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Critiques de Andrea H. Japp (605)
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Autopsie d'un petit singe

Ces six nouvelles d' Andrea H. Japp, sont une sorte de concentré de l'art de cette grande auteure. Chacune a son charme particulier et son attrait singulier. Ce sont des histoires de vies, d'amours et de morts. Elles sont habitées de grâce, de tragédies et de fatalités.

Comme un homme qui retrouve sa femme,

Comme une femme qui retrouve son amie,

Comme une femme qui renaît de l'enfer,

Comme une mère qui haime (!?),

Comme une autre mère qui (aussi) haime,

Et comme un enfant qui vit un enfer.

Je ne saurais vraiment pas en préférer une: La force et l'attraction que chacune de ces six perles exercent sont autant égales que différentes.

Je suis surpris de n'être que le second à écrire un billet sur ce puissant volume de nouvelles.

Vraiment, un livre qu'il serait dommage de ne pas lire.
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Autopsie d'un petit singe

Dans ce petit livre de 184 pages six histoires nous sont racontées.

- Le passage d’un ange : Une dame qui en veut à son mari d’avoir acheté un tableau.

- Le dessert : assez troublant, Sur la détoxication d’une jeune fille et son amour pour les femmes.

- L’autre : sans commentaire.

- La cassette a malice : Une jolie histoire d’amour entre Charles et Nicole, comme il en existe très peu.

- Le bois aux hyènes : La rencontre d’un jeune garçon avec une dame aux cheveux rouge et son boa.

- Autopsie d’un petit singe : Une histoire bien difficile entre Victor Et son chat Sidonie. Ça mère Veut euthanasier le chat parce qu’il et malade et qu’elle a 9 ans.

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Autopsie d'un petit singe

Un recueil de 6 nouvelles que j’ai toutes appréciées !



* Le passage d’un ange

* Et le désert...

* L’Autre

* La cassette à malices

* Le bois aux hyènes

* Autopsie d’un petit singe



Que ça soit polar, thriller ou simple fiction, elles font preuve d’une belle sensibilité aux états d’âme des personnages et les histoires sont prenantes.



C’était ma première lecture d’Andrea H. Japp et le format nouvelle était un risque mais même la plus courte histoire ne nécessite pas plus de développement.



CHALLENGE MAUVAIS GENRE 2020

CHALLENGE RIQUIQUI 2020
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Barbarie 2.0

Quelle déconfiture… Le résumé est prometteur et m’a tout de suite donné envie de lire ce roman. L’auteur s’attaque à un sujet intéressant : la violence, ses causes, ses origines, ses dérives… Toutefois, à peine ouvert j’ai eu l’impression qu’il y avait un gros décalage entre ce qui j’avais « prévu » et la réalité de l’histoire.



Je ne m’attarderai pas sur l’histoire, tout ce qu’il y a à savoir a déjà été dit. Ni sur les personnages, qui ne m’ont pas particulièrement touchée. Au contraire, j’étais assez distante d’eux, presque indifférente à ce qui leur arrivait. Je préfère parler de ce qui me semble le plus important dans ce roman… et qui m’a le plus gênée.



Tout d’abord, je n’ai pas eu l’impression de lire un roman, mais un reportage ou une étude scientifique sur la violence. En effet, Andrea H. Japp cite chacune de ses sources. Son intention est sans doute d’ancrer son roman dans la réalité, notre réalité, et c’est louable car cela rajoute de la crédibilité, de l’authenticité. Toutefois c’est très lourd de voir l’auteur justifier chacun des faits divers (sanglants) évoqués. On glisse très facilement de la fiction vers le documentaire. Dans l’idée, je comprends la démarche de l’auteur : elle souhaite nous montrer qu’elle n’invente pas ce qu’elle raconte, que la violence est présente partout dans le monde, que la cruauté est sans limite, que ce qu’elle décrit pourrait arriver… Mais personnellement cela m’a bloquée.



