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Critiques de Ange Beuque (32)
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Dérogation : Noël

C'est une comédie de Noël, où l'on suit le Père Noël, lors de sa tournée qui ne va pas se passer comme prévu, à cause de la crise sanitaire.

Au programme : verbalisation pour déplacement non autorisé, car le métier de Père Noël , n'est pas reconnu comme indispensable et n'a pas le droit de circuler.

On parle de l'évolution de notre société, par exemple sur les jouets destinés auparavant pour les filles ou les garçons, les problèmes liés au covid dans les familles, l'insécurité, les quarantaines pour changer de pays, la mondialisation, la maladie, les conditions de travail, le bien-être animal.

C'est un Père Noël 2.0 , son travail et sa façon de parler sont à l'air de 2021. La magie de Noël se perd peu à peu.

Ce récit est plein d'humour, la fin est trop drôle et ironique de part tout ce qu'il s'est passé avant. Le Père Noël est plutôt sympathique et avec un petit caractère. Une douce comédie de Noël aux maintes et maintes péripéties, à lire de toute urgence, un Père Noël intelligent et debrouillard. Une bonne lecture
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Dérogation : Noël

Résumé Editeur :

Le Père Noël se prépare pour sa grande tournée. Mais cette année, la pandémie a tout bouleversé.

Et puisque même en traîneau volant, nul n’est au-dessus des lois, il s'apprête à passer le 24 décembre le plus absurde de sa longue existence.



Je viens de terminer la lecture de plusieurs romans de Noël dont « Dérogation de Noël », un roman très drôle, où il n’est pas question de romance mais des problèmes de transports du Père Noël. Ce dernier et son traineau doivent commencer leur tournée de distribution de cadeaux tout en espérant obtenir la fameuse autorisation de déplacement imposée par le confinement … Ils ne sont pas au bout de leurs peines 😉
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La malédiction

J'ai déjà eu l'occasion de lire plusieurs "romans dont vous êtes le héros", et je trouve le format très ludique. Mais jusqu'ici, je n'avais testé que des versions physiques ou des ebooks (qui rendent la navigation un peu plus compliquée), et j'ai cette fois pu découvrir l'appli Readiktion qui offre une toute autre expérience de lecture !



Et quelle meilleure façon de tester tout ça qu'avec "La Malédiction" ? Si le format est déjà ludique, ce texte triple la dose, à grands renforts d'espièglerie, de taquineries et de petits airs mutins. Cette narration insolite devient alors le terrain de jeu de toutes les excentricités et de toute l'audace dont l'auteur est capable, et je me suis régalée avec les jeux de forme, de style, de genre littéraire, de codes, bref, un tas d'exercices d'écriture rondement menés et étonnamment bien reliés les uns aux autres.



Il y a tout de même une histoire, riche en rebondissements, qui est très sympathique à suivre. Selon nos choix, on pourra se retrouver dans un chapitre de polar, dans de la science-fiction, dans du théâtre, alors que notre héros tente d'échapper à sa malédiction et compte sur nous pour l'aider.



La plume est très maîtrisée et s'en sort vraiment bien compte tenu de toutes les contraintes que l'auteur s'impose, le rythme est plaisant, les personnages malicieux, et j'ai pris beaucoup de plaisir à explorer les différents chemins de cette intrigue à tiroirs.



En bref, c'est une très agréable surprise qui m'a fait passer un excellent moment et que je ne peux que recommander aux amateurs de ce genre de récits !
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La malédiction

Voilà bien longtemps que je n'avais pas lu de roman à choix, mais c'est en revanche la toute première fois que cela se déroule sur mon smartphone, comme quoi la technologie par moment, ça peut apporter des expériences littéraires, très amusantes ! Ange Beuque a donc saisit cette occasion pour nous faire découvrir l'un de ses nouveaux romans, la Malédiction.



Alors oui, les plus anciens connaîtrons et penserons tout de suite à ces bons vieux livres du genre « livre dont vous êtes le héros », ou il fallait s'armer de sa paire de dés ainsi que de sa feuille ou se trouvait les caractéristiques du personnage que nous allions incarner durant toute l'aventure. Mais grâce à l'application prévue à cet effet, Readiktion (qui est gratuite), plus besoin de se promener avec tout son matériel de jeune aventurier, il suffit d'avoir son application ouverte et hop, l'aventure peut commencer !



Le principe de ce roman est assez simple, le protagoniste principal a 21 chapitres pour pouvoir s'en sortir vivant, pas un de plus, pas un de moins. Il est de plus, capable de voyager d'une œuvre littéraire à une autre, il est ce qu'on appelle, un « errant ».



Mais en revanche, le chemin qu'il nous faudra emprunter avec notre héros est loin, mais alors très loin d'être facile. Je me suis moi-même faites prendre au piège un bon nombre de fois, et j'ai d'ailleurs découvert qu'il y avait plusieurs fins possibles, ce qui est très amusant.



Nous découvrirons au fil de nos choix différents personnages, vont-ils être nos alliés ? Nos ennemis ?



