Anne Damour

Gina est journaliste d'investigation, elle reçoit un mail lui révélant des faits de harcèlement sexuel dans une célèbre chaine de télévision. Gina se saisit de l'information et mène l'enquête, qui va révéler plusieurs victimes et des décès suspects.



C'est un des derniers romans de l'auteure. J'ai été surprise de voir à quel point elle a su faire évoluer ses intrigues dans le monde moderne. On est ici sur un roman dans la lignée du mouvement me too.

Je n'ai pas lu tous ses romans, mais j'en ai lu une bonne partie. Ce roman est fidèle à l'auteure : une intrigue bien ficelée, un crime et une enquête centrée sur la psychologie, sans excès de sang et de violence. Un roman à suspense tout public.

J'ai passé un bon moment, il y a de nombreux personnages, je me doutais du coupable, sur la fin, mais c'est bien amené.



En bref, une bonne lecture, avec un brin de nostalgie car, à l'adolescence, les romans de Mary Higgins Clark sont ceux avec lesquels je me suis lancée dans les romans adultes.

A la recherche d'un père inconnu, Kit, l'indécis, le procrastinateur essaie de sauver les meubles de son ménage qui part en sucette...

Un roman familles, neige, nature.

Des personnages ironiques et plein d'auto-dérision.

Pas de vrais drames, juste un peu de lâcheté et de bassesse.

Pas mal de fragilités.

Un panel d'émotions qui vibrent mais sans en faire des tonnes.

Il n'y a ni méchants ni gentils.

Juste des hommes et des femmes qui portent tous leur histoire et essaie de ne pas trop faire de dégâts.

Julia Grass a le don de rendre ses personnages attachants.

Un très très bon roman !

j'ai dévoré ce livre, anxieuse au coté d'Anna qui a toujours eu un instinct des plus remarquables ; le retour de son fils disparu depuis 11 ans, pourrait mettre un terme à son calvaire ; mais non, une menace plane sur ce garçon, et elle est la seule à le ressentir ; ce thriller m'a tenu en haleine, sans pouvoir m'arrêter de lire.

Un auteur que j'affectionne pour son écriture riche et un suspense toujours présent.

Deux semaines pour lire ce livre, autant vous dire que je me suis ennuyée! L'histoire pourrait être intéressante si elle ne manquait pas tant de rythme.



L'auteur s'enlise dans une enquête longue, sans action, on est loin de la vivacité de sa plume des débuts.



Si j'ai adoré certains de ses romans par le passé, je ne conseillerait pas celui-ci aux amateurs de la reine du polar.

♟ Dans quel cas lire ce livre ?

Pour revenir sur une idée préconçue.

Pas loin d’une vingtaine d’années certainement que je n’en n'avais pas lu un. Et autant dire que je craignais nos retrouvailles…. la ringardise… le déjà lu…

Ô que c’eut été dommage de passer à côté ! Très bonne surprise que ce policier sans flic parfaitement maîtrisé par la regrettée Mary Higgins Clark.

C’est une intrigue moderne à laquelle je ne m’attendais pas : une journaliste free-lance décide d’enquêter sur la disparition d’une jeune femme qui annonçait détenir des infos sur un scandale survenu au sein de l’une des plus grandes chaines télé du pays. Et de tirer alors sur le fil de la pelote de laine qui n’est autre qu’un scandale sexuel dans la veine de ce que dénonce le malheureusement répandu mouvement #MeToo.

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♟ Effet secondaire éventuel :

Devoir admettre devant l’Eternel que la « reine du suspense » maîtrise ses basiques.

Des chapitres courts qui donnent le rythme, l’alternance de narrateurs qui donnent de la perspective et si l’histoire en elle-même ne déborde pas d’originalité, l’imbroglio dans lequel sombre tous les personnages est impressionnant ! Un peu comme dans un parcours de dominos : la victime de harcèlement sexuel parle et derrière c’est l’hécatombe dans la souricière. Qui de protéger ses arrières, sa carrière, sa vie privée, ses intérêts financiers… J’ai vraiment aimé toute cette concurrence dans les intérêts à agir.

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♟ Contre-indication

Se fier à la couverture et au titre… M*** alors !

