Citations de Anne Robillard (900)
- Je ne suis pas fort Bridgess, répliqua Wellan, je suis surtout rusé. Je connais mes forces et mes faiblesses et je sais comment m’en servir pour obtenir le meilleur résultat possible. Je suis un bon escrimeur parce que mes bras sont solides, mais je n’ai pas beaucoup d’endurance. Il faut donc que je mette rapidement fin à mes combats si je veux les gagner. Quant aux trucs de magie que j’ai utilisés, tu aurais pu faire la même chose. Il faut seulement savoir bien utiliser son potentiel, c’est tout.
- Vous m’enseignerez à utiliser le mien?
- C’est pour cette raison qu’on t’a confiée à moi.
Les légendes sont des contes qui n'ont pas nécessairement de fondement dans la réalité.
Armène lui avait souvent répété, lorsqu'elle était petite, que la vie était trop courte et que les humains avaient l'obligation d'en profiter au maximum, sans toutefois quitter le droit chemin.
[Wellan] dit que nous ne devons pas nous attarder à nos fautes, mais en tirer une leçon et faire bien attention de ne pas les commettre une seconde fois.
Liam : Merci, Lady Kira. J'ai appris une importante leçon aujourd'hui.
Kira : Même les grands continuent d'en apprendre tous les jours.
C'est la première fois que tu m'exprimes vraiment ton amour, Wellan, et pas seulement avec des paroles. Je peux le sentir dans toutes les fibres de ton être.
_ Les anges ne font aucun mal aux hommes, voyons.
_ Ils ne m'ont jamais soutenu, même dans mes pires épreuves.
_ C'est faux, Alexei. Ils t'ont maintenu en vie alors que tu aurais dû mourir. Ils aiment tout le monde, et ils ont un faible pour les fées, car tu en est une que ça te plaise ou non. (p. 20)
Il était hors de question qu'il affronte sa nièce alors qu'il n'était pas au mieux de sa forme, car elle avait un don qui surpassait parfois tous les autres : celui de l'exaspérer. (p. 15)
Bien qu'ils fussent voisins et amis, les monarques des Fées et des Elfes n'encourageaient pas les unions entre les deux peuples. Mais l'amour ne s'embarrassait pas de politique ni de diplomatie.
-Pourquoi m'apporte -t-il ce cadavre? demanda Sage
en faisant preuve d'une innocence désarmante.
Nogait se tordit de rire à quelque pas de lui et Kira songea à planter ses griffes dans sa peau tendre d'humain pour le faire taire.
- c'est un cadeau qu'il vous fait, déclara le roi Vail.
- un cadeau? s'étonna Sage en s'asseyant.
Le rapace battit fièrement des ailes, les serres bien ancrées dans sa proie, et son maître lui trouva en effet un certain air victorieux. Il avait dû capturer le lapin juste avant le couchée de soleil et ensuite chercher son maître dans toute la région.
- Que dois-je faire avec son cadeau? s'informa-t-il, embarassé par son ignorence.
- Mais tu dois le manger avec lui, évidemment!
répondit Nogait.
- Cru? se récria Sage avec dédain.
Cette fois, ce fut Wellan qui se laissa tomber sur le dos en mettant ses mains sur sa bouche pour cacher son hilarité qui aurait vexé son jeune compagnon.
La connaissance fait disparaître la peur.
[Wanda] la laissa pleurer, car elle comprenait mieux que quiconque le rôle réparateur des larmes.
Elle se défit gentiment de son étreinte et plongea son regard dans le sien. D'une main infiniment tendre,elle caressa la mâchoire volontaire du Chevalier. Du bout de l'index, elle dessina ses traits comme si elle voulait les sculpter dans l'argile. Bergeau lut alors dans ses yeux l'amour, la passion, le désir qu'elle ne pouvait pas dire devant tous ces témoins.
Le monde serait bien monotone si nous avions tous les yeux bleus et les cheveux blonds.
La vengeance ne sert qu'à noircir le cœur des hommes, milady.
Elle baissa lentement son capuchon, arrachant un murmure d'admiration aux chevaliers qui l'entouraient. La mère de Fan était originaire du Royaume des Elfes et sa grand-mère, du Royaume des Fées. La jeune reine avait hérité de leurs traits fins et de leurs cheveux presque transparents. Mince, délicate, elle était d'une rare beauté. Ses yeux argentés brillèrent sous les rayons cruels du soleil mais elle soutint fièrement le regard du chevalier. Elle ne portait pas de couronne , mais tout en elle respirait la noblesse.
_ Je suis Étienne de Barois. Nous avons été frères en France et compagnon d'armes de surcroît ? Nous avons combattu ensemble quand tu étais François.
_ François ? Je suis vraiment désolée, mais mes pouvoirs ne me permettent pas encore de me rappeler tout ça.
_ Lorsque tu te souviendras enfin de ta vie en France, tu te rappelleras que nous avons été inséparables pendant plusieurs incarnations. (p. 242)
- Il y a des moments où la franchise est de mise et d'autres où il st préférable de se taire.
- Mais comment le sait-on ?
- Ça s'apprend en vieillissant et en écoutant les conseils de ses aînés.
- Ce ne sont pas des conseils qu'ils me donnent, mais des remontrances qu'ils me font sans arrêt !
Tout ce qui mérite d'être fait mérite d'être bien fait.
- Mais votre fille...
- C'est pour elle que je dois me battre. Je veux qu'elle grandisse dans un monde d'amour et de partage, loin de la tyrannie et de la peur.