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Critiques de Andrea H. Japp (603)
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Autopsie d'un petit singe

Un recueil de 6 nouvelles que j’ai toutes appréciées !



* Le passage d’un ange

* Et le désert...

* L’Autre

* La cassette à malices

* Le bois aux hyènes

* Autopsie d’un petit singe



Que ça soit polar, thriller ou simple fiction, elles font preuve d’une belle sensibilité aux états d’âme des personnages et les histoires sont prenantes.



C’était ma première lecture d’Andrea H. Japp et le format nouvelle était un risque mais même la plus courte histoire ne nécessite pas plus de développement.



CHALLENGE MAUVAIS GENRE 2020

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Autopsie d'un petit singe

Dans ce petit livre de 184 pages six histoires nous sont racontées.

- Le passage d’un ange : Une dame qui en veut à son mari d’avoir acheté un tableau.

- Le dessert : assez troublant, Sur la détoxication d’une jeune fille et son amour pour les femmes.

- L’autre : sans commentaire.

- La cassette a malice : Une jolie histoire d’amour entre Charles et Nicole, comme il en existe très peu.

- Le bois aux hyènes : La rencontre d’un jeune garçon avec une dame aux cheveux rouge et son boa.

- Autopsie d’un petit singe : Une histoire bien difficile entre Victor Et son chat Sidonie. Ça mère Veut euthanasier le chat parce qu’il et malade et qu’elle a 9 ans.

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Autopsie d'un petit singe

Ces six nouvelles d' Andrea H. Japp, sont une sorte de concentré de l'art de cette grande auteure. Chacune a son charme particulier et son attrait singulier. Ce sont des histoires de vies, d'amours et de morts. Elles sont habitées de grâce, de tragédies et de fatalités.

Comme un homme qui retrouve sa femme,

Comme une femme qui retrouve son amie,

Comme une femme qui renaît de l'enfer,

Comme une mère qui haime (!?),

Comme une autre mère qui (aussi) haime,

Et comme un enfant qui vit un enfer.

Je ne saurais vraiment pas en préférer une: La force et l'attraction que chacune de ces six perles exercent sont autant égales que différentes.

Je suis surpris de n'être que le second à écrire un billet sur ce puissant volume de nouvelles.

Vraiment, un livre qu'il serait dommage de ne pas lire.
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Barbarie 2.0

J'ai été captivée du début à la fin, non seulement parce que vous avancez dans le livre sans vous en rendre compte mais qu'en plus, l'intrigue est tellement bien construite sans compter que le sujet principal (l'humain) m'intéressait vraiment beaucoup, surtout tel que traité, tout cela inspiré de faits réels appuyés par des extraits de presse.



Bref, à mes yeux, un vrai régal et quand je dis "l'humain comme sujet principal", je veux bien dire l'humain dans toute sa splendeur vous est décrite càd dans ses grandes turpitudes: l'avidité, la violence, la tromperie, les drogués, la duplicité, la débilité, la trahison, les différences de catégories sociales avec ses avantages et ses inconvénients, l'innocence, la maladie, l'espoir, l'amitié et j'en passe.



Et encore un bouquin qui passe par les rues de mon quartier, décidément, on a la cote à Bxl et surtout à Uccle :-)
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Barbarie 2.0

Yann Lemadec, un analyste et psychologue à la Sûreté, est envoyé par sa hiérarchie enquêter discrètement sur le meurtre d’un juriste, frère d’un ministre. Son rôle est de vérifier si ce crime a été commis par une éminente neurologue, furieuse contre ce juge qui a écourté la peine des tortionnaires et assassins de son fils.

Mais notre enquêteur flaire un piège dans cette mission bien trop facile, et en effet, on l’envoie ensuite sonder la vie de cette étrange neurologue et de son entourage.

A Paris, Artemis souffre d'une myopathie rare. Elle entretient une correspondance avec Apollo un jeune grabataire. Tous deux étudient les statistiques de la criminalité, ils s'affligent de la jeunesse des violeurs, de la progression du sadisme, de la barbarie en marche.

Au cours de son enquête Yann va découvrir une clinique occulte ainsi qu’une clique de riches scientifiques ourdissant de sombres desseins. Bien que menacé, Yann poursuit sa recherche de la vérité



La question centrale de ce thriller est : pourquoi y a-t-il une telle explosion de violences ? A quoi est-elle due ? Pourquoi atteint-elle des enfants de plus en plus jeunes et gagne-t-elle en barbarie ?