Ensuite, le début est très lent et donne une impression d’incohérence : les chapitres semblent être indépendants les uns des autres, de n’avoir aucun lien entre eux… si ce n’est la violence. Cela donne un ensemble à l’apparence décousue, qui part un peu dans tous les sens. On ne sait pas vraiment où l’auteur veut nous emmener. Il faut attendre plus de la moitié du roman pour commencer à comprendre ce qui se trame, à entrapercevoir la finalité du livre. Ce qui rend cette lecture longue et laborieuse… Dans ces conditions, difficile – même avec la meilleure volonté du monde – de ne pas voir son intérêt s’émousser au fil des pages.



En conclusion, un roman qui me semblait prometteur mais que je n’ai pas réussi à apprécier. Mon enthousiasme initial a assez vite été douché. Je m’attendais à lire un roman et à la place j’ai découvert un documentaire.
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Barbarie 2.0

Andrea Japp nous offre une vision, sa vision, du monde qui nous entoure. Fait de violence, de complot, de trahisons, de sur-trahisons, de génétique, de malbouffe, de crise énergétique, de méchants très méchants avides de fric et de méchants aussi méchants avides de pouvoir. L'auteur choisit quand même "son" camp", car les "mauvais" ne sa valent pas. Certains tuent par plaisir et par profit, d'autres tuent "parce qu'ils y sont contraints".



Je schématise, mais le roman ne vaut pas une thèse de doctorat non plus.



J'ai eu un mal fou à croire aux personnages. Les profils psychologiques ne sont pas fouillés, et pour cause, l'auteur nous balade aux 4 coins du monde, à tel point qu'on en attrape le tournis. Le même tournis qui peut nous prendre à la lecture des notes de bas de pages. C'est une tendance lourde depuis des années, il faut que l'auteur nous montre "qu'il en a gros dans le crâne". Avant on chargeait du lourd en testostérone, ça tronçonnait, découpait, vitriolait... maintenant, il s'agit d'atomiser le lecteur à grands coups de Journal of Medical Psychology ou de Review of Neurological Studies... Cherchez pas, je les ai inventés.



Andrea Japp y ajoute le Figaro, et d'autres canards.



Trop... En général, l'auteur signale simplement dans une postface les crédits et atteste la véracité de ses sources. Et le lecteur le croit sur parole. Ici, Japp doit se dire que cela ne suffit pas. On a la totale. A tel point que je me suis cru dans du Dantec (et la comparaison n'est pas à l'avantage de Japp).



Je me suis ennuyé, surtout quand on comprend tout (avant le personnage principal) et que l'on se rend compte que le roman est une baudruche qui fait flop. 450 pages pour ça !



Y a-t-il une morale? On peut le croire au vu des quelques derniers §. Une morale qui justifie une forme d'eugénisme. De totalitarisme. Comme si la foi en l'humain pouvait s'exprimer à travers des meurtres de masse. Je n'adhère pas au propos.



Reste le style. Cela se lit aisément. Andrea Japp fait le pari de ces chapitres déconstruits retraçant une histoire à travers le puzzle habituel des courts chapitres déconnectés, sur mode "page turner". Pas convaincu. D'autant que la mécanique du page turner fait long feu au moment d'expliquer les fondements "scientifiques", réexpliqués à 2 reprises en fin de livre pour être sûr que le lecteur comprend.



Enfin, je n'ai pas aimé car je connais des personnes qui poursuivent aisément le raisonnement de Japp vers davantage de racisme, d'eugénisme et d'exclusion. L'auteure reste fort en retrait par rapport aux dérives possibles. Et cela me déplaît aussi. Bref, si vous cherchez un vrai bon thriller... allez ailleurs.
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Barbarie 2.0

Dans ce livre, on peut considérer Yann comme le personnage principal, mais il faut un peu de temps pour le comprendre car au début du livre il y a pas mal de personnages différents. Et je dois avouer qu’il m’a fallu un peu de temps pour comprendre leur place respective dans l’histoire, et aussi comprendre l’étendue du réseau.