Elle est là la ringardise et elle induit en erreur. « En secret »… c’est nul ! On préfèrerait presque le titre original (presque) : Kiss The Girls And Make Them Cry. Au moins il semble raccord avec le thème du roman … parce que « En secret »… non non… Et cette pâquerette… non non non… je ne vois pas le rapport ! Alors oui, c’est fidèle à la couverture américaine et donc potentiellement au choix de notre autrice qui venait de fêter ses 92 ans. Mais je pense franchement que ça ne sert pas le livre qui touche à l’actualité et peut s’adresser à un lectorat bien plus jeune que ce qu’il n’y paraît !

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🇺🇸 Traduit de l’anglais par Anne Damour.
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Gina Kane est journaliste d'investigation.

Un jour, elle reçoit un étrange mail d'une certaine CRyan souhaitant lui parler de "sa terrible expérience".

Intriguée et sans réponse au mail qu'elle lui adresse en retour, Gina part à la recherche de l'expéditrice de ce message.

Elle l'a découvrira morte et apprendra vite que cette CRyan n'est pas la seule victime de cette "terrible expérience".



Ainsi ai-je terminé le dernier roman de Mary Higgins Clark. Sauf publication post-mortem, il s'agira bien de son dernier opus et je dois admettre avoir eu une pointe de déception.



Je n'ai rien à reprocher à l'intrigue, bien ficelée et très prenante.

Cependant, et peut-être est-ce du au fait que j'ai vu récemment le film Scandale, dont le thème et les faits sont similaires (bien que l'intrigue de Scandale soit portée sous un angle totalement différent), mais je me suis presqu'ennuyée.



Attention, je ne dis pas que le thème du célèbre #MeToo est inintéressant ou ennuyant, car ce que décrit En secret ou Scandale est probablement "une terrible expérience" que de nombreuses grandes firmes et leurs employées ont pu traverser, mais s'il s'agit d'évoquer ce sujet en littérature, je conseillerai plutôt de lire Karine Tuil et Les choses inhumaines plutôt que le thriller de Madame Higgins Clark.

Encore une fois, je referme ce roman avec le sourire aux lèvres. J’ai effectivement passé un moment très agréable en compagnie de Gina.



Cette héroïne n’a pas froid aux yeux et elle est décidément très déterminée. Elle aurait pu laisser tomber cette enquête étant donné tous les risques qui l’entourent. Malgré tout elle persévère et elle est prête à tout pour obtenir la vérité. J’ai bien apprécié sa personnalité.



J’ai retrouvé avec plaisir la plume de la Reine du suspense. Son écriture est toujours aussi agréable à lire. Malgré que l’intrigue n’était pas aussi intense qu’à son habitude, il n’en reste pas moins que j’ai bien apprécié la toile de fond. Cette société qui cherche à taire une vague de dénonciation pour harcèlement et agression sexuelle n’est pas un sujet nouveau mais l’auteure a su y ajouter une touche actuelle et réaliste.



Quant à la structure du roman, j’apprécie énormément les chapitres courts. Cela ajoute beaucoup de rythme et m’a souvent donné le goût de poursuivre ma lecture en me disant, juste un autre petit chapitre de plus avant de fermer la lumière. Et finalement, je venais de lire plusieurs dizaines de pages supplémentaires. C’est l’effet Mary Higgins Clark… impossible de s’arrêter!


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J'ai été enthousiasmée à la découverte de cette auteure, je me souviens que ce livre faisait partie des lectures obligatoires quand j'étais ado, mais je n'y avais accordé que peu d'intérêt.



Aujourd'hui, l'avoir lu est chose faite.



L'histoire tient le lecteur en haleine, il y a beaucoup de rebondissements dans l'enquête.

Il est peu habituel de connaître le tueur dès le départ, mais cela ne m'a pas dérangée.



Mary Higgins Clark nous emmène avec don dans une intrigue machiavélique : un médecin, obstétricien gynécologue de renom pratiquant des expériences médicales sur des femmes stériles à leur insu.

Chapitre après chapitre, nous avons le point de vue de chacun des personnages.



Un livre haletant, très bien pour faire découvrir le genre et surtout cette auteure.

