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Critiques de Anthelme Hauchecorne (319)
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Shusharrah

Ce livre est un beau témoignage qui fait réfléchir sur l'immigration, l'humanité et l'environnement. Bien qu'il soit "trop" contemplatif avec un manque d'actions et une intrigue mettant du temps à démarrer, l'univers est original avec une ambiance plutôt sombre porteur d'espoir. Les auteurs font passer un message fort sur l'écologie. D'ailleurs, ils réinventent le genre de la dystopie car je ne m'attendais pas à ça. Par contre, j'aurai aimé plus de développement et de profondeur. Concernant la fin, je reste assez dubitative. Je l'ai trouvé rapide, brusque et je n'ai pas tout compris 😕

Je n'ai pas eu d'attaches avec les personnages. Jeanne est sympa à suivre. Avec elle, on découvre certaines choses mais pas assez à mon goût. J'aurai aimé plus de développement pour les autres personnages. On ne sait quasiment rien d'eux.
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Moitiés d'âme : Chroniques des Cinq-Trônes

Liutgarde, jeune noble, est tombée amoureuse du mage torturé Rollon qui a connu lui-même auparavant une faëe nommée dame Hölle à qui il avait promis un amour éternel, cette dernière continue donc de le tourmenter mais elle lui donne néanmoins la magie de l'hiver, ce qui donne à Rollon une puissance de mage extraordinaire. Ensemble, Liutgarde et Rollon descendent vers le sud avec des compagnons de voyage dans la forêt de Sylverëe, l'ancien royaume des faëes de l'hiver. Ils sont arrêtés à Löprönan où les seigneurs Gémeaux usent d'un odieux chantage : ils veulent connaître les secrets des arcanes de l'hiver, faute de quoi ils renverront Liutgarde à son premier mari, le seigneur de Pointesèche, un homme cruel dont elle n'a jamais divorcé de fait.

Un long roman d'heroic fantasy dans lequel s'affrontent fées, mages, humains. Possession, secrets, magie, trahison… personne n'est de fait celle ou celui qu'il paraissait être. Mais que de détours, de longues scènes de dialogues, souvent graveleux et de descriptions afin que l'héroïne s'aperçoive que son amant était possédé et en meure.

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Moitiés d'âme : Chroniques des Cinq-Trônes

D'abord l'originalité de cette fantasy, la dualité des fées et des humains, la mission inavouée de dame Hölle, son sort, la conquête des voies de l'Hiver ou comment se passer de la maëgie à deux pour ne la pratiquer que seul.e.



Ensuite l'écriture, stylée, j'ai vraiment apprécié la plume d'Anthelme Hauchecorne, fluide, chantante, imagée, allégorique, revisitée. La trame est complexe, le passé de chaque protagoniste est révélé au fur et à mesure, les secrets sont délayés subtilement dans le récit.



La fiction enfin, les Faëes ne sont pas celles que nous croyons : bienveillantes ou non, l'histoire vous le dira. C'est toute l'ambiguïté qui gravite autour d'elles que j'ai le plus appréciée. Les humains, eux, restent les mêmes avec leur appétit, leur soif de pouvoir et l'amour et l'amitié qui les délivrent du mal - amen.



Petite ombre sur le blanc tableau, histoire de goût, j'ai été blasée par le "Je t'aime, moi non plus" de Liutgarde et Rollon, avec leur relation chaotique et poissante, je suis restée sur le seuil du Blanc-Porche. Cela dit, pour une fois que les humeurs fluctuantes viennent du mäle ... ça change !



Je ne peux terminer cette critique sans parler de la beauté de cet ouvrage, le livre est magnifique avec sa couverture solide, sa lanière marque page, ses illustrations pastel accompagnées de dorures mais surtout la tranche peinte représentant un focus du trône de l'Hiver, une œuvre d'art moderne qui sera mise en valeur sur ma bibliothèque.



Ce tome se termine, oui c'est ça, il se termine mais j'aimerais toutefois connaître la date de sortie de la suite, du trône de printemps peut-être ? Celui-ci est sorti en 2019, nous voici fin 2021, ma sœur, ne vois-tu rien venir ?
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Moitiés d'âme : Chroniques des Cinq-Trônes

Un livre aussi bon que beau !

Relié, avec une couverture magnifique, des détails soignés, et une histoire magique et hivernale qui ravira les lecteurs de fantasy !





