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Citations de Anne Rivers Siddons (76)


Il y a quelque chose d'anormal dans cette maison, (...), dit-il d'une voix sourde, chargée d'inquiétude. (...)
Je suis venu ici des dizaines de fois, pour essayer de me rappeler ce que j'avais éprouvé en la concevant et en la dessinant, et je ne me souviens de rien. Mais il y autre chose dans cette maison, je ne saurais dire quoi, c'est une chose que je n'y ai pas mise. Il me semble en sentir la présence, l'entendre me parler, mais je ne comprends pas ce qu'elle me dit.

Première partie. Les Harralson
Chapitre 7
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La beauté, à ce niveau de perfection, est fascinante. Impossible d'en détacher son regard.

Première partie. Les Harralson
Chapitre 6
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Certes, nous sommes bien loin d'être aussi riches que certains de nos amis, mais nous n'en faisions pas moins partie de leur cercle, parce que nous comprenons et apprécions leur manière de vivre. C'est également la nôtre ; nous y trouvons un bonheur tranquille et un certain équilibre. Nous n'avons qu'une envie : mener une existence paisible. Le désordre, la violence nous sont insupportables. Nous connaissons la misère qui accable tant de gens un peu partout dans le monde. Nous restons à l'écoute, nous sommes attentifs à l'actualité, et nous professons des opinions plutôt progressistes en politique. Nous sommes conscients d'avoir tissé une espèce de cocon autour de nous, mais nous l'avons voulu, nous y avions droit, nous avons travaillé dur pour cela.

Première partie. Les Harralson
Chapitre I
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Des gens comme nous n'intéressent pas le magazine People. Nous ne sommes pas assez riches ni en passe de le devenir. (...)
Et pourtant, cette semaine, nous y sommes, Walter et moi, dans People. Assis sur nos chaises blanches de jardin, ressemblant à ce que nous sommes ; (...). Nos bustes légèrement inclinés en avant, nous portons nos regards, par-delà la pelouse qui n'apparaît pas sur la photo, vers une maison - une maison bâtie sur un beau terrain boisé et pentu qu'on ne voit pas non plus. c'est pourtant à cause d'elle que nous voici dans People. La maison voisine est hantée, et c'est moi la responsable de toute cette publicité. (...)
Parce qu'elle est véritablement hantée, la maison des Harralson. Et hantée de terrible façon.