Premier roman de Mary Higgins Clark que je découvre. Je ne l’ai bien sûr pas choisi au hasard, il combine médecine et enquête autours de morts tout ce qu’il y a de plus suspectes.

Le style est agréable à lire, on passe de narrateur en narrateur, variant les histoires et les points de vue. De cette manière, on pense avoir toutes les informations au fur et à mesure, mais on reste surpris de petites subtilités non attendues.



L’enquête évolue petit à petit, différemment selon les personnages, avec une impression frustrante d’un petit décalage faisant que l’on arrive juste un peu trop tard. Cela m’a donné envie à plusieurs reprises de frapper les personnages entre deux paragraphes.

Au final, on est dans un roman politico-médico-légalo-romantique. Mélange original qui n’est pas déplaisant du tout.

Je ne compte plus les polars de Mary Higgins Clark que j’ai lus, mais La Clinique du Docteur H. figure parmi mes préférés. L’inépuisable thème du complot médical permet ici à la romancière de se renouveler, pour le plus grand plaisir de ses lecteurs assidus !

Comme toujours, on plonge dès le premier chapitre au cœur d’un suspense insoutenable qui ne souffre d’aucun temps mort. De rebondissement en rebondissement, le lecteur, hypnotisé, retient son souffle jusqu’au bout. Le rythme de l’histoire ne nous laisse aucun répit, en particulier à la fin du roman où il s’emballe réellement. Chaque page nous entraine en effet inexorablement vers ce dénouement dramatique et hallucinant qui sonne comme une délivrance, tant on est pris par notre lecture. Ainsi, on plonge dans le livre avec une facilité déconcertante et les pages défilent, sans qu’on s’en rende compte, à une vitesse impressionnante.

Comme je le disais plus haut, La Clinique du Docteur H. permet à Mary Higgins Clark de mettre en place un nouveau type d’intrigue – remarquable qui plus est. Plutôt que de faire de la découverte du coupable un coup de théâtre à la fin du roman (et de fonder l’intrigue sur cette quête), l’auteure ne fait aucun mystère quant à l’identité du meurtrier, que l’on retrouve à intervalles réguliers pendant notre lecture. A la place, ce sont d’autres questions que l’on se pose, sur les prochaines victimes et sur les détails annexes à l’intrigue. Mais l’histoire n’en reste pas moins une trame aussi effrayante que captivante.
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es histoires d'enlèvement m'intriguent mais elles m'intriguent encore plus lorsqu'un retour a lieu c'est toujours surprenant de savoir qu'un personnage a disparu en bas âge et revient plusieurs années plus tard. C'est ce qui va arriver à Paul, disparu sans laisser de trace, cette disparition a laissé ses parents dans l'incompréhension la plus totale mais un revirement de situation va faire revenir Paul chez ses parents sans qu'il ne puisse expliquer ce qui lui est arrivé dans un premier temps.



Comme d'habitude avec les thrillers de Patricia Macdonald il ne faut pas s'attendre à quelque chose d'énorme je compare même ses histoires à des téléfilms de M6 agréables et sans prise de tête, devant lesquels on passe un bon moment on est content et c'est bien le principal, c'est ce que j'ai ressenti pour cette histoire. Rien de faramineux donc mais une bonne intrigue tout de même, on s'aperçoit que les apparences sont trompeuses et que les voisins aux abords très sympathiques peuvent cacher de lourds secrets et continuer de faire comme si rien ne s'était passé. L'histoire de l'enlèvement de Paul est surprenante, elle l'est d'autant plus que l'on apprend que le petit garçon n'a pas seulement été victime d'un enlèvement mais le dénouement est un peu tiré par les cheveux à mon goût.



