Anthelme Hauchecorne

Le premier tome des Chroniques des cinq trônes m'a captivé dès le premier regard. Sa couverture originale, réalisée par O'lee, se démarque avec ses tons blancs et marrons/gris parmi les habituels noirs, rouges et bleus des rayons jeunesse/ado. La tranche illustrée d'un trône au regard noir et à la gueule béante ajoute à son attrait.



Le résumé indique que l'auteur a redéfini les codes de la magie, qui se pratique désormais à deux. Après l'achat impulsif, des recherches sur l'auteur révèlent sa proximité et sa sympathie envers ses lecteurs. Certaines critiques évoquent une histoire d'amour, mais "Moitiés d'âme" est bien plus que cela. C'est une exploration sincère et intense des sentiments, loin de la romance lisse.



Ce n'est pas roman d'action, mais plutôt une histoire où le grand final se joue dans une conversation déchirante et mystérieuse entre Liutgarde et Rollon. Les relations évoluent, les amis ne le sont plus forcément, et les ennemis rôdent toujours, créant une ambiance riche en émotions.



Bien que classé +15, l'emploi de certains mots peut parfois dérouter le lecteur, mais la fluidité de la lecture reste appréciable. Anthelme Hauchecorne traite son lectorat jeune avec respect, sans fournir de pléthore d'explications simplifiées. Cela rend l'expérience d'autant plus appréciable.



L'Hiver approche avec son enchanteresse morsure, mais ne résistez pas à l'appel des Chroniques des cinq trônes.

Après un an dans ma PAL je me suis enfin lancée dans la lecture de ce roman ! Je l’ai gagné l’année dernière lors d’un concours. J’avais hâte de le lire surtout qu’il est absolument magnifique ! Mais je ne trouvais jamais le temps... J’ai bien aimé l’histoire. C’est un roman de fantasy comme on les aime avec un univers plutôt bien construit, différent, qui peut perdre un peu le lecteur par moments car c’est souvent difficile de se plonger dans un nouvel univers mais qui n’en reste pas moins magique et mystérieux. J’ai accroché à l’intrigue dès les premiers chapitres même si j’avais des difficultés à savoir où tout ça allait mener, il y avait beaucoup de secrets, d’éléments révélés petit à petit et je voulais tout savoir tout de suite ! Les personnages étaient charismatiques et intrigants, les gentils comme les méchants. J’ai bien aimé Liutgarde, sûrement ma préférée mais par contre Rollon... J’ai eu beaucoup plus de mal avec lui, je ne savais jamais sur quel pied danser. C’était le cas de la plupart des personnages, ils étaient tous ambigües. J’ai apprécié de nombreux personnages secondaires aussi. Les différents chapitres permettaient de connaître différents points de vue. Autant j’ai adoré l’intrigue, autant je ne devinais jamais la résolution des événements... Il s’est passé beaucoup trop de tragédies pour un seul livre ! J’étais constamment choquée et outrée par la tournure des événements, et la fin je ne vous en parle même pas... Je ne m’y attendais pas du tout... Je suis passée par beaucoup trop d’émotions, je suis incapable de dire celle qui était au premier plan. Après il y a eu des petits moments de longueurs aussi où j’avais hâte que ça avance plus vite (oui je suis toujours pressée oups). Ce n’est pas un univers qui fait rêver, c’est plutôt un univers que l’on a envie de fuir ! Ne vous attendez pas à trouver une forêt charmante et des gentilles Faëes, vous risqueriez d’être déçu. Rentrez dans un univers où la mort vous attend à chaque tournant et où l’hiver est cruel. Et pourtant ce premier tome est très prometteur surtout que je ne sais pas du tout à quoi m’attendre pour la suite. Il me semble que le tome 2 n’est pas encore sorti mais j’espère qu’il ne tardera plus trop ^^.
Lien : https://www.instagram.com/p/..

C'était la lecture parfaite de l'hiver, toute l'histoire se passe dans une forêt ancienne, vivante, sous la neige et la magie perdue de l'arcane de l'hiver.

