Anna Stuart

Dans ce roman, nous suivons la vie d'Ana et d' Ester dans l'enfer d'Auschwitz. Certaines scènes sont très dures à lire mais très bien écrites. Toutes les émotions se sont succédées au cours de ma lecture.

Ce que j'apprécie aussi dans ce livre c'est qu'à la fin, l'auteure décrit les personnages qui ont réellement existé et synthétise l'histoire de Stanislawa Leszczynska, la véritable sage-femme d'Auschwitz.

Ce que je retiens aussi, c'est que l'amour triomphe de tout.

Je recommande totalement ce livre.

1943 ,Ester a accouchée d'une fille alors qu'elle était prisonnière à Auschwitz. Comme quelques femmes ,elle lui a tatouée son numéro sous l'aisselle pour la retrouver à sa sortie, car les allemands enlevaient les enfants après leur naissance. 18 ans plus tard, 1961, sa fille adoptive Olivia tente de retrouver cette enfant que sa mère attends impatiemment. Parallèlement à cela , Kirsten apprends de son père , un nazi qui vient de sortir de prison, qu'elle est la fille d'une juive et se mets à la chercher. Tout cela se passe pendant que le mur de Berlin voit le jour ce qui scindera l’Allemagne en deux pendant 28 ans. Un roman basé sur une histoire vraie qui est riche en faits historiques et qui m'a beaucoup plu. Je donne 8/10.

La sage-femme de Berlin



C'est à Berlin en 1960 que se passent les retrouvailles avec Esther et Filip. Nous les avions laissés dans "La sage-femme d'Auschwitz" sur une note positive mais aussi avec des interrogations, notamment sur la recherche de leur enfant biologique née à Auschwitz et arrachée à sa mère au bout de 4 jours de vie. Pippa.

Dans cette suite, les réponses à nos questions sont éludées, mais à quel prix? L'horreur en Allemagne n'est pas finie. Nous découvrons un pan de l'histoire plus en détails grâce à @annastuartauthor et son roman très bien documenté. La construction du mur qui plonge Berlin dans la stupeur, l'incompréhension puis le malheur. Toutes ces familles séparées après toutes les horreurs de la guerre, ses ghettos, ses camps d'extermination! Et là, de nouveau des barbelés sont dressés pour la folie de quelques hommes.



Mais nous sommes en face de personnages féminins forts et déterminés, qui malgré tout forceront le destin pour l'amour qui les lie.



L'attachement aux personnages qui s'était créé dans le premier tome était encore bien présent. Les personnages de @annastuartauthor sont empreints d'une humanité forte, ils sont bienveillants, aimants. On ne peut que vibrer avec eux mais aussi trembler.



Nous avons beaucoup pleuré lors de cette lecture, il était éprouvant de voir nos "amis" dans la détresse, alors qu'ils avaient déjà tant souffert.



"L'amour triomphe toujours."



Lisez ces romans, ils sont importants.

Ce roman est la suite de La sage-femme d’Auschwitz, qui avait été pour moi un coup de cœur. Difficile donc de faire aussi bien. Si j’ai aimé globalement ce roman, il demeurera une belle lecture, mais n’égalera pas le premier.



Ce roman, découpé en trois parties, se lit plutôt vite et permet de suivre à leur tour chacune des trois femmes dont il est question, ce qui lui donne du rythme. Si la première partie est très intriguante et prenante car elle raconte la quête d’Esther et de Kirsten, j’ai trouvé que la deuxième ralentissait un peu l’histoire, comportant quelques longueurs. La dernière partie redonne un peu de rythme à l’ensemble en relançant l’intrigue et permet de terminer sur une note positive.



Le contexte historique est quant à lui extrêmement bien documenté et très intéressant. Je n’avais, jusqu’alors, pas lu de roman sur la guerre froide. L’immersion dans le Berlin divisé des années 60 est totale, et le conflit politique et social assez bien dépeint. J’émets néanmoins un regret, celui de ne pas avoir eu une carte me permettant de mieux comprendre et visualiser les quartiers et les rues dont il est question, afin de bien restituer ce qui se passait à l’Ouest et ce qui se passait à l’Est.