L’auteure tente des réponses qui conduisent à une critique solide, fondée et lucide de nos sociétés dotée d’un pouvoir cynique.

Ce roman nous expose trois manières de faire face à cette barbarie

*Laisser ce chaos croître et déborder. Profiter alors de la peur pour s'enrichir et prendre le pouvoir.

*Préparer ceux qui s’estiment être les seuls dignes représentants de l’espèce humaine à détruire la population excédentaire de notre planète, la surpopulation étant une source de barbarie.

*Lutter contre la barbarie en pratiquant l'entraide, la solidarité et la compassion.

Sérieusement documenté et passionnant, ce thriller se démarque par ses dialogues d'une intelligence rare et par sa très belle écriture.

Il y a bien quelques défauts de cohérence et quelques flous artistiques dans ce thriller, mais ils m’ont pas dérangée outre mesure.
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Barbarie 2.0

Le sujet du roman avait l'air palpitant. Des meurtres sauvages sont perpétrés aux quatre coins de la planète.



En France, Yann, un jeune analyste se voit confié l'enquête sur un de ces meurtres. Très vite, il s'aperçoit que cette affaire n'est que le haut de l'iceberg.



Ce roman est très richement documenté. Je dirais même un peu trop car les informations données coupent, à mon sens, le rythme de l'action. La lutte entre le bien et le mal n'aura jamais de fin ni très probablement de vainqueur.



On voit très bien que la technologie n'apporte pas que des bienfaits et qu'elle transmet le mal à vitesse grand V.



Barbarie 2.0 dépeint une vision très noire de notre avenir et ce n'est pas particulièrement reluisant.

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Barbarie 2.0

Techo-thriller, thriller scientifique, anticipation, réflexion sur le mal et la violence endémique du monde ? Il y a un peu tout cela dans ce roman qui marque le retour au contemporain pour Andrea Japp. Très documenté, trop pour certains, ce thriller met très mal à l'aise dans son côté inexorable. Pas de gentils, dans tout cela, juste la certitude d'un terrible combat à venir. On attend une suite.
Lien : http://appuyezsurlatouchelec..
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Barbarie 2.0

Pas tout à fait captivé par ce polar qui est bien documenté mais qui manque de rythme, de personnage fort et surtout qui fini sans que l'on sache vraiment à quoi s'en tenir.
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Barbarie 2.0

Barbarie 2.0 commence par nous faire un état des lieux terrifiant du monde dans lequel partout la criminalité explose. Les faits divers s'étalent à longueur de colonnes dans les journaux. Dans ce contexte, Yann Lemadec, analyste à la Brigade d'Intervention Secondaire au Ministère de l'Intérieur, est chargé d'enquêter sur le meurtre d'un ancien avocat général. Son patron lui demande notamment d'axer son enquête sur la personnalité du Professeur Alexandre Beaujeu, ancienne directrice du service neurologie d'un hôpital lyonnais.



En effet quelques années plus tôt, le fils du médecin avait été torturé et assassiné par une bande de jeunes car il était homosexuel. L'avocat général à l'époque ( celui qu'on venait d'assassiner) avait requis une peine minimale contre les agresseurs. Le patron de Yann est persuadé que le médecin a tué l'avocat général pour se venger. C'est quand il est convoqué le lendemain à la DCRI La direction générale de la Sécurité Intérieure que Yann se rend compte que cette affaire est bien plus compliquée qu'il n'y paraît.



On le voit avec le résumé du livre, le nouveau roman policier d'Andréa H. Japp, une romancière qui connait un vrai succès public depuis un certain nombre d'années mais que je n'avais encore jamais lu, est un peu un patchwork de tous les maux de notre société actuelle :scandales judiciaires, complots pré apocalyptiques, cybercriminalité, malversations financière, le tout sous fond de conversations virtuelles, Andrea H Japp nous montre un monde où la barbarie est partout et dans laquelle la volonté d'éradiquer la violence est quasi nulle voire même car la violence a une vraie finalité pour certains qui en profitent ouvertement.



On pourra reconnaitre un mérite à Andrea H Japp, celui de connaitre son sujet sur le bout des ongles, on voit qu'elle s'est énormément documentée sur tous les cas possibles de violence et même de barbarie, pour écrire son livre, en témoigne le nombre de notes de bas de page en bas de son livre.