Une fantasy médiéval atypique qui explore les vestiges d'une ancienne guerre entrez faë et humains. Il reste la magie impossible à utiliser en solitaire. Il faut être deux. Être couple, parfois sans amour.

C'est à un couple qu'on s'intéresse justement.

C'est un récit qui ne prend pas les écueils habituels des personnages au destin immense, héroïque et fort de leurs valeurs. Des personnages humains, gris où on évoque le mensonge et la manipulation.

Ce roman a sa propre atmosphère et le rythme peut être surprenant, il y a une impression que prend tout son temps . C'était la lecture qu'il me fallait pour cet hiver. J'ai aimé ce roman et son originalité, ses détails intéressants et le worldbuilding qui s'ouvre peu à peu.

Surtout la plume ! cet auteur a une manière extrêmement agréable d'écrire et nous conter cette histoire.

J'ai trouvé le récit plutôt adulte bien que certains personnages surgiraient bien dans un récit jeunesse.

Premier tome introductif très intéressant et prometteur pour la suite.

Tous les ingrédients sont présents pour vous faire frissonner : une malédiction, des revenants et une fête foraine de l'horreur; la mort elle-même pourrait bien être de la partie!

🎪

C'est un roman qui se savoure. Impossible de le dévorer comme une vulgaire sucrerie, il faut prendre le temps de se mettre dans l'ambiance. A coup de langage suranné et lexique forain, l'auteur vous propulse à l'intérieur de l'étonnant "abracadabrantesque carnaval" où se côtoie un nabot extrêmement bavard, un géant gelé et une voyante désœuvrée (entre autres...).

💀

L'objet livre est magnifique; Les illustrations signées Loïc Canavaggia et Mathieu Coudray sont superbes (et terrifiantes) !

✒️

Roman choral, on alterne entre les différents personnages adolescents et adultes qui vont découvrir ce spectacle étourdissant. Tous sont en quête de quelque chose: Ludwig est à la recherche de réponses sur son père disparu, Gabriel sent que sa famille à un lourd passé avec cet étrange cirque, et Julia, la maman de Ludwig voudrait le protéger envers et contre tout.

Passé, présent, tout se dévoile progressivement.

🪓

Ce roman clairement atypique et travaillé autant dans l'esthétisme que dans la substance du texte, est présenté comme un tome 1... Depuis 2016, l'auteur aurait-il abandonné ses personnages à l'abracadabrantesque carnaval?

Et vous, êtes-vous prêt à prendre votre billet?

Une histoire qui ne ressemble pas à d autres livres, bien qu on y parle de fae. J ai du me stopper vers 400 pages lors d une scène où on sous entend que le héros se fait dévorer le ventre par quelque chose et que la face qui l aime l interdit de soulever le drap pour regarder . La scène est décrite d une façon que je trouve abominable et je n arrive pas à la lire tant elle me met mal à l aise..

Si le livre est bien écrit, malgré tout au bout d un moment le patois des personnages devenait un peu gênant. Pour ma part j ai eu une sorte de mal être tout du long. On sous entend des choses mais on nous laisse poireauter plus de 300 pages pour nous en dévoiler plus et je trouve ça trop long car le suspense ne m a pas retenu dans une lecture effrénée jusqu'à ce moment.

Il y a quelques temps j'ai participé à la campagne Ulule pour éditer ce roman graphique et je ne le regrette pas.







Ce premier ouvrage que je lis des éditions du Chat noir et écrit par Anthelme Hauchecorne nous entraine au Moyen-Âge. Cette période est propice aux contes et légendes de toute sorte. Ici nous évoquons celle de la Vouivre, une créature volante se transformant en jeune femme lors de ses bains nocturnes.







Je ne suis pas habituée à lire des romans graphiques mais je suis tombée sous le charme de celui-ci grâce aux textes mais aussi aux illustrations. Elles ont été faites par Loïc Canavaggia et sont d'un réalisme à couper le souffle. Elles sont en couleurs ou sur un fond sépia qui donne l'effet d'un carnet de croquis. Les textes d'Anthelme Hauchecorne sont imprimés sur des pages ressemblant à du parchemin. Le design du livre nous plonge directement dans cette ambiance médiévale.