J’ai aimé suivre ces femmes dans leur quête, m’attachant assez facilement à chacune d’entre elles. Difficile d’imaginer ce que toutes ces familles éclatées par la cruauté infâme des nazis ont pu ressentir, mais l’émotion est palpable. Ce fut une belle lecture, qui complète bien le premier roman dont le final, forcément, donnait envie de savoir si cette famille allait un jour ou non, être réunie. Pour le savoir, je ne peux que vous conseiller de le lire ☺

J’avais eu en 2023 un gros coup de cœur pour "La Sage-femme d’Auschwitz" (voir story)



J’attendais avec impatience cette suite



Le titre peut prêter à confusion, car Esther, la sage-femme tant appréciée dans le premier tome, ne joue qu’un rôle mineur dans cette suite.

Le roman se déploie principalement autour des vies d’Olivia, la fille adoptive d’Esther, et de Kristen, dont le lien avec les deux premières demeure mystérieux.

Même si je me suis doutée très rapidement de qui elle était, mais je préfère ne rien dévoiler.



Ces deux femmes vivent de part et d’autre de l’Allemagne, à une époque où le pays est divisé entre l’est et l’ouest.

Anna Stuart, l’autrice, fait de ce contexte historique complexe le cœur de son récit.



Anna Stuart excelle dans la représentation du contexte de l’après-guerre à Berlin, avec des descriptions poignantes des stigmates laissés par le conflit.

L’année 1961, marquée par la construction du mur, devient le point central du récit, explorant les événements qui ont précédé cet épisode historique majeur.



L’autrice met un point d’honneur à décrire avec précision les lieux, les événements et les émotions de l’époque.

L’alternance des chapitres entre la vie d’Olivia à l’est et celle de Kristen à l’ouest crée une dynamique narrative intéressante.



La force du livre réside dans le contraste entre les régimes politiques de l’est et de l’ouest de l’Allemagne, offrant un aperçu fascinant de cette période charnière.



”La Sage-femme de Berlin » plonge le lecteur dans les bouleversements politiques et sociaux de l’Allemagne de l’époque de manière captivante.

Malgré quelques longueurs, l’autrice parvient à captiver avec son récit habilement tissé, mêlant avec succès histoire et fiction.

C'est une exploration intrigante des réalités de l’Allemagne d’alors, où les enjeux politiques s’entremêlent avec les histoires familiales.





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Mon premier roman historique lu et qu'est ce que c'est poignant. Je l'ai dévoré en un week-end. Je vous le conseille fortement.

Vous allez suivre deux femmes dans les camps d'Auschwitz, le parcours jusqu'à ce camp malgré elle et le après.

Ester est une infirmière et Ana une sage-femme, elles vont travailler main dans la main pour s'en sortir ainsi qu'aider un maximum de personnes.

Un roman vraiment touchant, inspiré d'une incroyable histoire vraie.

Un livre époustouflant, dont vous ne ressortirez pas indemne. Anna, Esther et tous les autres resteront gravés dans ma mémoire.

Cette période cette guerre si dure! On ne peut que être touché par ce roman d’Anna.

J’ai ressenti tellement d’empathie pour ces hommes et femmes qui ont vécu l’impensable! Ces gens qui ont tout donné pour aider, pour se battre, pour ne jamais baisser les bras!

Et j’ai ressenti tellement de haine aussi! Toute cette barbarie, cette inhumanité! Tous ces morts et les conditions abominables dans les camps!

L’auteur a tellement bien relaté les faits et son travail de recherche est minutieux et incroyable! D’ailleurs j’ai apprécié à la fin son retour sur les faits sur lesquels elle s’est basée, et ce qu’elle a un peu romance dans les personnages.

Cette femme Anna m’a tellement émue! Cette volonté, cette bravoure! Et Esther qui a tout donné aussi pour se battre!

Bref vous l’aurez compris ce livre m’a complètement bouleversé j’ai fini en larmes mais il mérite tellement d’être lu d’être entendu et d’être porté jusqu’aux écoles aussi!

Que l’on sache ce qu’il s’est passé et que tout ça n’est pas de l’irréel ni de la fiction!