C'est un roman très original qui va tenir en haleine le lecteur pendant un bon moment. Les neurones vont chauffer et notre esprit de déduction sera mis à rude épreuve. Mais si tout cela ne vous fait pas peur, alors n'hésitez pas à découvrir « La malédiction » !



Arriverez-vous à vous en sortir vivant ?
Lien : https://www.yurensei-chronic..
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La malédiction

Suite à la parution de ma chronique sur L’école du futur, j’ai eu l’agréable surprise d’être contactée par l’un des auteurs qui m’a proposé de découvrir son roman interactif via l’application Readiktion. Ayant adoré la nouvelle d’Ange Beuque, j’ai sauté sur l’occasion, bien que lire sur un écran de smartphone, tablette ou ordinateur n’est pas de tout repos pour mes yeux déjà trop fixés sur la fenêtre illuminée au bureau. Je remercie chaleureusement l’auteur pour m’avoir offert son ouvrage en échange d’une chronique honnête.



C’est en attendant le début de l’enregistrement d’une émission radiophonique humoristique belge (1h d’attente pour avoir des places au premier rang mais ça en valait la peine) que j’ai enfin dégainé mon portable pour passer le temps en commençant La Malédiction.



Le premier chapitre s’ouvre sur le laïus d’un héros de roman à la retraite qui prend la fonction d’errant (il peut voyager d’un livre à l’autre et y rester durant 30 paragraphes) afin de sauver le monde livresque. Une malédiction frappe les protagonistes principaux des histoires. Au 21eme chapitre, ils meurent automatiquement et la narration est alors suspendue. Qui a lancé ce mauvais sort ? Comment l’arrêter ? Notre héros a 21 épisodes pour répondre à ces questions et sauver l’humanité fictionnelle.



L’aventure de La Malédiction fut une expérience délicieuse et enrichissante. L’écrivain joue habilement avec le monde livresque. Je connais de nombreux films et livres mettant en scène des personnes qui sont happées dans un roman ou un jeu vidéo. Toutefois, Ange Beuque se démarque de ceux-ci qui se concentrent généralement sur l’intégration de l’étranger dans l’intrigue en tant que héros principal. Si notre errant doit protéger l’univers fictionnel en entier, ici, l’originalité repose sur l’utilisation en long et en large de ce qui forme intrinsèquement et extérieurement un bouquin. Tout y passe. De l’histoire aux données externes comme l’ISBN, les statuts, les mentions légales, les notes de bas de page, le sommaire, mais aussi la structure, les genres, les fonctions et le poids de l’auteur, de l’éditeur et du lecteur, etc…Il exploite en profondeur les aspects qui font et qui englobent les livres si bien que des réalités et des impressions qui font souvent débats, sont mises en avant.



Si un certain sérieux transparait dans les lignes, l’enrobage est loin d’être pompeux. La plume de l’écrivain est un vrai régal pour les amoureux de la langue française et des figures de style. Les tournures et les jeux de mots ajoutent une touche humoristique et cynique voire satirique à la situation dramatique du héros qui doit sauver ses fesses et celles de la fiction. Ange Beuque est incontestablement un magicien des mots. Il distille un vocabulaire soutenu en usant de jeux de mots ou en détournant les expressions. Certains dialogues n’ont parfois ni queue ni tête. Ils sont excentriques voire absurdes tout en étant terriblement drôle. J’ai simplement adoré le côté rocambolesque et cocasse du passage de l’assureuse par exemple.



Si les techniques d’écriture sont multiples, les genres le sont tout autant : polar, western, science-fiction, fantasy, contes revisités,…et également les classiques qui sont présents sous forme de référence, de clin d’œil ou en épisode entier.



En plus, d’être un marionnettiste jouant avec sa création, l’auteur s’amuse aussi avec son lecteur. Le principe de l’application Readiktion repose sur le choix de ce dernier mais celui-ci est-il réellement le maître de la partie ? Qui manipule vraiment qui ? Qui est le maître du jeu ? Le lecteur ? L’auteur ? Ou bien les deux se font-il berner par l’intrigue elle-même et les protagonistes ? Après tout, on évoque souvent la vie fictionnelle qui évolue d’elle-même sous les doigts ou le stylo de celui qui la couche sur le papier (ou sur l’écran). Bien entendu, cette question n’a pas de réponse ou du moins, elle ne possède pas une unique vérité selon moi car la fiction est une terre riche et mystérieuse que l’homme n’a pas fini d’explorer et qui n’a de limite que l’imagination humaine.



Si la liberté d’action du lecteur est en partie illusoire, Ange Beuque n’hésite pas à l’utiliser dans son histoire. Nous voilà interpelé ou fustigé par notre errant nommant notre pseudonyme qui reste malheureusement masculin quand on est une fille. Cela relève de l’aspect technique de l’écriture textuelle qui n’est pas régie par un code informatique qui changerait le il en elle selon le profil du joueur. Sincèrement, ce n’est qu’un détail bien compréhensible et qui n’a que peu de poids sur ma balance du plaisir qui a jugé cette expérience merveilleuse et pleine de surprises.



