Andrew Porter

Un livre bien construit et prenant. Une famille dont les parents viennent de divorcer voit leur fille Chloé disparaître. Alors qu'elle vient d'être renvoyer de son université, Chloé disparaît et laisse son frère et ses parents menés leurs vies comme ils peuvent.

J'aurais peut être eu un coup de cœur pour ce roman si l’héroïne ne m'avait pas à ce point agacée.Je ne suis, peut-être, pas arriver à la comprendre.

Un auteur à suivre tout de même.

Un auteur remarquable et talentueux qui décrit avec finesse et sans concession la dégringolade d'une famille, la déconstruction d'un noyau familial où chacun se cherche pour son avenir, où les non-dits, les rancoeurs resurgissent et où l'espoir d'un renouveau ne sera sûrement pas possible. Et pourtant malgré la noirceur de ce livre, j'ai adoré l'histoire.

Un roman qui commence lentement mais qui peu à peu nous séduit par son atmosphère.

Il s'agit d'une famille américaine : Cadence et Elson sont sur le point de divorcer, leurs deux enfants, étudiants, sont bouleversés par cette nouvelle.

Le fil aîné, Richard, se cherche, il écrit des poèmes et travaille dans un bar. La fille, Chloé, est étudiante à la fac, elle est tombée amoureuse d'un jeune indien appelé Raja, un peu rebelle. Celui-ci se trouve mêlé à une bagarre et doit fuir.

Roman très psychologique, beaucoup de monologues intérieurs, de réflexions sur la vie, l'amour, la mort.

Ce roman brasse énormément de thèmes : homosexualité, drogue, réussite professionnelle, bonheur conjugal.

Pas un chef d'oeuvre mais pas mal et il s'agit d'ailleurs d'un premier roman.

Elson et Cadence viennent de divorcer. Leurs deux enfants étudiants ont mal encaissé la nouvelle. Richard qui suit des études de poésie se désintéresse de sa passion et cherche sa place tandis que Chloe est renvoyée de l'université. Ses parents et son frère ignorent la raison.



Architecte, Elson a toujours passé beaucoup de temps à son travail le plaçant avant sa famille. Cadence ne supportant plus cette vie confortable mais insipide a engagé la première la question sur la séparation. Si dans un premier temps ce divorce semblait convenir à Elson et Cadence, les heurts et les rancoeurs sont remontées à la surface. En apprenant le renvoi de Chloe, sa famille imagine une raison liée forcément à l'explosion de le cellule familiale. Mais à peine revenue chez sa mère, Chloe part les laissant dans l'inquiétude. La cohésion prend le dessus par rapport aux mésententes pour la retrouver.



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Elson et Cadence sont les parents de deux jeunes étudiants, Richard et Chloe (à qui ils ont choisi des prénoms moins originaux que les leurs !)… Une famille texane plutôt aisée, plutôt classique, observée sous le microscope de l’auteur au moment où deux événements surviennent : les parents se séparent, et leur fille Chloe est renvoyée de la fac dans ses foyers jusqu’à la fin de l’année scolaire, en raison d’un accident malheureux dans lequel elle a été impliquée. Quant à Richard, le fils, il se cherche, se tâte pour poursuivre ses études dans la voie de la création poétique… Le lecteur apprend petit à petit ce qui s’est vraiment passé avec Chloe et son ami, entre dans les pensées intimes de chacun des membres de la famille, jusqu’au moment où la jeune fille disparaît de chez elle, laissant ses parents et son frère désemparés.

