceptée par les habitants.



Jusqu'au jour où tout bascule : homophobie et violences conjugales vont faire irruption dans la vie de cette femme au caractère bien trempé, à travers la situation que traverse son ex-compagne, remettant en cause ses certitudes sur la question : pourquoi, comment accepter au sein d'un couple d'être ainsi humilié, maltraité, rabaissé, violenté ? La question de l'emprise psychologique est abordée avec justesse et sensibilité, montrant le processus insidieux de la domination mentale qui finit par transformer la victime en chose, lui déniant toute émotion et toute humanité.



"Amer" est un roman riche, dans lequel la plume d'Andrea B. Cecil dépeint sans concession l'hypocrisie et l'intolérance, tout en abordant des sujets tristement d'actualité tels que l'homophobie, les violences conjugales et la fin de vie, mais également la fidélité, l'amour, et le désir féminin (encore trop souvent tabou !).
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Baliverne

Le commentaire de Nathalie :

Que de bonheur de retrouver la plume d'Andréa B. Cecil une autre fois.

Une autre histoire avec des gens souvent classée dans les mal-aimés, les hors normes ou les personnes en marges de la société.

Cette fois, on suit Claudia sexagénaire, lesbienne assumée qui un soir retrouve à sa porte un jeune de 15 ans lui demandant de l'aide. Ce jeune nommé Balthazar, mais surnommé Bali est le fils d'un vieil ami qui lui demande de prendre soin de lui.

Ensemble, ils partent se cacher quelque temps chez un autre ami de Claudia.

Daniel, prêtre défroqué et homosexuel.

Une certaine confiance s'installera entre Daniel et Bali. Une confiance qui ressemble plus à celui d'un père et de son fils.

Mais un mensonge en entraînant un autre nous nous retrouvons dans une petite aventure à la recherche de Bali disparu, avec sa tortue Verne. Puis l'accident et la vérité.

Une belle histoire qui nous montre que peu importe le genre de vie qu'on a menée tout est possible avec l'amour, l'espoir et une belle amitié.



Puis l'auteure nous fait un petit cadeau avec la petite histoire des Sœurs de la Perpétuelle Indulgence dont fait partie Sœur Kékette. Je souris.

Et de sa playlist d'écriture, une attention qui à moi, me fait grandement plaisir.



Une auteure qui avec sa plume fluide, réaliste et parfois émouvante m'a séduite du début à la fin.
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La Môme-Hulotte

L’histoire commence sur les chapeaux de roues… Sans jeu de mots aucun, puisqu’elle démarre dans un taxi qui roule dans Paris.

Rose MAGRAS reçoit un coup de fil et changement de programme, elle ne va plus où elle devait aller. D’emblée, le lecteur est projeté dans l’intrigue. J’aime bien quand ça ne traîne pas et que j’entre dans le vif du sujet rapidement.



Sauf que… il va falloir quelques pages pour comprendre ce qu’il se passe. Andréa B. Cécil distille peu à peu à la manière du petit Poucet des indices.



L’histoire est une pure fiction comme l’auteure le signale au début de son livre, mais quelle fiction et quelle imagination !



Des personnages colorés autant de peau que de caractère sillonnent cette histoire avec chacun leur particularité. Si je devais avoir une préférence pour l’un d’eux, je ne saurais quoi vous dire, parce qu’ils ont chacun leur rôle à jouer et que si l’un d’entre eux n’existait pas, il manquerait quelqu’un et comme dit la phrase « il faudrait l’inventer », mais certainement avec moins de talent que Andréa B.Cécil ici.

Alors pour ne pas faire de jaloux, je choisirais Socrate et Platon…



Au cours de la lecture, je me suis rendu compte que chaque personnage avait son propre appartement avec la description qui lui correspondait. Je prendrais l’exemple de la Môme Hulotte qui habite sous les toits… Quand on connaît que la hulotte est une chouette, la comparaison est facile peut-être, mais il fallait y penser.

Le talent de l’auteur a réussi par l’écriture me projeter dans chacun de leur univers et je l’en remercie.



Tout au long du livre, dégusté avec un plaisir évident et une envie de savoir la fin, je me suis régalé.



Rose Magras (que j’ai failli nommer Fred Vargas) est une romancière à succès. Il est donc normal qu’elle croise des célébrités et j’ai souri à certains passages :

« Et Muriel Robin ? ».

« Une simple amie… »

« Josée Dayan ? »

« Une rumeur… »

« Fanny Ardant ? »

« Hétéro ! Enfin, Solveig ! »

« Audrey Pulvar ? »

« Trop jeune et pas mon genre. Et hétéro ! » Rose soupire. « Mais c’est pas un peu fini, oui ?! C’est quoi : un interrogatoire de police ? »…

« Tu oublies Cynthia Nixon et Madonna… », lâche Rose caustique en plantant sa fourchette dans une olive.

« Parce que tu fais dans l’international ? »



Je vous ai intrigué n’est-ce pas ? Alors, n’hésitez pas à découvrir ce qui se cache derrière cette histoire à suspens… parce que… il y en a une belle. Mais pour la connaître, il faudra aller chercher « La Môme Hulotte ». Elle se niche sous les toits…
Lien : http://leslecturesdeminibull..
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Knokke

Un bon, même très bon bouquin où j’ai eu envie de baffer les héros (autant Thomas que Jo, hein !) mais un duo qui m’a fait rire plus d’une fois quand ils s’envoient des piques ou qu’ils jouent à « qui va pisser le plus loin ».

