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3.87/5 (sur 23 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : PARIS , 1978
Biographie :

Diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris, Antoine Bertrandy fort de cette peau d’âne dont le prestige irait bientôt en peau de chagrin, put dans un premier temps assouvir un intérêt nouveau pour le monde des vivants en occupant successivement les fonctions de rédacteur en agence de presse, consultant en système d’information, attaché de production à Radio France, directeur d’une crucifiante et amère campagne électorale, coursier à vélo, chargé de mission au sein d’un éphémère think tank politique et consultant en affaires publiques.

Devenu moins sage et moins trouillard avec les années, il se munit d’un imposant sac à dos, de grosses godasses et d’un stylo à bille, et rejoint Saint-Jacques-de-Compostelle depuis Saint-Jean-Pied-de-Port en octobre 2013 bien décidé à percer le mystère fascinant de cette longue marche, à aller au-devant des hommes et, enfin, pour ne plus vivre dans le déni de sa propre vulnérabilité et l’illusion de son importance, à la rencontre de lui-même. Vers Compostelle, Drôles de rencontres est sa première mise à nu, le récit de cette extraordinaire aventure chargée de coïncidences émouvantes et de puissantes révélations.
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Source : http://www.transboreal.fr/auteurs.php?id=461 http://www.huffingtonpost.fr/antoine-bertrandy/
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Rencontre avec Émeric Fisset, Géraldine Dunbar & Antoine Bertrandy (Transboréal) I Escales le mois du Voyage chez Gibert Joseph. Transboréal Transboréal est une maison d'édition française des grands voyageurs explorateurs. Organisateur de conférences liées au voyage. Transboréal réunit dans son sillage, outre ses 126 auteurs, 160 autres voyageurs francophones qui ont eu à coeur de découvrir une région du monde et d'en faire partager la découverte à travers des livres ou des films. Transboréal anime aussi une librairie de voyage dont les 5589 titres sont en ligne. Lien Gibert Joseph: http://www.gibertjoseph.com/catalogsearch/result/?token=a0e0261958c12283435555666337ae2fb2dd1f81&q=+Transbor%C3%A9al&product_type=* Émeric Fisset Né à Paris en 1962, Émeric Fisset s'est fait une spécialité des voyages en solitaire, sans liaison radio ni soutien logistique. Ce Meudonnais a pris goût à l'itinérance dès l'âge de 17 ans au sein d'Hôpital sans frontière, que ce soit auprès des réfugiés cambodgiens de Thaïlande, des Karamojong affamés d'Ouganda, à l'hôpital français de N'Djamena, au Tchad, ou à la suite du séisme d'El-Asnam, en Algérie. Après deux années comme officier parachutiste dans l'infanterie de marine, avec notamment une mission d'entraînement en jungle au Gabon, il participe à des convois humanitaires pour la Bosnie et la Lettonie. Lien Gibert Joseph: http://www.gibertjoseph.com/catalogsearch/result/?token=48f139c5ad702143ed2b1ff7f86599630a757a8d&q=%C3%89meric+Fisset&product_type=* Géraldine Dunbar Née à Londres en 1972, Géraldine Dunbar est de père sud-africain et de mère française. Elle a passé toute sa jeunesse en Grande-Bretagne, où elle grandit dans un univers artistique : son père est technicien de cinéma, sa mère artiste et enseignante, son beau-père, Painton Cowen, écrivain et musicien, et sa grand-mère, Pamela May, ballerine au Covent Garden Royal Ballet. Fascinée par les grands espaces, elle s'intéresse dès l'âge de 7 ans à l'Union soviétique, entreprend l'étude du russe à 12 ans et, depuis la France où elle réside à partir de 1990, effectue son premier voyage à Saint-Pétersbourg en 1992, à 19 ans : un séjour de deux mois dans une kommunalka, un appartement communautaire réunissant cinq familles. Lien Gibert Joseph: http://www.gibertjoseph.com/catalogsearch/result/?token=48f139c5ad702143ed2b1ff7f86599630a757a8d&q=G%C3%A9raldine+Dunbar&product_type=* Antoine Bertrandy Un matin d'automne, Antoine Bertrandy s'est arraché à son confort francilien pour s'élancer dans le sillage des pèlerins aspirés vers le mystère de Saint-Jacques. Courbé sous le poids de son sac et de ses attentes, il a relié Compostelle depuis Saint-Jean-Pied-de-Port en empruntant le Camino real francés. Dans le décor de cette comédie humaine itinérante – où vibrent de concert spiritualité et téléphones portables –, chacun peut épuiser ses fantasmes et ses certitudes jusqu'à ressentir, en son for intérieur, le frémissement de la renaissance. de cette expérience jaillit un récit riche de rencontres truculentes, de séparations déchirantes et de moments drolatiques. Un texte prodigue en réflexions sur le sens du pèlerinage et, en somme, sur la vie. Lien Gibert Joseph: http://www.gibertjoseph.com/vers-compostelle-droles-de-rencontres-6156934.html

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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Voyageur, le chemin
Sont les traces de tes pas
C'est tout; voyageur
il n'y a pas de chemin,
le chemin se fait en marchant.
Le chemin se fait en marchant
et quand on tourne les yeux en arrière
on voit le sentier que jamais
on ne doit à nouveau fouler.
Voyageur, il n'est pas de chemin,
rien que sillages sur la mer.