Commencé en anglais sur ma liseuse, j’ai été obligée, pour redémarrer un peu, de l’emprunter à la bibliothèque et de le finir en français. Je crois pourtant que cette engluement ne tenait qu’à moi, et pas au roman lui-même qui a beaucoup de qualités et qui ne manque pas de rebondissements tant au niveau de la psychologie que de l’action. De plus, la narration passant d’un personnage à l’autre, opérant des retours en arrière sur des épisodes qui pouvaient paraître avoir été survolés, nous fait en permanence revoir notre point de vue sur les membres de cette famille. Les caractères sont finement disséqués et l’ensemble est vraiment séduisant. L’éditeur compare l’auteur à Stewart O’Nan, cette comparaison me semble très juste, avec un petit quelque chose de nouveau sur lequel je ne réussis pas à mettre me doigt. Ce jeune auteur est à suivre, en tout cas !
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Passage douloureux pour la famille Harding. Elson et Cadence ne vivent plus ensemble, et malgré l'évidence de cette séparation, les rancoeurs accumulées refont surface. Richard, l'ainé, ne sait que faire de sa licence d'anglais, il écrit des poèmes et écume les bars gays, se laisse porter par une vie sans risque d'échec amoureux ou professionnel. Chloé quant à elle, la cadette, est renvoyée de l'université suite à un incident impliquant son petit ami indien... Quelques temps après, elle disparait sans laisser de trace...



Portrait intime d'une famille et tableau de l'Amérique et de ses préjugés, l'auteur alterne les passages psychologiques et le récit de ce qui a fait basculer Chloé, conservant jusqu'à la dernière page le suspense sur le destin de cette jeune femme.



L'auteur nous plonge délicatement au coeur d'une famille éclatée, et bien que la tragédie ne soit jamais bien loin, il narre les évènements sans pathos et avec beaucoup de finesse. Le rythme est assez lent mais le suspense est bien là, et je suis restée en alerte jusqu'à la dernière page.



Chacun de ses personnages a su me toucher : les parents avec leurs regrets et l'amertume de l'échec, Richard dans son indécision et son amour inconditionnel pour sa petite soeur, Chloé qui vit sa première histoire d'amour avec une loyauté sans faille.



Ce roman est dur, souvent amer dans ses constats, mais jamais dénué d'espoir et d'une certaine tendresse.
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Une très belle découverte que ces nouvelles américaines d’un auteur qui est né la même année que moi. Ce recueil « La théorie de la lumière et de la matière a reçu en 2007 le prix Flannery O’Connor Award. Andrew Porter m’a embarquée dès les premières pages dans une Amérique alternant entre paysages urbains et ruraux, entre Connecticut et Pennsylvanie. J’ai rencontré des étudiantes amoureuses de le professeur, des enfances meurtries par le deuil, les secrets, des vies chahutées par la maladie, les mauvais choix, de vies ratées. Je me suis arrêtée à Houston pour écouter une conférence sur la littérature. J’ai rencontré Karen qui se pose des questions sur avenir professionnel et Azul l’étudiant gay qu’elle héberge avec son mari. (Azul). J’ai rencontré des amish en Pennsylvanie(Départ).

J’aime le style fluide de l’écriture. Sa manière très contemporaine d’explorer, découvrir, expérimenter des situations banales. On sent parfois une mélancolie pour l’enfance. Le paysage colore les évènements avec simplicité et tendresse même si parfois une tempête salvatrice nettoie la réalité parfois fragmentée (Tempêtes). Le temps a différents souffles qui parfois enferme ou au contraire prolonge comme une présence. Andrew Porter explore en dix nouvelles un univers fait de relations humaines et de rapport à la nature sensible de l’être. J’ai aimé cet univers-là.

Un père, une mère, un fils, une fille, le milieu étudiant, la prostitution, le racisme, le fils est homosexuel, la fille a disparu, l'ami est recherché par la police, les parents divorcent, le père prend un congé sabbatique, la mère va chez le psy, .....

Les personnages évoluent à tour de rôle dans des chapitres courts, chaque fin de chapitre laisse un suspens, chaque personnage en alternance agit, pense, observe, remarque, nous livre le fond de sa pensée ......

L'histoire est bien construite avec une forte intrigue, et nous partageons la vie de cette famille américaine au fil des descriptions tout en profondeur de l'auteur, les doutes de chaque personnage, ses peurs, ses envies, ses échecs, et aussi ses joies.......