Yann est un jeune homme séduisant bien comme il faut. Il ne cherche pas à faire carrière, n’a pas de projet précis pour son avenir, il fait avec ce qui lui tombe sous la main, laissant le hasard le guider. Raison pour laquelle il est titulaire d’un master de chimie et de psychologie, alors qu’il travail désormais comme fonctionnaire. Un jour son supérieur va lui demander d’enquêter sur la mort d’un avocat général qui lui paraît suspecte. Mais sa mission principale va être d’enquêter sur le Professeur Alexandra Beaujeu. En effet, celle-ci aurait des raisons de l’éliminer, de se venger. Il y a plusieurs années, son fils avait été tué d’une façon horrible par trois autres jeunes et cet avocat général avait requis une peine minimale.



Mais Yann, pendant son rendez-vous avec son supérieur, va se rendre compte que les choses sont plus compliquées qu’elles en ont l’air. Grâce à ses talents de psychologue, entres autres, il va comprendre que son supérieur lui ment, lui cache des choses. Et au fur et à mesure de son enquête, il va rencontrer pas mal de difficultés.



Il y a, comme je l’ai déjà dit, pas mal d’autre personnage qu’on croisent tout au long de l’histoire. Mais la personne la plus récurrente à part Yann est Artémis, une jeune fille malade qui communique avec Apollo, qui lui aussi est malade. Il va falloir un bon moment pour comprendre leur relation. Il communique que via des mails, qui il faut l’avouer sont pour le moins étrange. Ils parlent énormément des statistiques de violence et des crimes commis.



Dans ce livre, il y a pas mal de références sur la violence en général, voir même sur la montée de la violence. Je dois dire qu’il y en a même un peu de trop à mon goût, j’ai un peu zappée certaines explications en bas de pages à la fin. En tout cas, ce livre fait quand même réfléchir sur la violence qui existe en ce moment, mais bon ce n’est qu’un roman, pas un documentaire ^^



On va donc « voir » deux camps qui, d’une certaine façon s’affronte, et Yann se retrouve un peu au milieu et va devoir démêler le vrai du faux. Il va nous falloir patienter pas mal de temps avant de découvrir quels sont les différents camps et quels sont leurs plans.



J’ai trouvé que l’histoire était assez intéressante, mais à mon goût ça manquait un peu de suspense, sans parler de la fin que ne m’a pas spécialement plu. Mais bon ce n’est que mon ressenti. Tout au long du livre on découvre pas mal de personnages différents et pas mal sont attachants et se batte pour une cause qui leur paraît bonne, chacun à sa façon, chacun avec ses propres raisons. Je dois avouer que j’ai apprécié pas mal de personnages.



Donc dans l’ensemble c’est un bon livre, j’ai passé un bon moment à le lire. Mais ce n’est pas un coup de cœur, loin de là. Je n’ai pas ressenti l’envie de le dévorer pour découvrir la fin, c’est pour cela que je trouve que ça manque de suspense et surtout je considère que la fin n’en est pas une vraie, c’est plutôt le début d’autre chose. Malheureusement, je n’aime pas ce genre de dénouement. C’est donc, pour moi, un bon livre mais sans plus.
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Barbarie 2.0

Le sujet du roman avait l'air palpitant. Des meurtres sauvages sont perpétrés aux quatre coins de la planète.



En France, Yann, un jeune analyste se voit confié l'enquête sur un de ces meurtres. Très vite, il s'aperçoit que cette affaire n'est que le haut de l'iceberg.



Ce roman est très richement documenté. Je dirais même un peu trop car les informations données coupent, à mon sens, le rythme de l'action. La lutte entre le bien et le mal n'aura jamais de fin ni très probablement de vainqueur.



On voit très bien que la technologie n'apporte pas que des bienfaits et qu'elle transmet le mal à vitesse grand V.



Barbarie 2.0 dépeint une vision très noire de notre avenir et ce n'est pas particulièrement reluisant.