Chaque chapitre est séparé par un extrait de chroniques de chasses dans le Saint-Empire germanique. Le texte semble être écrit à la plume ce qui accentue le dépaysement. En lisant cette histoire j'avais la sensation de traverser le temps et de lire ces chroniques recopiées par les moines.







Le récit principal est le journal du peintre Aymeric Jodalet. Après avoir percé le secret du baron de Beaumont il devient un peintre déchu et alcoolique. Il s'exile dans la forêt proche du village. Cette dernière est pleine de mystères. Aymeric y rencontre une jeune paysanne sale et simple d'esprit, Gwybère.







Personnellement je retrouve de nombreuses références littéraires célèbres. Tout d'abord la légende de la Vouivre est l'une des légendes les plus célèbres du Moyen-Âge. Dans tous les coins de France, ou presque, il existe une forêt qui a été le lieu de villégiature de cette créature. Ensuite le thème d'Aymeric qui reste à Ronsard avec Gwybère durant des saisons me rappelle un épisode de l'Odyssée quand Ulysse reste auprès de la nymphe Calypso durant sept ans. Enfin le secret du baron est quelque chose de physique et ce n'est pas sans rappeler le roi Midas qui cacher ses oreilles d'âne.







L'intrigue connait des rebondissements et les secrets de chaque personnage se dévoilent au fil des pages. Chacun d'eux possèdent sa part de bien tout comme sa part de mal. Nous ne sommes pas dans un schéma typique où il y a les gentils d'un côté et les méchants de l'autre. Ce schéma nuancé permet de s'attacher aux protagonistes.







En conclusion Noces d'écailles est un roman graphique élaboré et poussé dans les détails aussi bien pour les textes que pour les illustrations. C'est un merveilleux ouvrage que tous les passionnés de légendes devraient lire et c'est aussi un très bel objet pour habiller une bibliothèque.

(Critique rapide simple & efficace Lauriea X Fulvia )



Le livre est magnifique avec sa tranche illustratré tout comme sa sublime couverture.



Un peut complexe au début plusieurs personnages aux noms complexe, que l’on mais du temps à connaitre, mais le rythme s’accélère et on entre complètement dans cette ouvrage et on ne peut plus le lâcher.



En gros: le début est long, le milieu est envoutant, la fin je me suis perdu.



Les personnages: Un peu compliquer de m'attacher à eux je ne sais pas pourquoi mais il sont quand même bien travailler.



L’univers: il est expliquer d’une manière fluide, les décors sont poser les histoires de cette civilisation de Faes est bien pensé et travailler. Beaucoup mais alors beaucoup de détails pour décrire l’univers, c’était plutôt intéressent.



Pas mal pour passé un bon moment, attention faut quand même réfléchir en le lisant.

Le jeune Ludwig Poe est obsédé par l’occultisme et… par la disparition de son père. Lorsqu’il découvre la lettre que celui-ci avait laissée à son intention, il arrive à reprendre contact avec lui, et suite à une malencontreuse maladresse, déclenche l’arrivée d’une fête foraine d’un genre un peu particulier…

Gabriel Grimm de son côté, aime beaucoup Ludwig, et ne comprend pas trop pourquoi son père est si hostile à cette amitié.

Julia Poe ne sait plus quoi faire de son fils.

Et les forains… On fait leur connaissance vers 1693, à leur arrivée à Rabenheim… C’est dire qu’ils ne sont pas de la toute première fraîcheur !!!

J’ai beaucoup aimé l’univers et le style de l’auteur, sa plume et son humour, par contre, je n’ai pas trouvé la lecture très fluide : trop d’actions, trop de rebondissements pas forcément tous utiles au final, une sensation de « brouillon », bref, un avis mitigé pour ma part, c’est simple, je suis tout simplement incapable de dire si je suis plus charmée qu’agacée ou agacée que charmée… Mais je suis quand même bien contente de cette découverte ! J’espère qu’Alberich ne m’en voudra pas trop, et que je ne me retrouverai pas à vomir des taches de peinture ;)

Journal d’un marchand de rêve est un roman fantastique dans lequel Walter Krowley, fils de stars de cinéma et artiste lui-même, découvre lors d’un songe l’étrange univers de Doowylloh, reflet onirique de la célèbre Hollywood.



