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Critiques de Annabel Abbs (183)
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Méfiez-vous des femmes qui marchent

Adepte de la randonnée, le titre de ce livre parmi les nouveautés de ma médiathèque m’a interpellé. Suivre les pas de ces femmes pour certaines que je ne connais pas ne peut être qu’un bon voyage.



Les recherches nombreuses d’Annabel Abbs sur ces randonneuses permettent de comprendre le besoin de liberté qui les animait.

En marchant sur leurs traces l’autrice nous livre ses peurs, ses inquiétudes mais comme toutes ses femmes, elle en tire un sentiment de plénitude et de bien-être.

C’est aussi une réflexion sur la liberté que l’on laissait aux femmes dans la société patriarcale et elles n’étaient pas nombreuses celles qui s’émancipaient. Elles ont brisé l’ombre de l’homme et ouvert la voie aux générations futures.



Un livre instructif permettant de voir que la société a évolué mais qu’il reste encore des efforts à faire.
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Miss Eliza

Le prologue et l'épilogue se passent près de 30 ans après l'histoire de Miss Eliza et sont centrés sur Ann qui a été sa fille de cuisine.

Entre ces deux passages, les chapitres alternent entre le point de vue d'Eliza et d'Ann.

Ann m'a fait beaucoup de peine.

Sa mère semble avoir un Alzheimer précoce et, sur l'insistance du pasteur, elle est placée dans un asile.

Les espoirs et la naïveté de Ann envers cette institution sont déchirants car elle pense vraiment que tout est fait pour sa mère, alors que le lecteur n'a aucun mal à lire entre les lignes pour connaître la vérité.

Par les yeux d'Ann, on découvre aussi le comportement odieux de certains clients de la pension, qui se croient vraiment tout permis. Et malheureusement, souvent à raison.

J'ai eu un peu plus de mal avec Eliza. Je l'ai trouvée très arrogante et très méprisante envers tout ce qui n'est pas la poésie (elle qualifie les ouvrages de cuisine d'ouvrages futiles). Bien sûr, au fil de ses expériences, elle change d'avis sur la cuisine, mais elle ne se départit pas d'une certaine froideur.

Elle se montre aussi beaucoup trop grandiloquente dans tous les aspects de sa vie à mon goût.

Mais il faut dire qu'elle n'est pas vraiment aidée par son entourage.

Son père, ruiné, a lâchement fuit ses créanciers, laissant ses filles et sa femme se débrouiller avec les dettes.

Malgré cette déchéance, la mère d'Eliza cherche obstinément à maintenir leur statut. Elle est désagréable et agressive. On comprend qu'elle a peur du jugement de la haute société et de la pauvreté mais elle se rend le plus souvent ridicule.

À la fin du roman, on trouve un dossier à la fois sur les personnages et sur les recettes qui terminent très agréablement ce livre
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Miss Eliza

J'avais ce livre dans ma PAL depuis un bon moment. On retrouve Miss Eliza femme anglaise de l'époque victorienne. Elle écrit de la poésie mais son éditeur l'invite plutôt à écrire un livre de cuisine alors que Miss Eliza qu'elle ne sait pas cuisiner. En rencontrant Ann, une jeune fille pauvre, elle se met à faire de la cuisine à tester des recettes etc. On découvre au fil de ce roman au delà des recettes et de leur réalisation la vie de Miss Eliza et Ann. J'ai aimé lire ce roman où on passe un bon moment à l'époque victorienne et on se met à suivre ces deux femmes en découvrant leurs petits secrets.







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Miss Eliza

Miss Eliza, c'est Eliza Acton, auteure du premier livre de cuisine moderne du Royaume-Uni. Vendu à des milliers d'exemplaires, celui-ci est innovant pour l'époque, avec notamment l'indication pour chaque recette de la liste des ingrédients et des quantités nécessaires ainsi que le temps de cuisson.