Toujours intriguée par le fonctionnement des choses et ce qui se passe en coulisse, je n’ai pu m’empêcher de m’interroger sur la structure arborescente du roman interactif. Ainsi, j’ai exploré plusieurs scénarios-choix. Primo, parce que ma première aventure s’est terminée en 12 épisodes. Oui c’est possible et je n’en dirai pas plus pour ne pas gâcher le coup de théâtre. Secundo, car j’aime tellement la plume de l’auteur et son côté manipulateur que mon appétit n’était pas satisfait après le premier round. J’étais insatiable. A ce jour, il me reste 3 chapitres sur les 56 disponibles à trouver pour compléter le jeu…euh le livre. J’ai vraiment été happée par cet univers que l’on peut explorer encore et encore sans se lasser et en changeant ses choix. Ce qui me plait beaucoup car, par moment, je suis indécise devant les possibilités qui ont l’air toutes plus savoureuses les unes que les autres. L’exploration en profondeur des divers scénarios m’a permis d’assouvir ma curiosité et d’appréhender un minimum ce labyrinthe livresque.



Enfin, abordons le point personnages. Notre héros est un détective de formation et d’expérience. Fort de son palmarès, il a pris la grosse tête. Il est hautain, vaniteux, imbu de lui-même et arrogant. Il vise avant tout le résultat peu importe les dommages collatéraux. Toutefois, son caractère va évoluer au fil des paragraphes au contact de son adorable partenaire. Sid s’incruste aux côtés de notre errant comme assistant. Il a un cœur en or et est loin d’être aussi bête que le jugement de son patron le laisse penser. Sa gentillesse le pousse à aider autrui et il possède une certaine capacité d’observation qui va les sortir de l’impasse plus d’une fois et faire avancer l’enquête. Il a ce pouvoir de susciter au lecteur l’envie d’en savoir plus sur ceux qui secondent le héros de l’histoire.



En bref, La Malédiction est une épopée mêlant enquête et aventure mais qui possède une richesse dépassant ces seules catégories. Ce roman interactif est bien plus qu’une simple expérience ou qu’un livre-jeu. C’est une véritable plongée dans l’esprit extravagant et humoristique de son auteur qui joue avec sa création et son lecteur comme si nous étions attablés autour d’un échiquier.
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La malédiction

Vous savez que j'aime tenter de nouvelles aventures livresques et autant dire que cet ouvrage entre totalement dans cette catégorie, car il sort de tout ce que nous avons l'habitude de lire. C'est un ouvrage interactif que nous propose l'auteur: nous aidons le héros à avancer dans son aventure, nous guidons un peu ses pas en somme, en fonction de nos envies ou de ce que nous pensons être la bonne suite de l'histoire.



Nous sommes donc totalement actifs dans ce récit et autant vous le dire de suite, il est bien compliqué de faire les "bons" choix et le héros ne se gêne pas pour vous faire remarquer vos mauvaises décisions. Pour finir, j'avais un peu des réticences à presser sur l'écran pour poursuivre l'aventure, de peur de lui faire vivre encore des événements étranges et compliqués. Craignant le pire à chaque fois, chaque clique était soumis à une longue réflexion de ma part.



Plus sérieusement, le récit tourne autour des livres, de leur construction, du monde de l'édition, etc. C'est vraiment une idée très originale et qui donne un côté très drôle à l'histoire avec tous ces clins d'oeil. Du moment que vous commencez votre lecture, le héros est condamné. Pourquoi? A vous de le découvrir... Mais vous aurez peu de temps (ou de chapitres), pour essayer de démêler cette histoire abracadabrante et aux rebondissements incroyables!



J'ai trouvé ce récit participatif extrêmement original et bien ficelé. Tout fonctionne à merveille et l'auteur réussit constamment à nous surprendre. J'ai beaucoup rigolé durant ma lecture et je me suis aussi beaucoup fustigée à cause de mes choix pas toujours judicieux. Mais en même temps, je crois que j'ai éprouvé un certain plaisir quand le héros s'en prenait à moi du fait de mes décisions, j'avais vraiment l'impression de vivre cette histoire avec lui. En tous les cas, une fois mon aventure terminée, j'ai pris le temps de découvrir tous les chapitres écrits par l'auteur et j'ai beaucoup aimé tous les rebondissements qu'il a imaginés.



En bref, cet ouvrage participatif est super original et très atypique. Je ne peux que vous encourager à le découvrir, car vous allez vivre une aventure hors du commun.
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Les Leurres de l'Ephémère

Je tiens à remercier l’auteur pour l’envoi de ce service de presse.



Les leurres de l’Ephémères de Ange Beuque a reçu le grand Prix Zadig 2019. C’est ce qui m’a attiré à découvrir cette nouvelle. Parce que j’ai préféré ne pas lire la quatrième de couverture et me laisser porter par ce titre qui ne m’inspirais rien.



Vous avez dû lire ce résumé et vous pouvez commencer à comprendre le titre, mais lorsque j’ai commencé à tourner les pages de cette nouvelle, je ne m’attendais à rien si ce n’est passer un court et bon moment.