La curieuse atmosphère de ce livre et le ton cynique de son narrateur m’ont tout de suite happée entre ses pages. Je ne savais pas à quoi m’attendre, et à l’instar de Walt, j’étais intriguée par les découvertes que je faisais au fil des chapitres. Les Oniromanciens, qui n’étaient pas sans m’évoquer d’une certaine manière les Ingénieurs de Prometheus, m’ont particulièrement emballée.



Hélas, de Prometheus, cette œuvre me rappelle aussi le sentiment de frustration. De bonnes idées prometteuses, beaucoup de suspens, une civilisation antique et mystique… Et c’est tout. Si vous aimez les récits qui apportent des réponses aux questions que vous êtes susceptibles de vous poser tout du long, passez votre chemin.



Autant j’ai adoré l’aventure dans Brumaire, la rencontre avec Banshee et l’obsession de celle-ci pour les Oniromanciens, autant j’ai commencé à décrocher lorsque les Outlaws ont rejoint l’intrigue. C’est à ce moment-là que, pour moi, l’histoire est partie en quenouille.



Certes, c’est le monde des rêves, et le monde des rêves a le mérite de permettre un poknawak magistral sans que ce soit incohérent, mais si le côté fantastico-western-politico-steampunk n’est pas un problème en soi, j’ai été déçue par la tournure prise par le scénario.



Ça s’éparpille trop ! Je voulais explorer les ruines en détail avec Banshee et Walt, percer les secrets de Oniromanciens, au lieu de quoi brusquement, on se retrouve à tamiser du sable avec eux pour le compte des Outlaws. Et à côté de ça, il y a Spleen, Hope, le Gouverneur, Poppy qui disparaît aussi vite qu’elle est apparue, les automates, les Poltrouilles, les Ça, le monde de l’Éveil…



Au final, je ne suis pas sûre d’avoir saisi les motivations et les intentions de la plupart des personnages, auxquels je n’ai d’ailleurs pas réussi à m’attacher. Plus j’avançais dans le récit, plus j’avais l’impression d’en être éjectée par les rebondissements toujours plus nombreux, et un déroulement toujours plus rapide.



De même, les « règles » de l’Ever m’ont laissée perplexe. Parce que oui, malgré sa dimension très poknawak susmentionnée, cet univers a des règles. En tout cas, il essaie. Prenons la chaîne d’argent, par exemple. Elle est évoquée assez fréquemment pour qu’on devine qu’elle est en permanence attachée au pied de son propriétaire, pourtant la moitié du temps, je me suis demandé comment tous pourraient faire ce qu’ils font avec une entrave de cette nature.



L’imagination débordante de l’auteur est à mettre à son crédit, mais malheureusement, elle m’a perdue en cours de route, et cette histoire, pourtant captivante de prime abord, ne me laissera que peu de souvenirs, si ce n’est celui de ma déception à l’idée qu’elle ne se soit pas davantage concentrée sur les Oniromanciens. Dommage.
Lien : https://leslecturesdecyrligh..

Malgré la beauté de ce livre, la très belle plume de l’auteur, l’univers très riche et original, j’ai trouvé le récit extrêmement long et laborieux! Ca m’a valu quelques efforts pour le terminer !

Les personnages ne m’ont pas convaincu, l’ambiance était froide et aucun ne m’a touché, hormis le capitaine!

Vous l’aurez compris, ce fut une déception pour ma part, je ne poursuivrai donc pas cette saga !

(Retrouver tous mes avis lectures sur mon instagram @ocean.ofbooks)



"Les horreurs s'effaceront. Hélas. Les horreurs jamais ne servent de leçon. Ainsi va la guerre."



Cette histoire prend racine au cœur d'un hiver éternel, un lieu ancien, forêt hostile que l'on nomme Sylverëe, autrefois le Royaume des Faëes de l'Hiver. Ces dernières sont aujourd'hui disparues..enfin c'est ce que l'on pensait.