Je ne retiendrai pas l'aspect biographique de ce roman car l'auteure a pris de grandes libertés par rapport aux faits attestés. Mais, l'aspect historique est très intéressant. Nous sommes plongés en 1835 au Royaume-Uni, dans le quotidien de deux femmes de condition sociale différente : l'une issue d'une famille bourgeoise déchue et l'autre d'une famille extrêmement pauvre. Nous sommes aussi confrontés aux nombreux obstacles auxquelles les femmes de l'époque doivent faire face.



Ce roman est un roman d'atmosphère. Il y a très peu d'actions. Mais, par sa belle écriture, l'auteure arrive à rendre captivante la description de la préparation de nombreux plats. Elle nous donne à voir, sentir, goûter. Je me suis parfois demandée si ce n'était pas elle la poétesse plutôt que son personnage.



J'ai passé un agréable moment de lecture. Malgré tout, la description des plats est parfois longue et monotone. À réserver pour les amateurs de cuisine.

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Miss Eliza

Londres, 1835. Lorsqu’elle pousse la porte de l’éditeur Longman & Co pour proposer son manuscrit, Miss Eliza s’entend dire que femmes et poésie ne font pas bon ménage. L’éditeur la décontenance une fois de plus en lui commandant un livre de cuisine.



De son côté, la jeune Ann vit dans une misère noire avec sa mère folle et son père ivrogne. Elle rêve de devenir cuisinière et nous fend le cœur par son quotidien d’une tristesse absolue.



Suite à la faillite de la famille d’Eliza, mère et fille sont obligées d’accueillir des pensionnaires pour vivre. Ann est embauchée pour faire la cuisine avec Eliza. Entre les deux femmes naît une amitié intense et inexpliquée comme celle de deux âmes sœurs qui se seraient trouvé, à moins qu’il ne s’agisse plutôt d’une mère et de sa fille mues par la passion commune de la cuisine. Eliza est aussi révulsée par l’indécence des intrigues de sa mère qui cherche absolument à la marier pour qu’elle ne finisse pas vieille fille à 36 ans… Pourtant, elle souhaite demeurer une femme libre et indépendante.



Ce livre est aussi savoureux qu’addictif. C’est un roman historique fortement inspiré de l’histoire d’Eliza Acton, autrice du premier livre de cuisine moderne publié en 1845. L’intrigue est passionnante et je n’ai aucun mal à l’imaginer adaptée à l’écran tant l’autrice possède une force d’évocation puissante. Elle sait décrire une vraie ambiance d’époque et nous plonger dans l’Angleterre victorienne comme si on y était. Ce livre met l’eau à la bouche par ses chapitres portant le nom de recettes et par ses descriptions tout aussi délicieuses. Il s’achève par quelques recettes originales de Miss Eliza elle-même. Il y a longtemps qu’un livre ne m’avait pas autant tenue en haleine. Préparez-vous pour un voyage culinaire absolument passionnant !
Lien : https://alinebouquine.fr/mis..
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Miss Eliza

Londres 1835. Eliza Acton vit dans l'opulence avec sa famille jusqu'à ce que son père fasse faillite et soit contraint à l'exil en France. La jeune femme, qui rêve de vivre grâce à la publication de ses poèmes voient ses rêves bousculés lorsqu'un éditeur lui commande un livre de recettes au lieu de poèmes ! Eliza n'a jamais mis un pied en cuisine, quelle idée ! Pourtant sa mère va ouvrir une pension pour subvenir à leurs besoins. L'occasion rêvée pour se mettre aux fourneaux ! Une nouvelle passion va s'imposer à elle ! Qu'une rencontre va exacerber : celle d'Ann Kirby, une campagnarde sans le sou mais fort dégourdie!



Quelle agréable lecture ! J'ai beaucoup aimé suivre Eliza et Ann dans leur découverte de l'univers culinaire mis en parallèle avec la passion pour l'écriture d'Eliza! Deux jeunes femmes aux vies très différentes qui se lient d'une amitié très forte en faisant mijoter de bons petits plats! A ne surtout pas lire quand l'estomac gargouille cela ne ferait qu'augmenter la sensation de faim 🤣

Pas mal de dramas, une bonne dose d'humour et 2 femmes fortes dans une époque où leur seule rôle était de tenir une maison...