Et les conclusions des divers évènements sont totalement inattendue, comme dans la vie........

Un ennui profond pour le destin des personnages m'a empêché de terminer ce livre, dont le résumé semblait pourtant prometteur. Malheureusement, aucun des protagonistes n'est attachant, tous englués dans leur égocentrisme. Pour ce qui est de la disparition de Chloe, je dois avouer que cela m'a laissé particulièrement de marbre ; dès le début il est facile de se douter de ce qui est arrivé et cela ne donne pas pour autant envie d'en savoir plus.

Malgré des problématiques abordées (racisme, notion de famille et de divorce...) qui auraient pu être intéressantes, ce livre n'a pas réussir à maintenir mon intérêt tant les personnages sont énervants - je pense notamment à un passage où Chloe reproche à ses parents d'avoir divorcé et ne pas avoir fait d'efforts pour rester ensemble pour le respect des enfants ; comment une étudiante, que l'on suppose un minimum réfléchie, peut avoir ce genre de raisonnement digne d'une enfant ? Se croyant maitre en matière d'amour, cela en fait un personnage détestable pour lequel je n'ai ressenti aucune compassion.

Voici une fois encore un thème classique de la littérature américaine, celui d'une famille type de la classe moyenne brisée par le divorce. Le père a séduit une jeune femme, la mère voit un psy, le fils homosexuel et poète cherche sa voie et la fille tombe éperdument amoureuse d'un étudiant indien. Un classique du genre, mais à l'instant où Chloé et son petit ami

Raja sont accusés d'agression, voire de meurtre, toute la famille explore ses failles et chacun cherche à se reconstruire.

Une tragédie familiale classique donc mais bien écrite et attentive à la psychologie de chacun. Un auteur à suivre !

Chloe revient dans sa famille auprès de son frère et de ses parents, divorcés de fraîche date, temporairement (?) renvoyée de l'Université pour un fait semi-obscur, dont la révélation progressive va montrer peu à peu la gravité et expliquer l'ampleur du bazar qui s'ensuit alors. Remise en question pour chacun, à la lueur de cet événement, la donne d'arrivée sera différente de la donne de départ.



C'est un roman américain assez typique : une famille, un campus, un fait de société impliquant le racisme, la culpabilité et la responsabilité, une situation qui n'est pas sans rappeler Le dîner de H Koch, et ses interrogations (protéger ses proches quand ils sont coupables?), en plus subtil sans doute. La complexité des faits et les angoisses qu'ils génèrent expliquent que chacun réagisse souvent de travers, et que l'engrenage broie peu à peu chacun des personnages dans un suspense mené sans complexes, à grand renfort de flash-backs et d'interruption d’histoire au moment crucial. Il n'y a pas de happy end, à proprement parler, c'est appréciable, mais un nouvel équilibre qui va bien finir par s’imposer.

Les relations interpersonnelles et le sens de la vie sont au centre du roman, qui donne alternativement la première place aux quatre membres de la famille.



C'est assez rondement mené, d'une écriture ordinaire mais pas bâclée, que je qualifierais d'efficace, sans fioriture, sans pathos. Quand Andrew Porter aura compris que les personnages ne sont pas tous obligés de vomir, de se raccrocher le téléphone au nez et d'oublier les faits en raison de l'alcool, se sera parfait dans son genre. Car le livre est finalement conduit à son terme avec dextérité dans une montée en puissance progressive, pose quelques questions, fait passer un plutôt bon moment.



Quant au titre, je suis incapable de vous l'expliquer.

Les ingrédients classiques de cette littérature américaine contemporaine, sans surprise : un couple qui divorce, un garçon et une fille dans l'Amérique texane. La fille à l'université, tout était bien parti pour ses études, mais une rencontre va changer le parcours attendu. Le fils se cherche, va-t-il accepter l'offre qu'on lui fait, trop dérangé par sa sœur et son père, la mère reste intouchable... un peu de drogue, d'alcool, de prostitution mais pas trop... on met tout dans le shaker et cela donne ce roman, ou un autre, tant d'autres...