Liutgarde est une jeune femme en fuite lorsque Rollon croise sa route. Elle fuit un mari qui lui a été imposé et dans sa fuite, blessé elle est sauvée par Rollon, un mäge torturé et cachant un lourd secret. Ce dernier est le chef d'une petite communauté se déplaçant à travers la Sylverëe en roulotte. Épris l'un de l'autre Liutgarde décide de le suivre mais plus le temps passe et plus le mäge dont elle est tombée amoureuse démontre des capacités hors du commun, capable de tisser la mägerie en solitaire. Hors La mägerie n'obéit qu'à un seul principe : elle ne peut s'exercer qu'à deux.



Une lecture mitigée, d'un côté j'ai aimé l'ambiance du roman, l'hiver et son folklore ainsi que le système de magie. D'un autre côté je ne suis pas parvenu à m'attacher aux personnages et pour être tout à fait honnête certains m'ont même semblé inutiles. Cela dit par curiosité je pense que je lirai le tome 2 à sa sortie mais sans m'attendre à plus.

C’est un roman que j’ai beaucoup vu tourner sur le net il y a quelques années, avec de bons avis. Quand j’ai eu l’occasion de le prendre lors d’un salon (je ne sais plus lequel), je me suis laissé tenter. Malheureusement, je n’ai pas accroché au point d’avoir oublié certains détails, et surtout d’avoir mis plus de 2 semaines à terminer cette lecture.



Walter Krowley a survécu à un accident de voiture provoqué par son meilleur ami. Il vit difficilement la situation. Une nuit, en rêvant du drame, il bascule dans l’Ever, le monde des rêves, sans savoir qu’il n’est plus dans le monde éveillé. Il parvient jusqu’à sa chambre où il découvre son terrifiant Ça sous son lit. Sa télé s’allume et le Gouverneur lui explique grosso modo les règles, lui conseille de visionner les films explicatifs, de faire connaissance avec la créature nichée sous son pieu et lui interdit de sortir.

Bien sûr, Walter n’en fait qu’à sa tête. Il sort par la fenêtre et les ennuis commencent pour lui.



Il a de bonnes idées, la trame principale est intéressante, mais ça ne va pas assez loin pour moi : j’aurais aimé en savoir bien plus sur les Ça… Cette créature liée aux Rêveurs est sous-exploitée et c’est dommage.

Au début, il y a pas mal de références de la culture geek et littéraire, j’ai adoré ça et ça m’a fait sourire puis ça se perd au fil des pages.

La chambre des Rêveurs qui est un passage du monde éveillé vers l’Ever, la porte que Walter transporte sur son dos, etc.

Certaines détails ou passages m’ont enthousiasmée, mais au fil des pages, je me suis essoufflée et ma lecture m’a paru interminable.



Ce qui m’a vraiment posé problème est que j’ai détesté le personnage principal. Dans les premières pages, ça passe : il paraît sympathique contrairement à son meilleur ami Trevor, mais une fois qu’il est dans l’Ever, j’avais envie de le claquer. Et à part Poppy que j’ai bien aimé, les autres protagonistes m’ont au mieux laissée indifférente.

Le second souci est que très vite, l’ambiance change et on passe d’un univers onirique qui promettait à une atmosphère type western… et quand on connaît mon aversion pour ce genre, pas étonnant que ce ne soit pas passé. J’ai ressenti la même sensation désagréable que lorsque j’ai lu le livre sans nom.



Bref, je ne vais pas m’étendre davantage. J’ai détesté : ce fut une lecture laborieuse qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.
Lien : https://psylook.kimengumi.fr..

L'univers de ce récit est sûrement ce que j'ai préféré dans ce roman. Il est fouillé, intrigant, complexe et riche ! Anthelme Hauchecorne y développe une mythologie passionnante inspirée des vieilles légendes germaniques et nordiques.

Pour moi, c'est clairement le point fort de ce récit.



L'intrigue, quant à elle, est plutôt dense, très dense, un peu trop à mon goût. Ce qui fait que, parfois, j'ai eu du mal à la suivre.