J'ai passé un excellent moment avec ce bouquin. C'est un premier tome réussi. L'univers est très bien mit en place, la plume est excellente, ça m'a fait pense à du Naomi Novik. Beaucoup de détails, de longueurs, il faut aimer mais je ne me suis pas lassée une seconde. L'ambiance est incroyable. Glaciale, sombre et dangereuse.





Il ne se passe pas énormément de choses et pourtant il y a quand même tout le temps de l'action. C'est assez paradoxal mais même si ça reste quand même introductif, on en apprend beaucoup sur les personnages, les liens qui les unit et leur capacités.

J'ai été complètement charmée par la manière qu'a Anthelme Auchecorne de raconter les histoires.





On parle de liaisons, de pactes dangereux, de faës, de magie, d'amour... mais aussi de trahisons et de mensonges. Un univers basé sur les 4 saisons hyper immersif où les relations humaines sont au cœur des problèmes....

On suit principalement Rollon et sa bande de caravanistes qui parcourt le royaume. Et malgré eux ils vont nous entraîner dans de sacrées péripéties. Je ne me suis pas vraiment attachée à lui ni à aucun de nos joyeux anti-heros, je ne saurais dire vraiment pourquoi mais j'ai été moins investie que ce que je l'aurais espéré.





Un roman hyper bien abouti qui nous laisse quand même avec pas mal d'interrogations à la fin de ce premier tome.

J'ai passé vraiment un super bon moment de lecture, c'est très intéressant et de grande qualité. Je vous le recommande !


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Shusharrah

Shusharrah est un roman dystopique dans lequel on suit Jeanne qui part à la recherche de son frère Adam. A force d’exploiter la Terre, d’ignorer les mises en garde des scientifiques, les hommes ont ravagé la planète. Les tempêtes, les incendies, les sécheresses ont tué des centaines de milliers d’humains. Jeanne fait partie des rares survivants d’une Europe exsangue. Son frère Adam est parti, il y a déjà quelques mois, pour la mystérieuse cité de Shusharrah. Jeanne se lance sur ses traces…



Avec ce roman, Emmanuel Chastellière et Anthelme Hauchecorne imaginent une Europe dévastée. Les migrants climatiques prennent alors tous les risques pour traverser la Méditerranée afin de rejoindre l’Afrique, seul continent dont on dit qu’on peut encore y trouver un peu d’espoir. J’ai beaucoup aimé cette manière de traiter les choses. Les situations sont inversées et ce sont les Européens qui deviennent ici des migrants. On va suivre alors Jeanne dans cette traversée de tous les dangers.



Shusharrah est une dystopie centrée avant tout sur le devenir de Jeanne, devenue soudain indésirable, elle, l’Européenne. Elle va atteindre Shusharrah, cette mystérieuse cité sur laquelle elle fonde de nombreux espoirs. Mais elle en sera exclue et devra se contenter du bidonville qui la borde. On sent la détresse de cette jeune femme, exclue, rejetée, qui ne comprend pas pourquoi elle ne peut franchir les portes de la cité alors qu’elle a traversé bien des dangers; . Le roman devient alors fable moderne comme un écho déformé de ce que vivent des milliers de migrants climatiques aujourd’hui.



N’y cherchez pas une dystopie détaillée et classique. On sait juste que la terre n’a plus rien à offrir. Shusharrah s’inscrit plutôt dans une réflexion écologique et économique. Et si cela nous arrivait à nous, Européens? Que ferions-nous? Certains lecteurs ont regretté que la partie dystopique ne soit pas plus développée mais je crois que ce n’est pas le cœur du roman. Les deux auteurs ont plutôt cherché à faire réfléchir le lecteur à une problématique actuelle et peut-être future via le biais d’un roman de SF.



Les deux auteurs possèdent d’ailleurs une plume qui m’a beaucoup plu. Quelle gageure d’écrire un roman à quatre mains. C’est très réussi. Une certaine poésie se dégage de ce récit.



Shusharrah est pour moi une vraie réussite: celle d’un roman intéressant et immersif qui fait écho aux problèmes liés à l’immigration climatique.
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Shusharrah

Un récit intelligent, brutal mais non dénué de rêve et d'espoir.

Le roman fait écho à tous ces drames qui se jouent en mer, ces récits et témoignages de pays que l'on fuit, de vies qui deviennent en suspens.



La quête de Jeanne est multiple et n'épargnera pas l'héroïne. Une cité comme un paradis lointain, mais le piège n'est-il pas de vendre jusqu'à son âme pour pouvoir y pénétrer?