Hélas ce côté ultra documenté n'est pas une plus value pour le roman, bien au contraire. Cet empilage de notes sonne un peu artificiel et empeche la fluidité de l'intrigue. L'ensemble parait quand même bien confus, enfonce quelques portes ouvertes, et surtout un peu idéologiquement douteux, même un peu réactionnaires sur certains côtés (sur la question de l'homosexualité notamment).



Barbarie 2.0 apparait surtout plus comme une oeuvre à thèse sur la barbarie qu'une fiction policière digne de ce nom...belle déception qui donne pas forcément envie de connaitre les autres livres de son auteur, mais en même vu le succès que l'auteur a, le fait que les deux chroniqueurs de Baz'art (car on l'a lu tous les deux Michel et moi ,et hélas personne n'a pu le sauver comme ca arrive parfois) n'empechera pas Andrea H Japp de dormir, et tant mieux pour elle..
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Barbarie 2.0

Ce roman porte bien son nom, car le monde, tel qu'il est décrit ici, soit tel qu'il est réellement, finalement, est en train de devenir une arène remplie de barbares. C'est du moins le constat que nous pouvons faire en lisant cet ouvrage.



L'auteur nous sort la totale sur la violence qui nous entoure, qui nous bouffe et qui nous détruit à petits feux. Les valeurs, nos valeurs n'existent plus, place à la haine, au plaisir de faire mal, de faire souffrir. Les exemples, les références ne manquent pas; ce thriller n'est pas spécialement une fiction, et ceci sur bien des aspects.



L'auteur étaye sa trame en utilisant maints faits divers concrets ayant choqué la population durant ces dernières années. Choqué et intéressé, voir fasciné! Constat inquiétant? Sûrement. Quelles sont les causes de ces violences toujours plus barbares, justement, et motivées la plupart du temps par du vent, soit rien du tout! Les explications figureront en partie dans ces lignes.



Comment vient la violence, qu'est-ce qui la nourrit, d'où prend-elle sa source? Comment se provoque-t-elle, quels paramètres font en sorte qu'une personne sereine, calme et respectueuse se transforme en concentré de violence? Peut-être la frustration, mais aussi le manque de considération, les moqueries à répétitions, par-exemple.. L'auteur nous démontre tout ceci par ce récit plus que réaliste. Pensons ici à la pyramide de Maslow, qui est assez parlante à ce qui a trait à nos besoins.



La violence dite gratuite aura justement sa place dans ce roman, et pas des moindres. Au niveau neurologique, l'auteur nous donne quelques explications quant aux raisons possibles du déclenchement des actes de violences. Nous apprendrons, par exemple, qu'une carence alimentaire, notamment aux Oméga-3, sauf erreur, peut engendrer la violence (constat suite à de réelles études).



Bref, nous n'allons pas tourner énormément de pages avant de découvrir une première scène de crime, respectivement un premier cadavre. Colette Sermattini, femme de ménage pour un ancien magistrat, découvre le corps de celui-ci dans son bureau, poignardé. Sur son front, "porc", inscrit au feutre. Sur l'écran de son ordinateur, des images pédophiles sont encore affichées. Nous sommes à Mougins, au sud de la France.



Quelques jours plus tard, une femme est retrouvée assassinée sur la route, tabassée à mort pour son fric, sa montre et sa Mercedes. Nous sommes à Boston, dans un secteur malfamé; la violence est quotidienne, les vols, les viols, les meurtres sont devenus habituels. Ce fait divers est un exemple parmi tant d'autre. Mais peut-être il s'agit encore d'autre chose...



D'autres cas dans le monde seront cités, expliqués, comme ce riche de la finance énuclée sur un terrain de golf.



Parallèlement, au gré des chapitres, nous suivons des échanges d'emails entre un garçon malade, en sursis, et une fille handicapée, tous deux adolescents, surnommés Apollon et Artemis, l'un au Canada, l'autre en France. Des échanges portant sur la criminalité, les statistiques, les constats que nous pouvons en tirer, sur des faits divers violents, très violents et parfois malsains. Ces deux personnes jouent un rôle intéressant dans ce roman, soit de s'interroger sur une population, un monde qui court droit dans le mur, s'éclatant en morceaux. Pourquoi des mères violent, donnent à violer, tuent leurs progénitures alors qu'une mère est sensée les protéger envers et contre tout?



Voilà le genre de questions que se posent ces deux jeunes gens, trouvant difficilement les réponses. Mais, évidemment, il y a quelque chose d'un peu plus complexe derrière tout cela.