Elle est, néanmoins, très intéressante et prenante. Je me suis plu à tourner les pages et à vivre les aventures de Ludwig, Gabriel et Julia. Toutefois, à certains moments, j'aurais aimé que certaines choses soient plus développées et d'autres moins.



Le style de l'auteur est très poétique et très travaillé. Il a également adapté son écriture en fonction du personnage que l'on suit, c'est vraiment très agréable.



Les personnages sont adorables pour la plupart et détestables pour les autres mais, ces derniers, on aime les détester. La majorité des perqonnages est très bien développée, ils sont profonds, ont de la "substance" — même les personnages secondaires — et j'en ai trouvés certains très attachants. D'autres sont plus complexes et il faut vraiment lire ce premier tome jusqu'au bout pour les comprendre complètement.



Les illustrations de Loic Canavaggia et Mathieu Coudray sont des merveilles pour les yeux ! D'ailleurs, le livre lui-même est un magnifique objet.

Soit dit en passant, de par son format, son contenu et sa couverture dure, à certains moments, j'avais l'impression de lire un grimoire contant un récit antique plutôt qu'un roman contemporain. L'expérience de lecture en elle-même a été très agréable pour moi !



En bref, c'est un roman où il se passe beaucoup de choses dans un univers passionnant et avec des personnages attachants.

Lors des Aventuriales 2020, j’avais craqué pour un beau roman graphique sur le stand des éditions du Chat Noir. Il s’agit de Noces d’écailles, dont le texte est signé Anthelme Hauchecorne et les illustrations, Loic Canavaggia. Je l’ai enfin tiré de ma pile à lire ce printemps, pour découvrir l’histoire que nous ont concocté les deux artistes autour de la légende de la Vouivre.



Aymeric est un peintre qui abuse de la boisson comme des femmes. Après avoir suscité l’ire du baron, il fuit dans la forêt. Or, cette forêt est réputée abriter un monstre : la Vouivre. Aymeric finit par trouver refuge dans un château en ruines, où il cohabite avec une sauvageonne muette, rencontrée au bord d’une mare… Une sauvageonne qui, au fil des jours, semble ne pas être celle qu’elle paraît.



Le lectorat habitué au folklore aura tôt fait de reconnaître la figure de la Vouivre, dont la légende est ici revisitée de bien fascinante et terrible façon. Le récit débute dans une tonalité fantastique, Aymeric s’interrogeant sur l’origine de ses visions cauchemardesques : sont-elles réelles ou le fruit de l’abus d’alcool ? Nous, lecteurs, avons déjà de forts soupçons. Petit à petit, on passe du fantastique à la fantasy, une fantasy bien sombre qui confirme nos soupçons !



De la même manière que, dans la légende, les hommes courent à leur perte en convoitant le rubis du monstre mi-femme, mi-reptile, Aymeric signera son destin funeste en se laissant aller à sa concupiscence, alors même qu’il a conscience d’abuser de la sauvageonne, qu’il pense souffrir d’une forme de retard mental.



De fait, et c’est là ce que j’ai beaucoup aimé, le récit a une façon subtile d’interroger sur le monstre : est-ce la Vouivre qui, au fond, ne fait que répondre à ses besoins primaux, ou bien ces hommes qui cèdent sans vergogne à leurs pulsions, alors qu’ils savent même que ce sont là des actes réprouvés ?



Noces d’écailles est une histoire entre lascivité et monstruosité, qui offre toute une galerie de créatures à écailles : dragons, coquatrix, basilic et autres serpents légendaires partagent la vedette avec la Vouivre, ce qui ravira les amateurs et amatrices de folklore !



Les illustrations offrent un écrin superbe à ce récit, journal d’une descente aux enfers d’un homme que l’on peine pourtant à plaindre, puisque lui-même se vautre dans le vice, sans une once de culpabilité. La couverture est d’ailleurs fort bien choisie, reflétant tout à la fois la nature de la Vouivre que les pulsions charnelles qui entraîneront Aymeric vers sa perte.



Un très beau roman graphique qui présente une sombre histoire autour de la légende de la Vouivre et qui plaira aux amateurs du genre !
Lien : https://lullastories.wordpre..

