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Critiques de Ange Beuque (32)
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La malédiction

J'ai déjà eu l'occasion de lire plusieurs "romans dont vous êtes le héros", et je trouve le format très ludique. Mais jusqu'ici, je n'avais testé que des versions physiques ou des ebooks (qui rendent la navigation un peu plus compliquée), et j'ai cette fois pu découvrir l'appli Readiktion qui offre une toute autre expérience de lecture !



Et quelle meilleure façon de tester tout ça qu'avec "La Malédiction" ? Si le format est déjà ludique, ce texte triple la dose, à grands renforts d'espièglerie, de taquineries et de petits airs mutins. Cette narration insolite devient alors le terrain de jeu de toutes les excentricités et de toute l'audace dont l'auteur est capable, et je me suis régalée avec les jeux de forme, de style, de genre littéraire, de codes, bref, un tas d'exercices d'écriture rondement menés et étonnamment bien reliés les uns aux autres.



Il y a tout de même une histoire, riche en rebondissements, qui est très sympathique à suivre. Selon nos choix, on pourra se retrouver dans un chapitre de polar, dans de la science-fiction, dans du théâtre, alors que notre héros tente d'échapper à sa malédiction et compte sur nous pour l'aider.



La plume est très maîtrisée et s'en sort vraiment bien compte tenu de toutes les contraintes que l'auteur s'impose, le rythme est plaisant, les personnages malicieux, et j'ai pris beaucoup de plaisir à explorer les différents chemins de cette intrigue à tiroirs.



En bref, c'est une très agréable surprise qui m'a fait passer un excellent moment et que je ne peux que recommander aux amateurs de ce genre de récits !
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Nutty Time Travel

Nutty Sheep nous propose un recueil bien pensé, où se marient les histoires de paradoxes, de réalités alternatives, de voyages temporels tour à tour bienveillantes ou désabusées.

On y retrouve des ambiances que n’auraient pas reniées K.Dick ou Jack Vance. Le point d’ancrage des histoires peut se trouver à notre époque, dans un futur brisé ou encore dans un passé alternatif.

C’est une véritable déclaration d’amour au genre que je conseille vivement !

Les textes qui m’ont le plus marqués :



Aéropole 1 - Wilfried Renaut :

Excellent récit croisé, un mélange prenant de post-apo au parfum de fantasy et de hard SF. Deux histoires s'entrecroisent, belles et tragiques à la fois. L’auteur explore les thèmes de la fin du monde, de l’écologie, ou de l’amour perdu. Une belle idée dont l’ambiance m'a fait penser aux « Maitres du temps », de René Laloux.



Au fil du temps - Judith Pradal :

Une fable onirique et émouvante. On suit un fil tissé de mots juste et sensibles jusqu’à un final implacable, comme seul sait l’être le temps qui passe.



Pour un fugace instant - Nicolas Sick :

« Sick », l’auteur sait l’être en nous comptant ce personnage dérangeant que l’on à tous au fond de nous, mais que peu autorisent à faire surface. L’aliénation moderne du train-train et des responsabilités pousse le protagoniste à franchir les limites troubles entre le lâcher prise et la folie. C’est irrévérencieux, crado et traite le sujet de l’anthologie d’une manière incroyablement originale.

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Nutty Ghosts

Je ne peux pas parler de coup de coeur car, si j’en ai eu pour certaines nouvelles, cela n’a pas été le cas pour toutes. Mais le niveau de l’anthologie est comme d’habitude de qualité. Le travail de la directrice de collection qui a reçu plus de 90 nouvelles a été énorme et le résultat vraiment de très haut niveau. Elle fait partie de l’une de mes anthologies favorites. Merci à tous les auteurs pour ces très bons moments.

Mon coup de coeur de ce recueil : Bons baisers de MontFaucon de Patrice Quélard.



Place maintenant, à mon avis de chaque nouvelle.



Fantôme à tout faire de Aurore Chatras : Evidemment, je peux difficilement critiquer ma propre histoire. Je suis curieuse des avis des autres blogueurs ou personne ayant lu cette anthologie.