J’ai donc été surprise lorsque je me suis retrouvé dans un collège en compagnie de la lieutenant Audrey Krawjcek face à un jeune retrouvé pendu, un téléphone non loin de lui.



Démarre alors une vraie enquête pour essayer de retracer ce qui a pu l’amener à commettre l’irréparable. Les interrogatoires auprès des collégiens s’enchainent mais des vérités restent cachées.



Audrey va devoir composer avec le réseau social Snapchat qui efface toutes les traces après un visionnage. Meme les preuves d’une enquête.



J’ai particulièrement apprécié cette nouvelle, je me suis laissée bercer.



L’historie avance à un bon rythme. On suit l’enquête sans information superflue.



Je recommande vraiment cette nouvelle, il fallait trouver l’idée des réseaux sociaux et elle est très bien traitée !
Lien : https://plumevolage.com/2020..
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Les Leurres de l'Ephémère

Les leurres de l’éphémère, vous l’aurez bien compris, est une nouvelle policière qui fait froid dans le dos de par son réalisme, d’autant que cette dernière a été écrite par un professeur des écoles. Nous plongeons ici dans les méandres du fameux snapchat. Vous savez, cette application inoffensive dont tous les jeunes et jeunes adultes se targuent de pouvoir y publier tout et n’importe quoi afin d’amuser la galerie ? Parfois provocantes, parfois piquantes, d’autres fois encore juste douces ou rigolotes, ces publication éphémères sont jetées par millier sur la toile pour disparaitre dans les minutes qui suivent leur visionnage. L’idée, bonne ou mauvaise, connaît un franc succès, c’est indéniable. Qu’en est-il le jour où l’on se rend compte que, toujours par provocation ou encore par jeu, les publications deviennent de véritables défis allant parfois un peu trop loin ? Un challenge plus ou moins surmontable pour ces enfants qui guettent jour après jour une miette de reconnaissance, par leurs proches, leurs amis, la volonté de venger les grandes injustices de ce temps : l’adolescence ! Ce qu’il y a de sournois dans ce mal, c’est qu’on y est tous passés, mais on semble tous l’avoir oubliée : cette période troublante aux maux indéfinissables, aux douleurs dont on ne comprend pas tout (même plus tard), à ce questionnement perpétuel, en pleine construction, et à la recherche de soi. Tous ces instants cruciaux qui nous définissent… si on en a le temps.



Le temps ? C’est ce qu’il manque cruellement au jeune Gabriel : adolescent retrouvé pendu à la grille de son école. Alors, tout reste en suspens, les cœurs ratent des battements et l’incompréhension s’installe. Qu’est-ce qui pourrait pousser un jeune garçon à en finir avec la vie ? Était-ce une volonté de sa part ou l’y a-t-on aidé ? On a tous en tête l’histoire du jeu du foulard qui nous revient avec fureur… Ange nous montre avec délicatesse et justesse que cette période de nos vies à laquelle on ne songe pas trop souvent ne change pas. Que ce soit une volonté de s’affirmer, une autre de se cacher ou une envie de s’entourer, on est prêt à tout pour se trouver une place, aussi minime soit-elle. Quelque soit l’époque, rien n’y changera jamais… c’est une fatalité que connaîtra l’humanité génération après génération. En revanche, nous avons là le drame de la nôtre : la technologie. Celle qui pourrait sauver des vies, ameuter du progrès dans tellement de domaines… qu’on a peine à voir que, pas seulement. Une véritable lame à double tranchant, celle-ci peut aussi être source de destruction. Non pas que ce soit son but premier, mais que tombée entre de mauvaises mains ou intentions, ce petit rien peut vite devenir un tout. Un tout puissant qui aide les virus et les idées reçues se propager à une vitesse qu’on ne peut freiner que par le drame.



Ici, vous retrouverez donc un mélange de tout ça… La douleur d’un enfant, le cri de l’adolescence, la fourberie des réseaux sociaux… Une histoire intemporelle, tragiquement racontée au 21°siècle.



Un grand merci à l’auteur qui, incisif dans le choix de ses mots, m’a remis un petit uppercut gratuit en 30 pages seulement.
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Les Leurres de l'Ephémère

Je ne pensais pas que j'allais autant apprécié cette histoire ! Mardi dernier, je passais un examen à l'hôpital et je n'avais pas envie de prendre un gros livre, j'en voulais un court et qui me permette de penser à autre chose pendant que je faisais mon examen. Vous savez quoi, le quart d'heure que j'ai passé dans cette machine est le temps exact qu'il m'a fallu pour lire ce livre qui est complet ! J'ai été bluffé parce que je ne pensais qu'il était possible d'écrire une histoire si courte et donner satisfaction. Le prix reçu est mérité et c'est rare que je le souligne.







Nous sommes plongés au cœur d'un collège où un terrible drame vient de se produire. Un élève a été retrouvé pendu à la grille comme un vulgaire bout de viande. Qui a bien pu commettre cet act abominable ?! Les ados, le collège est un lieu où les jeunes laissent parler leur cruauté. Le harcèlement, les moqueries, le mal-être, l'intolérance sont monnaies courantes dans ces lieux. C'est malheureusement un sujet réel et d'actualité. Mes filles ont fait l'objet de harcèlement et c'est un sujet qui me tient particulièrement à cœur. Ce phénomène est une véritable tare de notre société et je pense que ce petit livre devrait être lu et étudié en cours.