Grave, intelligent et le voyage d'une jeune fille qui pour survivre, devra se défaire de ses espoirs et de ses illusions.
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Moitiés d'âme : Chroniques des Cinq-Trônes

Mon avis :



Parfois, lorsque vous n'arrivez plus à apprécier le moindre roman de votre genre de prédilection, il vous faut aller voir ailleurs, dans un genre complètement différent et ainsi savourer une petite bulle de fraîcheur afin de mieux y retourner ensuite. C'est exactement ce qu'il s'est passé pour moi et ce qui m'a poussé à aller vers la Fantasy et donc vers " Chroniques des cinq trônes : Moitiés d'Âmes - Tome 1 ". Et grand bien m'en a pris.



En effet, depuis fort longtemps, je louchais sur la Fantasy sans jamais vraiment m'y lancer à part la Saga Harry Potter que l'on connaît tous. Cette première vraie incursion dans cet univers a été une révélation pour moi. Si de prime abord, le style est très Young adulte (je savais où je mettais les pieds donc ça ne m'a pas dérangée plus que ça), l'histoire se veut elle plutôt adulte et est très intéressante. L'auteur nous plonge dans un monde magique où les Faëes ont mystérieusement disparues après une guerre avec les humains qu'elles étaient pourtant sur le point de gagner et où les humains ne peuvent pratiquer la magie qu'a deux.



Dans ce premier tome de ce qui sera, si j'en crois mes recherches, une tétralogie, nous suivons Liutgarde qui après avoir fuit sa région et son mari imposé, parce que oui dans ce monde les mariages entre les mages et les mageresses sont des mariages arrangés, s'est retrouvé perdue dans le nord, dans le royaume d'hiver qui appartenait jadis aux Faëes et dont l'une d'elle a survécue. Cette dernière tente de rallier le nouveau conjoint de Liutgarde, le mage Rollon à sa cause et à son cœur. Mais ce n'est pas aussi simple que ça. Les enjeux vont bien au delà d'une simple histoire d'amour. Je vous laisse le découvrir à votre guise.



Pour ma part, j'ai beaucoup aimé cette lecture et c'est avec grand plaisir que je retournerai vers ce genre qu'est la Fantasy.



Merci beaucoup à Anthelme Hauchecorne pour l'envoi de ce magnifique roman.
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Shusharrah

Jeanne vit dans l'angoisse depuis qu'elle n'a plus de nouvelles de son frère Adam. Il avait réussi à lui en faire parvenir depuis qu'il avait rejoint Shusharrah. Alors elle s'inquiète, elle lui avait pourtant dit tout ce qu'elle pensait de ce rêve, de cette lubie juste avant qu'il parte ! Alors elle décide de le rejoindre.



De toute façon rien ne la retient ici. Ici, c'est une ville quelque part en France... Et puis ce n'est même plus la France, cela ne veut plus rien dire ces noms de pays. Il n'y a plus rien qui fonctionne, même déjà du temps de ses parents. Les cataclysmes suite au dérèglement climatique, les flux migratoires dus aux famines, guerres ou autres ont brassé tout ça, diminué drastiquement la population et aujourd'hui pour le peu de survivants c'est la loi de la démerde.



Elle empaquète le peu qu'il lui reste, et surtout ses quelques livres rescapés, seule chose à laquelle elle tient, et prend à son tour la route vers Shusharrah. Ben, un ami d'enfance l'accompagne. Et le périple commence dès le début, jusqu'à la côte. Puis le choix du passeur, le voyage en mer dans des conditions déplorables, les tempêtes, les menaces des pirates, et encore moults péripéties glauques que je ne vous raconterai pas, elle finit par débarquer, seule, au pied de Shusharrah.

La chronique entière sur le blog ;)
Lien : https://www.bookenstock.fr/2..
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Shusharrah

Shusharrah est un roman écrit à 4 mains par Emmanuel Chastellière et Anthelme Hauchecorne, deux écrivains que j’aime beaucoup. Le roman vient de paraitre chez Scinéo. Le roman peut être classé dans la catégorie anticipation plutôt que post-apocalyptique, dans la mesure où il n’y a pas vraiment eu de véritable apocalypse, il s’agit plus d’une projection décrivant un futur assez sombre mais tout à fait plausible.