Repose en paix de Billie Colin : Le ton au départ est assez bon enfant. Le décalage et l’intensité augmente au fur et à mesure pour un final à frissonner.



Les inaccomplis de Ange Beuque : Une nouvelle au ton sympathique qui se lit avec plaisirs. Même si la situation n’est pas simple pour le héros, moi j’ai bien aimé l’avancée de l’intrigue.



Le fantôme de mon Roger de Alain Delbe : Tout simplement géniale. On a vraiment l’impression d’être en pleine discussion avec Gisèle. Bravo pour cette histoire Monsieur Delbe 🙂



Confession d’un croquemitaine de Emilie Chevallier Moreux : Première nouvelle où le ton est lancé : fantôme qui va nous filer les chocottes. L’histoire est prenante et angoissante.



Nous : Maud de Delphine Hédoin : J’ai lu la nouvelle deux fois pour découvrir les allusions cachées. Un super travail d’écriture.



Fantôme dans la machine de Floriane Derain : Cette nouvelle m’a serré le coeur et j’ai vraiment était attristé par ce qui arrive à cette pauvre enfant.



Le foulard de Fabien Rey : Une nouvelle glauque dans laquelle j’ai eu du mal à m’immerger. J’ai un peu moins accroché que les précédentes.



De lys et de fantôme de Denis Labbe : Une nouvelle poétique et bien menée mais dans laquelle j’ai eu du mal à plonger. Peut-être aussi car je ne connais pas du tout Lady MacBeth.



Kagemusha de Mauela Legna : Alors cette nouvelle reste un mystère pour moi. J’ai accroché de suite, j’ai aimé le ton, l’humour, la lecture facile…Mais à la fin j’ai rien compris. :(…Et pourtant je l’ai relu deux fois.



Bons baisers de Montfaucon de Patrice Quélard : Sur les deux premières pages, je dois l’avouer, Patrice j’espère que tu m’excuseras, mais je n’ai pas du tout accroché. Du coup, j’ai sauté cette nouvelle pour y revenir à la fin des mes autres lectures. Je l’ai d’ailleurs ce matin et passé les 3 premières pages, je suis restée absorbée dans ma lecture jusqu’au final où j’ai fait Waouh !!! Je ne regrette pas d’avoir terminé l’anthologie sur cette nouvelle.



Les marcendreurs de Christophe Olry : Un peu de mal à comprendre le principe de la vie à New Heaven, puis petit à petit les pièces se sont imbriquées. Bravo Christophe, tu as su distiller les choses de manière subtile et bien dosées pour arriver à un final génial.



Les ombres de L. Williams : Une nouvelle qui m’a angoissée et d’ailleurs j’ai un peu regretté de la lire avant le dodo. L’angoisse est palpable dans cette attraction hors du commun.



Les fantômes de Secoolife de Christophe Garreau : Une nouvelle que j’ai vraiment apprécié sur l’absurdité de la vie et de la mort. Est-on vraiment maître de son destin ?
Lien : https://auroreuniverse.wordp..
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Nutty Time Travel

Une nouvelle aventure s'offre à moi lorsque je débute la lecture de ce recueil : je ne lis que très peu de nouvelles, et surtout, m'engager dans une poursuite avec le temps est tout nouveau pour moi. Ce que j'en retiens, c'est que Nutty Sheep a réussi à regrouper neuf plumes talentueuses qui m'ont emmené avec elles dans leur voyage dans le temps. Ce recueil, il allie la science fiction, la mythologie, la fantasy, doux mélange d'une multitude de sujets hétéroclites circonvoluant autour de cette temporalité.

Si ce n'est la rapidité de lecture que nous offre ce format, ce recueil aborde bon nombre de sujets qui se veulent moralisateurs ou légers, durs ou bien gais, en passant par l'horreur et le dégoût ("Pour un fugace instant" m'a autant surprise que légèrement dégoutée). Le temps peut tout influencer, altérer, manipuler et on le ressent tout au long du livre, avec une réflexion éthique, physique et philosophique sur la manipulation de ce dernier et les conséquences qui sont engendrées (notamment dans "Aéropôle 1).