Dans ce roman, nous voici plongés au cœur d’une ambiance intimiste pour un huit-clos familial singulier, un peu glauque et mystérieux. Les thèmes abordés (divorce, racisme) sont traités sans originalité, on devine assez vite comment tout ça va se terminer et j’ai perdu beaucoup de mon intérêt à la moitié de l’histoire. Le rythme est lent, j’ai vraiment tourné les pages avec un ennui croissant. Il n’y a pas de suspense comme le laisse penser la quatrième de couverture. Seule la question de la séparation est bien traitée et l’auteur arrive bien à retracer toute les nuances du couple en crise.

On entre rapidement dans l'univers de cette famille éclatée par la disparition de Chloe, la cadette, et par les années de non-communication. Il ne s'agit pas d'un thriller, mais bien d'une plongée dans la psychologie de chacun des personnages, tous plus seuls les uns que les autres à leur façon. Un huis-clos familial sombre. L'écriture est dynamique et sans chichis, donnant un rythme captivant à l'histoire.

Je suis tombée sur ce recueil de nouvelles d’une bien drôle de manière. Un lecteur nous a gentiment glissé deux exemplaires dans la boite de retour de la bibliothèque.

Après avoir lu de nombreuses et très bonnes critiques, je me suis dis pourquoi pas. Et je ne regrette pas du tout. Alors merci gentil donateur !!!!



Recueil de 10 nouvelles, la Théorie de la lumière et de la matière (titre de l’une des nouvelles), se présente comme une rétrospective. En effet, tout les personnages se remémorent un événement survenu dans leur passé (bien souvent leur enfance ou leur première année de fac) qui a changé leur vie : perte d’un ami, d’un amour ou découverte d’un secret.



De la Pennsylvanie en passant par le Texas, Andrew Porter explore le quotidien de l’américain moyen toujours avec justesse.

Toutes ses nouvelles laissent pourtant un goût d’inachevées car elles pourraient toutes faire l’objet d’un roman et ainsi nous permettre d’en savoir un peu plus sur les lecteurs.



Deux nouvelles en particulière m’ont touché la première Le Trou et la très courte Une peau.



Andrew Porter est sans conteste un auteur à suivre.

Plein de qualités dans ce premier roman : un regard sans concession sur la société américain, des personnages forts, décrits avec beaucoup de précision... J'ai apprécié l'histoire de cette famille qui se délite et les conséquences des choix de certains sur la vie des autres.

Une jeune étudiante disparaît, et la vie des siens bascule à jamais. Pour son premier roman, Andrew Porter s’immisce au cœur d’une tragédie familiale. Entre fine analyse de l’intime et suspense psychologique.
Lien : http://www.lalibre.be/cultur..

Le livre est "classique". Décrire minitieusement les fêlures d'une famille américaine. Les parents divorcent, le fils se cherche sexuellement et la fille ... disparaît ...

C'est psychologique en diable, avec, à mon goût trop de monologues intérieurs qui plombent l'ensemble. Le début est en plus assez lent mais la fin ne se termine pas en "happy end" convenu, c'est déjà ça.

On a l'impression qu'on a déjà lu un tel livre (bien qu'il ne soit pas désagréable)

Tout ce que j'aime. Une ambiance intimiste, un huis clos familial un peu étrange, un peu mystérieux quatre protagonistes : le père, la mère, le fils et la fille personnage principal qui disparait pour une sombre histoire... on se doute que c'est grave mais on ne sait pas trop comment ni pourquoi.



Un chapitre par personne. Un style fluide et qui fait terriblement penser à l'univers de Laura Kaschike, j'ai beaucoup aimé et pour un premier roman, franchement c'est une vraie réussite, BRAVO !

Histoire pas mal, mais que de clichés!! que d'incohérences... Un début prometteur, mais l'ouvrage se révèle plus laborieux que prévu. Dommage.