La Terre a changé, elle ne ressemble plus à celle qu’elle est actuellement. La température ne cesse de monter, les déréglements climatiques sont courants, il n’y a plus aucune cohésion et la notion même de pays ne veut plus rien dire. Dans ce contexte, Jeanne survit difficilement quelque part dans ce qu’il reste de la France. Son frère Adam est parti quelques années auparavant rejoindre la cité de Shusharrah en lui promettant de la faire venir à son tour plus tard. Mais depuis plusieurs mois, Jeanne est sans nouvelles de son frère et décide de tout tenter pour le rejoindre. Pour celà, il lui faudra traverser la mer et affronter la dure réalité qui est loin des promesses espérées par la jeune fille.



Le roman dépeint un avenir sombre, où plus rien n’a vraiment de sens à part survivre. Pour espérer un jour meilleur, les survivants essayent toujours d’aller là où la vie semble moins difficile et choisissent de migrer. Sauf que la migration se fait dans l’autre sens par rapport à notre actualité contemporaine : le sens de l’exode est Nord sud, vers l’Afrique. Le début du roman retrace le déroulement d’une migration, celle de Jeanne avec les différentes raisons qui peuvent pousser à quitter l’endroit où l’on a grandi, les difficultés rencontrées, la violence et la désillusion car l’arrivée n’est jamais celle que l’on pensait.



Le début est bien fait, réaliste et on a envie d’en savoir plus sur Shusharrah. Mais malheureusement pour moi, plusieurs points m’ont dérangée ensuite. Tout d’abord, j’ai eu beaucoup de mal à m’attacher à Jeanne, beaucoup trop changeante et au comportement parfois irrationnel. Surtout, on a très peu d’explications sur le fonctionnement de la cité alors que c’est un peu ce qu’on attend depuis de début, la découverte de la ville. Cela reste trop en surface, plusieurs points auraient mérité d’être approfondi pour ne pas laisser un sentiment d’inachevé. Le récit donne souvent dans sa seconde moitié l’impression d’hésiter sur quelle direction prendre, voulant certainement trop en dire ou pas assez. C’est dommage car plusieurs points sont très réussis comme l’écriture ou les thématiques abordées très actuelles qui feront je l’espère réfléchir. Cela vient sans doute du classement du roman en catégorie « jeune adulte ». Je pense que si le roman avait été classé en adulte, j’aurai certainement moins eu cette impression. Peut-être est ce le genre du roman qui ne m’a pas trop convenu.



Shusharrah est ainsi un roman présentant une vision alarmiste et réaliste de l’avenir de notre monde. On peut souligner la volonté des auteurs d’alerter et de faire réfléchir. Cependant, le récit reste un peu trop en surface et à tendance à s’éparpiller, laissant un sentiment d’inachevé. Il ne faut pas oublier que le roman est à destination des lecteurs à partir de 15 ans et que les thématiques ne sont pas faciles à traiter.
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Shusharrah

--- Une nouveauté Scrineo signée Anthelme Hauchecorne et Emmanuel Chastellière ---



Si j’attendais Shusharrah avec autant d’impatience, c’est parce que j’ai apprécié, voire adoré, certaines œuvres de ces auteurs dont le talent ne fait aucun doute. Je pense notamment à Journal d’un marchand de rêves, one-shot aussi déluré que brillant pour lequel j’ai eu un gros coup de cœur, et à Célestopol 1922, un recueil de nouvelles qui met en scène des personnages forts dans un univers uchronique passionnant.



Après ces belles découvertes, Shusharrah ne pouvait être qu’une bonne lecture, pas vrai ? Eh bien, pas tant que ça ! Je remercie tout de même les éditions Scrineo pour l’envoi de ce roman qui plaira à d’autres lecteurs, j’en suis certaine.



--- Du post-apocalyptique… enfin presque ! ---



Vous l’ignorez peut-être, mais je suis une férue du genre. J’aime les récits basés sur la survie, comme la trilogie Apocalypse Blues de Chloé Jo Bertrand, par exemple. J’attendais donc de Shusharrah de l’action, de la tension, de l’urgence. Autant d’éléments qui m’ont manqué, même s’ils sont présents en arrière-plan.



J’ai d’ailleurs eu l’occasion d’en discuter brièvement avec Emmanuel Chastellière sur Instagram. Il m’a ainsi révélé que c’était une réelle volonté de proposer quelque chose de différent. Pari réussi, en l’occurrence. Pour une fois néanmoins, je recherchais justement les codes classiques du genre, ce qui explique mon ressenti mitigé.