Au final, la description du temps y est hétéroclite : des fois apathique, qui malgré les obstacles continue à avancer selon son bon vouloir, écoulement du temps inexorable ; espiègle et malicieux, notamment dans le nouvelle "La ligne quarante-deux" où le temps aime se jouer de nous. Le temps nous modèle, nous abime, nous fait grandir... Et quand le temps s'arrête : la mort, car malgré nos artifices et nos tentatives de la contrer temporellement, elle est immuable, notamment dans la nouvelle "Juste une seconde".

J'ai beaucoup apprécié ce recueil, tant par les sujets abordés que par l'écriture, car les neuf auteurs maîtrisent très bien leur exercice, nous amenant chacun dans leur propre univers, si bien que chacune des nouvelles est unique et la lecture n'est pas le moins du monde redondante, donnant envie de la finir au plus vite (enfin si le temps nous le permet).

C'est pour moi un sans fautes que cette anthologie et je suis ravie d'avoir pu la découvrir ! Un véritable plaisir à lire.
Lien : http://thereadingsession.hom..
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Les Leurres de l'Ephémère

Une nouvelle pleine de rebondissements et d'intrigues !



30 pages pour élucider quelque chose ? Et bien oui c'est possible et j'ai beaucoup aimé, j'ai aimé le style d'écriture et le sujet traité par Ange Beuque qui m'a gentiment envoyé son livre pour me le faire découvrir.



Je trouve que le sujet lié au à la cybercriminalité et au suicide et quelque chose d'important dans notre société et à ce jour. Un sujet beaucoup trop pris à la légère et pourtant l'auteur arrive à ne pas seulement effleuré le sujet mais plutôt à rentrer dedans pour mieux nous représenter les risques et les conséquences de ces actes.



Au sein d'un collège un suicide à lieu, un élément représentatif qui trouve vraiment bien sa place.

Les Leurres de l'Ephémère porte très bien son nom, en effet pour comprendre il faut se plonger dans cette courte nouvelle et suivre l'enquête d'Audrey. Que cache ce suicide horrible ? Que nous montre-t-il ?



C'est une nouvelle qui me sensibilise et me rappel que nul n'est intouchable.

J'ai beaucoup apprécié les interactions et les questions dans la nouvelle. En effet, je trouve très intéressant de mettre des questions que nous même lecteurs nous pouvons nous poser au fil de la lecture. Ange Beuque ne manque pas de me satisfaire en donnant des informations sur l'actualité et les événements du moment !



Un sujet qui nous touche plus où moins.



C'était la première fois que je découvrais l'auteur et j'aimerai beaucoup le voir dans un roman policier ou un roman à suspense ! C'est très prometteur !
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Les Leurres de l'Ephémère

Je ne suis pas adepte des nouvelles, si vous me lisez régulièrement, vous devriez le savoir puisque j'ai récemment rédigé ma première chronique sur le sujet... Voici la seconde, cette fois sur un format beaucoup plus court et accessible, qui m'a été très généreusement envoyé par la maison Ex-Æquo que je remercie. Je remercie également Ange Beuque de m'avoir accordé sa confiance pour cette chronique.



──────⊱◈◈◈⊰──────



Le monde cruel de l'adolescence...



Afin d'éviter tout spoil, cette chronique sera assez courte. En effet, en seulement 30 pages, ce récit est très énergique et rapide.



Nous suivons une enquête sur des événements très tragiques : un élève du collège Balzac, Gabriel, s'est suicidé en se pendant sur les grilles du portail de son établissement un matin.

Un événement totalement inattendu venant de cet élève qui n'a jamais présenté de signes précurseurs à son geste. Audrey, l'enquêtrice principale, va tenter de comprendre ce qui c'est réellement passé. Malheureusement, il est difficile de mener une enquête lorsque tout les indices sont passés par une plateforme : Snapchat. Une application mobile qui efface automatiquement les messages et vidéos envoyées dès qu'elles ont été visionnées...