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Barbarie 2.0

Techo-thriller, thriller scientifique, anticipation, réflexion sur le mal et la violence endémique du monde ? Il y a un peu tout cela dans ce roman qui marque le retour au contemporain pour Andrea Japp. Très documenté, trop pour certains, ce thriller met très mal à l'aise dans son côté inexorable. Pas de gentils, dans tout cela, juste la certitude d'un terrible combat à venir. On attend une suite.
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Barbarie 2.0

Je l'ai terminée y a un mois, je n'avais pas eue le temps encore d'y ajouter une critique de Barbarie 2.0. Donc voilà ce que j'en ai pensée.

Au départ ça m'a été difficile de m'y mettre dedans mais au fil du livre, j'ai compris la chose, il y a une sorte de fil conducteur qui réunit le tout par la suite. C'est vraiment prenant après.

Le et les personnages sont à retenir car après on sait pourquoi, il le fallait. J'évite de trop en dire pour ne pas spoiler ceux qui ne l'aurais pas encore lus. On est immergés dans le futur d'un certain chaos, l'auteure a beaucoup fait de recherches et c'est vrai qu'il y a beaucoup de références réelles de faites de sa part (je n'ai pas encore été tout voir de ce qui est mentionné ). Du coup, on réalise de cette prise de conscience qui est quand même réaliste, pas autant que l'histoire, mais ça fait réfléchir, tout de même.

Bonne intrigue et je pense qu'il y a une suite au vu de comment cela finit. Je ne sais pas s'il justement la suite est parue!?
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Barbarie 2.0

Je ne suis absolument pas rentré dans ce roman. Une histoire principale alambiquée mettant en cause le décès suspect d'un notable. Des personnages principaux insipides et caricaturaux. Des histoires secondaires multiples parallèles dont on ne saisit pas le lien avec l'histoire principale. Des personnages secondaires trop nombreux avec des pseudos, qui rend le tout confus. Certains passages se limitent à une succession d'énonciation de faits divers sordides, dont on ne comprend pas l'intérêt. Tout cela mixé rend un roman confus et éparpillé dont je me suis lassé au bout de 250 pages, abandonnant la lecture de ce roman. A vite oublier.
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Barbarie 2.0

Pas tout à fait captivé par ce polar qui est bien documenté mais qui manque de rythme, de personnage fort et surtout qui fini sans que l'on sache vraiment à quoi s'en tenir.
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Barbarie 2.0

Je sais par expérience qu'Andréa H. Japp ne laisse que rarement se glisser dans ses écrits des éléments liés au hasard. Elle cherche, se documente en amont de la phase d'écriture.

J'ai appris via l'éditeur qu'en effet, pour ce titre aussi, elle avait beaucoup travaillé (note de l'éditeur ci-après) :



"Durant deux années, l'auteur a réuni de nombreuses affaires criminelles qui illustrent l'inquiétante progression de la violence "gratuite". Surtout, elle s'est intéressée aux récentes études en neurosciences – citées dans le roman – consacrées aux dysfonctionnements comportementaux, aux addictions et à la sur-agressivité. Elle retrouve ici sa formation de docteur en biochimie, toxicologue de recherche, en revenant au roman contemporain avec ce thriller pré-apocalyptique à la pointe des dernières découvertes scientifiques. Les racines de la barbarie 2.0 sont abordées sous un angle neurobiochimique mais également économique. Car la violence est aussi un juteux marché."



Cela pose un roman aussi "fictionnel" soit-il. Et justement, si on est dans un récit aussi bien construit, c'est qu'il repose sur des faits réels légèrement transformés.

Crédible, l'intrigue se tient bien, mais c'est aussi glaçant pour nos sangs car ce n'est pas seulement le fruit de l'imaginaire d'une auteure prolifique. Les chiffres, les données statistiques me donnent véritablement l'impression que nous vivons dans un monde fou. La barbarie est partout même là où on ne l'attend pas. Pour un peu, on deviendrait largement aussi méfiant que certains protagonistes.