Ce livre se laisse lire seul, jusqu'à la dernière ligne. La psychologie des personnages est très bien travaillée. La plume de l'auteur est juste et efficace. J'ai laissé mes filles découvrir ce livre, nous en avons discuté ensemble. L'une d'elle m'a demandé si je pouvais en parler à son prof principal.







Tout ça pour vous dire que ce livre est court, efficace et nécessaire pour expliquer ce phénomène de société qui est néfaste pour nos enfants. A faire découvrir au plus grand nombre !
Lien : https://leslecturesdeladiabl..
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Les Leurres de l'Ephémère

Une première place au prix Zadig amplement méritée. Une histoire qui prend directement aux tripes .
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Les Leurres de l'Ephémère

Une nouvelle qui va ravir les lecteurs. Une nouvelle courte mais dans laquelle n'est dit que l'essentiel, que le nécessaire.



Des adolescents, snapchat, le lycée, du harcèlement, et surtout une vengeance. Voilà comment résumer en quelques mots, le sujet de cette nouvelle.



Comme vous le savez, je lis régulièrement des recueils de nouvelles, mais je n'avais jamais lu une nouvelle faisant l'objet d'un livre unique. Et c'est chose faite.



Dans cette histoire, on va suivre Medhi, jeune collégien dont la vie va être bouleversée suite à une vidéo éphémère saisie sur snapchat.



Lorsque le corps de son ami est retrouvé pendu à la grille de son établissement, les doutes sont là, les rumeurs enflent, toutes les possibilités sont évoquées.













En quelques mots, quelques phrases, quelques pages, l'auteur va vous dévoiler une histoire difficile mais tellement réaliste, dans laquelle rien n'est laissé au hasard. Il va plonger le lecteur dans une actualité très présente qui touche tout le monde.



L'influence de Snapchat et  autres réseaux sociaux sur notre jeunesse actuelle. Ses dérives également, ses challenges ou défis tous plus incroyables les uns que les autres. Quand le harcèlement s'en mêle, on retrouve des ados en plein mal être et surtout qui risquent d'avoir des réactions on ne peut plus étranges.



Et puis difficile tâche que celle des enquêteurs dont l'existence est loin des préoccupations des ados et des différents réseaux sociaux et autres challenges qui rythment leur vie.



Quant au dénouement, il va vous laisser sur votre faim.



Je ne peux que saluer le travail de l'auteur et les messages qui sont présents à chaque page du livre. Vous ne pourrez rester insensible à cette nouvelle.



Une écriture fluide et agréable et pas de fioritures : le tout pour apporter une énorme force au récit.







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Mon ressenti : j'ai tout simplement adoré : le sujet, le style, la couverture et même le titre.



Le petit plus : Le concentré d'émotion dans peu de pages.



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Les Leurres de l'Ephémère

✔️Mon ressenti : Ce livre est une Nouvelle policière. J’ai tendance à penser que les nouvelles soit se suffisent à elles-même soit nous laissent sur notre faim. Pour celle-ci, c’est la première option qui est à retenir.



Lorsqu’un collégien est retrouvé mort devant son collège, les enquêteurs se retrouvent dans une enquête difficile. Entre rivalités adolescentes et nouvelles technologies, les pistes sont nombreuses.

L’enquête les emportera dans une réalité glaçante.



Cette nouvelle pourrait être le résumé étoffé d’un roman. Tous les éléments y sont, et tout a son importance. Pas de descriptions superflues, mais l’auteur réalise le tour de force de nous amener exactement ce qu’il nous faut ni plus ni moins. Un concentré qui réussit à nous glacer le sang et à nous prendre aux tripes. Un style très agréable et percutant.



A la suite de cette lecture, je ne suis absolument pas étonnée de voir qu’il a remporter le Prix Zadig de la nouvelle policière 2019.



Si vous aimez les nouvelles policières sur fond de réseaux sociaux, n’hésitez pas !





🎯Mots Clefs : Enquête / Collège / Technologies / Adolescents / Rivalités



🏆Ma note : 18/20

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Les Leurres de l'Ephémère

L’histoire démarre avec le corps de Gabriel, retrouvé pendu à la grille de son collège. Sa grande sœur ne croit pas en son suicide.

Le lieutenant Audrey Krawjcek va être chargé de cette enquête difficile pour laquelle il n’y aucun témoin. Et comme à chaque fois que le silence s’impose, les drames explosent !

Sur fond de réseaux sociaux, d’harcèlement, cette histoire va s’avérer être extrêmement bien réussie. Je ne peux vous en dire plus au risque de spoiler le livre. Mais sachez qu’en très peu de pages, l’auteur va aborder plusieurs choses différentes. Ange Beuque a su me tenir en haleine et me captiver tout au long de cette histoire. En 30 pages, il vous propose une victime, une intrigue et un excellent final. Son écriture est claire, précise. Son style est envoutant. C’est une histoire d’une grande puissance.