Les gènes se modifient-ils? La société en perpétuel changement tendrait-elle à nous faire devenir des monstres en puissance? Est-ce le cerveau qui commence à dérailler? Les usages de drogues? Quelques éléments de réponse seront là dans ce roman écrit par cette femme Docteur en biochimie et toxicologue, notamment.



Nous rencontrons également - et surtout! - Yann Lemadec, titulaire d'un master de chimie organique et de psychologie. Yann est analyste à la Brigade d'intervention secondaire, une unité aux missions relativement floues. Pour donner un exemple, cette brigade s'occupe de la cybercriminalité à caractère pédophile. Le cas de l'ancien avocat général assassiné, dont je parlais avant, sera d'ailleurs un dossier majeur.



Yann va recevoir une mission découlant du ministère de l'Intérieur, enfin, pas 100% sûr, sa hiérarchie étant assez trouble il faut le dire! Sa mission, il va l'obtenir d'un curieux personnage, Henri de Salvindon, grand patron de la DCRI (Direction générale de la sécurité intérieure). Yann est un personnage qui nous interpelle rapidement. Malin, méfiant, intelligent et débrouille, mais aussi "électron libre", insolent et "je-m'en-foutiste". Mais peut-être pas assez vigilant? Pour ma part, un type qui a l'art de me faire envie de suivre son histoire. Sa mission consistera à enquêter sur une ancienne neurologue dont le fils de 16 ans, à l'époque, a sauvagement été assassiné et torturé.



Yann va débuter son enquête en usurpant "légalement" le rôle d'inspecteur de police, et va suivre une piste qui commencera chez l'ancienne neurologue, tout un programme, je vous assure. Yann, avec l'aide précieuse de sa collègue Lucie, informaticienne passionnée, génie des nouvelles technologies, il va rapidement se rendre compte que son enquête est un leurre, un prétexte, la pointe d'un iceberg qui flotte au-dessus de "quelque chose" de très gros.



Je ne veux pas trop vous en dire, peut-être juste le fait que Yann va s'apercevoir qu'il a été utilisé, comme un pion, dans le cadre d'une partie très dangereuse, complexe aux retombées qu'il ne faut surtout pas négliger. En ce qui nous concerne, nous n'allons pas voir venir la chose qui fonce sur nous, depuis le début, sans s'arrêter. Et peut-être même que nous n'arriverons pas à esquiver.



Nous allons voir ce que peut entreprendre un groupe de personnes immensément riches, ayant le pouvoir sur le commun des mortels tels que nous sommes, afin de prendre le pouvoir absolu, le contrôle total; un égoïsme à l'état pur. Former une élite? Pas impossible... Nous ne savons pas vraiment en quoi ce plan préparé par "l'élite" mondial consiste, mais l'auteur nous donne tout de même quelques indices au fil du parcours



Aussi, nous verrons que quelques personnes sont en train de se préparer, s'organiser, dans l'ombre, contre un fléau qui est là, qui progresse, qui ne s'arrêtera jamais; soit la violence qui nous entoure et qui s'apprête à nous étrangler, lentement, jusqu'au dernier souffle.



L'apocalypse serait "enfin" là? Sous la forme d'un "tsunami" de violence qui ne peut désormais plus être géré. Pas si faux, dans le fond. Nous suivons quelques-uns de ces personnages qui ont décidé de se lancer dans LE combat ultime, contre un "ennemi" qui approche à grands pas, sans se retourner, sans hésiter. De quelle manière? Cela, je vous laisserai le soin de vous en rendre compte par vous-même. Vous remarquerez qu'il y a un gros souci de moral dans tout cela!



Le milieu médical et ses représentants semblent avoir un grand rôle à jouer dans cette machination bien gardée. Un duel impliquant deux visions différentes de l'avenir va faire surface, et surtout va faire probablement beaucoup de dégâts.



Un petit bémol quand même, ou plutôt un grand bémol en ce qui me concerne; le dénouement me laisse terriblement perplexe, comme un sentiment d'inachevé, limite bâclé. Une impression que l'auteur, qui brille pourtant tout au long du roman par cette écriture si incisive et intelligente, s'est retrouvée prise au piège d'une trame difficile à boucler, d'un fil rouge qui a été démêlé et ensuite laissé de côté. J'en attendais bien plus de ce dénouement qui, malheureusement, me gâche en partie le plaisir accumulé lors de la lecture. Dommage.