J'ai passé un bon moment avec ce livre même si certains détails dans le déroulement de l'histoire m'ont dérangés et m'ont rendu sceptique, ceci dit j'ai d'autres thrillers de cette auteure dans ma PAL je continuerai donc avec grand plaisir mes découvertes.
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J'ai choisi ce livre car il a pour titre Joyeux Noël, Merry Christmas. En réalité, il s'agit de plusieurs nouvelles avec les mêmes personnages. Mary Higgings Clark met en scène un ancien président, Parker et sa femme Sunday. Les histoires n'ont strictement rien à voir avec Noël sauf la dernière. On a enlevé la femme du président est la meilleure partie avec du suspens et des rebondissements car pour le reste je ne suis pas très enthousiaste. En effet, les personnages manquent de profondeur. De plus, le style est moyen, par exemple : "Henry, mon chéri, ne m'embrasse pas avant que je me sois brossée les dents" Je ne sais pas si c'est une question de traduction ou si l'objectif est de faire rire ou si c'est le type de phrase à prendre au sérieux, en tous les cas, cela m'a bien fait rire. Dans la partie Ohé du Colombia, le président Parker a racheté un yacht sur lequel il a voyagé enfant. Il a été témoin d'une mort mystérieuse. Vingt ans après, il va y trouver les réponses. Cette "nouvelle" est plutôt bien ficelée. Le dernier épisode est consacré à Noël. Sunday et Parker trouvent un enfant perdu quelques jours avant Noël. Qui est-il ? Pourquoi était-il dehors dans le froid ? Les deux détectives en herbe auront quelles difficultés à le savoir. Bien entendu, l'histoire se déroule dans l'atmosphère de Noël et de ses préparatifs mais cette histoire n'a rien d'exceptionnel comme tout le reste.




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J'ai retrouvé avec plaisir un des personnages récurrent de Julia Glass, Fenno.

Ce n'est pas le personnage principal mais c'est mon préféré.

Le personnage principal est Kit. A l'aube de la quarantaine, Il est en pleine crise existentielle, il a perdu son boulot. Les relations deviennent tendues avec sa femme. Celle-ci l'incite à rechercher son père qu'il n'a jamais connu. Pour cela, il va aller se rendre chez son beau-père qu'il n'a pas vu depuis de nombreuses années. En parallèle de l'histoire de Kit, on va suivre celle de Daphné 40 ans avant et de son premier amour Malachy, qui deviendra le père de Kit.

Les relations familiales sont donc au centre de ce roman qui va s'étendre sur une année entière : on va alterner entre Kit et sa femme Sandra ainsi que leurs jumeaux de 10 ans, l'histoire de la mère, histoire du grand-père Zeke , l'histoire de la grand-mère Lucinda.



Je me suis parfois un peu perdue dans tous ces personnages, mais les 600 pages de cette famille m'ont tout de même fortement intéressée, légèrement moins que jours de juin cependant)



Une autrice que je suis très volontiers pour la finesse de ses analyses.

J'ai lu ce livre en audio. Et tant mieux car je l'aurais peut-être moins apprecié en papier. Je connais bien le style de cette autrice pour avoir lu déjà pas mal de ses livres. On est parfaitement dedans avec cette enquête journalistique bien ficelée. Dommage que la fin soit kitsh, comme un peu trop souvent chez cette autrice. Ça reste néanmoins un bon policier pour se détendre.

Une plongee dans le monde hospitalier avec la reine du crime ne peux que nous donner un roman tres realiste et noir a souhait.Le suspense et l'action sont toujours present et le personnage du docteur bien decrit.Plus le livre avance plus le docteur voit l'etau se resserrer et la vie hospitalière est tres bien decrite.Higgins Clark reste une valeur sure du roman policier et son travail de recherche pour rendre son recit le plus vrai possible est remarquable.

Meurtre à Cape Cod – Mary Higgin Clark – Albin Michel.

Traduit de l'américain par Anne Damour.



C'est un ensemble de huit nouvelles dont l'une d'elles donne son titre au recueil. Willy et Elvira forment un couple d'Américains moyens qui a eu la chance de gagner à la loterie nationale et qui maintenant fréquente la haute société. Ils sont cependant restés très simples et attentifs à leur prochain ce qui fait d'eux les heros de ces courtes aventures policières. Ce sont là des valeurs chrétiennes d'entr'aide qui se retrouvent dans l'écriture de Mary Higgins Clark (1927-2020) qui était une fervente catholique. Son oeuvre est également marquée par l'illustration de thèmes révélateurs de l'espèce humaine dans ce qu'elle a de moins attachant tels que la trahison, les rivalités familiales et amoureuses, la cupidité...L'auteure qui avait eu une autre vie avant d'entrer en littérature publia notamment une biographie romancée de Georges Washington qui ne connut pas le succès espéré. A partir de 1975, elle s'essaya au roman policier avec "La maison du guet" qui devint très vite un best-seller. et de nombreux autres romans suivirent, couronnés par des prix prestigieux, ce qui lui valut d'être reconnue comme "la reine du suspens" et connut un succès mondial .