Énorme coup de cœur et énorme coup de douleur en même temps!

Bravo à l’autrice!



#passionlecture #accroauxlivres #bookstagram #bookstagrammer #babelio #rhonesalpes #hautesavoie #annastuart #editioncity #lasagefemmedauschwitz #coupdecoeurlitteraire #2ndeguerremondiale

LA pépite a ne pas passer à côté !!!



Mais quel livre formidable. Je l ai dévoré. Personnages attachants qui vivent l horreur de la séparation, de la mort, de la barbarie..... Bref comment peut on survivre dans de telles conditions, comment ont ils pu infliger tout ça....



Ce livre fait prendre conscience de beaucoup de choses. Les notes historiques de fin de livre sont Tres intéressantes sans la mesure où on sait ce qui réel de ce qui l est moins.



Nous ne pouvons restes insensibles a ce livre. Les mouchoirs ont été de sortie tant bien par joie que par tristesse.



Une pepite

Comme tous les livres sur les camps de concentration, cela aurait pu être très émouvant, éprouvant et intéressant ; mais je suis restée hermétique à l'écriture. Je trouve cela un peu trop "léger", facile et peu approfondi.

Et puis j'ai été déçue car je m'attendais (à la lecture de la 4ème de couverture) à ce que l'histoire soit centrée sur le tatouage des bébés et les retrouvailles mère-enfant après la guerre. Hors finalement tout cela n'arrive que très tard, et seuls 3 bébés sont tatoués..

J'ai donc été déçue par ce roman.

La sage-femme d'Auschwitz d'Anna Stuart est un roman tiré de faits réels.

C'est un livre qui nous renseigne bien sur le ghetto de Lodz puis sur Auschwitz et ce qu'il s'est passé pour les bébés nés là bas.

On suit Ana et Ester, l'une sage-femme, l'autre infirmière, deux femmes qui ont eut beaucoup de courage, de caractère, de générosité pendant la seconde guerre mondiale et notamment pendant leur incarcération à Auschwitz où les conditions de vies étaient épouvantables. Elles ont aidé des milliers de femmes à accoucher dans des conditions pitoyables et à créer un peu d'espoir .

C'est un roman bouleversant et la fin est particulièrement émouvante.

Encore un livre très important pour le devoir de mémoire.

💮💮💮Avis lecture #72 💮💮💮@lire_ma.passion

La sage femme d'Auschwitz

Écrit par Anna Stuart



🗼Lorsque votre seule arme contre l'ennemi est de rester en vie, quel courage et quelle foi dans la vie faut-il avoir pour y parvenir ?



🗼Voilà une lecture juste bouleversante mais aussi très dure bien que l'écriture soit simple, juste et efficace, basée entièrement sur des faits réels avec évidemment de la fiction pour edulcolrer l'ensemble.



🗼Les âmes sensibles doivent s'abstenir, certaines parties sont très difficiles avec des actes innommables et abominables mais je pense qu'il est très important pour la mémoire collective de continuer à les évoquer dans les ouvrages pour les futures générations, ces actes doivent continuer à être narrés pour ne pas être oubliés. L'ignominie que l'être humain est capable de réaliser sous couvert d'idéologies impensables est juste affreuse, mais l'auteur réussit à les utiliser dans son récit de façon très factuelle.



🗼J'ai eu mal au cœur à plusieurs moments mais l'écriture remplie d'espoir et de courage ne sombre jamais dans le larmoyant.



🗼Pour les amoureux d'Histoire et en particulier de cette période, ce livre vous permettra de comprendre davantage ce qu'a vécu la population polonaise notamment.



🗼A découvrir.



💥3 mots : HISTOIRE / ENFANTS / CAMPS DE CONCENTRATION.



💥Une phrase : "Elle craignait qu'Auschwitz fût un enfer, mais jamais elle n'aurait pu imaginer que l'enfer puisse être aussi ignoble et dépourvu d'humanité."




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�utomne 1939, les allemands envahissent la Pologne déclenchant la 2nde guerre mondiale.

C'est ainsi que débute l'histoire.

Rapidement les juifs polonais sont contraints de quitter leur domicile pour rejoindre le ghetto.