Bonne lecture.
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Barbarie 2.0

Je sais par expérience qu'Andréa H. Japp ne laisse que rarement se glisser dans ses écrits des éléments liés au hasard. Elle cherche, se documente en amont de la phase d'écriture.

J'ai appris via l'éditeur qu'en effet, pour ce titre aussi, elle avait beaucoup travaillé (note de l'éditeur ci-après) :



"Durant deux années, l'auteur a réuni de nombreuses affaires criminelles qui illustrent l'inquiétante progression de la violence "gratuite". Surtout, elle s'est intéressée aux récentes études en neurosciences – citées dans le roman – consacrées aux dysfonctionnements comportementaux, aux addictions et à la sur-agressivité. Elle retrouve ici sa formation de docteur en biochimie, toxicologue de recherche, en revenant au roman contemporain avec ce thriller pré-apocalyptique à la pointe des dernières découvertes scientifiques. Les racines de la barbarie 2.0 sont abordées sous un angle neurobiochimique mais également économique. Car la violence est aussi un juteux marché."



Cela pose un roman aussi "fictionnel" soit-il. Et justement, si on est dans un récit aussi bien construit, c'est qu'il repose sur des faits réels légèrement transformés.

Crédible, l'intrigue se tient bien, mais c'est aussi glaçant pour nos sangs car ce n'est pas seulement le fruit de l'imaginaire d'une auteure prolifique. Les chiffres, les données statistiques me donnent véritablement l'impression que nous vivons dans un monde fou. La barbarie est partout même là où on ne l'attend pas. Pour un peu, on deviendrait largement aussi méfiant que certains protagonistes.



Roman résolument tourné également sur les nouvelles technologies qui peuvent dérouter quelques lecteurs de la vieille école. Il est possible qu'ils se sentent d'autant plus perdus et vulnérables. N'est pas un NERD qui veut.

Et puis, il y a l'aspect scientifique axé sur le fonctionnement de notre cerveau. Il est un brin stimulé par l'évocation des publications dans ce domaine et surtout si tout ceci est bien vrai, on se dit que beaucoup de problèmes neurobiologiques pourraient être évités, diminués, voir éradiqués avec peu de moyens. Mais effectivement comme le dit le personnage nommé Ariel Goldberg, je dois avoir un mauvais esprit car ce n'est peut-être pas assez cher (ça ne rapporte pas assez quoi).



Personnages marqués et quelques fois marquants donc pour ce roman.

On a assez vite nos petits préfèrés, protégés. Lucie Dormois par exemple. Pas une jeune première, mais une femme qui sait faire mouliner ses neurones et qui adore les douceurs. Je n'oublie pas non plus la jeune Artémis. Attachante, courageuse et si aimante aussi envers Jeanne. Et d'autres encore que je vous laisse découvrir.

Ça foisonne et les liens se resserrent. Bel imbroglio.



Écriture soignée et factuelle.

C'est efficace, bien rythmé, cadré et maitrisé. Limite scientifique, mais à la vue du thème, c'est plutôt un plus.

Une trame bien menée de bout en bout même si le final m'a laissé un brin sur ma faim.


Lien : http://espace-temps-libre.bl..
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Barbarie 2.0

Un bon roman, très bien écrit mais dont certains passages auraient gagné à être raccourcis ce qui aurait sans doute permis qu'il soit un peu plus rythmé. Il n'en reste pas moins un bon roman au sujet ambitieux.
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Barbarie 2.0

J'ai retrouvé avec grand plaisir Andrea H. Japp au-delà de ses sagas médiévales dans un thriller plus proche des séries Gloria et Helen : un pur plaisir !



Cette histoire est terriblement sombre, et touche aux penchants sadiques et destructeurs de l'homme : pourquoi perdurent-ils au XXIème de manière si gratuite ? Il est donc question de la façon de traiter cette violence, la canaliser, l'enrailler... Le récit tourne autour de Yann, un analyste qui doit enquêter sur un meurtre, point qui paraît étrange du fait de son métier, il est choisi pour mener à bien une mission ce qui semble pour le moins suspicieux. Le héros se méfit et nous aussi...



Protagoniste principal, Yann est ce que l'on nomme un vrai gentil, un humaniste un peu naïf avec un fort humour. Il est touchant du fait qu'il est en plein questionnement sur ce qu'il devient, il se sent médiocre dans sa vie et il s'en rend compte au fur et à mesure de l'histoire : il accepte ainsi cette enquête afin d'échapper à sa routine. A ses côtés il y a Lucie une informaticienne, divorcée, plus âgée et plus forte aussi. Elle est elle aussi désabusée sur son entourage, son environnement et la nature humaine. Elle le démontre au travers d'un humour noir féroce et de l'autodérision.



