Ann Brashares

Emma ne voyait pas où était le problème d'aimer des gens qui ne s'aiment pas. Elle avait l'habitude.

Est-il seulement possible de saisir la beauté du moment présent ? Où est-il nécessaire d'avoir le recul, le sentiment de la perte, une certaine nostalgie pour l'apprécier ?

Elle passait beaucoup de temps à réfléchir à cette sensation d'être l'etrangere. Elle se demandait, si à l'inverse, ils avaient, eux, la sensation d'être dans le même camp. Elle avait le pressentiment que non. C'était le problème de l'identification négative, cette façon de se définir en fonction de ce que l'on n'a pas.

Il répondit en la prenant dans ses bras pour l'embrasser à pleine bouche.
Elle eut une dernière pensée avant de mettre son cerveau sur '' pause ''.
'' jamais je n'aurais cru qu'il faisait si chaud au paradis ''.

- Un natif du temps présent ?
Je n’aurais jamais pensé prononcer ce mot devant l’un des intéressés, ça paraît sans doute un peu condescendant.
- Des gens comme toi, qui sont nés ici et maintenant. Bref, pas nous.

On ne peut pas rester indéfiniment un simple oeuf. Il nous faut éclore ou pourrir.

Première collection que j'ai dévorée, lorsque j'étais adolescente. Mon amour pour la lecture a débuté, suite à la découverte de cette série.

Brian McBrian avait peut-être découvert un truc important. Le bonheur, ce n'était peut-être pas une vie parfaite dans les moindre détails, amour, gloire, beauté et tout le tralala.
Ce n'était peu-être qu'une succession de petits plaisirs. Regarder l'élection de Miss Univers bien au chaud sous la couette. Manger un brownie dégoulinant de glace à la vanille. Atteindre le niveau sept de Dragon Master, en sachant qu'il en reste encore vingt à découvrir...
Le bonheur ne tenait peut-être qu'à l'équilibre des petites joies (comme arriver au passage pour piétons juste quand le bonhomme passe au vert) et des petits désagréments de la vie (comme avoir une étiquette qui gratte dans le cou).
Et si ça se trouve, chacun recevait la même dose de bonheur chaque jour. Peut-être que ça ne changeait rien qu'on soit une superstar ou un pauvre ringard. Ou même qu'on ait une amie en train de mourir.
La vie continuait. Et c'est tout ce qu'on pouvait espérer.

On retrouve toujours ce qu'on a perdu au dernier endroit où l'on cherche.
Sinon, on serait encore en train de chercher.
Susannah Brown
(p264)

Aimer, c'est la moitié de croire.
Victor Hugo

Prête moi ton étoiles rien qu'une journée.
Nick Drake
De l'anglais: I just need your star for a day.
(p312)

A ma manière j'ai essayé d'être libre.
Léonard Cohen

De l'anglais: I have tried in my way to be free.
(p339)

Un jour quelqu'un te posera une question à laquelle il faudra répondre oui.
Old 97's
(p39)

Le risque d'être frappé par la foudre augmente si debout sous un arbre le poing levé vers le ciel vous criez:
"J'emmerde l'orage !"
Johnny Carson
(p62)

Un grand amour appelle de grands espoirs.
Willa Cather
(p30)

Ce n'est peut-être pas la corruption ni l'avidité qui rendent lâche. Peut être n'est-ce la faiblesse ni la souffrance ni même la peur. Peut être est-ce simplement l'amour ?

Ce n'est pas tant ce lien qui nous a changés, c'est la crainte de le perdre.

On a un énorme avantage.
-Quoi donc ?
-On sait ce qui est censé arriver.

Et si le futur ne voulait pas changer ? Si ce qui doit arriver devait argicer quoi qu'il en soit ? Et si nos faits et gestes n'avaient aucune influence, si ça ne faisait aucune différence qu'on soit des héros ou des lâches ?

Et pourquoi voudrais-tu te torturer ?
-Parce que je suis ici, et pas lui. Parce que j'ai survécue.