J'ai beaucoup aimé cette nouvelle et je pense qu'elle décrit tristement la réalité du harcèlement scolaire :

- La pression scolaire et la pression sociale

- Le rôle du harcelé et du harceleur



Être un élève de nos jours n'est pas simple et la technologie n'aide pas toujours. Les moyens présents dans les établissements ne sont pas suffisant et les élèves voulant créer leurs propres justices peuvent entraîner a des issues dramatiques.





C'est une très bonne idée de dénoncer cela par le biais d'une nouvelle aussi courte je trouve. Cela encouragera sûrement des lecteurs pas toujours motivés par les nombres de pages à lire. Le rythme est agréable, cela se lit très vite. La lecture est simple, pas de termes trop complexes. C'est une lecture accessible a tous•tes et dans l'ensemble agréable.





──────⊱◈◈◈⊰──────



Conclusion



Court, simple et efficace : le message passe, et vous serez très certainement vous aussi touché par ce récit.

Bien que ce soit une fiction, nous savons tous•tes que c'est avant tout le constat de bien trop nombreuses affaires déjà existantes autour du harcèlement scolaire. Ce qui est raconté ici, est une réalité ailleurs.
Lien : https://www.kimhanalife.fr/2..
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Les Leurres de l'Ephémère

Je tiens à remercier l’auteur pour l’envoi de ce service de presse.



Les leurres de l’Ephémères de Ange Beuque a reçu le grand Prix Zadig 2019. C’est ce qui m’a attiré à découvrir cette nouvelle. Parce que j’ai préféré ne pas lire la quatrième de couverture et me laisser porter par ce titre qui ne m’inspirais rien.



Vous avez dû lire ce résumé et vous pouvez commencer à comprendre le titre, mais lorsque j’ai commencé à tourner les pages de cette nouvelle, je ne m’attendais à rien si ce n’est passer un court et bon moment.



J’ai donc été surprise lorsque je me suis retrouvé dans un collège en compagnie de la lieutenant Audrey Krawjcek face à un jeune retrouvé pendu, un téléphone non loin de lui.



Démarre alors une vraie enquête pour essayer de retracer ce qui a pu l’amener à commettre l’irréparable. Les interrogatoires auprès des collégiens s’enchainent mais des vérités restent cachées.



Audrey va devoir composer avec le réseau social Snapchat qui efface toutes les traces après un visionnage. Meme les preuves d’une enquête.



J’ai particulièrement apprécié cette nouvelle, je me suis laissée bercer.



L’historie avance à un bon rythme. On suit l’enquête sans information superflue.



Je recommande vraiment cette nouvelle, il fallait trouver l’idée des réseaux sociaux et elle est très bien traitée !
Lien : https://plumevolage.com/2020..
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Dérogation : Noël

C'est une comédie de Noël, où l'on suit le Père Noël, lors de sa tournée qui ne va pas se passer comme prévu, à cause de la crise sanitaire.

Au programme : verbalisation pour déplacement non autorisé, car le métier de Père Noël , n'est pas reconnu comme indispensable et n'a pas le droit de circuler.

On parle de l'évolution de notre société, par exemple sur les jouets destinés auparavant pour les filles ou les garçons, les problèmes liés au covid dans les familles, l'insécurité, les quarantaines pour changer de pays, la mondialisation, la maladie, les conditions de travail, le bien-être animal.

C'est un Père Noël 2.0 , son travail et sa façon de parler sont à l'air de 2021. La magie de Noël se perd peu à peu.

Ce récit est plein d'humour, la fin est trop drôle et ironique de part tout ce qu'il s'est passé avant. Le Père Noël est plutôt sympathique et avec un petit caractère. Une douce comédie de Noël aux maintes et maintes péripéties, à lire de toute urgence, un Père Noël intelligent et debrouillard. Une bonne lecture
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Les Leurres de l'Ephémère



Les éditions Ex-Aequo nous proposent dans sa collection rouge le prix Zadig 2019 de la nouvelle policière.