Grande spécialité d'Andrea H. Japp, ce roman est rempli de femmes fortes, des mères solides, des rocs : des "femelles de l'espèce" comme elle le dit elle-même dans un de ses romans. Des êtres essentiels. Ce point positif est agrémenté d'une écriture de qualité, qui séduit tant par sa rapidité et fluidité policières que par l'intelligence de ses mots.



L'auteur s'ancre au-delà du polar dans ce roman, c'est un vrai documentaire sur l'analyse de la violence avec des références d'actualité. Le récit est rempli de touches de connaissances : cyber environnement, les interactions sur l'être humain de produits chimiques, le fonctionnement du cerveau... Léger petit bémol au niveau de la fin, on termine avec un sentiment de "et...?". A moins que cette fois-ci l'écrivain ait privilégié l'aspect documentaire à l'intrigue romanesque auquel cas la fin est de toute façon inéluctable...


Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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Barbarie 2.0

Un JAPP : cela faisait longtemps que je n'en avais pas lu un (j'avais abandonné les enquêtes historiques). Un auteur que j'apprécie beaucoup avec une documentation au top, précise et nombreuse, pour étayer ses livres.

Celui-ci ne fait pas défaut : l'idée est que la violence a atteint un niveau très élevée sur notre planète, l'échéance d'une barbarie générale provoque des idée de gestion différentes pour deux groupes. L'un composé de puissants consiste à construire une espèce de réserve accessible à ceux qui en ont les moyens (on reste entre nous), l'autre composé de scientifiques veut constituer une "nation" de veilleurs, soldats ... en les sélectionnant selon des critères physiologiques bien spécifiques. Au milieu, un psychologue lancé dans le jeu par son supérieur militaire hiérarchique, va découvrir l'étendue des processus en cours.

Un livre qui fait froid dans le dos par son argumentation bien construite et son éclairage de nos civilisations. On se demande si tout est vrai (entre autre sur les OMEGA 3) et l'on se questionne sur l'intérêt de certains à continuer à ce que la situation perdure et si elle a été provoquée.
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Barbarie 2.0

Je l'ai terminée y a un mois, je n'avais pas eue le temps encore d'y ajouter une critique de Barbarie 2.0. Donc voilà ce que j'en ai pensée.

Au départ ça m'a été difficile de m'y mettre dedans mais au fil du livre, j'ai compris la chose, il y a une sorte de fil conducteur qui réunit le tout par la suite. C'est vraiment prenant après.

Le et les personnages sont à retenir car après on sait pourquoi, il le fallait. J'évite de trop en dire pour ne pas spoiler ceux qui ne l'aurais pas encore lus. On est immergés dans le futur d'un certain chaos, l'auteure a beaucoup fait de recherches et c'est vrai qu'il y a beaucoup de références réelles de faites de sa part (je n'ai pas encore été tout voir de ce qui est mentionné ). Du coup, on réalise de cette prise de conscience qui est quand même réaliste, pas autant que l'histoire, mais ça fait réfléchir, tout de même.

Bonne intrigue et je pense qu'il y a une suite au vu de comment cela finit. Je ne sais pas s'il justement la suite est parue!?
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Barbarie 2.0

Je ne suis absolument pas rentré dans ce roman. Une histoire principale alambiquée mettant en cause le décès suspect d'un notable. Des personnages principaux insipides et caricaturaux. Des histoires secondaires multiples parallèles dont on ne saisit pas le lien avec l'histoire principale. Des personnages secondaires trop nombreux avec des pseudos, qui rend le tout confus. Certains passages se limitent à une succession d'énonciation de faits divers sordides, dont on ne comprend pas l'intérêt. Tout cela mixé rend un roman confus et éparpillé dont je me suis lassé au bout de 250 pages, abandonnant la lecture de ce roman. A vite oublier.
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Barbarie 2.0

Ce roman se lit aussi bien comme un récit, que comme un essai sur la violence contemporaine. La précision des références, la réalité des faits, font froid dans le dos, et nous interrogent impitoyablement sur la destruction et le chaos vers lesquels notre espèce se dirige. Qu'en est-il de l'amour, de la foi, de l'espoir? Envolés dans la barbarie. Dissoutes. Accrochez-vous à vos tripes, amis lecteurs. Vous en aurez besoin.
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Barbarie 2.0

Quelle déconfiture… Le résumé est prometteur et m’a tout de suite donné envie de lire ce roman. L’auteur s’attaque à un sujet intéressant : la violence, ses causes, ses origines, ses dérives… Toutefois, à peine ouvert j’ai eu l’impression qu’il y avait un gros décalage entre ce qui j’avais « prévu » et la réalité de l’histoire.