--- Jeanne, une héroïne peu attachante ---



Tout au long du récit, elle se pose des questions – beaucoup de questions ! -, doute sans cesse et regrette nombre de ses choix, ce qui ralentit considérablement le rythme. Shusharrah est donc davantage dans l’introspection que dans l’action.



Cela permet bien évidemment de s’interroger sur l’immigration, de s’imaginer à la place de Jeanne, déboussolée depuis le départ de son frère. Le hic, c’est que je ne suis pas attachée à elle, alors qu’elle est le point central de l’histoire. La plupart du temps, je ne comprenais pas ses réactions. Alors que je m’insurgeais, elle restait totalement apathique. Alors que je me méfiais d’un personnage, elle lui accordait trop rapidement sa confiance. Bref, Jeanne et moi n’étions pas sur la même longueur d’ondes !



Quant aux autres personnages, ils ne m’ont pas fait forte impression. J’ai très vite apprécié Ben pour sa simplicité et sa capacité à se contenter de peu. En revanche, j’ai eu beaucoup de mal à cerner Dayot et Cham, mais c’est probablement un souhait des auteurs.



--- Shusharrah, la cité de toutes les promesses ? ---



Le roman porte son nom, la désignant comme le but ultime, l’objectif à ne pas perdre de vue. Cependant, quand j’ai enfin mis les pieds dans la cité en compagnie de Jeanne, j’ai quelque peu déchanté. Tant d’efforts pour si peu de surprises !



Par chance, les auteurs finissent par nous révéler ce qui se cache sous le vernis reluisant de la cité, mais cela prend du temps. Surtout, les explications manquent de profondeur. Malgré un véritable potentiel, les auteurs ont choisi de ne pas creuser plus avant. Par exemple, Shusharrah impose des cours à ses citoyens, mais en quoi consistent-ils ? Quel est le programme de chacun ? Quelles fonctions sont-ils destinés à occuper ? Autant de questions qui sont restées sans réponses…



--- Un final plein de révélations, mais trop vite expédié ---



Explosives, les 50 dernières pages sont riches en rebondissements, ce qui a ravivé mon intérêt. Avouez tout de même que c’est un peu tard pour renouer avec l’intrigue. En outre, j’aurais apprécié que les auteurs prennent leur temps pour amorcer le dénouement, qu’ils s’attardent davantage sur certains points, qu’ils offrent des explications plus fournies.



Bien sûr, ils ne possèdent pas les solutions aux problématiques que soulève l’immigration, monde post-apocalyptique ou pas. D’ailleurs, leur priorité est sûrement ailleurs. Selon moi, ce n’est pas tant l’envie de raconter une histoire qui les a motivés, mais plutôt celle d’alerter. Shusharrah rappelle sans détours qu’il est facile de rejeter la différence chez autrui, ou même de vouloir la détruire. Pourtant, n’est-on pas tous humains ? Un beau message que voilà !



Quoi qu’il en soit, cela n’a pas suffi à rendre cette lecture incroyable…
Lien : https://lesfantasydamanda.wo..
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Shusharrah

Le duo d’auteurs à l’origine de Shusharrah nous propose un récit dur et qui anticipe les effets du réchauffement climatique en nous touchant nous directement, Français. Il faut parfois arrêter de croire à un mirage pour avancer et c’est ce que nous apprend ce roman !
Lien : https://syfantasy.fr/critiqu..
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Shusharrah

Avec Shusharrah, il ne faut pas s'attendre à une histoire très gaie : notre Terre a enduré plusieurs cataclysmes et les ressources se font rares, un thème et des préoccupations on ne peut plus actuels. Le sujet de l’immigration est lui aussi traité de façon plutôt réaliste. La traversée de la mer avec des passeurs, l’arrivée sur un autre continent et la découverte d'un bidonville avec ses propres codes et ses laissés-pour-compte, voilà ce que Jeanne va connaître lors de son périple. Jeanne justement est une héroïne qui peut sembler froide mais qui connaît une belle évolution au fil des pages.

Toutes ses aventures et les rebondissements du récit m’ont tenue en haleine jusqu'à la fin, surprenante. Une belle découverte pour un roman écrit à quatre mains, autre curiosité.
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Le Nibelung, tome 1 : Le Carnaval aux Corbe..

Préparation de Halloween au programme avec ce livre-ci : ambiance au poil, entre Tim Burton-ades et freakshow.

L’imaginaire développé dans le récit est à l’avenant, drôlement glauque et glauquement drôle. La galerie de personnages haute en couleurs n’est pas en reste non plus. Ça fourmille de références et clins d’œil mythologiques, littéraires et cinématographiques.