Ce prix a donc été attribué à Ange Beuque pour sa nouvelle « Les Leurres de l’Ephémère ».

Notons que l’auteur n’est pas inconnu. On a pu lire sous sa plume diverse, notamment dans le domaine de l’Imaginaire : aux éditions Arkuiris dans diverses anthologies comme « Villes du Futur » ou dans des revues comme « La Revue des Cent Papiers » ou « Gandahar ».

L’auteur nous démontre en tout état de cause avec ce récit qu’il sait adapter sa plume au genre policier.

L’intrigue de cette nouvelle qui aborde le sujet du harcèlement scolaire qu’il soit physique ou numérique est étudié ici avec maîtrise. Le résultat est assez bluffant : Le court récit de Ange Beuque fait froid dans le dos.

L’auteur, impitoyable n’épargne personne que ce soit des enseignants au mieux aveugles, des parents qui ajoutent l’irresponsabilité à la cécité, des policiers inadaptés à ce problème et des adolescents qui pratiquent la loi du silence.

Au début du récit, un adolescent est retrouvé pendu à la grille du collège. Son suicide apparent a fait l’objet une vidéo vite inaccessible(sur Snapchat) auprès de ses camarades.

Evidemment l’enquête trouvera une autre conclusion.

Ange Beuque conduit son récit sans fioritures. Son style est clair, parfois sec mais constamment empreint d’empathie envers des personnages totalement dépassés par les codes sociaux et numériques d’u onde qu’ils peinent à comprendre où la seule solution est de « faire semblant ».

Les personnages sont criants de vérité. Les parents retrouveront dans les différent portraits d’ado, leur propre progéniture. Et les ados aux-même risquent de reconnaître leurs petits camarades dans ces collégiens en apparence insouciants, mais en fait dans l’angoisse quotidienne de l’exclusion du groupe.

La façon dont les opérations de harcélement sont effectuées sttout simplement glaçante?

Mention spéciale aux portraits de Gabriel et de Sarah, tellement ordinaires qu’ils effraient par leur normalité même.

Les adultes font l’objet aussi de beaux portraits comme celui du prof de Maths ou de la policière obstinée.

A côté d’une intrigue au cordeau que vous ne pourrez pas lâcher avant la fin, l’auteur délivre plusieurs messages.

Certes Ange Beuque pointe du doigt les diktats du numérique et les paris idiots proposés aux ados qui doivent exécuter sous peine de mort sociale ; Certes, il démontre les ravages du harcèlement scolaire mais ce n’est pas là son principal propos.

Il ne s’agit pas seulement d’une dénonciation mais bien d’un cri d’alarme. Plus de solidarité et de compréhension entre les générations et les individus devraient pouvoir éviter des tragédies comme celle que raconte ce livre.

Un livre, à lire, à relire et à étudier. Une nouvelle pour tous les publics : Ados, Enseignants, Parents, Policiers…

Et Merci à l’auteur pour son Service de Presse et pour ce livre formidable

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Dérogation : Noël

Résumé Editeur :

Le Père Noël se prépare pour sa grande tournée. Mais cette année, la pandémie a tout bouleversé.

Et puisque même en traîneau volant, nul n’est au-dessus des lois, il s'apprête à passer le 24 décembre le plus absurde de sa longue existence.



Je viens de terminer la lecture de plusieurs romans de Noël dont « Dérogation de Noël », un roman très drôle, où il n’est pas question de romance mais des problèmes de transports du Père Noël. Ce dernier et son traineau doivent commencer leur tournée de distribution de cadeaux tout en espérant obtenir la fameuse autorisation de déplacement imposée par le confinement … Ils ne sont pas au bout de leurs peines 😉
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Terre mère

Gaïa. La terre-mère. Peu importe le nom qui lui est donné à travers le monde, la Terre a toujours fasciné l’humain. Adorée, idolâtrée, respectée par les peuples dits primaires, elle a été exploitée, détruite, par les peuples dits modernes. Pourtant, elle continue à nourrir les humains, à les accueillir en son sein. Malheureusement, l’humain dit moderne ne fait rien pour lui être reconnaissant. Au contraire. Il semble prendre plaisir à la détruire au nom de la modernité. De la technologie. Cette anthologie est superbe. Les nouvelles présentent la terre-mère dans le monde entier. Dans des situations post catastrophes. En tant qu’objet d’adoration. Les humains ont-ils réfléchi à tout ce que la nature a subi et subit encore par leur faute? Quand prendront-ils conscience de la fragilité de cette dernière?