Je ne m’attarderai pas sur l’histoire, tout ce qu’il y a à savoir a déjà été dit. Ni sur les personnages, qui ne m’ont pas particulièrement touchée. Au contraire, j’étais assez distante d’eux, presque indifférente à ce qui leur arrivait. Je préfère parler de ce qui me semble le plus important dans ce roman… et qui m’a le plus gênée.



Tout d’abord, je n’ai pas eu l’impression de lire un roman, mais un reportage ou une étude scientifique sur la violence. En effet, Andrea H. Japp cite chacune de ses sources. Son intention est sans doute d’ancrer son roman dans la réalité, notre réalité, et c’est louable car cela rajoute de la crédibilité, de l’authenticité. Toutefois c’est très lourd de voir l’auteur justifier chacun des faits divers (sanglants) évoqués. On glisse très facilement de la fiction vers le documentaire. Dans l’idée, je comprends la démarche de l’auteur : elle souhaite nous montrer qu’elle n’invente pas ce qu’elle raconte, que la violence est présente partout dans le monde, que la cruauté est sans limite, que ce qu’elle décrit pourrait arriver… Mais personnellement cela m’a bloquée.



Ensuite, le début est très lent et donne une impression d’incohérence : les chapitres semblent être indépendants les uns des autres, de n’avoir aucun lien entre eux… si ce n’est la violence. Cela donne un ensemble à l’apparence décousue, qui part un peu dans tous les sens. On ne sait pas vraiment où l’auteur veut nous emmener. Il faut attendre plus de la moitié du roman pour commencer à comprendre ce qui se trame, à entrapercevoir la finalité du livre. Ce qui rend cette lecture longue et laborieuse… Dans ces conditions, difficile – même avec la meilleure volonté du monde – de ne pas voir son intérêt s’émousser au fil des pages.



En conclusion, un roman qui me semblait prometteur mais que je n’ai pas réussi à apprécier. Mon enthousiasme initial a assez vite été douché. Je m’attendais à lire un roman et à la place j’ai découvert un documentaire.
Lien : http://antredeslivres.blogsp..
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Barbarie 2.0

Dans ce livre, on peut considérer Yann comme le personnage principal, mais il faut un peu de temps pour le comprendre car au début du livre il y a pas mal de personnages différents. Et je dois avouer qu’il m’a fallu un peu de temps pour comprendre leur place respective dans l’histoire, et aussi comprendre l’étendue du réseau.



Yann est un jeune homme séduisant bien comme il faut. Il ne cherche pas à faire carrière, n’a pas de projet précis pour son avenir, il fait avec ce qui lui tombe sous la main, laissant le hasard le guider. Raison pour laquelle il est titulaire d’un master de chimie et de psychologie, alors qu’il travail désormais comme fonctionnaire. Un jour son supérieur va lui demander d’enquêter sur la mort d’un avocat général qui lui paraît suspecte. Mais sa mission principale va être d’enquêter sur le Professeur Alexandra Beaujeu. En effet, celle-ci aurait des raisons de l’éliminer, de se venger. Il y a plusieurs années, son fils avait été tué d’une façon horrible par trois autres jeunes et cet avocat général avait requis une peine minimale.



Mais Yann, pendant son rendez-vous avec son supérieur, va se rendre compte que les choses sont plus compliquées qu’elles en ont l’air. Grâce à ses talents de psychologue, entres autres, il va comprendre que son supérieur lui ment, lui cache des choses. Et au fur et à mesure de son enquête, il va rencontrer pas mal de difficultés.



Il y a, comme je l’ai déjà dit, pas mal d’autre personnage qu’on croisent tout au long de l’histoire. Mais la personne la plus récurrente à part Yann est Artémis, une jeune fille malade qui communique avec Apollo, qui lui aussi est malade. Il va falloir un bon moment pour comprendre leur relation. Il communique que via des mails, qui il faut l’avouer sont pour le moins étrange. Ils parlent énormément des statistiques de violence et des crimes commis.