Si le style de l’auteur est un point fort au début de roman, maniant sa plume avec délice, j’ai trouvé qu’il finissait par en jouer parfois trop au point d’en devenir indigeste, à chercher la rime à tout prix ou une tournure de phrase biscornue au vocabulaire inattendu.

Les chapitres courts qui alternent les points de vue, alors qu’ils dynamisaient le récit au départ, donnent parfois une impression de surplace en milieu de roman.



Les illustrations, parfaitement dans le ton, apportent un cachet supplémentaire à l'ouvrage.



Bref, je prendrai plaisir à retrouver cet univers, certains de ces personnages et cette plume (si elle se fait plus naturelle et arrête de se regarder écrire) par la suite.

D'ailleurs, pour celleux qui s'inquiètent de ne pas voir arriver le T2 (à juste titre, ça fait un moment qu'elle se fait attendre), la fin de celui-ci se suffit globalement à elle-même, même si elle sème clairement des pistes pour la suite.



Quelque chose me dit que je n’en ai pas fini avec les récits d’Anthelme Hauchecorne.
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Shusharrah

Dans un monde ravagé suite à une apocalypse climatique, Jeanne décide de quitter la France en direction de Shusharrah, un genre d’El Dorado qui représente le dernier espoir des humains. Elle espère y rejoindre son frère aîné qui a rejoint la cité quelques années auparavant mais qui ne donne plus de nouvelles depuis quelques mois.



Malheureusement, mon avis sur ce roman est très négatif, et je risque même d’être assez dur au sujet de la deuxième partie du roman. Il va sans dire que mon avis n’engage que moi, et que le roman plaira sûrement à beaucoup (et c’est tout ce que je lui souhaite).



La première moitié du roman est plutôt bien faite même si je m’attendais peut-être plus à un roman post-apo (ce qui n’est pas vraiment le cas, même s’il y a bien eu une apocalypse dans le passé). En fait, le livre parle principalement d’immigration, ce qui est parfaitement cohérent avec le résumé soit dit en passant.



C’est donc tout naturellement que la première partie du roman retrace les étapes clés de la vie d’un migrant : le désespoir qui pousse à chercher refuge ailleurs, les difficultés et la violence rencontrés pendant le voyage, ou encore la désillusion à l’arrivée.



Sur le papier, c’est plutôt intéressant mais, pour ma part, il a manqué quelque chose. Je ne me suis pas vraiment senti investi et j’avais plus l’impression d’être devant un documentaire sur les migrants que dans un roman d’imaginaire. Je pense que le fait de ne pas m’être attaché au personnage principal a pas mal joué, mais bon, rien de bien gênant pour le moment.



Mon vrai problème avec ce roman se situe dans la deuxième partie… qui n’a absolument plus rien à voir avec le début et qui part dans des directions complètement improbables. Sans trop en dire, c’est dans cette partie que Jeanne est amenée à pénétrer à l’intérieur de la ville de Shusharrah et qu’elle va commencer à enquêter sur ce qui est advenu de son frère.



J’avoue que je n’ai pas compris ce qu’ont voulu nous dire les auteurs sur le fonctionnement de la ville : on nous parle de différentes fonctions, on nous parle d’une formation que peuvent suivre certains privilégiés, mais on a très peu d’explications et tout ça reste très en surface. Au final, le fonctionnement de la cité semble presque anecdotique, alors que c’est censé être important pour l’histoire.



C’est seulement dans le dernier quart qu’on commence véritablement à avoir de l’action, et c’est là que ça devient catastrophique en ce qui me concerne. On découvre des antagonistes qui n’ont aucune crédibilité, on a des rebondissements qui frisent le ridicule et qui sortent parfois de nulle part (notamment le secret autour de la ville), et on essaye de brouiller les pistes entre les « gentils » et les « méchants » d’une manière que j’ai trouvé extrêmement maladroite… Sans parler de certaines réflexions qui, je pense, se veulent inspirantes mais que j’ai trouvé un peu naïves et simplistes.



Je pense qu’il y avait sûrement de bonnes idées dans ce roman mais qu’il y a eu un souci dans l’exécution. Déjà, je ne comprends pas cette rupture entre les deux moitiés du récit qui est extrêmement brutale et mal maîtrisée, et je pense qu’il aurait fallu donner peut-être plus d’indices sur ce qui se passait au sein de Shusharrah pour que les révélations finales semblent crédibles.