Prologue
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- "Des gens comme nous n'intéressent pas le magazine People. Nous ne sommes ni assez riches ni en passe de le devenir. Nous ne sommes pas de ces jeunes qui promettent, bien que nous ne soyons nullement de vénérables vieillards bourrés de gentils travers autant que de sagesse. Nous n'avons pas de talent particulier hors celui, peut-être, de vivre plutôt sereins et satisfaits les trois quarts du temps. Ni l'un ni l'autre nous n'avons écrit - ni n'écrirons jamais - de best-seller qui nous aurait rapporté un million de dollars en droits d'auteur, et convaincu Robert Redford d'en faire un film à succès. Nous n'avons pas fondé d'organisation de soutien en faveur des minorités opprimées ou des enfants atteints de maladies graves et rares. Nous n'avons pas d'enfant. Nous avons bien quelques amis qui ont eu l'honneur de paraître dans ce distingué magazine, mais ce sont des célébrités marginales, des originaux qui font des trucs pas ordinaires, pas des stars, pas de ces vedettes qui suscitent un abondant courrier d'admirateurs. D'autres, parmi nos relations, sont passablement éminents par leur profession ou leur standing (ceux-là sont rares) ou encore par leur fortune (rarissimes, ces derniers). Bref, nous ne sommes pas connus ; nous serions plutôt des connaisseurs et, jusqu'ici, nous n'avons pas eu à nous en plaindre."
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Avec un nom et un nez différents, ma vie aurait sans doute pris une tout autre tournure, mais je ne m’en suis rendu compte que sur le tard. Mon père, à l'origine de l’un et de l’autre, en était aussi satisfait que s’il les avait tirés d’un roman de Scott Fitzgerald... Et d’une certaine façon, c’est ce qu’il avait fait. J’ai passé la plus grande partie de mon enfance et de mon adolescence à tenter d’être digne de ces deux emblèmes, et le reste de ma vie à essayer de les oublier.
Mon nez avait — et a toujours — cette finesse que d’aucuns qualifient d’aristocratique, et c’était la copie conforme de celui de mon père.
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Le souvenir le plus marquant que j'ai de ma mère, c'est celui de cette foi aveugle et sans gaieté qui me mettait hors de moi. Lorsque je compris qu'elle lui avait tenu lieu d'amour, de joie de vivre et d'accomplissement de soi, elle nous avait quittés.
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Une brume de chaleur s'élevait de l'asphalte sombre et ondulait comme un cobra, bouillant la haie. L'après-midi semblait s'être éternellement bloqué à trois heures quarante-cinq; les ombres étaient toujours aussi courtes, et aucun bruit ne perçait l'air lourd.
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Il possédait cette sorte d'impact visuel qu'ont certaines célébrités, certains chefs d'État, une qualité qui arrêtait le regard et le souffle sans rien devoir à la beauté conventionnelle.
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Cet homme - là était d'une indicible fragilité, presque lumineuse, et les yeux gris levés vers Mike ne bougeaient pas, ne cillaient pas. Elle y décernait le luisant des larmes, qui n'avaient rien à voir avec l'émotion de l'accueil ou des souvenirs.
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- Il espère surtout qu'il racontera partout que Walter Parmenter est un dresseur hors pair, un éleveur extraordinaire, et le reste ! Jamais il ne leur avouera que c'est moi qui t'ai dressé. Tu penses bien que ça ne ferait pas très sérieux de confier l'éducation des chiens à une gamine de douze ans
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— Parce que ça n'a rien à voir avec un rêve. J'suis pas la mieux placée pour te parler de tout ça, mais tu dois savoir la vérité. Et si le seul qui sait a décidé de ne plus jamais en parler, alors… En plus, t'as besoin de savoir, car sinon, ça te collera aux basques toute ta vie comme une vieille harpie et tu sauras jamais quand elle va te mettre le grappin dessus.
— J'ai déjà eu cette impression. Il y a une semaine. Comment as-tu deviné ?
— Tout le monde sait. Y a des gens qui appellent ça le sort ; d'autres, le mauvais œil, mais, au fond, on sait tous que ça s'appelle la vérité et qu'elle essaie toujours de nous rattraper. Si tu cours, elle court encore plus vite, et si tu te retournes pour la regarder en face, elle se carapate.
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Autours du poulailler, y a toujours un renard qui rôde.
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Cette maison constitue un très grave danger pour tous ceux qui l'habitent. Nous ne pouvons qu'en déduire qu'il y a là quelque force maléfique, qui exacerbe les faiblesses et les vices inhérents à toute personne humaine. Le fait que ces incidents puissent avoir une explication d'ordre psychologique et que leur répétition puisse être considérée comme le fruit du hasard la rend doublement dangereuse à nos yeux. Si l'on examine chacun des drames qui s'y sont déroulés, on remarque que ses occupants ont été touchés dans ce à quoi ils tenaient le plus, qu'ils ont perdu ce qu'ils chérissaient avant toute autre chose. Nous ne savons pas ce que peut-être cette force maléfique, ni comment ou pourquoi elle agit. Nous regrettons vivement le mal que l'exposé de cette histoire pourrait causer à qui que ce soit, mais il était de notre devoir de le faire, dans le but de prévenir d'autres tragédies.

Chapitre 26
Troisième partie. Les Greene
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Il y a je ne sais quelle monstruosité dans cette maison qui détruit tous ceux qui y vivent ou s'en approchent.

Chapitre 22
Troisième partie. Les Greene
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Une espèce de paix s'installa, une paix qui avait dû être celle des familles de pionniers pendant les longs et noirs hivers, quand la nuit tombait tôt, que la neige s'entassait devant les portes, et que le commerce avec le monde alentour était suspendu jusqu'au printemps.

Chapitre 22
Troisième partie. Les Greene
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Ford Flemming a élevé sa fille avec une sévérité toute protestante. Je ne pense pas que vous ayez à redouter quoi que ce soit de ces enfants. L'un comme l'autre sont parfaitement éduqués.

Chapitre 19
Troisième partie. Les Greene
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L'immense bibliothèque, dont les murs sont couverts de volumes jusqu'au plafond, est meublé de fauteuils de cuir, de tables de verre et d'acier, contrastant heureusement avec la patine des reliures anciennes, mais l'on peut dire que Gwen et Carey ont réussi leur audacieux pari de mêler l'ancien et le moderne.

Chapitre 19
Troisième partie. Les Greene
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Que s'est-il passé ? deux familles ont emménagé dans cette maison et elles ont eu des malheurs dans leurs vies. La coïncidence est étrange, mais elle n'en reste pas moins une coïncidence. Ce n'est certainement pas la première fois que deux familles successives connaissent des tragédies dans la même maison.

Chapitre 17
Deuxième partie. Les Sheehan
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-Je pense...ce que Kim pensait. Qu'il y a...quelque chose...dans cette maison, qui détruit ceux qui y vivent. Je pense qu'il s'agit de quelque chose qui s'attaque à ce dont on a le plus besoin pour exister, qui s'empare de votre force vitale . Je pense qu'elle y parvient en exploitant vos blessures et vos faiblesses.

Chapitre 17
Deuxième partie. Les Sheehan
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