Ce recueil est notamment marqué par la dernière nouvelle intitulée "La mort porte un masque de beauté" où il est question de la mort bien mytérieuse d'un top modèle et où le suspens est distillé par petites touches et maintient le lecteur en haleine jusqu'à la fin.

Je continue à explorer la culture nord-américaine à travers le cinéma, la litterature, la peinture...

Gina est une journaliste freelance d'investigation. Elle aime mener de grandes et longues enquêtes ; elle aime chercher, fouiner, farfouiller pour trouver the scandale qui va faire couler beaucoup d'encre grâce à elle. Lorsqu'elle est contactée par une jeune femme qui a travaillé pour une grande chaîne d'infos, lui affirmant avoir subie un harcèlement sexuel sur son lieu de travail, Gina est loin de se douter dans quelle histoire elle va s'embarquer...



Gina va tenter de prendre un rendez-vous avec la jeune femme afin qu'elles puissent se rencontrer et parler sauf que voilà, elle n'a plus aucun contact avec la jeune femme... En effet, cette dernière serait morte lors d'un accident mais Gina ne croît absolument pas à cette théorie, pour elle, c'est un meurtre ! C'est ainsi que l'on va suivre Gina dans ses investigations, à la recherche du coupable et en apprendre plus sur la victime.



"En secret" est un bon roman que l'auteur nous livre, voguant sur la vague #metoo. On retrouve tous les ingrédients qui ont fait la grande dame du suspense qu'elle était. Nous avons une héroïne forte, très intelligente qui n'aura pas peur de braver tous les dangers au nom de la vérité. Ce roman résolument contemporain change des autres titres de l'auteur que j'ai pu découvrir plus jeune. Mary Higgins Clark nous offre une belle distraction avec ce titre comme à son habitude.



Autre petite nouveauté de l'auteur, ce roman est découpé en trois parties bien distinctes. Dans la première partie, nous allons prendre connaissance des découvertes de Gina. Dans la seconde partie, c'est un retour dans le passé que nous faisons, juste au moment des faits puis dans la dernière partie, on revient dans le présent et on fait le recoupement avec toutes les données compilées par Gina.



Au fil des pages, j'ai appris à apprécier Gina et je dois vous dire que pour le coup, lorsque je suis arrivée à la fin de l'écoute, j'ai été attristé d'être arrivée à la fin car d'une part, c'est le dernier roman de Mary Higgins Clark et d'autre part, j'ai beaucoup aimé cette héroïne qui en avait dans le pantalon !



En revanche, j'ai beaucoup moins apprécié les bons dans le passé mais si ils sont nécessaires à la compréhension de l'histoire, à la compréhension du personnage coupable, de ses failles, de ses faiblesses et de tous les appuis qu'il peut bénéficier pour officier impunément dans l'ombre.



Si j'ai beaucoup apprécié l'histoire, j'ai été un peu déçu par la lecture de Marie Bouvet qui je trouve manquait un peu de vivacité dans sa lecture. Et je trouve que les personnages qu'elle incarnait n'était pas très bien interprétés, les différents personnages qu'elle interprétait ne l'habitaient pas assez pour nous rendre un rendu des plus vivants. Bien sûr, ce n'est que mon avis personnel et cela n'engage en rien la qualité du récit.



Tout ça pour vous dire que j'ai retardé au maximum l'écoute du dernier roman de la grande Mary Higgins Clark parce qu'il n'y en aura plus du tout et j'en suis attristée parce que c'est un auteur qui a su malgré bon nombre de critiques, vivre avec son temps et nous faire passer de bons moments livresques.




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jamais eu envie de me justifier – je ne vais pas m’excuser d’aimer une romancière apparemment ringarde.