Esther, jeune infirmière récemment mariée à Filip, n'y échappe pas.

S'ensuit des conditions d'extrême pauvreté : la maladie, la sous-alimentation, le froid qui en oblige certains à brûler leurs meubles pour cuisinier et se chauffer.

Mais le pire reste à venir : la déportation vers le camp d'Auschwitz.

Esther y retrouvera Ana, une sage-femme catholique l'ayant mise au monde, qui la prendra sous son aile comme assistante.

Le travail d'Ana : mettre au monde les bébés des prisonnières.

Mais passée le miracle de la naissance, l'horreur des bébés aussitôt enlevés à leur mère et donnés à des familles allemandes

Le but : obtenir et germaniser des enfants.

Mais Ana garde le courage et la foi en un avenir meilleur en tatouant secrètement les nouveaux nés du numéro des déportés : une lueur d'espoir dans les ténèbres pour que ces enfants puissent peut-être retrouver leur mère à la fin de la guerre.





Anna Stuart signe ici un roman basé sur des faits réels comme de nombreux romans qui traitent de la 2nde guerre mondiale.

Une histoire qui m'a totalement retournée les tripes.

Comment l'être humain peut-il être aussi ignoble ? Le traitement affligé aux bébés par les nazis est plus que révoltant.

Je ne connaissais pas ce pan de l'histoire sur le tatouage des enfants et jai admiré le courage et la force des 2 héroïnes.

Un roman choral de 1939 à 1946, divisé en 3 parties : l'invasion de la Pologne, Auschwitz et l'après Auschwitz.

Petit plus : les notes de l'autrice à la fin du roman qui nous en apprennent encore davantage et qui nous montrent le travail de recherche effectué.🦋



RÉSUMÉ :

📖 Lorsqu'elle arrive à Auschwitz, sous un ciel bas et gris, Ana est persuadée qu'elle ne survivra pas à l'enfer du camp. Mais elle possède une compétence que les nazis recherchent : elle est sage-femme. Son travail sera de donner naissance aux enfants des autres prisonnières. Une mission terrible car, dès qu'ils ont poussé leur premier cri, les nouveau-nés sont arrachés à leurs mères et donnés à des familles allemandes. Malgré la détresse de ces femmes à qui on vole leurs bébés, Ana essaie d'apporter un peu de réconfort autour d'elle. Et puis un jour, elle réalise qu'elle peut faire plus. Secrètement, elle commence à tatouer les petits avec les numéros de déportées de leurs mères. Une lueur d'espoir dans ce monde d'une infinie noirceur : et si un jour, après l'horreur de la guerre, grâce à ce petit geste, ces enfants et leurs mères pouvaient se retrouver ?📖

L'histoire de deux femmes, une polonaise et une juive, entre 1939 et 1946.



D'un côté nous avons Ana, la cinquantaine, qui est sage-femme et qui n'a jamais perdu de bébé a la naissance. Quand elle est déportée a Auschwitz, elle est sûre de mourir. Mais elle possède une compétence rechercher par les nazis...



De l'autre nous avons Ester, une jeune femme, étudiante infirmière qui sera déporté a Auschwitz avec sa mère...



Ce roman est très dur niveau émotion. Je l'ai lu en 6 jours.

Ana et Ester sont forte, courageuse, battante elles font preuve d'une abnégation sans faille.

Ce roman est inspiré d'une histoire vraie. C'est violent, fort avec de l'espoir même si dans le camp y a pas beaucoup d'espoir, faut se battre pour survivre.

La plume de l'autrice est fluide, percutante.

J'avais déjà entendue parlé de la maternité au sein d'Auschwitz mais la c'est plus approfondi.

Un roman pour ne jamais oublier.

Je le recommande.



L'avez-vous lu?

❤❤❤❤❤



{La sage femme d'Auschwitz/Anna Stuart}



Bonsoir, je viens vous présenter ce livre romancé, MAIS basé sur les faits réels et documenté afin de nous en faire un roman "biographique" à la fin l'auteure prend le temps de nous donner beaucoup de détails afin d'étayer ses écrits...

On apprend Auschwitz-Birkenau, Lotź, le getho, le camp.....