La terre, la faune, la flore souffrent, dans un bruyant silence, de ce que l’humain lui fait jour après jour. Année après année. Les différents auteurs de cette anthologie nous racontent la nature blessée, saignée, violentée par la cupidité humaine. Ces humains, face à la réalité de la destruction, tentent de recréer une nature qui s’adaptera à leur nouveau monde réduit à néant. Que leur reste-t-il? La nature devient l’objet d’une grande vénération qui, à son tour détruit l’humain. Plutôt, elle pousse l’humain à se détruire lentement mais sûrement. Les peuples dits primaires préfèrent s’ancrer dans leur mode de vie qui a toujours respecté la nature. La cacophonie s’installe.



Ce recueil de nouvelles est écrit comme un cri du cœur. Un cri d’alarme. Il veut réveiller les consciences. Il appelle à un rapide changement du mode de vie, avant la grande catastrophe écologique. Le temps n’est plus à la parole, mais à l’action. Il faut tenter de ne pas passer d’un extrême à l’autre : vénérer la nature au point d’aliéner l’humanité. Il faut trouver un juste équilibre. Les auteurs humanisent la nature. Ils montrent les conséquences de l’inconscience humaine sur la nature qui n’est plus et ne sera plus jamais. Les messages sont forts. Durs. Parfois inquiétants. L’humanité entendra-t-elle leurs messages ou est-ce trop tard? C’est un superbe recueil à lire de toute urgence.
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Les Leurres de l'Ephémère

Les Leurres de l'éphémère d'Ange Beuque est une nouvelle éditée par les éditions Ex Æquo et elle est lauréate du prix Zadig pour la nouvelle policière de 2019. Je remercie Ange Beuque pour l'envoi de ce service de presse.







Cette courte nouvelle parle d'un sujet d'actualité qui est le harcèlement scolaire. Elle évoque aussi les nouveaux réseaux sociaux adorés par les adolescents tel que Snapchat et les fichiers éphémères. Le point de départ de cette tragédie est un défi internet comme il en nait régulièrement sur la toile.







L'écriture d'Ange Beuque est claire, fluide et concise. Le récit va droit au but. L'essentiel est dit en quelques phrases et c'est un condensé d'émotions. Même si nous ne sommes pas touchés par le harcèlement scolaire nous ne pouvons pas rester insensible devant cette histoire. Bien que ce soit une fiction nous pouvons facilement transposer ce récit au réel et en entendre parler au journal télévisé du soir.







Nous sommes plongés au cœur de l'investigation au côté d'Audrey, la policière en charge de cette enquête. Nous suivons ses interrogatoires, ses doutes et ses hypothèses. Nous avons aussi accès à ses pensées qui sont proches de celles de la plupart des adultes se demandant comment fonctionnent ces réseaux sociaux et qu'est-ce qui peut bien plaire aux adolescents. Le côté policier de la nouvelle permet de mettre en avant la cybercriminalité, branche de la criminalité de plus en plus courante dans notre époque actuelle.







La contrainte du petit format de la nouvelle fait qu'il y a très peu de suspects dans l'enquête. Cela évite de se perdre parmi plusieurs noms et je pense que cela peut être un point positif à mettre en avant pour pouvoir mettre ce récit entre toutes les mains.







Cette nouvelle convient aussi bien aux passionnés de romans policiers qu'aux fans de courtes lectures. L'avantage de ce format et ce style d'écriture rend l'histoire accessible à tous et je pense que cette nouvelle doit être inscrite aux programmes de français dès la sixième.
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