Gros plus : toutes les références ciné et littéraire ! On passe de Bruce Willis à Barjavel... merci pour ces clins d’œil bien à propos dans le récit.

A lire !
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La Môme-Hulotte

L'amour sans frontière.

Si l'on devait résumer ce roman d'Andréa B. Cecil, finalement on parviendrait à la conclusion que l'amour n'a pas de frontières. Que les zones douanières psychiques imposées ou que l'on s'infligent pour paraître dans les clous de la bienséance sociétale ne sont que des fictions ordonnées, alors que les sentiments et le désir par essence ne s'accordent aucune limite et surtout pas genrée. De sa plume acérée Andréa B Cécil fait vivre ses personnages et au-delà de l'histoire en elle-même, l'auteure aborde tous les thèmes (t'aime) de la comédie humaine: Amour, confiance, malveillance, avidité, trahison...



La Môme-Hulotte c'est l'histoire de la vie au sens large, avec nos choix, nos transformations, nos mutations que l'on se doit d'assumer, car la vie fait de nous de perpétuelles chrysalides en devenir... (minute papillon, te voilà bien lyrique ce matin mon garçon.)



Soulignons aussi dans ce roman de savoureux dialogues qui font vivre les personnages avec réalisme et c'est très réussi. Délicat et très bien mené ce roman confirme le talent narratif de l'auteure que j'avais découvert dans un premier opus déjà chroniqué. A vos liseuses...
Lien : https://www.bertrandpeillard..
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La Môme-Hulotte

Le commentaire de Nathalie :

Nous suivons un an environ dans la vie de Rose Magras, une auteure à succès qui vit seule avec ses deux chats (Platon et Socrate) et sans oublier, une jeune amie Solveig, surnommée La Môme-Hulotte, et son agent littéraire Christine Delaurency. Sa vie privée, elle la veut la plus secrète possible. Mais le soir de son lancement, un appel de Londres changera sa vie. Sa célèbre maîtresse se meurt. Elle abandonne tout pour se rendre à son chevet. Puis à son retour, c'est le noir dans sa vie, le vide littéraire, le coma de Solveig, la déprime et le stress de la peine. Puis entre dans sa vie, d'une manière très maladroite, Aurélia payée pour la faire parler sur sa vie secrète amoureuse. L'amitié s'installera entre les deux femmes après quelques nuages et l'aveu de leur réelle rencontre. Des événements lieront ses femmes de plus en plus.

Et le soleil finira par ressortir dans la vie de Rose. Mais sa célèbre maîtresse restera toujours dans son cœur.

Son nom : secret à vous de trouver...

Une très belle histoire écrit avec une plume délicate. L'auteure nous emmène dans un monde qui est, pour plusieurs, inconnu. L'amour interdit. Pourquoi ?

J'ai aimé la fluidité de son écriture qui nous emmène d'un seul trait dans le monde de Rose, ses failles qu'elle cache, mais qu'on voudrait colmater pour la rendre heureuse.
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Dégenré

L'avis du Bonobo-lecteur:



Pour la toute première fois dans ma carrière de blogueur, je me suis plié (e) à écrire cette chronique affublé (e) d'une guêpière de satin et de jarretelles tendance de chez princesse Tam-Tam. Vernis à ongles, rouge à lèvres et mascara de rigueur pour soutenir Andréa B. Cécil dans son combat contre le marketing genré. Car à la fin, pourquoi une fillette n'aurait pas le droit de s'amuser avec des gants de boxe à la place d'une poupée, ou d'avoir sa chambre façon soulage au lieu d'un rose bonbon conventionnel? Pourquoi un modeste blogueur ne mettrait pas une culotte sexy si tel est son bon plaisir pour écrire une chronique?



D'où vient cette dictature des genres que la société impose dès le plus jeune âge et que l'on s'impose? La définition d'un stéréotype étant un préjugés, et à ce titre donc, une opinion préconçue le plus souvent relayée par la famille, l'éducation et les médias. Et attention à celui qui s'écarte de la norme: jugement sévère en perspective.



Donc voici le recueil de nouvelles dans lequel j'ai plongé, avec il faut le dire une certaine délectation. C'est imaginatif, souvent captivant voire ironique et donc un petit régal de lecture, avec en prime les commentaires de l'auteur en direct live. Bien sûr comme dans chaque recueil de nouvelles on a ses favorites (conte décalé, car Lou le saura par exemple), mais l'ensemble est d'une belle facture, et je ne vois pas bien comment un lecteur pourrait être déçu par cet ouvrage. Tous les ingrédients sont réunis pour passer un bon moment. Bref aucune excuse pour ne pas se jeter à l'eau. Tout de bon, rien à craindre, que du bon, alors noyez vos prunelles avec curiosité dans cet ouvrage fort réjouissant.



j'vais peut-être garder ma guêpière finalement.
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Amer



Je l’ai dévoré d’une traite jusque tard dans la nuit. Une écriture fluide, des mots posés et réfléchis qui m’ont emportée dans la vie de Line qui en quelques jours subit un tsunami d’émotions qui vont faire voler son monde en éclats. Des personnages attachants, bien décrits que j’ai eu envie d’aider et de conseiller. Leurs émotions sont palpables et on ne sort pas indemne d’une telle lecture.

Andrea aborde des thèmes lourds (violence faite aux femmes, homophobie, le droit de mourir dans la dignité) que les personnes préfèrent ignorer en général. Une héroïne forte qui a du tempérament et qui ira jusqu’à commettre l’irréparable par amour.

J’ai adoré ce roman d’Andrea et je vous le recommande chaudement.
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