AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Anna Jansson (186)


On devait accorder une certaine autonomie à ses enfants pour qu’ils grandissent, mais on était en même temps contraint de renoncer à l’envie de les protéger de tous les dangers.
Commenter  J’apprécie          00
On ne frappait pas une personne plus faible et on ne se mettait pas à plusieurs contre un. Que s’est-il passé ? Sais-tu ce qui s’était passé avant mon arrivée et la raison pour laquelle ils s’en sont pris à lui ?
Commenter  J’apprécie          00
La voix féminine était calme et douce. Les personnels soignants subissent-ils des tests vocaux à l’embauche ? Plus ils parlent d’une voix basse et calme, plus c’est grave, non ? On le voit dans leurs yeux. Ce n’est que là qu’ils laissent filtrer la vérité. Quand ils sont vraiment silencieux, la mort est proche. C’est que le combat entre la vie et la mort bat son plein.
Commenter  J’apprécie          00
En restant calme, elle leur imposerait le respect et il serait peut-être possible de couper court à cette effusion de violence. Elle se dirigea vers eux d’un pas résolu. Seule contre trois. Elle composa le 112 sur son portable. Avec un peu de chance, cela les ferait fuir et elle pourrait sauver le gamin.
Commenter  J’apprécie          00
Il paraissait singulièrement sympathique. Marié, sociopathe, camé ou pervers ? En règle générale, quelque chose clochait chez les hommes mignons trop disponibles. Maria ne put s’empêcher d’éprouver une pointe d’inquiétude lorsque Erika demanda à l’homme de la raccompagner chez elle.
Commenter  J’apprécie          00
Elles étaient splendides avec leurs talons fins, leurs bouts pointus et leurs brides à la cheville, mais s’avéraient une véritable torture. L’air était encore doux et la soirée avait été agréable dans l’ensemble, hormis la dernière heure où Erika, conformément à ses attentes, avait dégoté un mec intéressant. À partir de cet instant, elle n’avait plus eu d’yeux ni d’oreilles pour les autres et Maria s’était vite sentie de trop.
Commenter  J’apprécie          00
Ces superstitieux et faibles d’esprits croyaient encore aux coïncidences. Pouvoir les épier en permanence, répertorier leurs habitudes et, de cette manière, être capable de prédire où ils se trouveraient et qui ils verraient, lui procuraient un sentiment de puissance.
Commenter  J’apprécie          00
À 20h 00, ils se réunirent dans la salle prévue à cet effet. Le commissaire Ragnarsson la Tempête n’était pas tout à fait sobre. Maria le sentait se pencher de plus en plus près, regardant bêtement dans le décolleté de sa robe. L’agent Arvidsson le remarqua également. […] Comme par hasard, la main de Ragnarsson se retrouva sur la cuisse de Maria. Sa respiration était lourde et chargée d’alcool. Comme par pur accident, Maria laissa tomber sa tasse de café sur l’entrejambe de la Tempête avec une parfaite précision. L’inspecteur Ek ne put qu’étouffer un éclat de rire. Le visage d’Arvidsson devint cramoisi. L’inspecteur Hartman releva les yeux du rapport, l’air surpris, lorsque la Tempête quitta précipitamment la pièce. - Il avait le feu aux fesses, dit Erika. - C’est ma promotion qui vient de s’envoler en fumée, répliqua Maria. - Il ne sera plus là très longtemps. Hartman connaît ta valeur, la rassura Erika. Le regard d’Hartman passa de l’une à l’autre : - J’ai raté quelque chose?
Commenter  J’apprécie          10
Lorsqu'on tombe amoureux, il n'y a aucune différence. Que l'on ait quatre-vingts ans ou que l'on soit adolescent, on se sent tout aussi nerveux et on palpite de bonheur.
Commenter  J’apprécie          50
Il fut un temps où l'on estimait que seules la Bible et la littérature religieuse édifiante étaient dignes d'être lues. La lecture de romans nuisait à la vue, croyait-on, et remplissait la tête des jeunes gens de dangereuses chimères (...) Aujourd'hui comme jadis, des censeurs veulent dicter au peuple ce qu'il doit lire.
Commenter  J’apprécie          40
Il n'y a pas de drogue qui génère autant de dépendance que les démonstrations d'amour.
Commenter  J’apprécie          30
Le temps n'attend pas, la vie continue. Aujourd'hui devient hier et les instants perdus ne reviennent pas.
Commenter  J’apprécie          20
Il décrivait ensuite le durcissement de la concurrence entre firmes dans un marché mondialisé. Il s’agissait de gagner ou de disparaître. Des salaires plus bas, des temps de travail plus longs, des vacances plus courtes, des conditions de travail dégradées, des horaires de travail plus flexibles sans augmentation de salaire et des méthodes de marketing plus brutales. Nous créons peut-être nous-même le monde du travail dont nous ne voulons pas en achetant des actions des entreprises qui sont les plus compétitives et non de celles qui font preuve de la plus grande moralité, écrivait-il en conclusion.
Commenter  J’apprécie          00
Maria avait fait un compte rendu de la dernière partie de l’article à Hartman; elle concernait les intérêts pécuniaires de la firme pharmaceutique et était rédigée en termes très tranchés. Plus on vendait de médicaments, plus les profits étaient élevés. Tobias parlait de spéculation sur la peur et de la manière dont l’industrie pharmaceutique poussait les politiciens transformés en instruments dociles à dépeindre une situation menaçante, ce qui conduisait à une augmentation des ventes de médicaments au nom de la sécurité. Le politicien qui promet des médicaments au peuple l ‘emporte.
Commenter  J’apprécie          00