Une jolie découverte dans le cadre du prix pocket 2024 !



Vous l'avez lu ? Il vous tente ?
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Miss Eliza

Quelque fois on cherche à tout prix des livres qui sortent de l’ordinaire mais on oublie parfois que certaines vies, qui peuvent justement paraitre ordinaires, ne le sont plus en fonction de l’époque ou de qui les a vécues.

Ce livre pourra donc paraitre fade à certains mais pour ma part, je ne me suis pas ennuyée une seconde à découvrir cette histoire, vraie de surcroit (même si, apparemment, n’ayant pas assez de récit au sujet d’Eliza Acton, l’auteure a pu prendre quelques libertés).

Et puis, cela m’a permis de me rendre compte que la cuisine anglaise n’avait pas à rougir devant la française mais que très tôt, à l’instar de la nouvelle génération, les femmes anglaises avaient arrêté de vouloir faire des plats compliqués, n’ayant pas de vraies recettes à se mettre sous la main. Le livre d’Eliza Acton a donc été le 1er à révolutionner cette pratique puisque qu’enfin elle a écrit des recettes avec les quantités et les temps de cuisson (choses qui n’étaient quasiment jamais notée auparavant).

Ce livre permet également de comprendre le rôle des femmes (et notamment les femmes qui faisaient le choix de rester seule) à cette époque. Pouvait-on être réellement femme sans mari et sans enfants et comment survivre sans l’argent de son mari ?

Au final, une belle découverte que ce roman.



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Miss Eliza

Ce livre s’inspire de la vie d’Eliza Acton, poétesse et autrice de l’un des premiers livres de cuisine de Grande Bretagne afin de faciliter l’accès à la cuisine. A travers ce livre qu’elle a écrit en 10 ans, elle voulait rendre la cuisine plus pratique en listant les ingrédients par exemple et en indiquant le temps de préparation. J’ai beaucoup aimé ce roman féministe qui montre combien il est important de croire en ses rêves et d’avoir de l’ambition !



Nous rencontrons donc Eliza Acton à l’ère victorienne où la vie est régie par des idées conservatrices strictes. Eliza se voit poétesse. Elle ne veut pas se marier et refuse de suivre un schéma qui lui est imposé. Alors qu’un éditeur refuse de publier son recueil de poème, il lui propose une autre idée : celle d’écrire un livre de recettes de cuisine.



A travers les pages nous suivons Eliza dans ses cheminements et questionnements accompagnée de son aide-cuisinière Ann. Plus j’avançais dans les pages, plus j’aimais suivre leur complicité naissante, leurs remises en question et l’élaboration des recettes. Ann m’a beaucoup touché et se révèle au fur et à mesure auprès d’Eliza. Leur relation m’a beaucoup plu.



A travers cette lecture mes sens du goût et de l’odorat ont été mis à rude épreuve tant ça sentait bon et cela avait l’air beau. L’autrice a su avec beaucoup de réalisme décrire à la perfection les plats, les décors de l’époque et qu’est-ce que j’aime ça ! L’ambiance victorienne est bien présente et je me voyais évoluer dans les cuisines anglaises, aller au marché pour trouver les ingrédients. Pendant ma lecture je me suis dit : go me mettre à la cuisine. Mais hélas je suis plus bonne à lire des livres qu’à suivre des recettes… On ne peut pas être bons en tout. J’ai adoré cette lecture également car il y a une alternance des points de vue : un coup Eliza, un coup Ann qui nous permet d’avoir leur point de vue.



Ce livre est donc une véritable fresque de la société anglaise de l’époque où l’on voit bien les différences entre les plus riches et les plus pauvres et qui témoigne de la condition féminine.



En effet, les femmes se doivent d'être des épouses respectables et non pas des poétesses, d’où leur vient cette idée ?(ironie hein) Eliza va se battre pour mener à bien son projet, pour moderniser la cuisine et faire preuve d’une grande force de caractère refusant de se conformer à cette image-là. Son combat pour l’indépendance force le respect.