Antonio Machado, Chant XXIX,
Champs de Castille (1912, trad. par S. Léger et B. Sesé)

Liminaire
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[...], sait-on jamais, si mon histoire est jamais éditée, si elle rencontre le bon lecteur, celui qui connaît quelqu'un,, qui connaît quelqu'un, qui connaît une femme née en 1971 ou 1972, qui a grandi dans une communauté beatnik à Hawaï et qui cherche son père, un Français disparu, ou qui se demande depuis toujours pourquoi elle ne porte pas le nom de celui qu'elle croit être son père, pourquoi elle ne lui ressemble pas du tout, etc.
Voilà, il y a dans ce monastère perdu au beau milieu de l'Espagne un homme qui pleure depuis trente-huit ans d'être séparé de son enfant, tellement triste que la compagnie des hommes lui est presque devenue insupportable.
Rien qu'une bouteille minuscule lancée dans l'océan des possibles : il n'est pas interdit de croire aux miracles.

12em étape
Baloo contre le Panzer
Hornillos del camino - Itero de la Véga
P171
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Maria est la seule personne que j'ai rencontrée qui a vraiment accepté de s'arrêter, de se poser au bord de la route, de laisser le monde avancer sans elle et le temps s'écouler sans chercher à le retenir. Pendant trois jours, elle a vu des centaines de pèlerins surgir de son passé -le chemin qu'elle avait déjà parcouru- et s'engouffrer dans son avenir -le chemin qui lui était encore inconnu-, impuissante à les y accompagner.

4e étape
Chercher Dieu ou le Wi-Fi ?
Puente la Reina -Estella
P86
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- Cruz de ferro - [...]
Il s'agit d'une humble croix qui repose sur un mât de 6 ou 7 mètres de haut, hissé au sommet d'un cairn séculaire. Selon la tradition, chaque pèlerin y dépose une pierre qu'il a apportée de chez lui et qui symbolise le superflu qu'il transporte. Je décide de m'y débarrasser du lourd fardeau de mes regrets.

19em étape
Une brume dense comme un nuage de marijuana
Foncebadòn - Cacabelos (p233)
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Je ne suis pas particulièrement ému de découvrir Compostelle mais je redoute d'interrompre ma marche. J'en suis désormais certain, l'essentiel de cette aventure ne réside pas dans son but ultime. Ce qui compte, c'est le voyage lui-même, l'engagement total en avant. Les péripéties, les imprévus, le changement de soi-même et, bien sûr, surtout, toutes les personnes rencontrées, ces gens qui sont chacun un message que la vie adresse, des questions que leur existence pose. Des mondes et des trajectoires qui se croisent, s'entrechoquent ou se frôlent sur ce chemin à nul autre pareil.
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Huub sent mon désarroi et me retient un instant. "Tu sais, moi, chaque jour, je m'arrête une demi-heure ou une heure au bord du chemin, un peu à l'écart. Je m' assois par terre et je regarde l'Espagne belle tout autour de nous. Et alors je me dis : "The way is a gift.""
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Je ne désire qu’une chose en ce jour d’abattement : ne plus voir personne, ne plus parler. Fuir les pèlerins qui, derrière moi, semblent me poursuivre. Ralentir pour ne plus voir ceux qui, devant moi, semblent m’attendre. Ne pas les rattraper pour ne pas avoir à ânonner le sempiternel dialogue qui désormais m’accable : “Qui es-tu ? D’où viens-tu ? D’où es-tu parti ? Jusqu’où vas-tu ?”
Précédé et suivi par tant d’autres, je crois la solitude impossible. Pourtant je n’ai plus effectué une seule véritable rencontre depuis mon entrée dans la Meseta. Mes amis ont disparu. Certains ont achevé leur voyage. D’autres sont derrière moi. D’autres encore sont devant. Mais où ? Où sont-ils tous ces pèlerins qui, à Saint-Jean-Pied-de-Port, s’élançaient par dizaines ? Enfermé en moi-même, je ne les vois plus et je les regrette. Cette Tierra de Campos est le lieu terrible de l’isolement des marcheurs. L’âme se morfond dans ses tréfonds et le pied s’ennuie sur ces tracés trop plats et trop balisés, sur ces sentiers trop aménagés, bordés d’arbres faméliques plantés là pour apporter de l’ombre mais qui, faute d’eau et de joie, semblent refuser de pousser.
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En réalité, sur ce sentier de misère, bien peu sont les pèlerins qui avouent chercher Dieu, mais nombreux ceux qui avancent le nez en l'air, à la recherche non pas d'un signe divin mais d'un panneau indiquant une connexion Wi-Fi.
p82
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Mon voyage a été plus que tout autre chose un chemin de rencontres.
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"Cela étant, on aurait bien tort de croire que dans le sillage de Saint-Jacques ne se bousculent que des âmes dépouillées de leurs attaches terrestres, coupées du fracas du monde par cette déambulation volontaire, pédestre et nomade. En réalité, sur ce sentier de misère, bien peu sont les pélerins qui avouent chercher Dieu, mais nombreux sont ceux qui avancent le nez en l'air, à la recherche, non pas d'un signe divin, mais d'un panneau indiquant une connexion Wi-Fi.
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