Dans ce livre, il y a pas mal de références sur la violence en général, voir même sur la montée de la violence. Je dois dire qu’il y en a même un peu de trop à mon goût, j’ai un peu zappée certaines explications en bas de pages à la fin. En tout cas, ce livre fait quand même réfléchir sur la violence qui existe en ce moment, mais bon ce n’est qu’un roman, pas un documentaire ^^



On va donc « voir » deux camps qui, d’une certaine façon s’affronte, et Yann se retrouve un peu au milieu et va devoir démêler le vrai du faux. Il va nous falloir patienter pas mal de temps avant de découvrir quels sont les différents camps et quels sont leurs plans.



J’ai trouvé que l’histoire était assez intéressante, mais à mon goût ça manquait un peu de suspense, sans parler de la fin que ne m’a pas spécialement plu. Mais bon ce n’est que mon ressenti. Tout au long du livre on découvre pas mal de personnages différents et pas mal sont attachants et se batte pour une cause qui leur paraît bonne, chacun à sa façon, chacun avec ses propres raisons. Je dois avouer que j’ai apprécié pas mal de personnages.



Donc dans l’ensemble c’est un bon livre, j’ai passé un bon moment à le lire. Mais ce n’est pas un coup de cœur, loin de là. Je n’ai pas ressenti l’envie de le dévorer pour découvrir la fin, c’est pour cela que je trouve que ça manque de suspense et surtout je considère que la fin n’en est pas une vraie, c’est plutôt le début d’autre chose. Malheureusement, je n’aime pas ce genre de dénouement. C’est donc, pour moi, un bon livre mais sans plus.
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Barbarie 2.0

Andrea Japp nous offre une vision, sa vision, du monde qui nous entoure. Fait de violence, de complot, de trahisons, de sur-trahisons, de génétique, de malbouffe, de crise énergétique, de méchants très méchants avides de fric et de méchants aussi méchants avides de pouvoir. L'auteur choisit quand même "son" camp", car les "mauvais" ne sa valent pas. Certains tuent par plaisir et par profit, d'autres tuent "parce qu'ils y sont contraints".



Je schématise, mais le roman ne vaut pas une thèse de doctorat non plus.



J'ai eu un mal fou à croire aux personnages. Les profils psychologiques ne sont pas fouillés, et pour cause, l'auteur nous balade aux 4 coins du monde, à tel point qu'on en attrape le tournis. Le même tournis qui peut nous prendre à la lecture des notes de bas de pages. C'est une tendance lourde depuis des années, il faut que l'auteur nous montre "qu'il en a gros dans le crâne". Avant on chargeait du lourd en testostérone, ça tronçonnait, découpait, vitriolait... maintenant, il s'agit d'atomiser le lecteur à grands coups de Journal of Medical Psychology ou de Review of Neurological Studies... Cherchez pas, je les ai inventés.



Andrea Japp y ajoute le Figaro, et d'autres canards.



Trop... En général, l'auteur signale simplement dans une postface les crédits et atteste la véracité de ses sources. Et le lecteur le croit sur parole. Ici, Japp doit se dire que cela ne suffit pas. On a la totale. A tel point que je me suis cru dans du Dantec (et la comparaison n'est pas à l'avantage de Japp).



Je me suis ennuyé, surtout quand on comprend tout (avant le personnage principal) et que l'on se rend compte que le roman est une baudruche qui fait flop. 450 pages pour ça !



Y a-t-il une morale? On peut le croire au vu des quelques derniers §. Une morale qui justifie une forme d'eugénisme. De totalitarisme. Comme si la foi en l'humain pouvait s'exprimer à travers des meurtres de masse. Je n'adhère pas au propos.



Reste le style. Cela se lit aisément. Andrea Japp fait le pari de ces chapitres déconstruits retraçant une histoire à travers le puzzle habituel des courts chapitres déconnectés, sur mode "page turner". Pas convaincu. D'autant que la mécanique du page turner fait long feu au moment d'expliquer les fondements "scientifiques", réexpliqués à 2 reprises en fin de livre pour être sûr que le lecteur comprend.



Enfin, je n'ai pas aimé car je connais des personnes qui poursuivent aisément le raisonnement de Japp vers davantage de racisme, d'eugénisme et d'exclusion. L'auteure reste fort en retrait par rapport aux dérives possibles. Et cela me déplaît aussi. Bref, si vous cherchez un vrai bon thriller... allez ailleurs.
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