Alors à vos fourneaux et laissez-vous embarquer dans cette lecture délicieuse qui réveillera vos sens !
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Miss Eliza

Un livre qui, sous ses airs girly, est une intéressante description de la société anglaise, très conformiste, des années 1835. Le choc des classes sociales, la non -place de la femme, la toute puissance des riches et de la religion... : c'est ce que j'ai préféré.

Le parfum des mets préparés dans l'antre chaleureux de la cuisine d'Eliza et de Ann, est un autre atout de cette lecture à deux vitesses. J'ai aussi beaucoup aimé l'amour quasi filial qui existe entre les deux personnages principaux. J'ai été émue par les sentiments et aussi par le sort terrible réservé aux êtres atteints de folie, représentés par la mère de Ann. Très bon livre.
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Miss Eliza

J'ai eu l'opportunité de découvrir ce roman de #litteratureetrangere dans le cadre du Grand Prix des Lecteurs 2024. Il nous plonge dans l'histoire captivante d'Eliza Acton, pionnière de la cuisine moderne, à travers une couverture à la fois fraîche, pétillante et empreinte d'un charme ancien.



Ma lecture, bien qu'intéressante, ne s'est pas révélée être un coup de cœur. Le récit, porté par deux voix distinctes - celle d'Ann, à la vie qu'on ne peut envier, et celle d'Eliza, une bourgeoise confrontée au déclassement - offre un côté féministe, soulignant comment ces femmes ont surmonté les barrières sociales et défendu leurs convictions avec bravoure.



Au fil des pages, nous suivons leur collaboration pour créer et répertorier une multitude de recettes, marquant ainsi une nouvelle ère culinaire où les ingrédients sont détaillés, bouleversant les traditions.



Si vous aussi, vous êtes adepte des fiches recettes, je serais ravi d'en découvrir de nouvelles, de préférence saines ❤



Malgré mon attachement aux deux femmes, je dois avouer que la prédominance de l'univers culinaire a fini par me lasser. Bien que l'écriture soit superbe et que les révélations sur le passé enrichissent le récit, j'ai regretté le manque de diversité. Une lecture plaisante mais qui aurait pu l'être encore plus avec un peu plus de variété.
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Miss Eliza



Alors qu'elle est célibataire et déjà presque trop âgée pour se marier dans l'Angleterre aristocratique du XIXe, Miss Eliza Acton a également deux énormes défauts : elle se prétend poète et indépendante. Aussi, lorsque son éditeur lui propose d'écrire un bête livre de cuisine,  elle commence par s'offusquer avant de se piquer au jeu. A sa façon...



Comment ne pas saliver quand on lit ce roman ? Les descriptions de plats sont légion, les celliers constamment garnis et les recettes même fournies à la fin de l'ouvrage (même si je suis loin de faire cuire des œufs de cygne...). C'est évidemment un peu plus qu'un alignement de recettes : Annabel Abbs décortique la société de cette époque, la place des femmes tiraillées entre envies créatives, rang social et situation familiale. Elle s'intéresse aussi à la relation entre deux femmes que tout oppose, à l'incursion de l'une dans l'univers de l'autre, et inversement. Tout ce que j'aime.



Je dois avouer toutefois quelques longueurs qui m'ont empêchée de savourer pleinement la lecture. Je suis parfois restée sur le seuil de cette cuisine où tout se déroule, enlisée dans la multitude de recettes et la naïveté des personnages.



En bref, une lecture agréable mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable...
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Miss Eliza

Tout le monde a déjà tenu au moins une fois un livre de cuisine entre les mains… mais saviez-vous que le livre de cuisine moderne doit tout à Eliza Acton? Personnellement, je n’en savais rien et je ne m’étais jamais posée la question.