En lisant le résumé, en observant la sophistication de l’objet livre, je m’attendais vraiment à une histoire compliquée. Je ne dis pas qu’elle est simple, je dis que je m’attendais à galérer avec des noms islandais (cherchez pas, ce sont les trémas qui m’ont induite en erreur).



On commence avec les tropes classiques des Faes, avec une cour par saison, des guerres intestines, etc.

L’hiver ici incarne la fureur et l’agressivité, la rage et la vengeance. On est tout de suite dans l’ambiance avec les pérégrinations de nos personnages au milieu d’une forêt froide et hostile.



Bien que j’ai trouvé les personnages constants dans leur inconstance, les relations entre eux sont changeantes et versatiles.

J’ai eu l’impression que Rollon et Luitgarde passaient leur temps à retourner leur veste pour finalement comprendre qu’ils n’étaient que des marionnettes entre les mains expertes de Dame Hölle. Une fois cette certitude acquise, j’ai mieux compris leurs motivations.

Mais parlons-en, des motivations. Celles de Luitgarde ont été entendues. Cependant, il aura fallu attendre la fin pour que celles de Rollon se dévoilent.

J’ai eu l’impression que toute l’histoire tournait autour des relations et des sentiments, parfois contradictoires, que chacun pouvait ressentir dans une situation donnée.



C’est une histoire avec beaucoup de ramifications, d’intrigues et de quêtes qui s’entremêlent, une histoire qui évolue et qui fait voyager, parfois dans des endroits surprenants, parfois dans des endroits oniriques.



Au fur et à mesure de la lecture, on comprend un peu mieux la magie, son fonctionnement et ses limites. Pour autant, je n’ai pas eu toutes les explications que j’aurais voulu avoir.

J’ai bâti plusieurs théories que je souhaiterais vérifier.



Pour finir, j’ai beaucoup aimé le style de l’auteur, tout en petits commentaires et en piques bien sentis. Certains commentaires m’ont fait rire aux éclats.

Chouette roman fantasy, très original et très dûr aussi ! L'auteur nous livre un monde sans pitié où la mort guette.

Oubliez les fées jolies, mignonnes ou même les faes parfois cruelles et qui tendent des pièges ou autres. La faëe ici est plus que cruelle, pire qu'un monstre.

J'ai eu un peu de mal à m'accrocher aux personnages principaux, j'ai détesté Rollon notamment...

Mais le reste est super accrocheur, le style très mâture et poétique. J'ai envie de découvrir la suite des chroniques.
Lien : https://www.instagram.com/p/..

Très belle découverte que cet auteur, suite aux nombreuses bonnes critiques présentes sur Babelio, et prix Imaginales s'il vous plait !

On est dans de la très bonne fantasy, pas trop noir, et pas trop ado non plus.

Par moment, j'ai pensé à la plume d'Ayerdhal que j'adore...



Je me suis attachée aux personnages, et j'ai aimé me balader dans ce monde des rêves, ou cauchemars, ou les deux... On ne sait plus trop parfois, mais c'est pour ça que c'est un bon bouquin. Et la chute m'a scotchée.



Très bon moment de lecture, si vous aimez ce genre, c'est à lire.

Étant une grande fan d'Anthelme Hauchecorne, je ne pouvais pas passer à côté de cette campagne ulule ! J'ai mis un peu de temps à le lire...mais quel fabuleux plaisir, j'ai pris comme toujours avec cet auteur.



"Noce d'écailles " est le genre de mythe que j'apprécie et sous la plume de l'auteur, il se fait poignant et magnifié par les dessins de Loic canavaggia



Comme à son habitude, Anthelme hauchecorne nous offre des personnages atypiques qui renforce le côté mystique de l'histoire. Ce petit grain de folie que j'apprécie tellement ! L'auteur nous montre encore une fois que l'humanité n'est ni toute blanche ou noire et que l'on paie toujours les conséquences de nos actes.



C'est aussi une romance tragique, aussi sombre que merveilleuse . Ce côté mystique nous interpelle. Finalement, le héros ressent bien quelque chose de puissant pour la créature qu'il a pris en pitié. Il ne peut se résoudre à lui vouloir un quelconque mal, mais à quel prix ?