Un livre bouleversant mais au combien rempli d'amour, de fièvre de vivre, d'amitié, de résilience....

Ana, Esther, Naomie, Mala et tellement d'autre..... que dire sinon que j'ai une profonde pensée pour vous toutes 🙏
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Beaucoup d’émotion dans ce livre, qui évoque la vie dans un camp de la mort…

Ce roman nous entraîne du ghetto de Lodz à Auschwitz où sont déportées Anna, une sage femme polonaise, pour faits de résistance, et Ester, une jeune infirmière juive, mise au monde par Anna.

Les deux femmes sont chargées de l’accouchement des déportées dans des conditions épouvantables. Le récit est pire que révoltant quand on lit le traitement ignominieux réservé aux nouveaux nés et à leurs mères, et que l’on sait le roman est basé sur des faits réels. On a dépassé les frontières de l’inhumanité depuis longtemps et pourtant, peut-on enlever l’espoir à une jeune mère, aussi faible soit-elle ?

Au milieu de toute cette abomination, j’ai été bouleversée par la dignité, la force et le courage d’Anna et d’Ester et leur volonté de projeter les enfants qui ont été arrachés à leur mère dans « l’après » de cet enfer, en leur donnant une chance de se retrouver.

Je lis beaucoup de romans basés sur la 2ème guerre mondiale et celui-ci résonne particulièrement : le lien entre les conditions de survie dans un cadre dénué d’espoir et la puissance de l’amour maternel m’a beaucoup émue.

Si le roman est fictif, il est basé sur l’histoire de Stanislawa Leszczynska qui rejoint le personnage d’Anna. A travers se pages, nous croisons d’autres personnages familiers du camp: les gardiennes Maria Mandl et Irma Grese, Alma Rosé (pour ma part découverte dans La Violoniste d’Auschwitz) et les héroïques Mala et Edek



Voilà un livre poignant et nécessaire que l’on referme en se disant que toute vie n’est pas éteinte tant que l’espoir perdure.

1939, Ester et Filip s’unissent dans une chapelle juive, aux côtés de leurs proches et d’Ana, la sage-femme qui a mis Ester au monde. Mais la Pologne est envahie par les nazis et leur vie bascule dans les affres de la guerre. Très vite, les deux femmes se retrouvent à Auschwitz, au cœur de l’horreur.



Si vous cherchez une lecture légère, c’est pas le bon roman… Mais dès qu’on aborde Auschwitz, on est plus ou moins préparé à cette horreur. Il y a de plus en plus de romans traitant d’un métier à Auschwitz, et j’étais curieuse de découvrir cette sage-femme.



Quand on pense aux camps de concentration, on n’imagine pas une maternité. Il ne fallait pas être faible, ne pas faillir sinon vous deveniez une cible pour les nazis. Alors autant dire que les femmes enceintes n’étaient pas traitée comme devrait l’être une femme qui s’apprête à donner la vie. Bien sûr, c’est romancé et ces personnages n’ont pas tous existés, mais c’est inspiré d’une histoire vraie, comme l’explique les notes finales. Et la réalité était surement pire encore, tant les mots doivent être difficiles à trouver pour décrire de telles atrocités.



L’accouchement est déjà une épreuve, mais à Auschwitz, sans confort, sans moyen et dans une ambiance sordide… C’est compliqué d’imaginer ce que ces femmes ont enduré.



Ana est dévouée pour son travail et sa famille. Même en temps de guerre, elle continue de soutenir les femmes sur le point d’accoucher, malgré les conditions précaires. Et elle apprend les bases à celle qu’elle considère comme sa fille. J’ai tant aimé le courage, la persévérance et l’amitié si forte qui unie Ana et Ester. Lorsque l’une a un coup de mou, l’autre est là pour la soutenir.