Roman résolument tourné également sur les nouvelles technologies qui peuvent dérouter quelques lecteurs de la vieille école. Il est possible qu'ils se sentent d'autant plus perdus et vulnérables. N'est pas un NERD qui veut.

Et puis, il y a l'aspect scientifique axé sur le fonctionnement de notre cerveau. Il est un brin stimulé par l'évocation des publications dans ce domaine et surtout si tout ceci est bien vrai, on se dit que beaucoup de problèmes neurobiologiques pourraient être évités, diminués, voir éradiqués avec peu de moyens. Mais effectivement comme le dit le personnage nommé Ariel Goldberg, je dois avoir un mauvais esprit car ce n'est peut-être pas assez cher (ça ne rapporte pas assez quoi).



Personnages marqués et quelques fois marquants donc pour ce roman.

On a assez vite nos petits préfèrés, protégés. Lucie Dormois par exemple. Pas une jeune première, mais une femme qui sait faire mouliner ses neurones et qui adore les douceurs. Je n'oublie pas non plus la jeune Artémis. Attachante, courageuse et si aimante aussi envers Jeanne. Et d'autres encore que je vous laisse découvrir.

Ça foisonne et les liens se resserrent. Bel imbroglio.



Écriture soignée et factuelle.

C'est efficace, bien rythmé, cadré et maitrisé. Limite scientifique, mais à la vue du thème, c'est plutôt un plus.

Une trame bien menée de bout en bout même si le final m'a laissé un brin sur ma faim.


Lien : http://espace-temps-libre.bl..
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Barbarie 2.0

Ce livre me laisse perplexe. Il y a de nombreuses notes, avec des liens vers des articles de presse ou scientifiques, mais trop de notes, tue la note. Au bout de quelques pages, j'ai arrêté de les lire. Ce livre étant présenté comme un roman, je veux lire un roman, pas une étude scientifique.



J'ai trouvé le scénario léger, pas assez creusé.

[...]

Lire la suite sur:
Lien : http://www.aupresdeslivres.f..
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Barbarie 2.0

J'ai retrouvé avec grand plaisir Andrea H. Japp au-delà de ses sagas médiévales dans un thriller plus proche des séries Gloria et Helen : un pur plaisir !



Cette histoire est terriblement sombre, et touche aux penchants sadiques et destructeurs de l'homme : pourquoi perdurent-ils au XXIème de manière si gratuite ? Il est donc question de la façon de traiter cette violence, la canaliser, l'enrailler... Le récit tourne autour de Yann, un analyste qui doit enquêter sur un meurtre, point qui paraît étrange du fait de son métier, il est choisi pour mener à bien une mission ce qui semble pour le moins suspicieux. Le héros se méfit et nous aussi...



Protagoniste principal, Yann est ce que l'on nomme un vrai gentil, un humaniste un peu naïf avec un fort humour. Il est touchant du fait qu'il est en plein questionnement sur ce qu'il devient, il se sent médiocre dans sa vie et il s'en rend compte au fur et à mesure de l'histoire : il accepte ainsi cette enquête afin d'échapper à sa routine. A ses côtés il y a Lucie une informaticienne, divorcée, plus âgée et plus forte aussi. Elle est elle aussi désabusée sur son entourage, son environnement et la nature humaine. Elle le démontre au travers d'un humour noir féroce et de l'autodérision.



Grande spécialité d'Andrea H. Japp, ce roman est rempli de femmes fortes, des mères solides, des rocs : des "femelles de l'espèce" comme elle le dit elle-même dans un de ses romans. Des êtres essentiels. Ce point positif est agrémenté d'une écriture de qualité, qui séduit tant par sa rapidité et fluidité policières que par l'intelligence de ses mots.



L'auteur s'ancre au-delà du polar dans ce roman, c'est un vrai documentaire sur l'analyse de la violence avec des références d'actualité. Le récit est rempli de touches de connaissances : cyber environnement, les interactions sur l'être humain de produits chimiques, le fonctionnement du cerveau... Léger petit bémol au niveau de la fin, on termine avec un sentiment de "et...?". A moins que cette fois-ci l'écrivain ait privilégié l'aspect documentaire à l'intrigue romanesque auquel cas la fin est de toute façon inéluctable...


Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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Barbarie 2.0

Dans l'ensemble, j'ai bien aimé cette histoire. Il y a juste un petit bémol mais j'en parlerai un peu plus tard. Le livre démarre fort avec une série de meurtres qui donnent l'impression d'être gratuits mais qui finalement s'avère être les pièces d'un échiquier géant, tel un complot à l'échelle mondiale. Le rythme est donné des le début. On n'est pas épargné entre les meurtres qui se multiplient et les informations qui sont distillées au compte goutte.

Le personnage principal du côté du bien, je serai même tentée de dire le seul de l'histoire car bien vite on se rend compte que tout ceux qui gravitent autour de lui ont tous un double jeu, ce personnage Yann, un homme qui veut croire qu'il reste encore un peu d'humanité sur terre, se rend compte qu'il est manipulé et pris pour un pion tout d'abord par sa hiérarchie puis par les protagonistes impliqués dans le meurtre sur lequel il a la charge d'enquêter. Et au cours du livre, on s'aperçoit que ce crime est relié à tout les autres et que tout cela constitue la trame d'un projet qui dépasse l'entendement, constitué de deux camps totalement opposés quand à leur motifs.

Ce que j'ai également particulièrement apprécié c'est les deux parties qui finalement ne font qu'une. D'un côté cette enquête qui amène Yann à faire des découvertes tellement importantes qu'elles en deviennent dangereuses et de l'autre cette correspondance par mail entre deux jeunes qui s'avère liée au premier. Ces jeunes font l'analyse de notre société et un point intéressant est que pas mal de véritables faits divers sont repris ici accompagnés de leurs liens d'articles de journaux réels eux aussi, ce qui permet pour qui a un peu de temps de pouvoir se replonger dans les événements mentionnés. Et puis il y a cette phrase toujours la même qui lient entre eux tout les protagonistes de l'histoire que ce soit les auteurs de cette correspondance par mail ou bien tout ceux qui sont impliqués de près ou de loin dans les événements tragiques qui se sont déroulés. On a l'impression d'un signe de reconnaissance entre les membres d'une secte ou d'un groupe secret ( du style "qui ne tape pas n'est pas des nôtres" mais plus du genre " qui ne dit pas ça n'est pas des nôtres"........ c'est bon je sors mais avant je termine lol ).

Ce livre est particulièrement flippant. Attention je ne parle pas de détails gore ou de suspense insoutenable. Non je parle du fait que si on écarte l'aspect roman, fiction, il faut bien reconnaître que comme je le disais plus haut, les faits cités dans l'histoire sont des faits réels et c'est ça qui donne froid dans le dos car c'est un constat terrible mais vrai de notre société. J'avais parle d'un bémol: je ne m'attendais pas à cette fin. Je suis restée sur ma faim et sans trop en dévoiler, je ne pensais pas qu'un des personnages finirait ainsi. Sinon à part ça, rien à redire. Un très bon livre pour de bonnes soirées au coin du feu..........ou du radiateur( on fait comme on peut lol ) .
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Barbarie 2.0

Barbarie 2.0 commence par nous faire un état des lieux terrifiant du monde dans lequel partout la criminalité explose. Les faits divers s'étalent à longueur de colonnes dans les journaux. Dans ce contexte, Yann Lemadec, analyste à la Brigade d'Intervention Secondaire au Ministère de l'Intérieur, est chargé d'enquêter sur le meurtre d'un ancien avocat général. Son patron lui demande notamment d'axer son enquête sur la personnalité du Professeur Alexandre Beaujeu, ancienne directrice du service neurologie d'un hôpital lyonnais.