Mon seul regret ? Que cette histoire soit aussi courte. J’ai vraiment beaucoup aimé. J’espère sincèrement que cet auteur continuera sur sa lancée et nous permettra de profiter, encore et encore, de sa plume d’exception.

Auteur à suivre de très près.


Lien : https://www.facebook.com/per..
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Les Leurres de l'Ephémère



Les éditions Ex-Aequo nous proposent dans sa collection rouge le prix Zadig 2019 de la nouvelle policière.

Ce prix a donc été attribué à Ange Beuque pour sa nouvelle « Les Leurres de l’Ephémère ».

Notons que l’auteur n’est pas inconnu. On a pu lire sous sa plume diverse, notamment dans le domaine de l’Imaginaire : aux éditions Arkuiris dans diverses anthologies comme « Villes du Futur » ou dans des revues comme « La Revue des Cent Papiers » ou « Gandahar ».

L’auteur nous démontre en tout état de cause avec ce récit qu’il sait adapter sa plume au genre policier.

L’intrigue de cette nouvelle qui aborde le sujet du harcèlement scolaire qu’il soit physique ou numérique est étudié ici avec maîtrise. Le résultat est assez bluffant : Le court récit de Ange Beuque fait froid dans le dos.

L’auteur, impitoyable n’épargne personne que ce soit des enseignants au mieux aveugles, des parents qui ajoutent l’irresponsabilité à la cécité, des policiers inadaptés à ce problème et des adolescents qui pratiquent la loi du silence.

Au début du récit, un adolescent est retrouvé pendu à la grille du collège. Son suicide apparent a fait l’objet une vidéo vite inaccessible(sur Snapchat) auprès de ses camarades.

Evidemment l’enquête trouvera une autre conclusion.

Ange Beuque conduit son récit sans fioritures. Son style est clair, parfois sec mais constamment empreint d’empathie envers des personnages totalement dépassés par les codes sociaux et numériques d’u onde qu’ils peinent à comprendre où la seule solution est de « faire semblant ».

Les personnages sont criants de vérité. Les parents retrouveront dans les différent portraits d’ado, leur propre progéniture. Et les ados aux-même risquent de reconnaître leurs petits camarades dans ces collégiens en apparence insouciants, mais en fait dans l’angoisse quotidienne de l’exclusion du groupe.

La façon dont les opérations de harcélement sont effectuées sttout simplement glaçante?

Mention spéciale aux portraits de Gabriel et de Sarah, tellement ordinaires qu’ils effraient par leur normalité même.

Les adultes font l’objet aussi de beaux portraits comme celui du prof de Maths ou de la policière obstinée.

A côté d’une intrigue au cordeau que vous ne pourrez pas lâcher avant la fin, l’auteur délivre plusieurs messages.

Certes Ange Beuque pointe du doigt les diktats du numérique et les paris idiots proposés aux ados qui doivent exécuter sous peine de mort sociale ; Certes, il démontre les ravages du harcèlement scolaire mais ce n’est pas là son principal propos.

Il ne s’agit pas seulement d’une dénonciation mais bien d’un cri d’alarme. Plus de solidarité et de compréhension entre les générations et les individus devraient pouvoir éviter des tragédies comme celle que raconte ce livre.

Un livre, à lire, à relire et à étudier. Une nouvelle pour tous les publics : Ados, Enseignants, Parents, Policiers…

Et Merci à l’auteur pour son Service de Presse et pour ce livre formidable

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Les Leurres de l'Ephémère

Tout d’abord, je préfère vous prévenir tout de suite : le récit est très court. Alors certes, c’est une nouvelle donc la petitesse du texte est incontournable, mais tout de même, ça en est presque frustrant par rapport à l’enquête. En effet, il s’agit d’une enquête de suicide/meurtre ancrée dans notre monde, ce qui aurait, à bien des égards, mérité d’être plus long afin de profiter des atouts de ce récit, comme les personnages qui auraient mérité d’être un peu plus développés (au moins pour qu’ils ne soient pas complètement détachés comme ici) et plus attachants par rapport au lecteur.



J’ai beaucoup aimé cette enquête prenante, écrite par une main de maître. Après une entrée en matière rapide et concise, chaque détail et chaque élément est, comme de bien entendu, traité avec soin par l’enquêtrice en charge. Au fil du récit, le brouillard se dissipe peu à peu sur cette mort qui n’inculpe que très peu de suspects. Certes, c’est en lien avec la longueur du texte, mais cela rend le final un peu trop prévisible à mon goût.



Malgré ces détails, il y a une chose que l’on doit souligner, ce sont les thèmes abordés, des thèmes omniprésents dans la société actuelle. Par ce récit dramatique, le lecteur prend conscience des dangers qui réside dans sa vie quotidienne. Que ce soit Snapchat et son utilisation pour des challenges stupides entre ados ou le harcèlement scolaire, ces deux dimensions sont fondamentales et chacun doit être conscient de ces dangers. C’es pourquoi je pense sincèrement, puisque rien dans le texte n’est violent ou trop explicite, que ce livre est à mettre dans les mains des jeunes utilisateurs de cette application, susceptibles de tomber dans ce piège…
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Les Leurres de l'Ephémère

Je remercie énormément Ange Beuque pour l'envoi, en service presse, de sa nouvelle : Les Leurres de l’Éphémère. Petite précision : elle est lauréate du Prix Zadig de la nouvelle policière 2019.