Je me rends bien compte que je suis assez dur mais j’ai vraiment été très déçu par cette lecture. Évidemment, je vous invite à aller voir d’autres avis puisque ce n’est pas parce que je suis passé à côté de cette lecture que ce sera le cas pour tout le monde.
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Shusharrah

La Terre a bien changé et Jeanne habite dans ce qui reste de la France, même si ce nom et ceux des autres pays ont désormais disparu. Après un an sans nouvelles de son frère, parti rejoindre Shusharrah - dernière lueur d'espoir dans la dureté du quotidien -, elle décide de partir à son tour pour le retrouver. Son périple jusqu'à cette ville-état n'est cependant pas de tout repos, entre passeurs sans scrupules et mer déchaînée... Alors qu'elle est abandonnée seule dans un canot, elle est sauvée par les garde-côtes et découvre un camp situé à l'extérieur de la ville regroupant les immigrés qui souhaitent intégrer Shusharrah.

Après plusieurs jours, elle accepte de passer l'examen pour rejoindre les rangs de cette ville. Elle découvre cependant que la disparition de son frère est liée à un clan de rebelles, nommé la Petite France, qui sévit dans le bidonville. Elle décide alors de les approcher afin d'en apprendre plus. Retrouvera-t-elle son frère ?📗



On frôle le coup de cœur avec ce roman écrit à 4 mains .

Nous plongeons dans un monde dévasté où le climat a réduit drastiquement la population et les lieux habitables .

Ce monde en pleine dérive a pourtant une source d’espoir : shusharrah

Cité miracle pour certains , cause de tous les maux pour d’autres …

Jeanne va devoir le découvrir par elle-même en nous faisant réfléchir sur le sens à donner à la vie , aux liens entre les hommes .

Une vision alarmiste de notre monde à venir pour alerter et faire réfléchir , mais aussi une dose d’espoir avec une remise en cause générale ….
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Moitiés d'âme : Chroniques des Cinq-Trônes

Un récit d'ambiance enchanteur. Anthelme Hauchecorne nous offre ici un roman à l'écriture poétique et agréable. Cette dernière nous immerge dans l'histoire.



Cependant, quelque chose m'a dérangé au fil de ma lecture, j'avais parfois l'impression de passer à côté de quelque chose, de ne pas avoir assimilé les intrigues correctement. Est-ce dû à un manque de concentration ou de compréhension de ma part je ne saurais vous le dire.



Ce roman est un bon récit d'ambiance. Hélas je ne me suis pas attachée aux personnages principaux comme je l'aurais souhaité. J'ai plus été attirée par des protagonistes secondaires : le capitaine par exemple était attachant. C'est un univers de fantasy riche qui est mis en place dans ce premier tome. Un vocabulaire propre au récit est utilisé :  faëes, mäges et mägerie, hälflüngen et j'en passe. J'ai aimé les descriptions et les récits autour des roulottes et du système de magie. Pour moi, c'est davantage le côté contemplatif du roman que j'ai apprécié plutôt que les "affrontements", la guerre entre humains, mäges, et faëes.



La fin est peut-être un peu rapide. Une chose est sûre, je ne m'attendais pas à la scène finale.



Le travail éditorial pour ce roman est top. Le livre est un régal pour les yeux. La mise en page est agréable. Cependant, je ne sais pas si je lirais le second tome, je suis pour l'instant mitigée. À voir si dans le temps l'univers me reste en tête.
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Moitiés d'âme : Chroniques des Cinq-Trônes

Un tome très sympa, avec une aventure prenante, des personnages bien développé, un univers agréable... Je ne connaissais pas cet auteur, j'ai aimé sa façon d'écrire, son originalité, il ose aussi les scènes de gore. J'espère vraiment qu'il va écrire une suite.





Le livre est super beau, la couverture, la tranche, la carte, c'est pour tout ça que j'ai eu envie de le lire avant de voir le résumé. Je pensais que ça allait être centré sur l'histoire d'amour, mais le monde fantasy est très développé et très intéressant. J'ai vite été happé par l'aventure des caravaniers. Je me suis souvent demandé où cette histoire allait nous mène, quel était le lien avec tous ces personnages et surtout où était passé ces faëes. On avance doucement avec la troupe qui est dans le nord, en fuite, pour redescendre en ville ou tout ne se passe pas comme prévu. Entre les scènes glauques de morts d'animaux et d'humains, et les scènes d'aventures de la troupe, on en apprend de plus en plus sur les faëes et leurs passés. Je me suis posé plein de questions et j'ai aimé ça. Que sont les moitiés d'âmes ? Pourquoi cette guerre ? Où sont les faëes? On va de surprise en surprise jusqu'à cette fin explosive.