Bien plus qu’un énième roman à Auschwitz, c’est une histoire forte et poignante, qui retrace les horreurs subies par les juifs en Pologne au début, pendant et après la guerre. Bien sûr, il y a des scènes très dures, des protagonistes abjects et c’est violent. Mais il y a cette bonté et cet amour émanant des deux femmes qui tiennent à bout de bras cette histoire et qui m’ont tant émue…


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Encore un livre sur les camp, oui. Mais celui ci explore un aspect méconnu de ces atrocités : la maternité en camps de concentration, pour ne pas dire d’extermination. C’est une lecture difficile, horrifiante, écoeurante, révoltante mais nécessaire pour ne pas oublier. Ce n’est pas un roman coup de coeur pour moi, mais un roman coup de poing c’est sûr. Chronique.



Si le titre de ce roman annonce la couleur, on ne peut cependant réduire ce roman à Auschwitz. C’est un roman de guerre très riche qui nous raconte l’histoire de deux femmes en Pologne de l’invasion nazie à la fin de la guerre. Grâce à ces deux femmes, l’une catholique l’autre juive, nous sommes les témoins impuissants de l’occupation nazie et de son implacable barbarie. Nous assistons à la getthoïsation du peuple juif, aux mensonges proférés pour maintenir une illusion d’humanité nazie, aux désillusions, au désespoir… Aux conditions de vie déplorables s’ajoutent la faim, la peur, la perte de dignité et les atrocités. C’est une lecture émotionnellement éprouvante dont on ne ressort clairement pas indemnes. J’ai dû faire des pauses tant j’étais choquée et heurtée. Parce que ce roman va aborder des sujets très sensibles : la maternité et les enfants. Comment une mère pourrait accepter qu’on lui arrache ses enfants pour les envoyer à une mort certaine qui plus est ? Si le quotidien dans le ghetto m’a perturbée ce n’était rien comparé à Auschwitz… Cette fiction historique, inspirée de faits réels rappelons le, dépeint des actes d’une rare cruauté au point que j’ai eu envie vomir. Littéralement.



Et au milieu de cette bestialité, deux femmes courageuses, solidaires, profondément humaines qui se soutiendront sans faille moralement et physiquement. Avec les armes dont elles disposent, elles insuffleront une petite flamme aux jeunes mères : l’espoir. L’espoir de retrouvailles après l’horreur, l’espoir d’un après… Parce que donner la vie dans un camps de la mort, n’y a t’il pas pire ironie ? C’est une histoire déchirante, qui prend aux tripes, qui brise le cœur. Les émotions asphyxiantes et suffocantes se vivent jusqu’à la dernière page, libératrice, où elles explosent. L’autrice n’a pas choisi la facilité avec ce dénouement, porteur d’espoir et d’amour certes, mais assez ouvert et réaliste. C’est un vibrant hommage à ces femmes, à ces mères, à ces enfants…



Dans le récit, c’est avec une vive émotion que j’ai croisé des femmes tout aussi admirables rencontrées précédemment : Alma Rosé et Mala Zimetbaum (La violoniste d’Auschwitz et La fille qui s’échappa d’Auschwitz). Ces références ancrent malheureusement encore plus ce roman dans la réalité…



Une fiction historique glaçante !
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« La sage-femme d’Auschwitz » de @annastuartauthor publié le 15 mars chez @cityeditions

Je remercie chaleureusement @ericpoupet pour cet envoi. Il sait ô combien ce pan de l’Histoire me fascine et me trouble profondément 🙏🏻

Résumé : Lorsqu’elle arrive à Auschwitz, sous un ciel bas et gris, Ana est persuadée qu’elle ne survivra pas à l’enfer du camp. Mais elle possède une compétence que les nazis recherchent : elle est sage-femme. Son travail sera de donner naissance aux enfants des autres prisonnière.

Une mission terrible, car, dès qu’ils ont poussé leur premier cri, les nouveau-nés sont arrachés à leurs mères et donnés à des familles allemandes. Malgré la détresse de ces femmes à qui on vole leurs bébés, Ana essaie d’apporter un peu de réconfort autour d’elle.

Et puis un jour, elle réalise qu’elle peut faire plus. Secrètement, elle commence à tatouer les petits avec les numéros de déportées de leurs mères. Une lueur d’espoir dans ce monde d’une infinie noirceur : et si, un jour, après l’horreur de la guerre, grâce à ce petit geste, ces enfants et leurs mères pouvaient se retrouver ?



