Ann Brashares

Ce boulot n'allait sûrement pas précipiter sa mort, mais elle serait sans aucun doute lente et pénible.

Avec les gens super beaux, c'est comme avec les gens qui ont un physique... disons particulier. Une fois qu'on les connaît, on n'y prête plus vraiment attention.

Vous voulez connaître notre secret ? C'est très simple. On s'aime. On tient les unes aux autres. Et c'est rare, vous savez.

Acheter un vêtement d'occasion, c'est un peu comme prendre un chien dans un refuge: on sent que quelqu'un d'autre est passé avant.

Cher autre Sasha,
Le régent du Black Horse, roi des supermarchés, vous prie de prendre le service du matin demain.
La vraie Sasha

ls avaient beau dormir dans le même lit (excitant, réconfortant), contempler la même lune par le même vasistas, ils ne se connaissaient pas. Ils avaient beau partager trois demi-sœurs aînées – Emma, Quinn et Mattie –, ils n’avaient aucun lien de sang. Le père de Sasha avait autrefois, il y a longtemps, été marié à sa mère à lui.

La plupart des livres étaient à elle. Toute sa collection de Harry Potter, avec les Narnia et À la croisée des mondes. Il avait ajouté Bilbo le Hobbit à sa série du Seigneur des anneaux. Il avait lu presque tous ses bouquins – à part les trucs de filles –, parfois en même temps qu’elle. Il était outré lorsqu’il était en train de lire un de ses livres, par exemple le dernier Harry Potter, et qu’elle le remportait à New York.

C’était le défi de sa vie. Ne pas reculer devant la souffrance. Ne pas la nier, l’affronter plutôt. Lui donner une voix si besoin. L’accepter.

Est-il seulement possible de saisir la beauté du moment présent ? Ou est-il nécessaire d’avoir le recul, le sentiment de la perte, une certaine nostalgie pour l’apprécier ?

J'ai vu la beauté dans toutes sortes de choses. Je suis tombé amoureux, et c'est elle qui continue à vivre.
Je l'ai tuée une fois et je suis mort pour elle plusieurs fois, et tout cela en vain. Je la cherche désespérément; son souvenir me hante. Je garde espoir qu'un jour ou l'autre elle se souviendra de moi et me reconnaîtra.

Il existe des moments fugitifs de bonheur que l'on se doit de faire durer en prévision des mauvais jours.

Ce n’est peut-être pas la corruption ni l’avidité qui rendent lâche. Peut-être n’est-ce ni la faiblesse ni la souffrance ni même la peur. Peut-être est-ce simplement l’amour

On peut toujours rêver de ce dont on a envie, mais il faut travailler pour avoir ce dont on a besoin.

La vie c'est tellement ...
enfin bref.

Elle pouvait rester là à pleurer pendant des heures si elle le voulait ou se rouler en boule sous son bureau. Mais elle pouvait aussi aller courir comme une folle sur le parking. Elle pouvait vivre sa vie comme elle le voulait. Elle pouvait se dépasser, faire des choses qu'elle croyait impossibles. Elle était en vie. Elle pouvait tout faire.

"Ils avaient beau dormir dans le même lit (excitant, réconfortant), ..., ils ne se connaissaient pas. Ils avaient beau partager trois demi-sœurs aînées -Emma, Quinn et Mattie-, ils n'avaient aucun lien de sang. Le père de Sasha avait autrefois, il y a longtemps, été marié à sa mère à lui." (p. 11)
"Mes deux parents sont dingues. Ils se rendent dingues." (p. 94)
"Mais Quinn pratiquait une religion différente. Plus courageuse et coûteuse. "Ne crains pas la souffrance, aurait-elle dit. Ne fuis pas ce que tu ressens. Ne brade pas ton bonheur. C'est ainsi que de la joie sortira de tout cela." (p. 305)

Ne fuis pas ce que tu ressens. Ne brade pas ton bonheur. C'est ainsi que la joie sortira de tout cela.

Un texte imprimé est un objet. Une chose réelle. On ne peut pas le modifié, le réécrire, le rafraichir, le mettre à jour, le pirater ou quoi que ce soit. C'est fragile bien sûr, mais c'est aussi un témoignage historique qu'on ne peut nier.

Quand on s'ouvre à quelqu'un, quand on ressent ce genre de choses, alors... Qu'est-ce qui se passe ? On peut essayer de l'ignorer, on peut essayer de l'oublier mais on ne peut pas revenir en arrière.

Non, la tache, a-t-elle répondu d’un air grave. Pourquoi l’ai-je encore aujourd’hui ?

Eh bien, c’est un phénomène assez curieux. À chaque naissance, votre corps renaît comme neuf et pratiquement vierge puis, au fil d’un temps, vous lui imprimez ce que vous êtes foncièrement, mais vous conservez les traces d’anciennes expériences vécues : les blessures , les injustices et les grandes histoires d’amour également.