J'ai beaucoup aimé les personnages notamment Liutgarde, qui est forte, pleine de bonnes intentions, maligne et un caractère bien trempé. Rollon quant à lui est discret, mystérieux, froid, on apprends plus de choses sur lui au fils du roman. J'ai aimé la troupe surtout Cernault et ces 2 faces, Griche et ces blagues. J'ai hâte de les voir avancer par la suite. Celle qui m'intrigue le plus est dame Hólle, le monde des faëes est encore peu développé et leurs histoires peu connues.





Bref, ce roman est vraiment génial, les personnages, l'univers et la plume de l'auteur m'ont vraiment happé dans l'histoire. C'est une super découverte et j'aimerais lire plus de romans de l'auteur.
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Le Sidh, tome 1 : Âmes de Verre

La quatrième de couverture est très accrocheuse et le contenu va dans le même sens. J’adore les livres qui débutent par des mises en garde… ce livre n’est pas pour vous, si vous tournez la page etc… Petite transgression dans son fauteuil me direz-vous … à chacun son petit frisson.



A travers une fiction avec des êtres parfois surnaturels nous avons une représentation de Lille et des problèmes de société en général qui font froid dans le dos lorsqu’on les accumule : chômage, promiscuité, violence, pollution, hyper urbanisation…



Je ne suis pas du tout familière de la thématique « punk » ou « goth » mais d’autres sujets adjacents ont su captiver mon attention. A moins d’une étiquette mal placée je crois que c’est le premier « Urban Fantasy » que je lis…



Les personnages sont assez nombreux mais Anthelme Hauchecorne a bien balisé le chemin. Les titres de chapitres indiquent qui parle. Titres qui sont parfois un clin d’œil au lecteur attentif. Puis il y a des petits pictogrammes pour chaque personnage : une clé pour Vincent, une spirale qui fait penser à un scolopendre de Camille, un motif en étoile à trois branches (qui m’a fait pensé à un shuriken) pour le marchand de sable, arbre où racines et branches en forme de cercle… Cela rappelle les tatouages et les dessins celtiques. Les pages du Codex sont assombries ce qui fait penser à des fac-similés, les pages du journal de Vincent sont frisées aussi mais très droit. L’auteur joue aussi avec les typographies. Le format du livre et les typographies m’ont plu car contre il manque parfois des contrastes de couleur qui ont ralenti ma lecture le soir. Au bout de quelques pages je me suis habitué au papier qui crisse sous les doigts.



Selon les personnages le vocabulaire varie, par exemple Surm s’exprime plutôt crûment et en argot, Craqueulhe inclus des mots lorrains etc…



J’aime bien le principe de faux documents qui rompent la narration tout en semant des indices. Cela donne au lecteur l’impression illusoire de détenir toutes les cartes.



Le lecteur est parfois interpellé, c’est très amusant cette fausse interaction. ...
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Moitiés d'âme : Chroniques des Cinq-Trônes

Je connaissais déjà le style de l’auteur, que j’avais découvert dans Le Carnaval aux corbeaux. Ce sont les mêmes bémols que je retrouve dans ce roman, l'écriture est belle, mais je n'y adhère pas.



Les mots + : Une belle plume.



Les mots – : Je n’ai pas dépassé les 32 % du livre (168 pages environ). Je n’ai pourtant rien de particulier à lui reprocher si ce n’est un manque total d’intérêt. Des personnages insipides, des longueurs, manque d’entrain...
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Moitiés d'âme : Chroniques des Cinq-Trônes

Un très beau livre-objet qui cache un récit de fantasy intimiste et sombre. Dans un monde où le « Petit Peuple » s’est éteint à la faveur des humains, un couple affronte les obstacles qui se dressent contre leur union.



Une lecture segmentée et laborieuse due à une intrigue dont les aboutissants me laissaient de marbre. Il y a eu quelques moments de réel intérêt mais toujours avec un effet de soufflé raté. Ce qui m’a le plus agacé, ce sont les rapports entre Liutgarde, Rollon et Dame Holle qui, sur le long terme, sont usants.



L’ambiance générale a ce petit côté malaisant, amer, fielleux à cause duquel je n’avais pas envie d’entrer pleinement dans ce monde pourtant si appétissant dans sa description.
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