Annabel Abbs nous propose la biographie romancée d’Eliza Acton. De jeune poétesse, elle va devenir l’auteure du premier livre de cuisine moderne, auquel elle va insuffler de la poésie. Au départ réticente, elle va se découvrir une passion pour la cuisine et trouver de la beauté dans ce qu’elle fait. Eliza est un personnage complexe, avec un passé mystérieux. J’ai aimé son côté poétesse, la façon dont elle a de parler de la nourriture, sa volonté d’élever Ann Kirby, son aide cuisinière. Mais par moment, elle est dans son monde et au début elle peut paraitre un peu hautaine, arrogante. A travers son portrait, nous découvrons la vie des femmes célibataires de l’époque. Les règles, les perspectives d’avenir,…



En parallèle, nous découvrons le personnage « fictif » d’Ann Kirby. Jeune fille pauvre dont le père est estropié de guerre et la mère est démente. Pour subvenir à leurs besoins, Ann entre au service d’Eliza et c’est tout un nouveau monde qui s’offre à elle. Le plus flagrant, c’est la différence de description entre la maison de Ann et la cuisine d’Eliza. Elle est tout en contraste avec Eliza. C’est un portrait différent de femme que nous brosse l’auteure. La vie est encore plus dure pour les femmes de sa condition et les dangers encore plus nombreux (il n’y a qu’à voir tout le passage avec les Martin). Et à travers Ann, nous découvrons aussi la « vie » dans les asiles. Même si nous n’entrons jamais dans le bâtiment, le peu que nous en voyons et avec nos connaissances actuelles, nous imaginons très bien les conditions de vie à l’intérieur. Le plus difficile, c’est la naïveté complète d’Ann. Plus d’une fois j’ai eu envie de la secouer! Et puis les passages sur l’asile préfigurent (de mon point de vue) le destin potentiel de l’un des personnages et cela fait froid dans le dos.



Roman qui se laisse dévorer (sans mauvais jeu de mots) et qui met en lumière deux beaux portraits de femmes. Chacune à leurs manières, Eliza et Ann ont tenté de trouver leur liberté et leur bonheur. La poésie est présente à toutes les pages. On sent l’influence de la poétesse que fut Eliza Acton. Le roman est bourré de nourriture et de recettes qui donnent l’eau à la bouche. Je ne regarderai plus un livre de recettes de la même manière! Une très bonne biographie romancée qui met en lumière une femme qui a apporté beaucoup à la cuisine (et aux livres de cuisine) et dont pourtant tout le monde à oublier le nom. Annabel Abbs la réhabilite d’une très jolie manière!
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Miss Eliza

Bon clairement si on a un petit creux il ne faut pas ouvrir ce livre car cela ne va pas s'arranger.; J'ai reçu ce livre dans une box et c'était une bonne surprise car spontanément je n'aurais pas été vers ce roman.

Eliza est plutôt issue de la bourgeoisie mais la famille est ruinée. Elle aime écrire de la poésie qu'elle présente à un éditeur qui lui dit que la poésie n'est pas l'apanage des femmes, qu'elle ferait mieux de lui ramener un livre de cuisine.

Bah oui le bon vieux cliché des femmes aux fourneaux qui nous suivra encore pendant des dizaines d'années.

Aidée de Ann, elle va effectivement écrire ce livre car la cuisine peut également être poétique.
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Miss Eliza

Je me suis ennuyé. Trop de temps passé sur les états d’âme des deux héroïnes. Pour l’une qui n’entre pas dans les cases de la petite bourgeoisie (Poétesse, pas mariée, cuisinière) et pour l’autre sur sa relation avec sa famille (une mère internée pour démence et un père handicapé alcoolique). Je suis également resté dubitatif sur les connaissances de Ann (la domestique) en matière de cuisine raffinée.

C’est assez étrange car la cuisine est présente dans tous les chapitres et pourtant j’ai eu l’impression que ce n’était qu’un prétexte pour nous parler d’autre chose. On effleure le sujet sans vraiment y entrer ni qu’il soit correctement développé.
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Miss Eliza

On est sur les histoires de deux jeunes femmes que beaucoup de choses opposent mais qui vont créer un lien fort grâce à la cuisine.

L’alternance de points de vus et les chapitres courts dynamisent assez bien la lecture. L’autrice nous plonge assez facilement dans l’Angleterre du dix-neuvième siècle. Cependant, il y avait beaucoup trop de descriptions à mon goût, ce qui a alourdi ma lecture.