Le jeune Gabriel, élève de troisième, est retrouvé pendu à la grille de son établissement scolaire, le collège Balzac.

C'est la lieutenant Audrey Krawjcek qui mène l'enquête... et elle n'est pas au bout de ses peines ! Elle va devoir composer avec le fait que les élèves font des défis, le tout filmé sur Snapchat. Problème, les vidéos s'effacent et ne peuvent être enregistrées ! Comment faire quand les preuves ne sont pas gardées ??

Ajouter à ça des secrets d'adolescents ; un mystérieux personnage, organisateur de tous ces défis... mais qui a disparu... Alors, le décès du Gabriel est t'il un accident ou bien est ce un meurtre ???

Les Leurres de l’Éphémère est une courte nouvelle absolument captivante. Elle est totalement d'actualité. Elle évoque le problème du harcèlement scolaire, des défis mis en avant sur les réseaux sociaux, le problème des preuves qui s'effacent et du comportement totalement irréfléchi de certains adolescent.

C'est une peinture des jeunes d'aujourd'hui. Court mais sacrément percutant. L’écriture d'Ange Beuque fait mouche, il va à l'essentiel et ça colle parfaitement avec le format d'une nouvelle.

Il ne fallait pas en dire plus, la fin est parfaite et l'ensemble donne une très bonne nouvelle, qui mérite tout à fait d'avoir remporté un prix.

Je suis ravie de ma lecture, et j'avoue que j'ai parfois bouleversée par l'histoire de ces jeunes gens. Cette nouvelle glace le sang. Que le harcèlement peut faire de mal aux jeunes !

Je sais, c'est une fiction, certes. Mais nous savons très bien que ce genre de comportement peut réellement arriver, et que des jeunes peuvent se suicider ou mourir à cause des autres, et de leur comportement. C'est poignant, difficile de rester insensible face à une telle lecture.

C'est tout naturellement que je mets cinq étoiles à Les Leurres de l’Éphémère, que je vous invite à lire à votre tour.
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Les Leurres de l'Ephémère

Je ne suis pas adepte des nouvelles, si vous me lisez régulièrement, vous devriez le savoir puisque j'ai récemment rédigé ma première chronique sur le sujet... Voici la seconde, cette fois sur un format beaucoup plus court et accessible, qui m'a été très généreusement envoyé par la maison Ex-Æquo que je remercie. Je remercie également Ange Beuque de m'avoir accordé sa confiance pour cette chronique.



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Le monde cruel de l'adolescence...



Afin d'éviter tout spoil, cette chronique sera assez courte. En effet, en seulement 30 pages, ce récit est très énergique et rapide.



Nous suivons une enquête sur des événements très tragiques : un élève du collège Balzac, Gabriel, s'est suicidé en se pendant sur les grilles du portail de son établissement un matin.

Un événement totalement inattendu venant de cet élève qui n'a jamais présenté de signes précurseurs à son geste. Audrey, l'enquêtrice principale, va tenter de comprendre ce qui c'est réellement passé. Malheureusement, il est difficile de mener une enquête lorsque tout les indices sont passés par une plateforme : Snapchat. Une application mobile qui efface automatiquement les messages et vidéos envoyées dès qu'elles ont été visionnées...



J'ai beaucoup aimé cette nouvelle et je pense qu'elle décrit tristement la réalité du harcèlement scolaire :

- La pression scolaire et la pression sociale

- Le rôle du harcelé et du harceleur



Être un élève de nos jours n'est pas simple et la technologie n'aide pas toujours. Les moyens présents dans les établissements ne sont pas suffisant et les élèves voulant créer leurs propres justices peuvent entraîner a des issues dramatiques.





C'est une très bonne idée de dénoncer cela par le biais d'une nouvelle aussi courte je trouve. Cela encouragera sûrement des lecteurs pas toujours motivés par les nombres de pages à lire. Le rythme est agréable, cela se lit très vite. La lecture est simple, pas de termes trop complexes. C'est une lecture accessible a tous•tes et dans l'ensemble agréable.





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Conclusion



Court, simple et efficace : le message passe, et vous serez très certainement vous aussi touché par ce récit.

Bien que ce soit une fiction, nous savons tous•tes que c'est avant tout le constat de bien trop nombreuses affaires déjà existantes autour du harcèlement scolaire. Ce qui est raconté ici, est une réalité ailleurs.
Lien : https://www.kimhanalife.fr/2..
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Les Leurres de l'Ephémère

Les Leurres de l'éphémère d'Ange Beuque est une nouvelle éditée par les éditions Ex Æquo et elle est lauréate du prix Zadig pour la nouvelle policière de 2019. Je remercie Ange Beuque pour l'envoi de ce service de presse.