Comment ne pas être insensible à ce roman, inspiré de faits réels et d’une incroyable histoire vraie : celle de deux femmes qui se battent pour l’espoir dans un monde empreint de cruauté.



C’est vraiment un roman incroyable et fortement documenté dans lequel l’autrice aborde le sujet de la maternité dans les camps de l’horreur !

J’ai été choquée, révoltée, consternée par tant de monstruosité à l’encontre des parturientes et des nouveau-nés mais j’ai également été admirative par tant de courage, de solidarité, d’altruisme et de résilience dont ont fait preuve Ana et Ester, les deux protagonistes principales.



J’ai lu beaucoup d’ouvrages sur la seconde guerre mondiale, mais j’avoue que je ne connaissais pas vraiment le sujet des bébés juifs… C’est un roman certes, glaçant qui vous bouleversera mais que je vous conseille de lire sincèrement pour ne pas oublier (même si certains ont la mémoire courte…mais ça s’est un autre débat 🙄)…

Malgré la noirceur de ce récit, ce roman est lumineux ✨

Merci 🙏🏻



Connaissiez-vous ce sujet ? Lisez-vous des romans historiques ?
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Je remercie déjà Eric et City pour l'envoi de ce roman très particulier pour moi, ce livre est avant tout un devoir de mémoire pour nous et nos enfants.

Dans ce roman, nous suivons Ana sage-femme catholique et mère de 3 enfants et Ester qui elle est juive et qui est le premier enfant qu'Ana ait accouché et elles sont donc très proches.

Mais en pleine guerre, Ana et ester sont envoyées à Auschwitz-Birkenau. Dans ce camp de l'horreur,elles aident ses femmes à accoucher dans des conditions épouvantables, les bébés sont ensuite soit tué, soit envoyés dans des familles afin de les germanisés.

Face à cela, elles vont trouver un stratagème dans le but de permettre à ses mères de retrouver leurs bébés,un tatouage sous l'aisselle.

Une histoire glaçante, tiré de faits réels, nous devons par devoir de mémoire faire honneur à ses enfants et a ses mamans et à toutes les personnes qui ont bravé l'interdit afin que des familles soient réuni.



Un roman que je ne suis pas prêtre d'oublié.


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La sage femme d' Auschwitz - Anna Stuart



- Nous suivons Ana, catholique polonaise, sage femme, mère de 3 grands garçons et Ester, jeune juive qui rencontre l’amour et se marie au tout début de la guerre en 1939 . Elles se connaissent de longue date puisque la naissance d’Ester est le premier accouchement d’ Ana. Quand Lodz a été occupé et que la population juive est parquée dans un ghetto, la famille d’Ana entre en résistance et font ce qu’ils peuvent pour aider leurs amis juifs. Malheureusement, Anna et Ester sont envoyées par le même convoi à Auschwitz-Birkenau.



- Dans ce camp de l’horreur, c’est l’enfer. Elles arrivent à s’occuper et à accoucher des femmes dans des conditions épouvantables. On ne peut pas imaginer les horreurs commises par les nazis vis-à-vis des mères et de leur bébé. Parmi ces abominations, le retrait des bébés à leur mère quelques heures après leur naissance pour ils soient « germanisés ». Face à la détresse de toutes ces mères, Ana et Ester imaginent un moyen de retrouver ces enfants en tatouant clandestinement le numéro de leur mère sous l’aisselle.



- Ana et Ester ont une telle force de caractère, une telle volonté de vivre. Elles se soutiennent et ne baissent jamais les bras. Elles font preuve d’un altruisme et d’une générosité incroyables dans ces conditions pleines de violences.



-Tiré d’une histoire vraie, ce récit est glaçant de cruauté. Si j’avais déjà lu certains faits qui se sont réellement passé à Auschwitz-Birkenau, je ne connaissais pas l’histoire de cette sélection des bébés et de leurs tatouages cachés.



- J’ai beaucoup apprécié les annexes passionnantes à la fin du livre qui nous éclairent sur les faits historiques réels du roman et les personnages ayant vraiment existé.



- C’est une lecture forte et émouvante qui touche profondément. Un livre bouleversant et poignant qu’il faut lire pour ne pas oublier !


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