En effet quelques années plus tôt, le fils du médecin avait été torturé et assassiné par une bande de jeunes car il était homosexuel. L'avocat général à l'époque ( celui qu'on venait d'assassiner) avait requis une peine minimale contre les agresseurs. Le patron de Yann est persuadé que le médecin a tué l'avocat général pour se venger. C'est quand il est convoqué le lendemain à la DCRI La direction générale de la Sécurité Intérieure que Yann se rend compte que cette affaire est bien plus compliquée qu'il n'y paraît.



On le voit avec le résumé du livre, le nouveau roman policier d'Andréa H. Japp, une romancière qui connait un vrai succès public depuis un certain nombre d'années mais que je n'avais encore jamais lu, est un peu un patchwork de tous les maux de notre société actuelle :scandales judiciaires, complots pré apocalyptiques, cybercriminalité, malversations financière, le tout sous fond de conversations virtuelles, Andrea H Japp nous montre un monde où la barbarie est partout et dans laquelle la volonté d'éradiquer la violence est quasi nulle voire même car la violence a une vraie finalité pour certains qui en profitent ouvertement.



On pourra reconnaitre un mérite à Andrea H Japp, celui de connaitre son sujet sur le bout des ongles, on voit qu'elle s'est énormément documentée sur tous les cas possibles de violence et même de barbarie, pour écrire son livre, en témoigne le nombre de notes de bas de page en bas de son livre.



Hélas ce côté ultra documenté n'est pas une plus value pour le roman, bien au contraire. Cet empilage de notes sonne un peu artificiel et empeche la fluidité de l'intrigue. L'ensemble parait quand même bien confus, enfonce quelques portes ouvertes, et surtout un peu idéologiquement douteux, même un peu réactionnaires sur certains côtés (sur la question de l'homosexualité notamment).



Barbarie 2.0 apparait surtout plus comme une oeuvre à thèse sur la barbarie qu'une fiction policière digne de ce nom...belle déception qui donne pas forcément envie de connaitre les autres livres de son auteur, mais en même vu le succès que l'auteur a, le fait que les deux chroniqueurs de Baz'art (car on l'a lu tous les deux Michel et moi ,et hélas personne n'a pu le sauver comme ca arrive parfois) n'empechera pas Andrea H Japp de dormir, et tant mieux pour elle..
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Barbarie 2.0

Ce roman se lit aussi bien comme un récit, que comme un essai sur la violence contemporaine. La précision des références, la réalité des faits, font froid dans le dos, et nous interrogent impitoyablement sur la destruction et le chaos vers lesquels notre espèce se dirige. Qu'en est-il de l'amour, de la foi, de l'espoir? Envolés dans la barbarie. Dissoutes. Accrochez-vous à vos tripes, amis lecteurs. Vous en aurez besoin.
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Barbarie 2.0

Un bon roman, très bien écrit mais dont certains passages auraient gagné à être raccourcis ce qui aurait sans doute permis qu'il soit un peu plus rythmé. Il n'en reste pas moins un bon roman au sujet ambitieux.
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Barbarie 2.0

J'ai été captivée du début à la fin, non seulement parce que vous avancez dans le livre sans vous en rendre compte mais qu'en plus, l'intrigue est tellement bien construite sans compter que le sujet principal (l'humain) m'intéressait vraiment beaucoup, surtout tel que traité, tout cela inspiré de faits réels appuyés par des extraits de presse.



Bref, à mes yeux, un vrai régal et quand je dis "l'humain comme sujet principal", je veux bien dire l'humain dans toute sa splendeur vous est décrite càd dans ses grandes turpitudes: l'avidité, la violence, la tromperie, les drogués, la duplicité, la débilité, la trahison, les différences de catégories sociales avec ses avantages et ses inconvénients, l'innocence, la maladie, l'espoir, l'amitié et j'en passe.



Et encore un bouquin qui passe par les rues de mon quartier, décidément, on a la cote à Bxl et surtout à Uccle :-)
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Barbarie 2.0

Je n'avais jamais lu de livres de cette auteur

Agréable surprise, à la différence de certains, j'ai apprécié les notes référencées.

Bonne découverte.

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