Moi, j’aime bien Mary Higgins Clark, elle me réconforte. Je me sens bien quand je me plonge dans un de ses romans. Tout est tellement années quatre-vingt-dix. J’imagine à chaque fois l’héroïne – une jolie fille de bonne famille – avec un petit collier de perles, un brushing impeccable, un nuage d’Elnett et une veste à épaulettes. Et moi, ça me plaît. Alors forcément quand Stelda a proposé de me prêter En secret, le tout dernier Mary Higgins Clark, je n’ai pas PU dire non. Surtout que je ne suis pas loin de la panne de lecture, un Mary Higgins Clark aurait pu m’aider à relancer la machine.



Gina est une journaliste d’investigation, une reporter qui mène des enquêtes longues, qui cherche et fouine pour déterrer des scandales. Elle est contactée par une jeune femme ayant travaillé pour une chaîne d’infos qui lui affirme avoir subi un harcèlement sexuel au travail. Gina tente de la rencontrer, mais son contact ne répond plus. Elle découvre qu’elle a été assassinée. Alors Gina va tenter d’en apprendre plus sur la victime et sur son agresseur.



En secret est un Mary Higgins Clarke comme j’aime. On y retrouve tous les ingrédients qui me sont chers. Une héroïne intelligente, gentille et très Upper East Side, proche de sa famille et presque fiancée, qui travaille dans le journalisme et qui va mener une enquête qui va la mettre en danger.



Mais En secret est également très contemporain puisque le sujet est le harcèlement sexuel au travail. Mary Higgins Clark s’est mis à l’heure #metoo et je dois dire que ça m’a bien plu. Ce n’est pas le roman du siècle, mais j’ai passé un agréable moment, comme à chaque fois que je me plonge dans un roman de Mary Higgins Clark. Et c’est même plutôt un bon cru.
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Construit autour d'un absent, décédé une vingtaine d'années auparavant, ce roman alterne les narrateurs et captive dès son entame. Kit cherche à connaître l'identité de son père biologique alors que sa mère s'est enfermée dans le mutisme. Ce secret le paralyse, entrave le déroulement de sa vie. On suit sa quête tout le long de ce roman. Il cherchera des réponses à travers ceux qui l'ont connu et aimé. Ce livre interroge : qu'est-ce qu'un père ? peut-on connaître une personne décédée simplement à travers ceux qui l'ont côtoie ? doit-on se souvenir ou enfouir le passé pour continuer à vivre ? un livre dense, riche et touchant.

Quand on ne sait pas trop quoi lire, un bon petit policier de Mary Higgins Clark, ça passe toujours bien. Il y a quelques mois j’ai lu mon tout premier roman de l’auteure américaine avec La Nuit du Renard dont j’avais beaucoup aimé l’ambiance New-yorkaise de la fin des années 70, l’attention aux détails de l’auteure et son histoire bien ficelée simple mais efficace. J’avais vraiment été conquise par son style et c’est avec beaucoup d’attentes que j’ai entamé La Clinique du Docteur H, un policier se passant dans le milieu médical et qui fait partie de ses ouvrages les plus connus. Tout commence lorsque Katie DeMaio une adjointe au procureur, victime d’un accident, se retrouve à la clinique Westlake. Au cours de sa nuit d’observation elle va apercevoir par sa fenêtre une silhouette transportant le corps d’une femme dans un coffre de voiture. Étant sous somnifères, elle ne va pas savoir si ce qu’elle a vu était réel ou non jusqu’à ce qu’une patiente de cette clinique privée soit retrouvée morte chez elle, des suites d’un suicide. Vont très vite suivre d’autres morts douteuses en relation avec cette fameuse clinique qui permet aux femmes ayant des difficultés à avoir un bébé de pouvoir enfanter grâce à une méthode miraculeuse inventée par le docteur Highley...

Ce fut une lecture divertissante, comme pour La Nuit du Renard. Il s’agit de romans courts et le style fluide et simple de l’auteur est extrêmement plaisant à lire. Cependant ce roman m’a beaucoup moins convaincue que ma précédente lecture, voire m’a carrément déçue. Le premier problème survient dès les premières pages puisque, comme dans un épisode de notre cher Columbo, on sait qui est le coupable, qui est derrière toutes ces morts maquillées en suicides, ce qui déjà n’est pas surprenant....
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