J'ai toujours apprécié tout ce qui touche aux contes. Encore une fois l'auteur nous prouve qu'il maîtrise parfaitement son sujet avec celui-ci.

Le texte est d'autant plus sublimé par les dessins de Loic Canavaggia. Mon dieu , j'aime tellement les dragons qui me fascine depuis9 mon enfance et ici les dessins nous fascinent tellement que je peux rester des heures à les regarder ! Ce livre est un vrai petit bijou.



Le seul reproche que je puisse faire, c'est qu'il est bien trop court à mon goût !

Même si la plume d'Anthelme Hauchecorne reste exquise, bien affûtée pour nous proposer un univers riche avec des personnages hétéroclites comme à son habitude.

La lourdeur du texte a quelque peu ébranlé mon enthousiasme.



L'histoire met beaucoup de temps à se mettre en place, l'auteur nous offre maintes descriptions et d'histoires pour nous parler du monde des faës. Certes,c'est toujours très agréable de pouvoir découvrir des textes très riches, mais l'ensemble manque de fluidité.



Sur une note plus positif, j'ai retrouvé le style particulier de l'auteur qui m'a tant plu dans "Le carnaval aux corbeaux " et "Journal d'un marchand de rêve ". J'avais même un peu peur de ne pas retrouver son grain de folie , mais à travers les personnages de Griche, des gémeaux ou encore le capitaine . Il fait preuve d'un côté grotesque/ burlesque qui me plaît toujours autant.

Et il faut dire qu'il en faut, car contrairement à ses précédents romans. J'ai trouvé le scénario bien plus sombre. L'auteur nous montre une nouvelle facette d'écrivain qui me plaît beaucoup !



Sur le scénario, je ne sais pas trop quoi penser... Vu tous les chemins de traverse emprunter , on se sent perdu à la fin. Je n'ai pas su réellement m'attacher aux protagonistes... Ce qui ne m'a pas aidé pour apprécier au mieux ma lecture.

Vous pouvez retrouver ma chronique (avec des photos réalisées avec amour) sur mon compte instagram de lecture : @flegme_lit



Quelle claque. Mais quelle claque !

J'ai adoré. À un tel point où je ne sais pas par où débuter cette chronique.



Commençons par l'esthétique du livre. Chose que je ne fais jamais, c'est dire comme l'objet est magnifique. Les éditeurs et leur équipe ont fait un formidable travail qui mérite amplement d'être souligné. Un ruban en guise de marque page, une couverture rigide comme on aime lorsqu'on est épris des livres reliés (je plaide coupable) et ce trône sur la tranche des pages ! J'en suis absolument fan.



Venons-en au contenu.

C'est riche, c'est dense, c'est sombre, et c'est foutrement beau et bien mené ! L'univers est complexe, l'auteur aurait pu tomber dans une facilité, se perdre, mais ce ne fut pas le cas.

Le concept de mägerie uniquement possible à deux, sur la thématique de l'âme sœur, m'a sincèrement intrigué et beaucoup plu. Nous constatons au fur et à mesure de la lecture que chaque sentiment donne une puissance et mägerie différente.

Ce monde anciennement dirigé par les Faëes, léguant aux mages une pratique incomplète, m'a captivé.



La plume de l'auteur est sinistre par moment, drôle, crue, immersive et descriptive : il faut y être réceptif. Je me suis pris quelques fous rires sous certaines répliques (mention spéciale pour Griche, et bien malgré moi le Sergent).



Les personnages sont aboutis, aucun n'est là par hasard. Celui de Dame Hölle est le plus intriguant et terrifiant selon moi. J'ai aimé découvrir le caractère de chacun, et le vrai visage d'autres.



La fin de ce tome achève comme il faut cette première partie : nous avons eu des réponses à des questions, et la création de nouvelles amène à une attente presque pressée à la suite des aventures de Liutgarde, mais aussi et surtout de la découverte de ces cinq trônes.



Cet univers, teinté de médiéval et de fantaisie, m'a mené tout droit à un coup de cœur, au sein de la Sylverëe, et il me tarde d'en découvrir plus avec le tome 2 !