Yrsa vit les policiers disparaître dans la Ford blanche en direction de la route principale. Elle les aperçut une dernière fois lorsque la voiture passa à la hauteur des érables du voisin et de la haute haie de troènes. Ensuite elle disparut. Les chiens se collaient contre elle, posaient leur museau sur ses genoux et la regardaient de leurs yeux doux. Ils sentaient de manière instinctive son inquiétude et cherchaient à la consoler. Elle enfonça sa tête dans la toison blanche de Rex et laissa ses larmes couler. Elle sentit sa chaleur et son attachement, sa présence silencieuse et consolatrice, une chose que les humains ont tant de mal à donner.
Commenter  J’apprécie          20
Les femmes correspondent rarement tout à fait aux représentations qu’on s’en est faites en chattant avec elles sur le Net, songea Hans Moberg. […] « La Scanienne câline » aimait la danse country et les westerns, l’honnêteté et les soirées à la maison, avait-elle écrit. Sur la photo qu’elle lui avait envoyée sur l’espace cybernétique, elle portait une jupe de cuir à franges. Une chemise à rayures ouverte jusqu’à la limite de l’indécence et des santiags en cuir blanc. Yeeeha! Ses cheveux roux étaient coupés courts et au carré et sa bouche était rouge et large. Une petite poupée vraiment mignonne. Mais on pouvait se tromper bien sûr. […] Toute la journée, il avait attendu, fantasmé et planifié la rencontre dans les moindres détails. […] « Est-ce que tu es venu pour rencontrer une Scanienne? Il n’avait pu le nier. C’était donc elle! La femme lui avait décoché un sourire radieux. Il devait y avoir une erreur! Ce n’était tout simplement pas possible. La femme qui se faisait appeler « La Scanienne câline » était de forte corpulence et avait indéniablement des gros seins et des cheveux roux mais son visage ne correspondait pas du tout à celui sur la photo. Il s’était bien fait rouler!
Commenter  J’apprécie          10
Le chauffeur de taxi ne fait pas toujours partie des gens qui comptent, il n’est souvent qu’un observateur. […] Au risque d’écraser des piétons ou des cyclistes, Petter avait observé les faits et gestes du couple dans son rétroviseur. Il n’y avait aucun doute, aucune incertitude quand elle avait baissé la fermeture éclair de son pantalon. Ce n’était pas la première fois. Lorsqu’elle avait penché la tête, son regard avait croisé celui de Petter et elle lui avait fait un clin d’oeil, un sourire à demi esquissé au coin des lèvres. C’est à ce moment qu’il avait loupé la sortie sur le rond point mais ça n’avait pas eu l’air de les gêner de faire un tour de plus. Lorsqu’ils étaient descendus de voiture, Hammar avait tendu un billet de cinq cents à Petter. Tu es tenu au secret professionnel je suppose. Cela va de soi! avait-il répondu en fourrant le billet dans sa poche.
Commenter  J’apprécie          10
Il avait cessé de neiger. La Ford blanche était presque ensevelie sous les congères. Maria se faufila dans la voiture et tourna la clé de contact. Aucune réaction du moteur. Celui-ci ne laissa pas échapper le moindre hoquet. Les phares étaient restés allumés ! Dans un accès de rage, l’agent de police Wern balança dehors le sapin désodorisant que l’inspecteur Hartman avait suspendu à l’allume-cigare. Dehors, dans la neige et de toutes ses forces. Elle avait eu son compte d’odeurs artificielles pour la journée. Son nez lui semblait empli de pots-pourris et de boutons de roses séchées, et son estomac était désespérément vide à l’exception du gâteau aux pommes moisi. Maria donna un coup de pied dans le pneu avant et se mordit la lèvre pour ne pas hurler ce qu’elle pensait. Ellen Ohlsson devait avoir regardé par la fenêtre parce qu’elle débarqua d’un air majestueux sur le parking. Elle arborait une fourrure synthétique rose pâle et tenait une paire de câbles de démarrage à la main. Ensemble, elles poussèrent la Ford pour la placer face à la petite Saab rouge d’Ellen. Maria fut étonnée par la force de la femme. Elles se quittèrent parfaitement d’accord quant aux contretemps provoqués par l’hiver et le manque de fiabilité des voitures.
Commenter  J’apprécie          10
– Vous mentez, dites-moi que vous mentez, murmura-t-elle d’un air menaçant. Dick n’est pas mort ! Il est juste parti chez une autre femme. Il a parfois d’autres femmes, mais elles ne signifient rien pour lui. Dick sait où est sa maison. Il revient toujours vers la petite Ellen, toujours !
– Est-ce que Dick avait des ennemis ? Quelqu’un qui aurait pu vouloir lui faire du mal ?
Maria s’efforçait de parler d’une voix calme et ferme même si elle se sentait encore secouée par ce qui venait de se produire.
– Il y a sûrement des fois où un homme marié lui aurait coupé le « long » avec plaisir.
Ellen éclata d’un rire fou totalement dénué de joie. Maria sentit à quel point il lui restait coincé en travers de la gorge.
Il me racontait généralement ses conquêtes lorsqu’il rentrait à la maison. Il décrivait en détail la manière dont il avait séduit ces cageots stupides. Ça l’excitait que je sache.
Le rire qui suivit laissa place à des sanglots sans fin.
Commenter  J’apprécie          10
Maria regarda son chef et les traits autour de sa bouche se creusèrent. Durant le peu de temps qu’elle avait passé à Kronköping, elle s’était rendu compte que le travail se déroulait pour le mieux sous la direction de l’inspecteur Hartman et prenait une tournure nettement plus compliquée lorsque le commissaire Ragnarsson s’en mêlait.
Commenter  J’apprécie          10



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Anna Jansson (253)Voir plus

Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2892 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur cet auteur

{* *}