En dehors de ça, j’ai apprécié le combat de ces deux personnages pour faire naître leur projet et pour faire grandir leur amitié.

J’ai eu une petite préférence pour le personnage d’Ann qui m’a beaucoup touché.

Je ressors de ce roman un peu mitigée mais j’ai apprécié le contexte historique.

Par contre, gros crush sur la couverture 😍
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Miss Eliza

Miss Eliza par Annabel Abbs, Éditions Pocket



Alors qu'Eliza Acton souhaite voir publier son recueil de poèmes, l'éditeur lui propose plutôt d'écrire un livre de recettes de cuisine. Mais Eliza n'y connaît rien dans ce domaine. Jusqu'à ce que son père soit ruiné et fuit ses créanciers en se réfugiant en France et laisse son épouse et ses enfants se débrouiller. Eliza et sa mère se retrouvent donc à la tête d'une pension et Eliza est bien décidée à découvrir la cuisine. Elle embauche Ann, une jeune fille vivant dans la misère....



Grâce à Annabel Abbs, j'ai découvert la vie d'Eliza Acton, une jeune poétesse devenue cuisinière malgré elle et qui a écrit le premier livre de recettes de cuisine anglaise à succès.

Dans ce roman, les chapitres s'alternent entre la vie des deux protagonistes de l'histoire.

D'un côté, Eliza Acton, qui si nous regardons de loin , n'est pas trop à plaindre. Malgré la ruine de son père, elle ne semble pas manquer de grand chose. Mais , de plus près, elle n'est pas si heureuse que cela , surtout avec une mère envahissante comme la sienne. Elle s'attache beaucoup à sa seconde Ann qui semble la comprendre.

De l'autre côté, Ann, jeune fille née dans la misère et qui s'en sortira grâce à Eliza. Même si elle restera servante, Eliza lui a permis de travailler et d'obtenir un salaire.

L'amitié entre ces deux femmes m'a beaucoup touchée. Elles sont vraiment attachantes et j'ai eu du mal à lâcher ma lecture.

Une seule chose m'a déçu : la fin un peu trop expéditive. Une cinquantaine de pages pour la développer ne m'aurait pas gênée.

Merci à mon amie @lespalsdemousquetaire pour cette lecture commune.
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Miss Eliza

Qui a dit que les Anglaises ne savaient pas cuisiner ? 😉 Si vous goûtez les plats concoctés par Eliza Acton et son second Ann Kirby, vous risquerez d'être bien surpris et même d'en redemander ;-)



Avec "Miss Eliza" qui se révèle être un récit romancé, Annabel Abbs revient sur la vie d'Eliza Acton, poétesse et cuisinière du XIXème siècle qui va être l'une des premières femmes à avoir écrit des livres de cuisine en Angleterre. Accompagnée d'Ann Kirby, les deux jeunes femmes vont travailler ensemble pour revisiter les classiques de la cuisine et donner l'envie à de nombreuses personnes d'enfiler leur tablier et de se mettre aux fourneaux.



Alors que je pensais me régaler avec un tel thème, j'ai eu beaucoup de mal à me plonger dans ce récit en ne comprenant pas d'où résidait le succès de ce livre. Après une première partie que j'ai trouvée assez lisse et qui a failli me faire abandonner cette lecture, j'ai finalement découvert des mets agréables en bouche dans une deuxième partie plus rythmée et où des touches d'épices se font sentir.



Comme c'est malheureusement de plus en plus souvent le cas, je me rends compte que j'apprécie de moins en moins les nouveautés qui ont énormément de succès auprès d'autres lecteurs. Je pense qu'inconsciemment je m'imagine découvrir des pépites et finalement ceux-ci se révèlent pour moi subir la malédiction du soufflé retombé.



Néanmoins, je retiendrai le côté historique de ce récit que j'ai trouvé intéressant car j'ai trouvé qu'il dépeignait bien une époque où la révolution industrielle et technique est visible en Angleterre.
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Miss Eliza

Londres, 1835. Une histoire avec des faits réels sur la vie d’Eliza Acton, poétesse et autrice d’un des premiers livres de cuisine moderne et d’Ann Kirby son assistante. Toutes deux ont travaillés sur le livre de recettes qui est devenu « le plus grand livre de cuisine britannique de tous les temps ». Il a été vendu à plus de 125 000 exemplaires.