Cette courte nouvelle parle d'un sujet d'actualité qui est le harcèlement scolaire. Elle évoque aussi les nouveaux réseaux sociaux adorés par les adolescents tel que Snapchat et les fichiers éphémères. Le point de départ de cette tragédie est un défi internet comme il en nait régulièrement sur la toile.







L'écriture d'Ange Beuque est claire, fluide et concise. Le récit va droit au but. L'essentiel est dit en quelques phrases et c'est un condensé d'émotions. Même si nous ne sommes pas touchés par le harcèlement scolaire nous ne pouvons pas rester insensible devant cette histoire. Bien que ce soit une fiction nous pouvons facilement transposer ce récit au réel et en entendre parler au journal télévisé du soir.







Nous sommes plongés au cœur de l'investigation au côté d'Audrey, la policière en charge de cette enquête. Nous suivons ses interrogatoires, ses doutes et ses hypothèses. Nous avons aussi accès à ses pensées qui sont proches de celles de la plupart des adultes se demandant comment fonctionnent ces réseaux sociaux et qu'est-ce qui peut bien plaire aux adolescents. Le côté policier de la nouvelle permet de mettre en avant la cybercriminalité, branche de la criminalité de plus en plus courante dans notre époque actuelle.







La contrainte du petit format de la nouvelle fait qu'il y a très peu de suspects dans l'enquête. Cela évite de se perdre parmi plusieurs noms et je pense que cela peut être un point positif à mettre en avant pour pouvoir mettre ce récit entre toutes les mains.







Cette nouvelle convient aussi bien aux passionnés de romans policiers qu'aux fans de courtes lectures. L'avantage de ce format et ce style d'écriture rend l'histoire accessible à tous et je pense que cette nouvelle doit être inscrite aux programmes de français dès la sixième.
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Les Leurres de l'Ephémère

La nouvelle est un exercice périlleux pour l’auteur car il doit aller à l’essentiel tout en captivant son lecteur immédiatement ; mais aussi pour le lecteur, car il faut pouvoir s’immerger rapidement dans un récit et accepter le fait que les événements se passent parfois en accéléré.



Dans Les leurres de l’éphémère nous suivons une enquête menée par Audrey. Un élève du collège Balzac est retrouvé pendu sur les grilles du portail d’entrée de son établissement. Une enquête qui pourrait vite être résolue, mais Audrey va creuser et découvrir que les élèves sont impliqués dans un challenge des plus dangereux, initié sur Snapchat. Et si Gabriel ne s’était pas pendu de lui-même ?



Ce que j’ai apprécié dans cette nouvelle est qu’on est immédiatement plongé au coeur de l’enquête. Nous sommes aux côtés d’Audrey, suivons les interrogatoires, avons accès à ses hypothèses, ses doutes aussi. Au-delà de l’aspect policier, Les leurres de l’éphémère dénoncent également la pression scolaire, sociale et le harcèlement scolaire.



La plume de l’auteur, Ange Beuque, est très agréable à lire. Le récit est très bien construit, pas de temps mort, intrigue très rythmée.



Les leurres de l’éphémère est une nouvelle captivante, poignante. A découvrir.
Lien : https://desplumesetdeslivres..
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Les Leurres de l'Ephémère

J'ai adoré cette nouvelle! Elle est super bien construite et surtout, elle s'attaque à un phénomène de plus en plus répandu sur les réseaux sociaux : les challenges! En effet, tous les jours il y a de nouvelles vidéos qui circulent sur des personnes qui s'essaient à un nouveau challenge mis en ligne par on-ne-sait-qui, mais que tout le monde souhaite essayer. Ça devient vite viral et ça peut parfois, malheureusement, mal se terminer. Eh oui, il y a déjà eu des morts et il y en aura encore si personne n'arrête ce phénomène. Les jeunes en sont fous! Qui réussira le mieux? Qui osera? Qui sera la risée du collège ou lycée pour ne pas avoir réussi? Bref, on découvre ici cet étrange phénomène...



L'auteur commence son récit par le décès d'un jeune garçon, pendu devant les grilles de son collège. Mais est-ce un suicide ou la victime a-t'il été l'objet d'une manipulation? C'est ce que l’enquête va devoir déterminer... On entre dans une sphère difficile à cerner, celle des jeunes, des adolescents prêts à tout pour être aimés et reconnus. Pour être en haut de l'affiche finalement! Et c'est d'autant plus difficile pour les enquêteurs que le monde des ados et des réseaux sociaux n'est pas facile à appréhender, c'est un monde à part, un monde dont les grandes personnes n'ont pas toujours la clé.



L'auteur réussi, en quelques pages, à semer le doute dans l'esprit du lecteur. J'ai été bernée et la fin nous montre à quel point l'auteur est fort! Ce récit fait un peu peur finalement, surtout lorsqu'on a des ados à la maison. Comment peut-on en arriver là? Et surtout, comment faire pour aider nos enfants?



Amitiés, réseaux sociaux, vengeance, manipulation sont les maitres mots de cette nouvelle parfaitement écrite!



Un auteur à suivre assurément!
Lien : http://leslecturesdemaryline..
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