Un livre dans lequel j’ai de suite été absorbé. J’ai adoré le style d’écriture fluide et poétique ainsi que l’originalité des titres de chaque chapitre qui représente un nom de recette de cuisine de leur propre création.



Eliza et Ann sont très attachantes. Une connivence s’est très vite créer entre elles. Leur relation, bien qu’elles aient des modes et des milieux de vies bien différents, s’est transformé en une belle amitié au fil des pages.



Eliza est une femme forte qui ne se laisse pas dicter par les règles de société de l’époque et qui construit son propre chemin selon ses convictions et ses envies. Quant à Ann, c’est une jeune fille que la vie n’a pas épargné avec un père blessé et alcoolique que Eliza va prendre sous son aile, et s’épanouir à ses côtés.



J’ai adoré suivre l’acheminement de la création de ce livre de cuisine qui m’a mis l’eau à la bouche plus d’une fois. C’est également un livre sur les différences de classe sociale et qui prône l’émancipation de la femme.



J’ai passé un très bon moment malgré quelques longueurs à certains moments et je regrette la fin un peu rapide à mon goût.



[ Lu dans le cadre du Grand Prix des lecteurs Pocket 2024 ]
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Miss Eliza

À la suite de la ruine familiale, Miss Eliza doit s'occuper d'une pension avec sa mère. Elle va donc aller à l'encontre des conventions et va se lancer dans l'écriture d'un livre de cuisine. Elle, qui de par son rang n'avait jamais cuisiné, se trouve une véritable passion!



Pour l'aider dans son projet, elle sera aidée par la jeune Ann Kirby. Issue d'une famille pauvre, cette jeune fille n'a pas eu une vie facile, et lorsque Miss Eliza lui propose un travail en cuisine, elle accepte de suite. 



Alors qu'elles sont issues de deux mondes différents, Ann et Miss Eliza vont apprendre à se connaître, à travailler ensemble, jusqu'à devenir amies. Mais même si elles s'apprécient énormément, chacune cache ses propres secrets à l'autre, notamment Eliza qui quelque chose d'important. Est ce la raison pour laquelle elle ne s'est jamais mariée? Ann, quant à elle, est très touchante, malgré une certaine maturité due à son enfance difficile, elle reste naïve face à certaines situations. Ce sont 2 femmes fortes, courageuses, en avance sur leur époque.



L'autrice a fait un travail de recherche très important : la condition des femmes de l'époque, la misère quotidienne et les problèmes rencontrés par les plus pauvres, mais aussi l'alcoolisme, et la folie. La cuisine n'est pas en reste! À chaque page, elle arrive à détailler avec précision, les ingrédients, les recettes... On sent les épices, les plats qui mijotent. Oui, on s'imagine facilement en cuisine aux côtés des 2 femmes.



J'ai beaucoup apprécié la relation entre Ann et Miss Eliza, mais aussi le fait qu'elles ne se découragent pas et font tout pour arriver à écrire le livre de recettes. J'ai en revanche été surprise (et peut-être un peu déçue?) par la fin, qui est assez rapide et abrupte.

Malgré cela, ce roman reste une très belle découverte pour moi

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Miss Eliza

Londres 1835, Eliza est une femme qui a du caractère, elle sait ce qu'elle veut, elle veut écrire et être publiée sous son propre nom.

Lorsqu'un éditeur lui commande un livre de recettes elle ne sait que faire, elle qui aime tant les poèmes.

Eliza va finalement se lancer dans l'écriture de ce livre avec l'aide de son assistante de cuisine Ann Kirby.

Ensembles elles vont tester des centaines de recettes qui vont aboutir à la rédaction d'une référence en matière de livre de cuisine.

Prônant l'émancipation des femmes et mettant en avant les différences entre les classes sociales, ce roman nous conte une belle histoire d'amitié que l'on n'aurait pu imaginer.
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